En salle

24 juillet 2018

iPhone X vs. Galaxy A3 et télétravail et BYOD

N’allez pas croire que je me livre à un comparatif : on ne joue pas dans les mêmes gammes et, en tant qu’utilisateur d’iPhone depuis la sortie du 3GS, je ne suis pas spécialement objectif. Mais l’affaire qui agite la politique cette semaine finit par me lasser. Autant faire un billet geek. Et politique. 

Depuis hier, j’ai un téléphone professionnel, un Samsung, donc, nécessaire pour le télétravail. Je n’en ai pas vraiment besoin (j’ai accès à mes mails professionnels de mon Apple personnel et tous les types avec qui je bosse savent que je suis imbuvable au téléphone : il vaut mieux me contacter par écrit). Mais les syndicats et les patrons ont décidé qu’il fallait un droit à la déconnexion pour les salariés. Ils ont donc exigé de séparer les moyens personnels des moyens professionnels (j’ai aussi un PC portable depuis jeudi). C’est une erreur. Presque une faute lourde comme un vulgaire chef de cabinet à l’Elyée. Prenez Google et tapez BYOD. 

D’une part, pour le boulot, on ne se téléphone quasiment plus hors de réunions dites « audios » planifiées à l’avance. Et si on s’appelle hors audio, on ne le fait que sur le fixe pour ne pas déranger l’autre s’il n’est pas à son bureau. Par contre, on s’envoie des SMS pour des besoins réels mais pas franchement professionnels. Genre : je t’attends en salle de réunion, qu’est-ce que tu fous, bordel ? D’autre part, si je consulte ma messagerie sur mon iPhone personnel, pourquoi aurais-je besoin d’un Galaxy professionnel pour le faire ? C’est un choix. Si je consulte mes mails pro en dehors de mon temps de travail, c’est bien parce que j’ai le temps de le faire et pour éviter d’avoir des dizaines de mails à lire le matin ce qui me permet d’arriver plus tard au boulot le matin et plus tôt au bistro le soir. Et de prendre plein de jours de congés (nécessaires lors de mes allers retours en Bretagne) sans compromettre la qualité de service (je réponds à mes mails professionnels dans le TGV). 

Je n’ai pas les caractéristiques des types en burn out qui se font bouffer par l’entreprise. Et qui, de toute manière, se font avoir en se sentant obligés de travailler avec des moyens personnels tard le soir et pendant les vacances. 

Les types qui défendent officiellement les salariés sont totalement à la ramasse. Ils oublient le BYOD. Pourquoi être obligé d’emporter un téléphone et un ordinateur portables quand je vais en week-end chez ma mère (je suis en télétravail de chez elle le vendredi ce qui me permet de voyager dans la nuit du jeudi au vendredi) ? La plupart des moyens informatiques que j’utilise n’ont pas besoin du VPN (et, à la limite, pourquoi ne pourrais-je pas me connecter avec une authentification forte avec des moyens personnels - je vais laisser les spécialistes de la sécurité plancher sur le sujet, mais même avec mon authentification forte, je n’ai pas accès aux serveurs de production. Et comme j’ai accès à mon mail perso à partir du poste de travail professionnel, je ne vois pas trop quels risques je pourrais apporter). 

Ainsi, alors que je voyage sans bagage entre Bicêtre et Loudéac depuis 20 ans, il me faut maintenant en avoir pour teletravailler de là bas (et transporter le Lenovo X270 et le Galaxy). C’est presque surréaliste. Déjà que l’accord de télétravail prévoit qu’on ne peut le faire que de sa résidence principale. Il a fallu que je fasse une dérogation pour le faire de chez ma mère, que j’avais un espace de travail adapté (sa maison où elle ne vit plus fait 150 m2 et mon appartement 50 ; je trouverai de la place). 

A la ramasse, disais-je... Ils font fuir les jeunes. En empêchant les gens de travailler selon leurs propres méthodes. J’ai donc l’occasion de travailler avec un Galaxy A3 et un iPhone X d’un côté et un Lenovo avec un écran de 12,5 pouces et un HP avec un 19 pouces de l’autre. Même si je ne suis pas sur de la taille du machin. 

Mais revenons à la base. Comparer l’X et l’A3. Ce denier a un avantage. L’authentification par empreinte digitale évite d’avoir des gestes idiots : la reconnaissance faciale oblige à lever le téléphone. Cela étant, la suppression du bouton home sur l’iPhone relève du génie et met beaucoup de fluidité à la navigation. Pour le reste, je vais attendre avant de me livrer un comparatif. Je suis tellement habitué à l’iPhone que je ne suis pas objectif, comme je le disais en introduction. Néanmoins, je n’ai eu aucune difficulté à trouver ce que je cherchais sur l’Android même si je dois le manipuler avec précautions (il n’est pas à moi). Le balayage de l’écran pour trouver une application est bien plus facile sur iPhone. 

Le reste n’est que pipi de chat mais l’iPhone X est un bel objet. Je n’irais pas me lancer dans la rédaction d’un billet de blog sur un vulgaire Galaxy. 

Objectif jusqu’au bout. 

2 commentaires:

  1. Tu as un statut particulier dans ton entreprise, les syndicats essaient de protéger la majorité des salariés...

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    1. Oui. Mais ils ne le font pas. C’est quoi ce truc d’empecher les ingénieurs en informatique de faire ce qu’ils veulent ? Les protections des salariés n’emoechent pas le harcèlement et tout ça. C’est un peu le monde à l’envers. Les salariés en télétravail sont demandeur d’un truc (en gros éviter deux heures de transport deux jours par semaine, en cela mes motivations sont différentes) et les patrons sont obligés d’imposer des contraintes parce que les syndicats les ont rendues obligatoires.

      On vit dans un autre siècle. On ne protège pas les salariés on les emmerde. Parce que les contraintes ne changeront rien. J’ai vu ma DRH. Je lui ai dit que je n’avais pas besoin que l’entreprise fasse des frais pour moi elle m’a réservé une fin de non recevoir (gentiment) et je n’ai même pas essayé de négocier vu que je connais les contraintes qu’elle a avec les négociations et les problèmes de qualité de vie au travail.

      Alors que tout est prévu pour que les applications tournent sans nous. Certains ont des obligations de présence parce qu’il faut des connexions ultra sécurisées et on s’arrange entre nous.

      Maintenant, cite moi des salariés ni managers ni commerciaux qui ont besoin de « protection ». Et on traitera au cas par cas.

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