En salle

03 juin 2006

Crachons sur les néo libéraux

Toujours en quête d’assouvir ma soif de connaissance d’idéaux politiques variés, par l’intermédiaire du blog de Loïc, illustre visiteur de mon blog, je suis tombé par hasard sur un site qui se prétend une encyclopédie libérale basée sur wikipedia. Je ne cite pas l’adresse, histoire de ne pas faire de pub. Entre temps, toujours sur le blog de Loïc (doelan.blogspirit.com, ce n’est pas de la pub, juste une adresse), je suis tombé sur une espèce d’hystérique qui se fâche dès qu’on lui dit un truc.

La dernière fois, en réponse à je ne sais plus quel commentaire, il demandait un type, je résume : « trouves-tu normal qu’on interdise les drogues dures ? Si je veux me détruire c’est mon problème ». J’ai engagé le débat sur le thème de la santé publique et la survie de nos enfants, mais je n’ai pas eu de réponse. Pourquoi ?

Au début, je croyais que le libéralisme c’était juste un truc économique, le libre-échange, la non intervention de l’état dans l’économie et tout ça… autant d’idées que je conchiais au nom des idées sympathiques qui sont les miennes, tout en reconnaissant, ma foi, que le seul système économique qui marche un peu est bien basé sur le libéralisme.

Mais non ! Le libéralisme doit être total est-il marqué ! La suppression complète de l’état ! Même la justice doit être privée !

Cela dit, le site il est très bien fait. Un tas d’explications, illustrées de citations de connus ou d’inconnus pour justifier les propos. Mais j’espère que les citations sont sorties de leur contexte, sinon, les copains, il va falloir lutter. J’espère surtout qu’il ne s’agit que d’un groupuscule d’ahuris qui n’ont rien compris à l’anarchisme.

Avant de poursuivre la joyeuse étude de leurs âneries, il faut que je résume ce qu’ils pensent de « l’état ». Je ne suis pas en train de pomper la page « état » de leur « encyclopédie » mais de décrire ce que l’on ressent au cours des pages. L’état est une espèce de machin qui nous pompe les sous et nous impose des lois qui n’ont pas lieu d’être. Ce n’est pas totalement faux, mais jamais l’état n’est présenté comme le résultat de la volonté du peuple de faire un truc en commun. Je ne dis pas que tout est parfait et que nos hommes politiques sont des anges, ce n’est pas le sujet du blog.

Lançons-nous joyeusement, page par page, mot-clé par mot-clé.

Développement durable

Ca commence mal : pas de page, on va essayer une autre approche.

Environnement

C’est mieux, le mot est connu, la page existe, juste un renvoi sur le mot clé « pollution ». J’irai voir plus tard.

Travail

Enfin une grande page, bien complète avec plein d’information. Deux thèmes abordés (et RIEN d’autre) : la relation entre le travail et le chômage et le travail au noir. Je passe ce dernier point, il ne devrait pas exister, l’état qui perçoit des cotisations sociales ne devrait pas exister, donc le travail n’a pas à être déclaré.

La relation entre le travail et le chômage… Je cite : « La relation entre travail et chômage est complexe et difficile à comprendre. Pour comprendre cette relation, partons du constat suivant : L'homme naît pauvre, ou plus précisément, il naît dans une société, dans une communauté, dans laquelle ses membres travaillent, s'organisent, afin de créer des richesses susceptibles de satisfaire les besoins de ses semblables. En effet, l'homme doit, pour développer des conditions favorables à son existence transformer la nature, utiliser les ressources de la mère terre afin de sortir de la rareté, de la pénurie. La vie de l'homme est donc fait de travail car il doit faire des efforts pour satisfaire ses propres besoins mais aussi celles des personnes de la communauté qui ne participent pas directement à la création des richesses (personnes âgées, celles frappées d'incapacités, les lycéens, les étudiants, ... ). L'impératif de l'homme est donc le travail car tout acte de satisfaction, de consommation, nécessite du travail. »

N.B. : En fait, je ne cite pas exactement, je recopie sous Word et je corrige les fautes d’orthographe avant d’insérer dans le blog. Tout le monde peut faire des fautes dans les blogs, moi le premier : je ne prétends pas être une encyclopédie !

Vous avez fini la lecture ? Ce n’est pas émouvant ? L’homme qui travaille pour participer au bien de la collectivité ! Pour ma part quand je travaille, j’ai plutôt la sensation de faire le bien de mon patron en lui rapportant de l’argent, mais c’est beau de rêver.

Dans la page, il n’est pas mentionné que la plupart des gugusses qui travaillent c’est pour gagner un peu d’argent pour payer le loyer du trois pièces et le bifteck des mômes. Un oubli ?

Vous avez bien noté « l’homme naît pauvre » ? Arnaud Lagardère est arrivé à son poste uniquement grâce à son mérite, médisants que vous êtes.

« L'impératif de l'homme est donc le travail car tout acte de satisfaction, de consommation, nécessite du travail. » Quelle émotion ! Mon impératif à moi est le travail des autres.


La loi du plus fort

« Par "loi du plus fort" on entend l'usage illégitime par un groupe de la violence et de la coercition pour parvenir à ses fins. », voilà la définition inscrite. Il n’y a pas que ça d’écrit d’ailleurs, il y a bien une centaine de lignes.

Pour ma part, je ne sais pas comment je l’aurais défini, mais je n’aurais pas oublié un exemple : le salarié ou le chômeur devant un patron.

C’est vrai que dans le libéralisme, on est aussi libre de choisir ses définitions et ses exemples pour éviter d’argumenter. Pour eux, le plus fort c’est état qui nous oblige un tas de truc, pas le patron qu’on est obligé de suivre pour payer la note d’électricité.

Cette page sur la loi du plus fort est très significative de tout le site. Là où, vous et moi, voyons la loi du plus fort, principale reproche aux libéraux, comme la relation entre le salarié et le patron, cette notion n’est pas abordée.


La solidarité

Un extrait : « La solution libérale est l'abolition des systèmes de "solidarité" étatique. Seuls les actes de charité volontaire peuvent être considérés comme étant solidaires. De manière générale, si aujourd'hui les citoyens sont honnêtement attachés à la lutte contre la pauvreté, la situation n'a pas raison de changer dans une société libérale ; les hommes, responsabilisés, ont la possibilité et la capacité de s'organiser volontairement sous forme de mutuelles - comme c'est d'ores et déjà le cas - ainsi que sous forme d'associations d'aides aux plus démunis, dont la plupart sont d'essence privée. »

Puis-je m’inscrire à la mutuelle des célibataires gagnant trois briques par mois ? C’est vrai, ça, il n’y a aucune raison que je paye pour que le couple de jeunes employés qui ont l’outrecuidance d’habiter le même palier que moi puisse soigner leur petit garçon et l’envoyer à l’école !

Pollution

J’avais promis d’y venir, puisque c’est le seul thème en relation avec l’environnement et le développement durable qui est abordé (ce n’est pas vrai, il a aussi un truc sur le principe de précaution, j’y viens).

« Les libéraux sont opposés à des règlementations "anti-pollution" et estiment que la notion de « responsabilité collective » est dénuée de sens : on ne peut que parler de la responsabilité concrète d'individus concrets, à partir du moment où des droits de propriété concrets ont pu être définis. Toute personne ou tout groupe de personnes qui s'estime lésé par le pollueur peut faire valoir ses droits en justice. Les libéraux sont donc favorables à une approche judiciaire de la question, permettant de mieux définir les dommages, ainsi que leurs causes, et les responsabilités qui en découlent (pollueur-payeur). Une autre approche consiste à laisser pollueur et pollué négocier entre eux (théorème de Coase). »

Sans commentaire sur la morale de l'histoire.

Juste un sur le fond. Les libéraux sont opposés à l'état, donc à la loi ou du moins à l'empilement de législation. Mais ils privilégient une approche judiciaire ! On peut polluer puisque ce n'est pas interdit... laissons les gugusses nous faire des procès pendant des années, ce n'est pas grave, l'argent sera gagné, et comme on opère dans la légalité (puisque ce n'est pas interdit) on ne risque rien.

« Dans le débat des ressources naturelles, et particulièrement de celui de la prétendue crise énergétique, les libéraux réfutent les hyperboles alarmistes des écologistes qui s'appuient sur le pic de Hubbert ou la théorie d'Olduvai. »

Et les écolos qui s’alarment de la destruction de la planète ? Il faut probablement que l’on porte plainte…

Principe de précaution

Extrait de la définition : « On a assisté à un glissement progressif de la définition, pour arriver à un point où c’est l’accusé qui doit prouver qu’il est innocent (l'exact contraire de la présomption d'innocence) »

Je traduits : on peut faire n’importe quoi, ce n’est pas à nous de prouver que ce n’est pas dangereux.

Je vais arrêter par là, bien qu'ayant lu une grande partie. J'ai évoqué leur vision de quelques thèmes chers à la gauche, mais tout est du même tonneau. Il y a un sujet que je n'ai pas abordé. Les différences entre les hommes sont normales, il y en a de plus méritants que d'autre... c'est pour ça que certains ont le droit d'écraser les autres. Il y a toute une page sur la morale, avec un tas de trucs passionnants... Mais rien qui ne décrit leur morale. C'est normal, il n'y en a aucune.

42 commentaires:

  1. Finalement, voilà l'adresse du site : www.liberaux.org/wiki

    Ce n'est pas de la publicité. N'y allez surtout pas. Ou alors, mettez des lunettes noires et des gants. Et rincez-vous à l'eau de Javel en sortant.

    Mais c'est normal de mettre l'adresse d'un truc dont on se moque bêtement et dont on publie des extraits.

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  2. La stupidité de gauche est génétique ou est-elle simplement le résultat d'une acculturation?


    Je n'ai pas lu votre fange entièrement (j'ai autre chose à foutre) mais même la lecture en diagonale suffit à me faire tordre de rire:

    "La suppression complète de l’état ! Même la justice doit être privée !"

    Ceci n'est valable que pour les anarcho-capitalistes, non pour les minarchistes. Avez-vous lu ces articles? j'en doute.


    "jamais l’état n’est présenté comme le résultat de la volonté du peuple de faire un truc en commun."

    Voilà ce que j'écrivais il y'a quelques mois sur mon blog:

    "Si l’on peut considérer que le « peuple » existe, il serait fallacieux d’imaginer même que ce peuple possède une volonté propre, car constitué de plusieurs individus, sans homogénéité ou égalité parfaite, si l’on excepte les sociétés totalitaires poussées au paroxysme ou les utopies."



    Je suppose que pour reprendre votre expression "le reste est du même tonneau".

    bien à vous

    Simon Aubert

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  3. Avant de critiquer, vous pouvez lire.

    Vous pouvez lire aussi ce qui est indiqué sur le site en question. Je n'invente rien.

    Notamment sur la justice privée. Allez voir ce site. Si vous n'êtes pas d'accord avec tout, c'est tout à votre honneur !

    Mais c'est bien le propre de ces espèces de libéraux. Se la jouer intello pour masquer une idéologie à chier.

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  4. Ok ! et ?
    J'aime bien l'humour grinçant et les haussements d'épaules indignés, mais as-tu relevé dans ce wiki quelquechose de faux ? Un raisonnement boiteux ? un fait inexact ?

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  5. As-tu lu mon billet ?

    Moi pas... Ou du moins, pas depuis sa rédaction ! Je me rappelle de deux ou trois trucs comme la page sur l'environnement quasiment inexistante à l'époque. Donc rien d'inexact !

    Et surtout la page sur "la loi du plus fort", en oubliant tout simplement que tout le monde pense au chercheur d'emploi devant un patron. Tout le monde ? Non pas votre truc !

    Ce n'est pas le tout de s'enquérir des faits inexacts ! Il faudrait aussi que les faits soient complets.

    Avec des mauvaises hypothèses, on peut toujours faire d'excellent raisonnements.

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  6. explique-moi en quoi un chercheur d'emploi devant un patron subit plus la "loi du plus fort" que, mettons, un type qui cherche à draguer la bimbo de sa classe ?

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  7. Oh, et puis (j'avais pas lu la dernière phrase), c'est quoi les fausses hypothèses ?

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  8. Ta question est à la hauteur de tout le reste, et aussi de tous les dialogues que j'ai pu avoir sur les blogs avec les libéraux (tu n'es pas le premier avec qui je discute).

    Tu occultes le débat important par des exemples idiots.

    Et surtout, je rappelle que le reproche fait aux libéraux c'est justement la loi du plus fort.

    Vous en faites une page wiki en n'évoquant que des broutilles.

    Le patron est plus fort que le chomeur, le propriétaire est plus fort que le type qui cherche un logement, etc.

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  9. Une des autres caractéristiques des libéraux c'est la volonté de polémiquer (depuis avril et mai, quand j'avais fait quelques recherches sur le sujet, j'avais oublié !).

    Je ne parle pas de fausses hypothèses, mais de mauvaises hypothèses (M... c'est moi qui polémique maintenant).

    La mauvaise hypothèse est que le type qui fait du gringue à la bimbo de sa classe est une hypothèse valable pour chercher à définir ce que tout le monde appelle la loi du plus fort.

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  10. Loi du plus fort et libéralisme en général qui s'accompagne de l'absence totale de moralité, dans le sens "différence entre le bien et le mal".

    Celà dit, avant l'été j'ai assez dicutaillé avec différents libéraux pour avoir cerné le sujet et envie de passer à autre chose.

    Note bien, que si je me suis renseigné sur le sujet, si j'ai passé du temps à lire le truc, c'est par intéret. Je voulais savoir ce que recouvrait ce mot "libéral", qui à mon sens contenait surtout "liberté".

    J'ai vu.

    Mais maintenant on est samedi matin, j'ai mieux à faire.

    Merci de ta visite.

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  11. Mon exemple est loin d'être idiot pour qui veut creuser un petit peu. C'est l'adaptation en langage simple du chapitre sur la domination de Max Weber dans "économie et société".
    La bimbo est très courtisée et, pour parvenir à ses fins, le neuneu à lunettes va devoir porter son cartable, etc.
    Exactement, ce que "les gens" reprochent au patron qui propose du travail à quelqu'un.
    Pourquoi ne parles-tu pas de "rapport de force", de "droit du plus fort", etc ?

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  12. Un système politique fondé sur la distinction entre le bien et le mal, c'est ce que proposent les talibans, les bolchéviques et les évangélistes américains. Choisis ton camp, camarade. Une société fondée sur le droit ou une société fondé sur la morale.

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  13. Des arguments pourraient difficilement boucher le fossé.

    D'autant que, dans ce que j'ai vu des libéraux, le droit n'est qu'un mot, et un seul droit existe, celui à la propriété.

    Quand on veut supprimer l'état (ou réduire son rôle), ça équivaut aussi à réduire la loi. Donc ce qui définit les droits.

    Par ailleurs, opposer le droit à la morale est ridicule et caricatural du mode de pensée de ces espèces de libéraux.

    Pour ton commentaire précédent, je ne reconnais pas "le droit du plus fort", je le constate, de même que le rapport de force.

    Ce qui ne nous explique pas pourquoi la page de "la loi du plus fort" ne parle pas de l'employé ou du chomeur devant un patron.

    Je ne critique pas ici ce "constat", je critique l'oubli qui en est fait dans le site.

    Il ne s'agit pas porter le cartable d'une bimbo (c'est une image), mais de vivre dans une société où on est obligé de courber le dos devant un patron (qui a peut-être mérité de l'être, la question n'est pas là) pour nourrir sa famille.

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  14. Par ailleurs, il faudrait disserter sur le fondement du droit.

    Mais je n'ai pas le temps, c'est l'heure de l'apéro. Ce qui n'est pas très moral.

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  15. Il ne s'agit pas d'opposer le droit à la morale, mais de distinguer les deux notions.
    Le droit doit-il être au service de la morale (mais la morale, c'est toujours la morale des autres) ? ou bien le droit constitue-t-il le cadre au sein duquel la morale individuelle peut se développer ?
    Les totalitaires ont toujours considéré la première branche de l'alternative, les libéraux la seconde.

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  16. Ne jouons pas sur les mots. Tu as opposé la morale et le droit.

    C'est assez amusant de la part de quelqu'un qui défend une cause qui veut justement supprimer les droits. Comme le droit du travail.

    J'ai passé l'âge (et l'heure !) de faire une dissert de philo.

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  17. De deux choses l'une, ou bien l'apéro était trop corsé, ou bien tu ne comprends strictement rien au libéralisme.
    Le but du libéralisme n'est pas la suppréssion du droit, mais sa refondation par la raison afin de l'extraire du champs de l'abritraire. Arbitraire royal au moyen-âge, arbitraire numérique dans nos démocraties contemporaines.
    Si le droit du travail pouvait être justifié par la raison, il n'aurait rien à craindre du libéralisme. Mais la réalité est que c'est un faux-droit imposé par la force à tout ceux qui voudraient travailler sur base contractuelle et qui se retrouvent mis au chomage par la volonté de quelques démagogues.

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  18. Nicolas, oui le droit du plus fort existe dans le monde du travail : c'est la loi des syndicats. Ces groupes de pression s'organisent en effet pour bénéficier de privilèges indus (garantie de représentativité, salaire minimum, vacances syndicales, etc.) et fermer ainsi le marché du travail aux candidats-entrants souvent peu qualifiés. Ils imposent à tous leurs lubies anti-économiques, telles que les RTT, au détriment du consommateur qui se voient offrir des services moins intéressants et plus chers (puisque les syndicrates veulent, coûte que coûte, préserver leur niveau de salaire pour un travail moindre). La faillite, nous voilà !

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  19. Schnappi, tu ramènes tes copains ? C'est bien pour moi d'avoir des visites sur les vieux billets.

    Ton copain, il débarque chez moi et il chie sur les syndicats.

    Pas que là dessus d'ailleurs.

    Le droit du travail qui n'a rien n'à craindre du libéralisme ? C'est tellement ridicule que le débat DOIT s'arrêter là.

    Merci d'être venus.

    Je crois en effet que pour débattre il faut quelques valeurs, pas uniquement de l'intellectualisme.

    Ou alors, expliquez-moi pourquoi, sur le site en question, la loi du plus fort n'est pas expliquée par l'exemple du chomeur et du patron.

    Revenez après.

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  20. Et si le patron a besoin du chomeur mais n'a pas les moyens de lui payer un salaire?

    Un vrai Einstein, le petit Nicolas.

    "Vous pouvez lire aussi ce qui est indiqué sur le site en question. Je n'invente rien.

    Notamment sur la justice privée. Allez voir ce site. Si vous n'êtes pas d'accord avec tout, c'est tout à votre honneur !"

    JE ME REPETE: CECI N'EST PROPOSE QUE PAR LES ANARCHO-CAPITALISTES. CESSEZ DE FAIRE l'ENFANT.

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  21. Arrêtez d'écrire en majuscule, ça me fait mal aux oreilles.

    Et je reçois trois visiteurs aujourd'hui sur un truc qui date de plusieurs mois, ça dépasse le hasard.

    Simon, si un patron n'arrive pas à verser un salaire, qu'il change de métier. Mais je me demande si ta phrase n'est pas un lapsus, tellement je n'ai rarement entendu de telles bêtises.

    Par ailleurs, Simon, je dis ce que j'ai vu sur le site en question. Si vous n'êtes pas d'accord, je veux bien discuter. Je ne fais pas l'enfant, je lis.

    S'il ne s'agit que des anarchotrucs, je veux bien.

    Il n'empêche que c'est que ce qui est écrit.

    Si vous n'êtes pas d'accord avec eux, prenez vous en à eux, pas à moi.

    Merci.

    Donc, Simon, je reviens à votre premier commentaire. A ton premier commentaire, je me permets, j'aime bien les tutoiements sur les blogs.

    Je ne fais que dire ce que j'ai lu. Si tu n'en veux pas, jette les.

    Mais j'ai du mal à croire le hasard. J'ai peu de visites sur mon blog. Trois libéraux aujourd'hui en réponse à un billet de trois mois, ça dépasse les probabilités.

    Alors, je ne peux répéter qu'une dernière fois, relis ce qui est marqué sur le site en question.

    Si tes "amis" disent des bêtises, tu peux voir ça avec eux. Mais ne me faites pas croire que vous êtes débarqués à trois ici par hasard.

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  22. Nico, si tu veux te cultiver dans les questions économiques, lis alors cet extrait du wikibéral :

    http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=Salaire#Le_salari.C3.A9_est-il_dans_une_situation_de_d.C3.A9pendance_vis_.C3.A0_vis_de_l.27employeur_.3F

    De plus, un cas typique où la loi du plus fort s'applique est celle où, en période électorale, un allocataire social est victime des pressions de politiciens qui lui demandent d'afficher leur bobine à la fenêtre du logement social où il vit, faute de quoi il sera foutu dehors. Pareillement, quand ils intiment l'ordre à leurs obligés de ne pas parler aux journalistes des scandales les impliquant, sous peine d'ennuis variés. Je t'invite à te renseigner sur l'Etat PS en Wallonie, qui applique à la lettre tes "lumineuses" idées... http://www.charleroi-democratie.be/BeeSPIP/rubrique.php3?id_rubrique=30

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  23. RonnieHayek

    Pour me cultiver, j'ai mieux à faire.

    Je ne suis pas venu sur le site en question depuis plusieurs mois, et je parlais de la page sur la loi du plus fort à l'époque.

    Depuis, vous pouvez corriger vos travers. Je m'en fous.

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  24. Pour que des travers fussent corrigés, encore eût-il fallu qu'ils existassent, très cher.

    En l'occurrence, ils sont de ton côté, vu que tu prônes sans aucune honte l'idéologie spoliatrice et mortifère qui a pour nom socialisme.

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  25. Le wikiberal n'a jamais écrit que les libéraux pronaient la justice privée. Vous mentez.

    Je connais relaitvement bien le wikiberal et mes classiques. Ne confondez pas les opinions des anarchos-capitalistes (Pierre Lemieux en l'occurence) et celle de l'ensemble des libéraux.

    Il est même écrit très précisément

    "Dans l'optique libérale classique, la justice est rendue par une institution judiciaire qui veille à l'application des lois.

    Dans l'optique libertarienne, la justice est rendue par un arbitre (qui peut être privé) dans le but de régler pacifiquement un conflit entre individus ou groupes d'individus (associations, entreprises). "



    Est-ce clair?

    Que vous vous trompiez passe encore mais le respect de vos interlocuteurs devrait vous obliger, vous qui aimez tant la morale, à reconnaitre vos erreurs.

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  26. Simon (je peux tu tutoyer ?), si. Pas dans ces termes exacts, mais ma justice privée, c'était marsqué (un histoire de tribunaux indépendants).

    "Je connais relaitvement bien le wikiberal et mes classiques. Ne confondez pas les opinions des anarchos-capitalistes (Pierre Lemieux en l'occurence) et celle de l'ensemble des libéraux." dis tu.

    moi je l'ai vraiment lu, pour savoir ce que c'est.

    Mais, Simon, je ne crois pas me tromper. J'ai même un don pour reconnaitre un con.

    Relisez donc l'historique de nos échanges, je n'ai fait aucune erreur.

    Vous ne m'avez toujours pas expliqué comment la morale commune peut accepter qu'un chomeur puisse avoir l'obligation de jouer la carpette devant un patron. C'est un racourci, mais j'ai publié un billet dans mon blog il y a trois mois et vous me faites chier maintenant alors que je n'ai pas changé d'avis.

    Vous êtes un con et c'est mon blog. Barrez vous. Discutez avec vos copains, mais ne faite pas chier.

    Vous n'avez aucune morale, c'est votre truc. Le mien n'est pas de discuter sur la morale.

    Vous êtes un con.

    Je l'ai déjà dit ?

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  27. "jamais l’état n’est présenté comme le résultat de la volonté du peuple de faire un truc en commun":

    Et tant mieux puisque l'idée de "Contrat Social" n'est qu'un mythe de plus brandi par les étatistes. En effet, ni vous ni moi n'avons jamais signé un quelconque contrat avec
    l'Etat pour qu'il intervienne à chaque instant dans nos activités et nos projets.

    Evitez donc de faire usage de l'expression "volonté du peuple" lorsque vous évoquez vos convictions personnelles. Merci.

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  28. Ah ! Voila un quatrième gugusse !

    Ils doivent avoir un bon réseau chez les libéraux.

    Encore un con. Il faudrait signer un contrat avec l'état avant de devoir respecter la loi.

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  29. Mais vous êtes un petit fripon Nicolas.

    Si, vous vous êtes lamentablement fourvoyé:

    Voici ce que vous affirmez

    "La suppression complète de l’état ! Même la justice doit être privée !"


    et voici ce qui figure dans le wikiberal

    ""Dans l'optique libérale classique, la justice est rendue par une institution judiciaire qui veille à l'application des lois.

    Dans l'optique libertarienne, la justice est rendue par un arbitre (qui peut être privé) dans le but de régler pacifiquement un conflit entre individus ou groupes d'individus (associations, entreprises). "


    Votre morale dont vous êtes si fier ne vous interdit-elle pas de mentir?

    Ma philosophie, ma déontologie si.


    Et soyez poli avec vos interlocuteurs.

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  30. Je suis poli quand je veux. Et assez rarement le samedi soir !

    Je ne traite pas les gens de "stupides" sur leurs blogs, juste de con chez moi.

    Je ne suis pas menteur, je ne fais que retranscrire l'esprit de ce qu'était le site début juin.

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  31. Tout est dans "et il va voir ailleurs" !

    A l'ANPE ?

    "nous avons tendance à penser que tous les êtres humains sont égaux en droits"

    Quel droit ? Celui du travail ? Que vous voulez supprimer ?

    Et nous revoilà sur le thème habituel : la loi du plus fort, c'est celle de l'état.

    Ben oui.

    L'état c'est nous.

    Enfin ! Vous êtes bien gentils de vouloir me convaincre, mais c'est raté.

    Et je n'ai rien contre les patrons... tant qu'il y a "le droit" entre eux et l'employé.

    S'il n'y avait pas le droit (un salaire minimum, un horaire maximum, des congés payés, ...) le chômeur subirait la loi du patron, il ne pourrait négocier sa position : c'est "ça" ou le chômage.

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  32. Ce n'est pas un rêve totalitaire, c'est un rêve de droit.

    On ne doit pas avoir la même vision de la réalité.

    Un petit effort : revenez sur terre.

    L'utopie, c'est bien joli, mais ce n'est pas ce qui va payer mon loyer.

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  33. Les ouvriers qualifiés n'ont pas de mal à trouver du boulot, dans des conditions correctes. Moi-même, j'ai un bon job pour une entreprise on ne peut plus privée dont je suis un des heureux actionnaires.

    Mais vous mélangez tout en refusant d'ouvrir les yeux.

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  34. Laisse tomber.
    J'ai été comme ça aussi à leur age (dans l'autre camp).
    Il s'améliorernt en devenant adultes.

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  35. En tout cas, chez certains, l'orthographe ne semble guère se perfectionner avec l'âge.

    Quant à recevoir des leçons de maturité intellectuelle de la part d'un quidam qui signe "Sarkoprout", c'est comme se faire reprocher sa laideur par le monstre de Frankenstein.

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  36. Faire des remarques sur l'urthugruphe dans un commentaire, un forum ou un newsgroup est à pau près universellement reconnu comme la dernière des vulgarités.

    Je ne suis pas un quidam qui signe Sarkoprout, je suis Sarkoprout.

    Et je maintiens que les propos des "libéraux (?)" qui s'affichent dans cette discussion, et dans certains des blogs cités par Nicolas (je n'ai que survolé, un peu comme on va au zoo, on aime bien les singes qui s'enculent, mais on n'y passe pas l'après midi) sont du même niveau que mes propres propos de coco au même age. Aussi con, mais aussi touchant. Après tout j'aimerais peut être avoir 20 ans de moins. Peut-être. En fait non.

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  37. Sarkoproout !

    Tu veux dire que ce sont des cons ?

    Ton sens de l'observation me sidère.

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  38. Remarquons que dès qu'on pose une question génante, Nicolas répond qu'il "n'a pas le temps" ou a "autre chose à faire".

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  39. Je n'ai pas le temps de discuter avec les libéraux car j'ai mieux à faire.

    Il ne s'agit pas de refuser de parler des questions importantes, il s'agit de refuser de discuter avec certains.

    Parce que j'ai mieux à faire.

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  40. merci nico
    j ai lu ca avec attention
    je prend note pour la mienne!

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La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...