En salle

30 avril 2025

Présidentielle : la victoire à la portée

 
Un billet rapide pour bien commencer la journée ! C'est au sujet d'un sondage fait par Harris pour Regards (mais je n'en sais pas plus) qui montre que l'accès de la gauche au second tour de la présidentielle est bien possible à condition de se séparer et des insoumis et, plus particulièrement, de Jean-Luc Mélenchon.

Au fond, ça ne fait que quelques années que je le dis...


Les conditions d'un tel accord, à gauche, ne sont, en revanche, pas encore réunies. Il reste du travail à faire...

12 commentaires:

  1. Aïe, je croyais que nous étions prémunis cette fois ci !
    La Dive

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  2. Bonjour,
    Non, ce n'est pas ce que dit le sondage, du moins pas tout : il dit aussi que la gauche unie (insoumis compris) atteindrait 26% au premier tour. Da

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  3. désolé, mes doigts ont glissé sur le clavier et mon commentaire précédent est parti sans que j'aie pu le terminer. J'y écrivais que :
    ce n'est pas tout ce que dit le sondage (https://harris-interactive.fr/wp-content/uploads/sites/6/2025/04/Rapport-Toluna-Lhypothese-dune-candidature-commune-de-la-gauche-Avril-2025-V2.pdf). Il dit aussi que dans l'hypothèse d'une candidature unique de la gauche (insoumis compris), celle-ci obtiendrait 26%, donc pas loin du score atteint au total par deux candidatures séparées (LFI seule vs. gauche unie sans LFI, ou PS seul vs. reste de la gauche uni avec LFI).
    Sauf que dans cette hypothèse la question posée ne précise pas qui serait le candidat unique de la gauche (LFI ou autre) ni sur quel programme il se présenterait. Et ça peut changer pas mal de choses, en particulier les reports de voix : je vois mal des électeurs du centre-droit aller massivement voter pour Mélenchon au second tour, même en cas de duel contre le RN.
    D'ailleurs, dans toutes les hypothèses le total des intentions de vote pour la gauche est inférieur à 30%, et il faudrait que pratiquement tous les électeurs du centre-droit votent pour le candidat de gauche au second tour pour que celui-ci batte le candidat du RN. En effet, vu les postures actuelles des leaders des LR, il est probable que la majorité de leur électorat n'aura pas trop de mal à aller voter RN au second tour. Or le total des intentions de vote pour la droite ("républicaine" ou pas) atteint ou dépasse les 50% dans toutes les hypothèses.

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    1. J'ai bien précisé que je n'en savais pas plus sur ce sondage que la page que j'ai présentée et qui va dans le sens de ce que je dis depuis des mois. Et effectivement, mes propos, dans ce billet, sont erronés. Mon "à condition" était de trop.

      Je reprends ce que je voulais dire : un candidat de la gauche unie sans LFI est capable d'arriver au second tour et comme LFI est un repoussoir pour la droite, c'est la meilleure chance pour gagner le second. Le sondage confirme également (mais de peu) ce que je dis depuis aussi longtemps : le score total de la gauche serait meilleur sans union.

      Pour le reste, ce sondage (comme la plupart des autres deux ans avant des élections) n'a pas trop de valeurs pour des raisons que tu cites, en partie. Sans nom de candidat, on ne peut pas prévoir grand chose et je vois mal une force politique (la gauche sans LFI) arriver à un tel score alors qu'aucun candidat potentiel n'a la moindre notoriété.

      Par ailleurs cette force politique n'est pas près d'être mise en place (il faudra, évidemment, se mettre d'accord sur un candidat mais aussi sur un projet qui ne soit pas un vulgaire catalogue de mesures gauchistes). Tout cela est l'objet de la plupart de mes récents billets.

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    2. Je pense qu'on est d'accord sur à peu près tout (raison pour laquelle je n'ai pas senti le besoin - ou j'ai eu la flemme - d'ajouter mon grain de sel à tes billets précédents).

      Mais je suis plus pessimiste que toi sur la capacité de la gauche non-mélenchoniste à élaborer un projet commun réaliste (sur certains points la capacité de nuisance d'EELV me semble aussi rédhibitoire que celle de LFI) et à trouver un candidat crédible pour l'incarner. Et je suis également pessimiste sur le report des voix de la partie jusqu'au-boutiste (ou communautariste) des électeurs insoumis vers un candidat qui aura été traité de social-traitre sioniste pendant deux ans par LFI.

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    3. Ouf, donc !

      Je suis aussi pessimiste que toi sur cette capacité (mais je dois avouer, à ma grande honte) que je mets une partie d'EELV dans le même sac que LFI). Pour le report de voix, il y a un truc qui me semble plus préoccupant que celui des jusqu'au boutiste (certes, une partie ira au RN ou à la pêche mais d'un autre côté, des Républicains continueront à refuser le RN et le désistement et les insultes sont choses habituelles à gauche).

      Précisément, ce qui m'inquiète le plus, c'est le vote des anciens électeurs socialistes (forcément anciens, il n'y en a plus après 2012) qui votaient socialo soit par conviction soit, un peu comme moi, en se disant que c'est la meilleure solution pour éviter la droite qui, surtout avec le Covid, sont devenus "antisystème" souvent parce qu'ils sont à la limite du complotisme. Et j'en connais plus que de vrais communautaristes...

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    4. N'aie pas honte. Pour ma part je mets l'intégrisme vert dans le même sac que les intégrismes religieux de tout poil...
      Et je préférerais de loin une candidature socialiste ou soutenue par le PS sans compromis avec EELV sur le projet (par exemple au sujet du nucléaire).

      D'ailleurs une hypothèse non testée dans le sondage serait celle d'une fracturation du centre ex-macroniste conduisant à l'émergence possible d'une candidature de centre-gauche soutenue par le PS et par l'aile gauche de la macronie (largement issue de l'électorat socialiste de 2012). Elle pourrait largement dépasser les 20%, vu les 13% d'intentions de vote pour un candidat soutenu par le PS (sans le reste de la gauche) et les 17% d'intentions de vote pour un candidat commun Renaissance + Modem + Horizons, qui à ce stade me semble aussi improbable qu'un candidat commun de l'ensemble de la gauche.

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    5. On est d’accord au sujet de la dislocation de la macronnerie. Revenir au périmètre du PS de 2012 n’est pas la pire des hypothèses !

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  4. Je crois que les électeurs ne croyant plus à rien, la seule chose qui pourra encore jouer c’est l’attirance qu’ils auront pour un
    candidat qui saura les remotiver. Encore faut il que ce dernier croit qu’il’est encore possible de faire quelque chose.
    A mon avis ça concernera tous les partis.
    Hélène

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    1. Je ne crois pas à la remotivation. Je pense qu'il seront plus attiré par un type en qui ils auront confiance... pour ne pas être pire que les autres.

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    2. Tout à fait. Je n’y avais pas pensé
      Hélène

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