En salle

17 octobre 2017

Écarte les cuisses !

Je vais raconter une belle histoire. Ce soir, en rentrant en métro, je pensais à cette publication de ma copine Elodie avec 5 o à propos de ces lascars qui écartent les cuisses quand ils s'assoient. Je ne sais plus quel est le hashtag officiel. 

Hier, je l'ai commenté en lui disant qu'à chaque fois que je voyais un type avec les cuisses trop écartées, je constatais que les miennes l'étaient aussi (les sièges sont trop bas et j'ai une légère surcharge pondérale). Ce soir, j'ai décidé d'observer les gens systématiquement. On peut dire que 90% des types ont les jambes contre 10% des gonzesses (ce "sondage" n'a aucune valeur scientifique, il ne porte que sur une trentaine de personnes observées). 

Bref ! Dans la ligne 7, j'étais confortablement assis par miracle. Il n'y avait qu'un seul type bien assis (nous étions huit assis dans le coin, il n'y avait qu'un seul autre homme, qui m'éforçais de me placer sans déranger ni les gens ni mes joueuses, mais je parle de l'autre). C'était un type de 20 ou 25 ans. 

Arrêtons la politique, commençons l'histoire. Avec un petit "h". 

Arrivé aux Gobelins, le petit jeune se lève pour sortir mais une dame que je qualifierais volontiers de vielle peau si elle n'avait probablement pas au moins dix ans de moins que moi (soit 40 ans) empêche de sortir. Il attend qu'elle le laisse passer. Elle ne bouge pas. Tout timide, il reste "comme un con". 

La vieille peau dit alors "dites moi pardon et je vous laisse passer". Le gars était tétanisé. J'interviens : "il vous signale qu'il voudrait passer, il doit sortir ici, il a une petite dizaines de secondes pour le faire". 

Elle me répond : "occupez-vous de vos affaires, monsieur". Elle rentre discrètement ses jambes pour laisser le type sortir mais il n'osait pas (il a fini par forcer le passage, il avait pas le choix). 

Je lui fais remarquer qu'elle dérangeait, que le petit jeune n'avait pas à demander pardon alors que c'est elle qui empêchait un type de passer. Elle me répète plusieurs fois  "occupez-vous de vos affaires, monsieur". Textuellement. J'ai évidemment deviner que nous avions à faire à une espèce de folle. 

Je lui ai finalement répondu : "arrête d'écarter les cuisses, connasse". Les cinq autres femmes de notre "rangée" ont éclaté de rire.

9 commentaires:

  1. Ca fait 3 ans que je n'ai plus pris les TC pour aller bosser, ça ne manque pas tiens!

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  2. Tu as dû faire la rencontre de la prof de sourires de Tatie Danielle !

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  3. Faudrait un hashtag #balancetaconne aussi parce que y a pas que des porcs dans Notre société...

    (Sinon c'est une belle histoire bien racontée)

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