En salle

29 août 2022

Un barbecue ou je tue le chien !

 


« Il faut aussi changer de mentalité pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité. » Ces propos de Sandrine Rousseau ont fait beaucoup parlé d’eux, depuis quelques jours. Rassurons-nous, la donzelle a aussi fait parler d’elle pour un motif bien plus rigolo : c’est la première personnalité politique dont un compte parodique Twitter dépassé le nombre d’abonnés du « vrai compte ».

Madame Rousseau raconte bien évidemment des bêtises. Déjà, elle veut nous faire changer de mentalité : ce n’est pas le rôle d’une élue de la République mais plus ceux d’une tenancière annexe d’une espèce de dictature…

 


Ensuite, on mange assez peu d’entrecôte au barbecue. Ça ne m’est jamais arrivé, pour ma part. Il est vrai, certes, que l’on mange depuis dix ou vingt ans des côtes de bœuf au barbecue mais c’est autant apprécié par les femmes que par les hommes. On va même dire, quitte à répondre à des conneries, que c’est un moment de partage vu que les morceaux de bidoche sont découpés après la cuisson et que, ensuite, une fois à table, chacun prend ce qu’il veut (ou ce qu’il peut quand je suis en face).

Historiquement, cela ne fait pas très longtemps que l’on cuit le bœuf sur barbecue (le bœuf se mange soit cuit longtemps soit rapidement et à feu très vif : le charbon de bois n’est pas nécessairement ce qu’il y a de mieux pour ça… Il y a une vingtaine, d’année, en gros, nos bouchers – surtout ceux des supermarchés – ont commencé à vendre des barquettes de viande pour barbec’, incluant des brochettes de bœuf… Le grillage de côtes de bœuf est apparu après, dans certaines contrées puis s’est rependu. Mais, historiquement, c’est-à-dire dans ma jeunesse, les barbecues étaient bien essentiellement faits avec du porc, notamment des saucisses et des côtes, mais aussi, parfois, d’autres morceaux comme, justement, les « grillades de porc », mais aussi les filets mignons les jours de luxe. Il y avait également, évidemment, les merguez, aussi et on a fini par griller beaucoup de choses comme des sardines et des crevettes, plus pour énerver les voisins à cause de l’odeur que par goût, mais aussi des trucs délicieux comme les coquilles Saint Jacques ou des filets de sole mais, maintenant, il faut attendre le retour de l’abondance…

A défaut d’être un symbole de virilité, le barbecue est sans doute quelque chose de machiste car souvent préparé par les hommes, sans doute parce qu’il n’y a aucune difficulté et qu’on peut le faire en buvant des Ricard avec les copains donc après l’arrive des invités… Comme si l’Homme affirmait sa participation aux tâches ménagères : « pousse-toi de la mémère, je m’occupe de tout ! » Tant pis, d’ailleurs, si mémère devait préparer les entrées, les légumes, les desserts, mettre la table et tout ces trucs de gonzesses.

Cela étant, dans la plupart des maisons normales, on profitait du beau temps pour manger des trucs léger, préparés sans complication et, effectivement, monsieur mettait la main à la pâte en s’occupant des mioches pendant que madame préparait la ratatouille.

 


Ainsi, les leçons de morale de Madame Rousseau me cassent les couilles mais pas autant que les gauchiste (y compris, et peut-être en premier lieu, les ânes de Libération) qui lui donnent raison d’une part parce qu’elle a tort, franchement… D’autre part parce qu’elle fait passer les gauchistes pour des cons auprès des électeurs et que, à ce rythme, nous ne sommes pas près de récupérer le pouvoir pour, enfin, faire avancer le progrès, comme on dit.

Si j’affirme qu’elle a tort, ce n’est pas pour satisfaire ma propre conscience mais un peu parce que les données démographiques sont en train de changer (la population mondiale devrait baisser fortement avant la fin du siècle) et aussi parce qu’il y a d’autres problèmes à régler dans l’agriculture que celui de la production d’entrecôtes, comme la production de nitrates sans compter celle de méthane, tout un tas de trucs que l’on sait maintenant récupérer et transformer en quelques trucs utiles, comme de l’énergie.

Déjà, on ferait mieux de s’occuper de la malnutrition, dans le monde, et de tous ces mômes qui n’ont pas la possible de manger parfois des steaks hachés…

 


Enfin, les écolos en peau de fesse parlent beaucoup d’environnement depuis quelques mois. Ils le faisaient déjà avant vu qu’ils n’avaient plus beaucoup d’idées vraiment de gauche à promouvoir, mais ils en ajoutent beaucoup depuis que l’on peu confirmer que la vague de chaleur que nous avons connue cet été est bien une des conséquences du réchauffement climatique et donc des gaz à effet de serre.

Ils multiplient les erreurs : par exemple, ils veulent interdire les piscines comme si l’augmentation de la température était liée à ces réservoirs d’eau qui, au contraire, pourraient servir à éteindre les incendies. Ils tentent de nous imposer plein de chose. Je ne serai pas fâché de devoir revendre mon jet privé mais « à force d’à force », cela commence à bien faire. On n’en peut plus de supporter ces injonctions ! Evidemment, on doit participer à la sauvegarde de l’environnement mais les dégâts provoqués par la France sont minimes par rapport à la pollution globale : nos efforts ne soulageront rien.

Et, entre nous, si on consomme moins, ce n’est pas pour sauver le monde mais parce qu’on n’a plus de pognon.

 

Mais si en plus, ces cons veulent nous empêcher de faire des barbecues avec les copains les soirs d’été, on va très certainement aller voter ailleurs. Madame Rousseau veut très certainement déconstruire les hommes mais il faudra m'expliquer pourquoi les femmes n'aimeraient pas une bonne tranche de boeuf grillée...

25 août 2022

Nous n'avons pas besoin des écolos français pour sortir du réchauffement climatique !

 


Je suis bien amusé par l’introduction du dernier billet de Denis : « Je suis atterré de toute cette haine anti-écolo qui se déverse, croyant que la solution passerait par la mort politique du messager et la construction de nouveaux EPR, dont la logique est celle d’un vieux monde. » D’autant que mon dernier billet est en lien. Comme par hasard, Denis a oublié de rappeler l’argument – le seul – que je développais dans ce billet et, surtout, d’y répondre, ce qui montre bien, tout de même, la limite des écologistes…

Cela étant, je n’ai pas de haine anti-écolo et dénoncer des haines est facile. Il se trouve que je n’aime pas une partie des militants écolos, comme Sandrine Rousseau, on se demande pourquoi, Eric Piole avec ses histoires de burkini et, maintenant, l’espèce d’andouille qui veut interdire des avions et des piscines, piscines qui font par ailleurs d’excellentes réserves d’eau pour lutter contre les incendies. Et s’il y a une haine, elle est surtout dirigée contre des écolos en peau de fesses essentiellement donneurs de leçon et oubliant de regarder plus loin que le bout de leur nez…

 

Savez-vous, par exemple, que la population mondiale pourrait être divisée par deux, pour des raisons quasinaturelles, d’ici la fin du siècle ? Ca fait presque peur… Surtout, l’impact sur le climat sera beaucoup plus important que le fait de pisser dans nos piscine (à défaut de glisser dans nos glycines) pour les remplir…

C’est souvent mon même pote écolo qui fait circuler des informations dans Facebook avec lesquelles j’ai une interprétation totalement différente. Ne voila-t-il pas que 43% des Français seraient climatosceptiques et auraient un mauvais niveau d’information… Faut-il y croire ? Pas plus que croire un blogueur qui estimerait que la production d’énergie à partir de l’hydrogène est impossible à cause des limitations des ressources en nickel… Nous ne sommes pas spécialement scientifiques et il faut arrêter de croire qu’on a de meilleures connaissances que les autres, notamment quand nous nous exprimons dans les réseaux sociaux.  

Je ne suis pas climatosceptique. Je suis persuadé que l’activité humaine a une influence sur le climat via l’émission de saloperies à effet de serre. Je ne le discute pas. Je rejoints le consensus, certains diront bêtement, d’autres pas… Après tout, certains traitaient de débiles les braves gens qui allaient se faire vacciner parce qu’ils rejoignaient le consensus. Par contre, je ne pense pas que déplacer l’urine de nos piscines vers des violons sauvera le monde…

Par contre, traiter l’urine de nos machins à quatre pieds que l’on va élever pour manger est une des possibilités qu’il ne faut pas écarter, surtout si la diminution de la population mondiale permettra de produire moins de bidoche ! Et je refuse, en conséquence, de subir les oukases de type « il faut arrêter la viande pour sauver le monde » imposer par des guignols qui ne sont que des militants et ne connaissent rien à rien à part les âneries qu’ils échangent dans les forums de discussion (ou les débats au cours des partis).

 

Toujours est-il que la diminution de la population mondiale est un excellent espoir pour ce qui concerne le changement climatique. Nous ne sommes sûrs de rien et il ne faut pas baisser les bras même si on a des auréoles.

Par contre, on ne pourra pas tolérer longtemps les âneries des écolos comme tout ce qui nous a fait nous désengager du nucléaire et qui nous fout dans la merde en cette période de guerre mondiale ou presque…


Cela étant, il faudrait que les hommes arrêtent de tomber enceint.

24 août 2022

L'inconséquence des écolos

 


Depuis quelques temps, les écolos et assimilés ne se sentent plus pisser, comme s’ils étaient les seuls à avoir le bon combat au sein de la gauche. Avec nos problèmes climatiques qui durent depuis le début de l’été et la récente sécheresse, cela ne va pas en s’arrangeant ! Ils sont souvent très forts pour désigner les coupables comme, depuis quelques jours, les jets privés… Même un ministre est allé dans leur sens tant il est assez difficile de trouver des arguments valables pour défendre quelques milliardaires dépensant du CO2 pire qu’un vulgaire tirage de bière pression…

Pourtant, je pourrais en faire un billet complet mais ce n’est pas pour cela que j’ai interrompu ma sieste ! En plus, ces ânes ont voulu lancer une polémique avec les piscines privées, mélangeant un peu tout pour faire pleurer dans les quartiers défavorisés (par exemple, seulement, ils sont assez peu occupé par les écolos qui préfèrent généralement les quartiers pavillonnaires). 30 ans après sa mort, mon père doit se retourner dans sa tombe : quand nous étions petits, il avait mis une piscine gonflable, dans le jardin, ignorant qu’il précipitait la planète vers un profond désastre…

 

Depuis quelques temps, mon propos est de dire : attention au green washing et à toutes les actions qui ne servent à rien, la diminution de la pollution par la France n’arrêtera pas le réchauffement climatique mondial ! Un peine-à-jouir interprètera cela de la mauvaise manière : on ne peut, en effet, pas s’abstenir de quelques efforts. Mais la question n’est pas là : si l’on veut faire quelque chose d’efficace, ça ne peut se faire qu’à un niveau mondial dont via la diplomatie, les accords internationaux et tous ces machins auxquels on ne comprend, heureusement, pas tout !

Mais ils sont peine-à-jour et bas du front. Alors ils pondent des textes, comme celui-ci, pour dire que l’argument « La France ne représente que 1% des émissions de CO2 » ne tient pas la route. C’est dommage qu’ils se fatiguent à ce point-là vu que la question n’est pas du tout là.

 

Je vais citer moi-même un autre texte : « Pour être en capacité d’appliquer notre programme et respecter ainsi le mandat que nous auront donné les Françaises et les Français, il nous faudra dépasser ces blocages et être prêt·es à désobéir à certaines règles européennes ». C’est extrait de l’accord entre LFI et EELV, les deux pieds dans la merde de l’écologie locale, en vue de la préparation des élections législatives. Autrement dit, ces bachibouzouks affirment que les accords internationaux ne sont pas là pour être respectés.

Ils démontrent donc que les pays peuvent ne pas respecter les accords de Paris mais, dans leurs textes débiles, citent uniquement ceux qui les respectent en montrant du doigt la France, comme si, d’ailleurs, elle n’avait rien à voir avec les accords de Paris. On croit rêver.

 

On interdit les jets en France : les riches voyageront ailleurs pour faire des affaires. Effectivement, notre économie va en subir les conséquences et on produira moins de méchants gaz à effet de serre.

Laissons travailler les gens sérieux...

23 août 2022

L'enceinte de la gauche

 


Je ne m’étais pas exprimé dans le blog à propos de cette campagne de communication du planning familial, un peu par fainéantise, mais je ne me vois pas commencer une nouvelle saison de blogage sans l’évoquer. Disons-le : cela ne mérite pas vraiment des débats. Les stagiaires de la direction de la communication du « PF » se sont saoulé la gueule pour le week-end du 15 août et c’est tout à leur honneur et tous les cadres de la boutique étaient en congés : rien n’a pu freiner la publication…

Il n’empêche que c’est de la connerie : par définition ou presque, un homme ne peut pas être enceinte. En outre, il me semble que le rôle principal du planning familial est d’accompagner les jeunes dans « leur sexualité » et favoriser la diffusion des moyens de contraception voire l’avortement, par ailleurs en grande difficulté dans le monde. Or, prétendre qu’un homme peut être enceinte va à l’encontre de tout cela et, disons-le, c’est lutter contre la science. J’imagine la tronche des profs de SVT préparant leurs cours à ce sujet…

 


En outre, beaucoup de personnalité de gauche, voire des associations chères à mon cœur, comme les Eclaireuses Eclaireurs de France, ont soutenu le PF dans cette campagne alors que ce machin mérite d’être soutenu pour l’ensemble de son œuvre (c’est plus que mériter, d’ailleurs, c’est impératif) mais pas pour une connerie ponctuelle au cœur de l’été. Néanmoins, le blogueur pourra avoir peur de passer pour réactionnaire en défendant une position opposée à celle de la meute, jusqu’à ce qu’il commence à trouver des textes qui le satisfont comme cet appel de féministes inquiets de ce que devient le PF.

Je l’ai donc trouvé et vais pouvoir l’ouvrir sur quelques points qui me sont chers. Tout d’abord, je suis fatigué de ces gauchistes en peau de fesse qui défendent n’importe quoi au prétexte que des opprimés putatifs sont concernés mais qui n’y connaissent pas grand-chose. Il y a quelques années, j’ai été concerné par le sujet. Une jeune femme assez proche (même si notre ancêtre commun est mort depuis une vingtaine d’années et que les aléas de la vie – et des regroupements familiaux à l’occasion d’enterrements – ne permettent pas de se voir très souvent) est devenue un jeune garçon… Je n’étais pas assez… proche pour tout suivre mais je n’avais qu’une envie, c’est lui montrer ma compréhension (et plus) et soutenir sa famille forcément bouleversée par le changement, la survenue d’un phénomène qu’elle ne comprend pas. Par contre, les militants qui soutiennent tout et n’importe quoi par principe me révulsent.

Je pense que l’on rentrerait dans le cadre des missions du planning familial mais qu’il ne doit surtout pas sombrer dans les travers du militantisme transactiviste…

Un garçon ne peut pas tomber enceinte. Point barre.

 

En riposte à la contradiction, le planning familial a fait un communiqué. Notons qu’il aurait été plus simple de présenter des excuses du genre : « bon désolé les gens, la campagne a été validée un peu rapidement mais ce que nous voulions montrer est que le rôle du PF n’est pas uniquement de distribuer des capotes. » Le communiqué portait sur le thème : « Face aux attaques en cours de l’extrême droite le Planning familial continue d’agir et appelle à le soutenir » avec un sous-titre : « Oui, notre accueil est inconditionnel. Oui, les personnes trans ont leur place dans notre mouvement. »

C’est absolument inadmissible de faire passer tous les gens critiquant cette campagne pour des partisans de l’extrême droite. C’est très dangereux. Par ces propos, « l’appartenance »  à l’extrême-droite est légitimée : si tu penses qu’un garçon ne peut pas tomber enceinte, tu es d’extrême-droite, bon dieu ! Ah bon… Je préfère être d’extrême-droite que remettre en cause certains principes scientifiques…

Cela me rappelle les propos des imbéciles d’islamogauchistes qui traitent d’extrémistes ceux qui critiquent une religion, l’islam, en les considérant comme racistes mais en oubliant que la critique de la religion est aussi une des essences de la gauche. Ne pas aimer une religion qui permet que l’on pende les homosexuels en son nom ferait de moi un raciste donc un type d’extrême-droite ?

Ben tant pis…

18 août 2022

Planning familial

 Afin de rétablir ma réputation de gauchiste, non seulement j’affirme adorer Virginie Despentes, et j’ai le plaisir de relayer la communication du planning familial. 




12 août 2022

Histoire d'eau

 


Mon département, le Val de Marne, vient d’être placé en « vigilance canicule » ce que vient de me dire la page Facebook de ma commune me donnant d’excellents conseils comme m’hydrater (ce que je ferai mais dans une quantité raisonnable uniquement jusqu’à 18 heures) ou me ventiler. On va dire que c’est une excellente raison pour parler d’eau, dans ce blog, d’autant que Sandrine Rousseau a encore dit des bêtises, hier. « Faire de la rétention d'eau, c'est perturber le cycle de l'eau. L'agriculture doit travailler sur ses besoins en eau. On ne peut pas poursuivre un modèle agricole qui nous emmène dans le mur de cette manière-là ». Vous avez compris ? Les paysans doivent arrêter d’arroser. Certes, où il y a de l’œdème, il n’y a pas de plaisir et les petits Rousseau font les grandes rivières.

La ville de Rouen a décidé de ne plus autoriser les 24 heures motonautiques nous dit la presse (que je vous encourage à lire) mais me laisse perplexe. Effectivement, je ne vois pas l’intérêt de ce genre de sport comme je ne vois pas l’intérêt des sports mécaniques en général et des loisirs nautiques qui nécessitent l’usage d’un moteur. On va pouvoir interdire le tour de France vu que les voitures qui suivent les étapes polluent, la pêche en canot, la traversée de la France sur ses canaux, les courses de formule 1, les voyages, les repas chez la belle-mère si elle habite loin, l’usage de robots pour mixer la soupe de poissons, les conneries des politiciens dans les réseaux sociaux sauf ceux renouvelables, éthiques et conviviaux et j’en passe un peu beaucoup, passionnément et à la folie ambiante.

Notons que cela résoudra les problèmes de notre président qui abuse du jet ski alors qu’il pourrait se contenter d’abuser du Get.

Je ne vois pas pourquoi seuls les paysans devraient arrêter d’arroser et pourquoi il faut leur interdire à eux seuls les œdèmes la rétention d’eau. Je propose donc de supprimer carrément nos châteaux d’eau et l’approvisionnement en eau des résidences particulières vu qu’on n’est pas sûrs que les abonnés ne l’utilisent pas exclusivement pour boire ou se laver les zones qui sentent potentiellement mauvais mais qu’ils n’en profitent pas pour arroser les géraniums et remplir la piscine des chiens.

Bienvenu dans un monde meilleur !


 

Il reste que l’on peut être sérieux dans les blogs politiques. Comme dirait ma copine Magali : « 1/ La consommation individuelle urbaine représente entre 10 et 20% du total selon les endroits : ça n’est rien au regard des consommations agricole et industrielle : la première est hélas liée à la survie des agriculteurs et la seconde a déjà fortement réduit ses volumes depuis dix ans avec des procédés de recyclage.

2/ la tarification progressive de l’eau est un serpent de mer déjà inscrit dans les lois sur l’eau et l’énergie de 2002 et 2005, et n’a jamais été possible : parce qu’une famille paierait plus qu’un célibataire, que les copropriétés refusent de financer les impayés d’eau, et que la fourniture d’eau est une obligation sociale, même aux mauvais payeurs…

3/ moins on consommera, plus on paiera ! Car la réduction des consommations d’eau entraine moins de recettes pour les collectivités chargées de la potabilisation et de l’assainissement... qui devront compenser par l’impôt (et nos égouts, faute de volume, ne sont pas assez nettoyés…) ».

Je sais, c’est extrêmement pénible de rencontrer des gens qui connaissent les sujets sérieux.

 


Je vais ajouter mon incompétence mais il m’aurait paru souhaitable de limiter la consommation d’eau avant la pénurie pour éviter cette dernière mais il aurait été grotesque de limiter la consommation alors qu’il n’y avait pas de risque de pénurie.

Je ne fais pas de rétention de connerie. Profiter d'une sécheresse pour empêcher des sports nautiques où il y a de l'eau reste suspect.

11 août 2022

Jet ski dans la colle

 


Je vais résumer mon billet d’hier : arrêtez vos misérables actions et oukases divers pour faire croire que vous arriverez à « sauver la planète » ou, plus précisément, à terrasser le fameux réchauffement climatique. C’est un mensonge et c’est même contre-productif : vous vous donnez le sentiment de faire le bien et ça vous permet de tourner le dos aux difficultés.

Ce qui me fait rire est que Macron vient de confirmer ma théorie en se promenant en jet ski, loisir de beauf (si vous voulez de la vitesse sur la mer, essayez plutôt la voile, tout de même…) par excellence et consommateur de méchants machins carbonés qui vont dégager d’affreux gaz à effet de serre et m’obliger de mettre un deuxième glaçon dans mon pastis.

C’est d’autant plus con qu’il nous avait envoyé ses ministresses pour nous dire de pisser dans la glycine et de boire du whisky plutôt que du 51, ça ne coûte pas d’eau et ça n’oblige pas à une forte réfrigération.

 

Le comble du ridicule a tout de même été atteint par Sandrine Rousseau, vu que c’est un peu son job. Ses cris dans les réseaux sociaux ont surement déclenché plus de consommation d’énergie que le moteur du président…

 

L’effet sur le grand public est simple : Macron fait bien ce qu’il veut de ses loisirs et faire le guignol sur la Méditerranée n’a pas à être interdit. Les gens sont lassés de se voir imposer un mode de vie, surtout avec les économies d’énergie totalement marginale par rapport, ne serait-ce que, aux vingt centrales à charbon les plus polluantes de la planète. On interdit le jet ski et on finit par supprimer les voyages pour les vacances… Abrutis.

Il n’empêche que le Président est un âne : qu’est-ce qu’il lui a pris d’oublier qu’il avait demandé au peuple de limiter la consommation au quotidien ? Et comment a-t-il pu penser que se promener en canoë, le lendemain, aurait pu lui permettre de rattraper le coup ?


10 août 2022

Pour sauver la planète, méfions-nous de l'écologie !

 


On connait actuellement un été très chaud. Depuis la première phase de forte chaleur de l’année, en fait, on ne connait que peu de répit. En matière de réchauffement climatique, évoquer les expériences personnelles est souvent nuisibles mais, tout de même, la semaine dernière, en villégiature dans la vieille maison en Bretagne, je ne trouvais pas une pièce, à part le hall d’entrée (et la cave, je suppose) avec une température à moins de 26 degrés. C’est exceptionnel mais, en fin de compte, ce qu’il y a d’exceptionnel, cette année, c’est qu’on finit par se rendre compte que l’on n’aura plus d’été serein, que tous ressembleront à 1976 ou 2003… ou 2022… avec leurs lots d’incendies et de sécheresses…

Par rapport aux deux précédentes périodes dont je parlais, on a, en plus, les réseaux sociaux où il est de bon ton d’écrire des conneries et à dénoncer un peu tout. Savez-vous, par exemple, que la température moyenne, à Dubaï, en décembre, est de l’ordre de 20 degrés. On peut donc y mener des coupes du monde de foot dans un cadre bien plus chouette que dans les pays d’Europe en juillet. Mais il est de bon ton de dénoncer cette guignolerie en se trompant de sujet : ce n’est pas la climatisation des stades pendant les matches officiels qui va faire sombrer la planète…

 


Depuis quelques jours, c’est à la mode de dénoncer les milliardaires qui prennent des avions pour acheter des cigarettes et de montrer du doigt chaque dépense inutile d’énergie. Je ne prétends pas qu’il ne faut pas inciter chacun à la sobriété car il est évident que les gaz à effet de serre émis bêtement sont le cumul de ce qui est nécessaire pour satisfaire les besoins de chacun mais, à un moment donné, on finit par se tromper de combat. D’ailleurs, malgré des années de lutte, l’échec est complet : la température continue d’augmenter globalement. Le pire est que les avancées faites sont souvent démenties au bout de quelques années. Tiens ! Il nous a fallu remplacer les voitures essence par des voitures au gazole pour diminuer la pollution jusqu’à ce qu’on nous dise que c’était une erreur. On nous dit maintenant de passer à l’électrique mais différents signes montrent que la gestion de batteries serait une calamité pour le climat…

On ne croit plus en grand-chose mais les militants continuent à s’époumoner…

 


On peut aborder le sujet sous différents angles. Par exemple, on constate avec la guerre en Ukraine qu’on ne peut pas se passer du gaz Russe et les politiciens sont devenus la risée des écolos alors que ces derniers sont fautifs : s’ils n’avaient pas fait un barouf autour du nucléaire, pour qu’on ferme des centrales, qu’on consacre du budget au développement d’énergies alternatives plutôt qu’à l’entretien des centrales, nous n’aurions plus besoin du gaz russe et ces andouilles ouraliennes seraient bien obligés de mettre fin à une guerre stupide dans notre contexte de destruction imminente de la planète.

Le nucléaire, qui n’est évidemment pas sans reproche, permet de produire de l’énergie sans production de gaz à effet de serre. Nous pourrions aider les pays qui continuent à investir massivement dans les centrales à charbon (et côté « GES », croyez bien que c’est autre chose que les Falcon de nos milliardaires locaux) à acquérir des sources d’énergie propre, sans compter que nous pourrions faire des usines de désalinisation, transporter de l’eau dans des régions à fort besoin (pas si éloignées de nos océans si j’en crois la carte des incendies) et j’en passe.

 


Bien sûr, on ne sait pas quoi faire et on m’accusera volontiers de bavasser mais je continue à penser que les lascars qui insistent sur les solutions individuelles que l’on pourrait mettre en place au sein de chaque foyer de l’hexagone sont mortifères car ils détournent l’attention d’un problème mondial que notre petite politique ne pourra pas résoudre en dehors de nos domaines de compétence, comme le nucléaire…

Bien sûr, il faut pisser sous la douche mais je ne le fais pas en chantant la Marseillaise : je le fais depuis toujours vu que ça limite la consommation d’eau. Il n’empêche qu’il ne faudra pas plus de deux ou trois ans pour que je me décide à acheter un climatiseur…

 


Enfin, je me répète toujours mais il faut se méfier les mauvaises idées des écolos. Vous savez pourquoi on a encore un deuxième cétacé qui est venu se perdre dans la manche ? Vraisemblablement (et Google est votre ami), c’est à cause du bruit fait par une usine d’éoliennes…

En des années de combat, les écolos se sont toujours trompé ou, du moins, ils n'ont jamais rien gagné à part le fait que les partis de gauche tels que LFI ou le PS se revendiquent dorénavant écolo-socialistes ce qui ne veut rien dire mais c'est du greenwashing : ça fait joli sur les affiches.


Changeons.

09 août 2022

Fin d'opération

 


En fin de matinée, j’avais rendez-vous avec le chirurgien qui m’a opéré des poumons le mois dernier. Je l’aime bien, tout comme, d’ailleurs, celui qui m’avait opéré de l’aorte avec thoracotomie en décembre dernier et c’est loin d’être le cas pour d’autres médecins de l’hôpital. D’une manière générale, j’aime bien les toubibs qui nous ont réellement en charge, comme le pneumologue qui me suit et les quelques pontes que j’ai pu rencontrer pour ma maladie « nouvelle » du sang, le fameux SAPL. Leurs adjoints sont généralement assez sympathiques, aussi. Disons que tous ces braves gens, en plus de leurs caractères naturels, se rendent bien compte qu’ils sont importants pour les patients qui ne sont pas de simples clients. Ils ont de l’empathie mais je ne suis pas un blogueur littéraire capable de tout expliquer avec des mots.

 


Mon chirurgien va bien, je vous remercie de vous inquiéter. Il m’a trouvé en pleine forme même si je dois poursuivre les exercices respiratoires. Il a même dit que j’avais maigri. Comme quoi… Dans la salle d’attente, j’ai croisé un autre médecin, un jeune, bien moins capé, qui faisait mon suivi dans les derniers jours d’hospitalisation. Il m’a également trouvé aminci. Sauf s’il y a une épidémie de déficience visuelle, en chirurgie thoracique, à Cochin, c’est que j’ai réellement perdu du poids. On verra ça à la pesée, la semaine prochaine. D’ici là, je vais me goinfrer dans les bistros du coin… C’est d’ailleurs peut-être la preuve que le régime alimentaire que j’ai adopté, quand je suis en Bretagne, n’est pas mauvais !

A ce sujet, j’ai beaucoup diffusé de photos de bouffe sur instagram (et Facebook) pendant mon séjour pour montrer à mes abonnés à quel point c’est affligeant : les plats sont moches, peu variés, sans intérêt… Mon copain Gilles de Loudéac m’avait d’ailleurs fait une excellente réflexion, en commentaire : personne ne bouffe ainsi, chez lui, pourquoi les diététiciens hospitaliers se permettent-ils de telles âneries ? C’est vrai, quoi ! Qui va faire un « entrée, plat avec viande ou poisson plus légume, salade, fromage puis dessert » le soir ? Qui va servir des oranges, en juillet pour terminer un repas ? Qui va oser servir des nectarines et des abricots farineux en plein été alors qu’on aimerait bien une bonne pêche juteuse ? Ce n’est pas le sujet de mon billet mais la morosité des plateaux repas et, tout simplement, leur manque de fantaisie, participe à l’entretien d’un moral de chien quand vous êtes alités et maladif…

 

Alors aujourd’hui, j’ai un peu vidé mon sac lors de ma rencontre avec le chirurgien. Tout d’abord, j’avais été opéré des poumons le 5 avec l’ablation d’un lobe des poumons : en français, ça veut dire aussi que j’ai perdu 20% (en gros) de mes capacités respiratoires. Comme un service de chirurgie a-t-il pu me lâcher dans la nature le 13 juillet (comme s’ils faisaient tout pour avoir un long week-end pour le 14…) après moins d’une demi-heure de kiné ou de rééducation… ? Le chirurgien leur avait d’ailleurs dit, devant moi, qu’il fallait qu’on étudie, avant mon départ du service, la nécessité de me faire transiter par un service spécifique de « repos » en fonction de mon état. Pendant la première semaine après ma sortie, il fallait que je fasse deux pauses entre chez moi et le bistro (à 200 mètres). Il a fallu que je me fasse aider chez moi (et encore, ça va que j’ai assez d’oseille pour bouffer au resto).

Je lui ai rapidement parlé du reste. Tiens ! Le jeune dont je parlais, très sympa, n’était pas d’origine Française et ne maîtrisait pas la langue. Comment, dans ce cas, aurais-je pu négocier avec lui la nécessité qu’il me fasse une ordonnance, en sortant, pour des anticoagulants pour mon SAPL ?

 


Mais c’est à son imbécile de cheffe, que j’en veux, elle qui venait me voir tous les jours deux minutes en restant à la porte, en regardant ses papiers, ma tronche et la machine où aboutissait les drains et qui décidait de mon sort, jusqu’à la date de mon départ, sans jamais m’interroger, m’ausculter ou autre… Le 12, elle a juste dit « vous sortez demain ». Pendant ses visites, elle était souvent accompagnée de petits jeunes en blouse blanche. Ils n’avaient certainement pas le temps d’apprendre quoi que ce soit et j’avais furieusement l’impression d’être un cas ne présentant aucun intérêt.

Le pire est qu’ils étaient deux médecins ne parlant pas français ce qui fait que je n’ai pu parler de ma maladie avec personne pendant ces deux petites semaines, d’autant que les rares fois où j’ai vu des kinés, ils étaient également d’origine étrangère, sauf une jeune femme qui a pu m’expliquer les enjeux de la chose tout en refusant de passer plus d’une dizaine de minutes avec moi…

C’est une des infirmières avec qui j’avais sympathisé qui m’a finalement décidé à marcher dans l’enceinte de l’hôpital. C’est exemple même de la mère tape dur qui finit par se transformer en ange, pleine de compassion, de personnalisation des rapports…

Le pire venait souvent du « petit personnel ». Je me rappelle de cette bonne femme venue changer mes draps (c’était son seul boulot : faire la tournée des chambres, le matin, entre 10h et midi, pour changer les draps) qui m’avait engueulé parce que j’avais mouillé le sol (j’ai l’habitude de rincer le linge dans lequel j’ai transpiré avant de le ranger dans une valise pour plusieurs jours…) alors qu’il faisait 40 degrés et que ça allait être sec en quelques quarts d’heure. Qui est-elle, pour m’engueuler ? Pour me faire la moindre des remarques ? Pourquoi ce sentiment de supériorité uniquement parce que je suis le malade… On retrouvait ce sentiment chez les femmes livrant les repas (quand le service n’était pas fait directement par les infirmières), des espèces de furie qui débarquait en courant, sans même frapper, gueulant parce que votre tablette n’était pas entièrement libre pour le plateau repas et poussant tout ce qui s’y trouvait dans un coin, y compris les stocks de médicaments, les livres, le téléphone…

Ca n’aurait pas été plus simple un « bonjour, monsieur Jégou, je vais vous apporter votre repas, vous êtes prêt ? » ?

Les pires sont les espèces de bouledogue qui viennent « relever vos constantes » (quel nom idiot pour des paramètres tels que la température et la tension qui ne cessent de changer), parfois infirmières, parfois simples aides-soignantes. Rarement un mot sympathique, elles agissent par réflexe (à leur décharge, c’est un boulot routinier, mais il comprend quand même une nécessité de sympathie).

 


J’ai peu parlé des infirmières ou des infirmiers, souvent très sympas et attentionnés, les seuls avec les pontes dont je parlais au début, mais sombrant parfois dans la pire des routines…

08 août 2022

Pause de blog

 Je suis tombé sur une foule d’une personne se demandant pourquoi je ne bloguais plus depuis une petite paire de semaines et qui en tire une conclusion fausse sur ma vie privée. Cela montre une facette de la connerie humaine : les cons devraient se préoccuper de leurs fesses et pas inventer des raisons qui poussent certains à arrêter de bloguer surtout si ces raisons inventées sont personnelles. 

Tout d’abord, j’ai blogué à fond pendant plus de six mois « autour » de la dernière séquence électorale. Je crois que j’ai mérité un peu de repos d’autant que je suis à peu près le seul à avoir pondu autant. 

Ensuite, je suis en congés. En arrêt de travail pour être précis. Le reste du temps (depuis l’été dernier), je suis soit à l’hôpital (une dizaine de semaines) soit en télétravail. Dans ce dernier cas, je suis assis 9 ou 10 heures par jour devant mon PC. Je peux bien en consacrer une ou deux aux blogs et aux réseaux sociaux. Quand je suis au repos (congés ou arrêt) en Bretagne, je reste à faire la sieste ou à regarder des séries sur Netflix. Je n’ai même pas le temps de brancher le PC sauf pour lire le journal du vieux. 

Voilà. 

Je retourne pour une semaine de congés (arrêt de travail) à Paris.