En salle

30 septembre 2006

Six moins deux ça fait trois ?

J’ai acheté une brouette. Pour porter Le Parisien : hier ils ont fait cinq ou six pages sur Ségolène Royal avec un passage nauséabond sur François Hollande, qui vivrait mal la situation. On peut comprendre qu’il soit de mauvaise humeur, il a le cul entre deux chaises et c’est à lui de faire le ménage dans la parti et à la maison. De là à dire dans le journal que les enfants préfèrent la mère, je me demande si Le Parisien ne dépasse pas parfois un peu les bornes.

Dorénavant, je vais acheter un journal indépendant, neutre, bien renseigné et pas sujet à polémique : France Soir.

Une brouette, je disais : six pages par candidat à la candidature. J’ai peur qu’ils fassent un numéro pour tous les candidats par souci de neutralité. Le Parisien, il va être difficile à ramener à la maison.

Ayons une pensée émue pour les braves marchands de journaux qui doivent porter ça.

Actu.voila.fr : « Le premier secrétaire du parti socialiste François Hollande a annoncé samedi qu'il ne sera pas "un candidat de plus" à l'investiture pour les présidentielles, et qu'il annoncera sa décision officiellement le 3 octobre, dans un entretien au quotidien le Dauphiné libéré. »

Ca y est, il est fâché. Il ne se présente plus et ne parle plus au Parisien. Le Dauphiné, il fait de la stratégie de communication, en annonçant 4 ou 5 jours à l’avance que François Hollande va y causer ?

Hop ! Un candidat de moins. Après Lionel Jospin, l’autre jour, ça fait deux candidats de moins. Parions que demain Jack Lang va annoncer : « afin de ne pas entraîner un débat dans le parti qui pourrait le conduire à sa perte, j’ai décidé de ne pas me présenter ».

A ce propos, vous remarquerez que je n’ai fait aucun billet sur l’annonce de Lionel Jospin. Vous vous êtes dit, je cite : « quelle sobriété, Nicolas ». Pas du tout. J’étais en déplacement en province (deux jours toutes les semaines, environ), et je n’ai pas de PC à l’hôtel le soir, ce qui m’empêche de diffuser des trucs de plus d’une dizaine de lignes : au bureau je n’ai pas que ça à faire.

Si je compte bien, au PS, il ne va plus rester que trois candidat : Ségolène Royal, DSK et Laurent Fabius. Ségolène a les plus jolis tailleurs, mais elle en met de moins en moins au profit de petites robes. Je n’avais pas remarqué, mais c’était marqué dans le Parisien hier. Je ne sais pas ce que le Parisien va trouver à dire des costards de Dominique et Laurent. Dominique est très compétent, j’ai vu ça sur le blog de Loïc hier (pas LLM mais LLT). Fabius a de l’expérience (enfin, je ne sais pas, mais il faut bien que je trouve un truc à dire sur lui après la compétence de Dominique et les Tailleurs de Ségolène).

Comment pourrions-nous maintenant départager Dominique et Laurent ? Les poches sous les yeux, la coupe de cheveux ? Je ne sais pas. Mais je crois qu’il faudrait les départager maintenant, ça éviterait des frais au parti en n’ayant plus qu’un seul tour à organiser. Comme on connaît déjà le vainqueur, un débat internet pourrait nuire à l’image du PS dans la populace.

Ce qui n’est pas très grave, ça fait longtemps que le PS ne s’intéresse plus à la populace.

Heureusement qu’à l’UMP (P comme populaire) ils sont plus sérieux. Ils n’ont pas de programme, pas de primaire, ils ne s’embêtent pas avec des futilités : ils ont déjà un candidat, Nicolas Sarkozy. Un seul.

Quoique.

Dominique de Villepin n’envisage-t-il pas un retour ? J’ai cru voir dans la presse qu’il préparait ça doucement. Deux ou trois cadeaux fiscaux, et hop. Alain Juppé est prêt à revenir, mais il a très peur de l’épreuve « coupe de cheveux » pour les primaires. Et il nous reste Michèle Alliot-Marie, qui ne demande qu’à donner son corps à la science et son âme à la nation.

Ségolène contre Michèle au second tour, ça serait amusant.

Quatre candidat à l’UMP (cinq avec Loïc Le Meur, mais c’est une autre histoire), trois au PS. Ca frise le déséquilibre. Une gonzesse partout. Un chauve partout. Un bien coiffé partout. On en revient toujours au même débat : Nicolas Sarkozy n’a pas trouvé d’excité à sa taille.

Jean Dionis du Séjour ferait un très joli candidat pour l’UDF. Vous ne connaissez pas Jean Dionis du Séjour ? Faut dire que je suis peut-être le premier à le citer dans un blog. C’est un député UMP qui est beaucoup intervenu ces temps-ci à l’assemblée, à propos de la privatisation d’EDF. Il a même dit, je cite : « En conclusion, c’est au ministre que je m’adresse, pour lui demander de bien vouloir réfléchir, d’ici au vote prévu pour mardi, à la question suivante. L’opinion publique est contre, les syndicats sont contre, trois groupes politiques sur quatre sont contre – et s’ils avaient raison ? » pour clore la session extraordinaire.

Bon. JDS ne sera pas candidat. C’est François Bayrou qui se présentera au nom de l’UDF, à moins que Valery Giscard d’Estaing revienne pour contrecarrer Jacques Chirac qui ne manquera pas de se représenter pour faire chier Sarkozy.

Néanmoins, c’est dommage que Jean Dionis du Séjour ne se présente pas. On aurait pu faire d’excellents jeux de mots avec Marie-Georges Buffet.

Titre

Il y a une lutte d’influence dans la blogosphère, c’est rigolo.

Le blogueur le plus influent est Loïc Le Meur, probablement d’origine bretonne, comme d’autres. Dont moi.

Je l’aimai bien, mais il y a une quinzaine de jours, il a montré sa préférence pour Nicolas Sarkozy, ça m’a déçu mais chacun fait ce qu’il veut.

Il y a un autre blogueur influent, Versac qui, quand on l’appelle, répond au doux prénom de Nicolas, je crois.

Imaginons que la terre s’arrête. On est trois dans le monde. Sarkozy, Versac et moi. Trois Nicolas.

Deux bretons, trois Nicolas, ça fait trop.

Sur le blog de Versac, ce soir, on a assisté à une prise de bec entre Versac et LLM pour des trucs dont je m’en fous un point incroyable, mais j’aime bien le blog à Versac mais je n’aime pas LLM, rapport à son penchant pour Sarkozy.

Passant par là par hasard, je laisse mon avis sur le blog (à Versac, j’espère que vous suivez !), et je signe « Nicolas ». C’est probablement une erreur stratégique de ma part… Mais c’est comme ça que je m’appelle.

Là-dessus, LLM répond à Versac, qui, je le rappelle a un très joli prénom, et l’interpelle par son prénom : « Nicolas », alors que le dernier commentaire venait de moi.

Que fais-je dans cette histoire ?

27 septembre 2006

Rebsamen tendu

actu.voila.fr nous apprend que : "François Rebsamen [...] a estimé que le candidat désigné ne doit pas sortir "éreinté" de la campagne interne. Il ne faut pas "chercher à abîmer nos candidats", a-t-il dit, en lançant un appel à tous "pour qu'ils se respectent les uns les autres".

Juste avant, il avait dit "Lionel Jospin fait partie de notre histoire".

Pourquoi pas "vieilli, usé, fatigué" ?

26 septembre 2006

Georges Marchais

Né dans une famille catholique, Georges Marchais devient mécanicien ajusteur dans l’industrie aéronautique juste avant l'invasion allemande. Il part ensuite travailler en Allemagne dès 1940, avant même l'instauration du STO. Cet épisode de sa vie a fait l'objet de polémiques et d'une procédure judiciaire en 1979-1980.

Oui ! Je fais un billet sur Georges Marchais. Ca change. Mais ça ne fera pas progresser mon classement dans bonvote.com.

Cette introduction (que je pique sans vergogne à http://www.wikipedia.org/) nous montre déjà que Marchais était un grand Européen, puisque dès 1940, il est parti faire un stage en Allemagne.

Promis ! Cette plaisanterie de mauvais goût sera la dernière de ce billet.

Pourquoi faire un billet sur Georges Marchais ? Pourquoi pas ? Loïc en a bien fait un lui et est en train de lire le programme commun pour traiter le sujet dans son blog.

En 1946, il est secrétaire du syndicat des métaux d’Issy-les-Moulineaux. Secrétaire du centre intersyndical CGT dans la même commune en 1951, secrétaire de l'Union des syndicats de travailleurs de la métallurgie de la Seine de 1953 à 1956.

C’est très bien Issy-les-Moulineaux. J’y parfois pour le boulot. Je prends le bus 323 devant l’aéro.

Membre du Parti communiste français (PCF) depuis 1947. En 1956, il est membre suppléant du comité central du PCF et secrétaire de la Fédération de la Seine-Sud, puis en 1959 membre du * comité central et du bureau politique. À partir de 1961, il est secrétaire à l'organisation puis secrétaire général adjoint en 1970.

C’est très courageux d’être secrétaire. Maintenant, dans les bureaux, il n’y en a plus beaucoup. Il y a des assistantes. Par exemple, Marie-Georges Buffet est maintenant assistante générale du PCF.

Ca y est, j’ai cité un homme politique (un homme, c’est une façon de parler, mais la langue françaises a parfois certains travers), mon classement de politisation va recommencer à croître dans bonvote.

En 1968, il s'oppose à la grève étudiante et attaque Daniel Cohn-Bendit, qu’il qualifie d’ « anarchiste allemand ». Il garde le silence en public lors du Printemps de Prague et approuve en privé l'invasion de la Tchécoslovaquie par les blindés de l'armée soviétique.

Moi qui croyais que le Printemps était de Vivaldi ! Non, il est de Prague. Intéressante cette rubrique culturelle.

Cosignataire du Programme commun de gouvernement avec le PS et les Radicaux de gauche en juin 1972.

A l’époque, il n’y avait qu’une seule chaîne de télé, c’est pour ça qu’on parlait du programme commun.

Il y avait six émissions :
- L'amélioration des conditions de vie et de travail avec la semaine de 40 heures
- De lutter contre le chômage
- La nationalisation de secteurs clés de l'économie française
- Une politique de paix avec l'abandon de la force de frappe nucléaire, la réduction du service militaire à 6 mois, et la dissolution de l'Otan et du pacte de Varsovie sources de tensions internationales.
- Un remaniement de l'Education nationale...

On en fera un bilan plus tard.

En décembre 1972, il devient secrétaire général du PCF, succédant à Waldeck Rochet, qui démissionne pour raisons de santé. Il reste partisan d'une ligne dure de dictature du prolétariat et de liens étroits avec la direction du Parti Communiste d'Union Soviétique. Élu député de la Ire circonscription du Val-de-Marne (Arcueil-Cachan-Villejuif) en mars 1973, et régulièrement réélu à chaque scrutin jusqu'en 1997.

Au Kremlin-Bicêtre, on n’est pas passés loin ! Ca aurait été la gloire. Quand je pense que j’ai acheté mon appartement en 1994 et qu’à 300 mètres j’aurais eu Marchais comme député !

Tête de la liste du PCF aux élections européennes de 1979, il est élu député européen jusqu'en 1989. À cette époque, il soutient l'invasion soviétique de l'Afghanistan et affirme que les pays communistes ont « un bilan globalement positif ».

Il y en a bien maintenant qui soutiennent l’action des US en Irak.

Candidat communiste à l'élection présidentielle en 1981, il obtient 15,34% des voix. Ce résultat confirme le déclin de son parti au profit du Parti socialiste.

15,34 % ! On croit rêver. Pour les prochaines élections, tel que c’est parti, le type qui dépasse les 15%, il est sûr d’être au deuxième tour !

En 1994, à l'occasion du 28e congrès du PCF, il cède son siège de secrétaire général à Robert Hue mais reste membre titulaire du bureau politique (renommé bureau national). La même année, il devient président du comité du PCF pour la défense des libertés et droits de l'homme en France et dans le monde.

Ce n’est pas très gentil de la part de Robert Hue. Moi, dans le métro, je laisse mon siège aux personnes âgées. Et hop ! Voilà un deuxième nom d'homme politique contemporain cité dans le billet.

Georges Marchais meurt le 16 novembre 1997 à l’hôpital Lariboisière, à la suite d’un malaise cardiaque. Grand passionné de jazz, il est enterré au son de Bitches Brew de Miles Davis.

Le 16 novembre, il ne faut pas que j’oublie ça. C’est la fête de ma mère et l’anniversaire de ma belle sœur.

Heureusement qu’il n’est pas mort à l’hôpital Georges Pompidou, ça aurait fait tâche. Surtout que l’hôpital en question n’existait pas à l’époque. Pompidou, à l’époque ce n’était qu’un machin avec des tuyaux.

Par contre, il aurait pu mourir à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, ça aurait fait plus sérieux pour un communiste. Surtout que notre hôpital est tristement célèbre depuis le week-end dernier, vu que trois personnes y sont mortes de maladies neusocotruc.

Mais le sujet n’est pas là.

Contrairement à ce que dis la rumeur, Georges Marchais n’a jamais dit "taisez-vous Elkabbach". C’est Pierre Douglas, dans une excellente imitation, qui l’a fait.

Heureusement que wikipedia est là, pour faire cesser toutes les rumeurs sur les communistes.

Par exemple, les communistes ne mangent pas les enfants.

25 septembre 2006

Ménage

Finalement, je viens de supprimer mon billet de samedi dernier. On ne sait jamais qui pourrait avoir l’idée de rechercher des informations sur moi dans gogole. Non pas que j’y dise quelque chose d’important, mais enfin…

Chers lecteurs, merci de vos commentaires et de votre soutien.

22 septembre 2006

Dans le train !

« 200.000 billets SNCF à cinq euros vendus en 1h15 » nous apprend Reuters (comme les autres agences, je suppose).

Ca fait 19 ans que je bosse à Paris. Pas exactement, je sais ! J’ai commencé le 4 octobre 1987. 19 ans… Au début, je prenais le train toutes les semaines… L’age aidant, je rentre maintenant toutes les 3 semaines.

Je viens de faire le calcul, ça fait environ 270 allers-retours. 250 000 km. 6 fois le tour du monde. 30 000 € au cours actuel. En français, ça fait 20 briques !

Hier midi, je me connecte à www.voyages-sncf.fr : site saturé.
Hier soir : plus de place.

Ils sont bien gentils avec leurs trucs, mais je fais comment moi ?
Un coup de pub, je veux bien, mais le respect du client habituel, il est où ?
Le service public, il fait quoi ?

http://fr.today.reuters.com/news/newsArticle.aspx?type=oddlyEnoughNews&storyID=2006-09-21T183158Z_01_CHE166671_RTRIDST_0_OFROE-FRANCE-SNCF-TGV-20060921.XML

20 septembre 2006

A380


Ce soir, j’ai vu un Airbus A380 faire trois fois un toucher sur l’aéroport de Brest.

Moi-même qui n’en ai pas grand-chose à cirer de l’aéronautique, j’ai été impressionné par ce gros truc qui passe par là.

Mais le toucher ma laisse perplexe.

A ce stade du billet, je connais un de mes interlocuteurs habituels qui va demander pourquoi je parle de mes histoires personnelles dans ce blog, alors qu’un autre est fait pour ça. Je vais lui répondre : heu… Dès fois on a envie d’écrire dans un blog, pas dans un autre. Jegoun.blogspot.com est réservé aux conneries avec les copains. On en est loin. Je vais préciser à cet interlocuteur que j’ai un blog qui est réservé à mes digressions sur le web. Je ne vais pas lui répondre, mais je confirme que ce billet n’a aucun caractère politique, sauf si Nicolas Sarkozy prend les commandes. La peur me titille. Alors que si Ségolène Royal, Lionel Jospin ou DSK prennent les commandes, mon décollage sera parfait (j’ai oublié Jack Lang, mais il est en baisse dans les sondages). Cela dit, j’ai un classement à faire remonter dans bonvote.com depuis que l’interlocuteur en question s’y est inscrit.

Ceci était une page de publicité pour mes autres blogs, mais, rassurez-vous, lecteurs habituels, je n’y ai rien diffusé depuis longtemps (une petite semaine), ce n’est pas la peine d’aller voir.

A propos de l’interlocuteur en question, je m’étonne de son silence. J’ai parlé ci-dessus de l’Airbus A380 qui avait fait plusieurs essais de toucher sur l’aéroport de Brest, et je n’ai encore eu aucune remarque à caractère sexuel.

Un toucher. Il s’agit d’un avion qui pose ses roues sur l’aéroport et qui subitement redécolle. Je me demandais bien à quoi ça peut servir. Je n’ai pu imaginer qu’une seule solution. Le pilote qui reçoit en se posant un appel de sa maîtresse lui indiquant qu’elle l’attend à l’endroit fait pour ça dans les aéroports (il y a bien un coin pour que les femmes attendent les zigotos sexistes qui arrivent) alors que sa femme l’attend aussi.

Non ! Mon ami Djibrill, ingénieur aéronautique, m’informe que c’est normal de faire ce genre de test. Si l’avion a un problème à l’atterrissage, il doit pouvoir « rebondir » immédiatement. Ca me rassure. Moi qui n’ai jamais peur à l’atterrissage ou en vol, mais uniquement au décollage.

Bon ! Ce billet, je voulais en venir où ? Nulle part. Ou plus précisément, côté politique, nulle part.

Ce gros A380 il est impressionnant. Et mes amis pourraient confirmer que côté « gros » je m’y connais. Je l’ai vu déconner sur la piste à 2 ou 300 mètres : une libellule, un exemple de légèreté (là, je connais moins) : on atterri, on redécolle et hop !

Le mieux, c’est qu’il ne fait pas gros. J’ai cru voir un avion se poser et redécoller, je n’ai pas vu le plus gros avion du monde. Alors qu’un 747 ça se remarque, à cause de son espèce de bulle au dessus, le A380, il est gigantesque et fin.

Je dis ça, ce n’est pas pour faire de la pub. Je doute qu’American Airlines soit intéressé par mon blog.

A propos de compagnies aériennes, j’ai une nouvelle à vous annoncer. Air Lingus a fusionné aujourd’hui avec Cuni Air Lines, pour fonder une nouvelle compagnie qui va s’appeler Cuni Lingus.

Jeu de mot idiot que je tiens des Nuls. Quand une excellente plaisanterie est faite, il ne faut pas la pomper, mais en revendiquer l'origine.

L’A380, ce qui impressionne le plus, c’est son silence. Je suis habitué à écouter les « petits » zincs qui relient entre elles nos capitales régionales et nos moyens Airbus qui relient nos capitales régionales à Paris, le niveau de bruit est le même.

Ce A380 manie une finesse et une discrétion.

Comment on fait ?

18 septembre 2006

Cessons le travail

Je vais être sérieux. Ceux qui s’attendent à me voir dire des bêtises peuvent retourner travailler. Quoique.

Hier sur un blog d’un ami de droite je me suis énervé « contre » ces gens de droite qui veulent qu’on travaille toujours plus pour éviter d’être mangés par les chinois. Ce matin, de bonne humeur, j’ai promis de faire un billet ici, mais, en traitant un autre sujet, Eric, a partiellement évoqué ma pensée : ce n’est pas donc pas la peine que je me fatigue !

Je ne sais pas si ces adeptes de la décroissance sont des gens sérieux mais je pense qu’on partage un point de vue : ce n’est pas la peine de produire toujours plus.

On travaille pour gagner de l’argent, soit ! Mais je pense que, dès fois, il faut prendre la longue vue dans l’autre sens. On travaille pour produire des biens et des services mais il faut moins de travail pour produire plus. Soit on travaille moins pour produire autant soit on travaille autant pour produire plus soit on travaille plus pour produire beaucoup plus.

Cette phrase est un peu laborieuse.

Moi y en a faire comme dans Obelix et Compagnie, moi y en a simplifier.

Quand moi y en a faire le plein de ma voiture, moi y’en a pas besoin de pompiste : je me débrouille tout seul, ce qui évite à Total de devoir verser un salaire abominable à un type alors que le client à les moyens de faire son boulot sans ronchonner, puisqu’on lui explique, ensuite que ça contribue à la baisse des prix.

Après demain (2010 ? 2015 ?), quand j’irai faire les courses au supermarché du coin, il me suffira de mettre mes articles dans mon caddie. Ces produits seront équipés d’étiquette RFID. En sortant, je passe devant une borne : la machine fait tourner ses méninges en faisant des bruits louches et hop ! le montant à payer s’affiche et est débité automatiquement, une espèce de caméra m’ayant lâchement reconnu grâce aux nouvelles techniques de reconnaissance morphologique.

Je rangerai la voiture dans mon parking, sans m’arrêter faire le plein d’essence puisqu’on peut espérer que dans une quinzaine d’années les voitures seront électriques et se rechargeront dans les parkings par un mécanisme à induction (j’y connais rien) un peu comme ma brosse à dent électrique.

Même que je suis parti en vacances sans le chargeur. C’est l’inconvénient des nouvelles technologies, mais ce billet n’est pas la pour en parler. Et si un lecteur me dit que la brosse à dent électrique est un mauvais exemple, et qu’il aurait mieux valu que je choisisse mon vibromasseur, je vais lui faire remarquer qu’il est totalement hors sujet, mon vibromasseur fonctionnant au diesel et à l’huile de colza.

En trois paragraphes, j’ai éliminé les pompistes, les caissières et même les types qui entretiennent les stations de service. Autant de boulots assez peu créatifs mais surtout pénibles que la suppression ne gênera que quelques nostalgiques ringardisant. Nous pourrions également supprimer les employés de banque (automates, internet, …), les employés du fisc (croisement de fichiers informatiques, …), les mécanos (révisions tous les 30000 km), les boulangers (points chauds, supermarchés, …), les conducteurs de métro (automatisation des lignes), de trains (pourquoi pas ?), les guichetiers de la SNCF (automates, internet, …), les pêcheurs (baisse des stocks, développement des piscicultures et autre silvilitrucs), les gendarmes (radars automatiques), les plombiers (développement de la tuyauterie souple), disquaires (internet), imprimeurs (numérisation), curés (heu…), …

Des libéraux optimistes m’expliqueraient que de nouveaux métiers vont voir le jour, que le marché va nous réguler tout ça gentiment, … Ils y croient fortement. Ils en sont sûrs. Dans leur tête c’est évident. Se poser la question est inutile. Personne n’a une nouvelle idée de pléonasme à me proposer ?

Ben j’y crois pas.

Reprenons maintenant ma lunette dans un troisième sens et étudions à nouveau mes caissières. Elles ont un boulot pénible. Toute la journée à sourire en prenant des produits à gauche, en les passant devant un lecteur de code barre et à les reposer à droite. Un boulot chiant disparaît. C’est bien, c’est le progrès social. Ayons une pensée émue pour toutes ses caissières qui vont se retrouver licenciées, grâce à quoi les prix vont diminuer au supermarché (et les bénéfice de ce dernier augmenter) grâce à quoi on pourra consommer plus.

Nous pouvons avoir cette pensée sans trop nous lamenter, puisqu’il paraît que le marché va les recaser. Nous avons réussi à supprimer un travail chiant, il ne nous reste plus qu’à créer un nouveau travail uniquement pour faire tourner la machine économique !

Hé ! Mesdames, Messieurs ! Vous n’avez pas un projet plus bandant à me proposer ! Travailler pour travailler : ridicule. Vous pensez défendre la valeur « travail » alors que vous la ridiculisez.

C’était mon premier point, que l’on pourrait compléter avec un point de vue environnemental. Si pour générer du travail il faut dégrader encore plus la planète ça va vite me déprimer. Je m’attaque au deuxième point rapidement, je n’ai pas que ça à faire. Vous non plus, je vous en remercie.

Je disais en introduction que « ces gens de droite qui veulent qu’on travaille toujours plus pour éviter d’être mangés par les chinois » m’énervent.

C’est un des problèmes, effectivement : la mondialisation. Je dois faire court. Je vais dépasser un record : le nivellement par le bas ? Non ! Ce n’est pas parce que les chinois produisent pour moins cher que nous grâce à des conditions sociales déplorables qu’il faut que l’on les dégrade ici. Ce qu’il faut, c’est les améliorer là-bas. On n’a pas les moyens de payer le développement de la Chine ? Si ! Que fait-on maintenant ?

Vous semblez craindre la Chine. Depuis un an ou deux, elle est une puissance économique plus forte que la France et l’Angleterre, qui, si ma mémoire est bonne sont respectivement 6ème et 5ème. Ce n’est pas grave. Ils sont 20 fois plus nombreux que nous. Vivement que l’on soit aussi dépassés par l’Inde et le Brésil !

Il ne s’agit pas de jouer à Don Quichotte et de s’attaquer brutalement à la mondialisation et au libéralisme.

Surtout qu’en ces temps de pénurie de pétrole et de réchauffement climatique, s’attaquer aux éoliennes ne ferait pas sérieux.

Trop fainéant pour faire une conclusion, je vais reprendre les propos de Celeste que j’ai lus sur le blog d’Eric : « Je crois qu'une des choses qui m'agace le plus dans la frénétique et hystérique course à la Présidence française est l'absence quasi totale d'intérêt pour la politique internationale. A trop tourner en rond dans l'hexagone, comme des écureuils en cage, on perd toute curiosité, tout sens de l'humanité, et c'est vraiment regrettable pour l'avenir ».

17 septembre 2006

La fête de l'Humanité


Les communistes boivent. Beaucoup. Une visite de la fête de l’humanité avec ces deux cons génères dont un est un sarkosiste con vaincu, je ne vais pas dire lequel, mais ce n’est pas celui qui n’a pas de veste à carreau et à la main, me l’a encore montré hier.

Ils boivent. Et pas que du rouge, bien qu’il représente une immense majorité. L’association des repentis de la Cause nous fait l’honneur de diffuser une série de photo sur son site web où il suffit de cliquer sur Delescluses pour y arriver et c’est con, ce truc, je n’ai pas trouvé de lien direct.

Pas que du rouge, disais-je ? Rendons justice à ces braves communistes. Par exemple, ils ont reçu des cubains qui n’avaient pas un très joli stand mais des jolies pétitions à signer. Donc une contre l’euro. On se demande bien de quoi ils se mêlent ces cubains. A leur stand, ils n’ont pas de vin rouge à boire, ce qui est scandaleux, mais un espèce de truc à la menthe qu’ils servent avec de l’eau gazeuse pour nous faire croire que ce n’est pas abominablement alcoolisé alors que c’est abominablement alcoolisé.

Nous sommes zaussi zété au stand de Toulouse où nous zétions lassés de boire du rouge. Le vieux a bu un nouveau verre de ce truc zabominablement zalcoolisé alors que Tonnegrande a bu une vodka, probablement par anticommunisme primaire, et moi j’ai bu un Ricard car je sais ce qu’est une boisson populaire et que c’est le seul truc que l’on peut boire qu’on est lassé du rouge.

Mais ces cons de Toulousains ne servaient plus à manger passé 15 zeures 30. Nous sommes donc zétés manger dans le stand du Nord qui sont des gens très bien, surtout les communistes, puisqu’ils servent à manger en permanence. Nous zy avons fait la connaissance de jeunes. Ils sont cons les jeunes. Ils zétaient souls comme des cochons, ce qui ne servait à rien puisqu’on a mangé une espèce de poulet en gelée qu’était très bon, mais je n’arrive plus à me rappeler comment on appelle cette spécialité hautement éducative. Que voulez-vous boire en mangeant dans le stand du Nord ? Du rouge ? Non ! De la bière.

Je vous passe une demi douzaine de stands où nous avons pu nous rétablir une virginité en buvant du rouge normal sauf moi. Non pas que je n’avais pas soif, mais quand je suis parti à la bière… C’est justement un grief grave que nous pourrions faire à la fête de l’huma : il y a beaucoup de stands pour boire mais assez peu pour éviter un désavantage majeur : liquider les affaires courantes ou, plus, prosaïquement, pisser.

Nous nous sommes arrêtés au stand du Kremlin Bicêtre. Mon vieux Jacques et l’habile Tonnegrande ont commencé à délirer avec le barman. C’est incroyable à quel point les gens peuvent ne rien connaitre en politique. Mes deux cons pères n’ont pas reconnu la personne à laquelle ils disaient des bêtises. Notre brave conseiller général, M. Alain Desmaret rapidement identifié par moi-même. Encore que Tonnegrande ne le reconnaisse pas, ce n’est pas grave, il n’habite pas Bicêtre. Mais il y boit beaucoup, nous sommes très accueillant. Mais le vieux ! ne pas reconnaître son conseiller général communiste au stand de sa commune à la fête de l’huma.

Après, nous sommes zallés au stand de Villejuif qui est toujours très bien placé puisqu’il domine la grande scène, où on a pu entendre Cali chanter (c’est dommage que « Méro » ne soit pas un verbe, je vous aurais alors fait un excellent jeu de mot). C’est pas mal Cali. Mais mes deux zombis n’ont pas aimé. C’est normal. Ils sont vieux.

Au stand de Villejuif, nous avons milité pour la réintégration du pays nantais à la Bretagne en buvant des huitres et en mangeant du muscadet.

Après on est partis. En s’arrêtant juste boire un godet dans un grand stand, qui nous a signalé l’audacieuse présence d’une proche dégustation de vin que nous avons osé fréquenté.

Il ne restait plus qu’à rentrer. Prendre le bus. S’arrêter boire un coup dans un bistro parce qu’il fallait bien pisser avant de prendre le métro. On arrive à Bicêtre. Un petit coup chez Abdel à la sortie du métro. Je vous indique la suite juste au cas où vous seriez surpris par quelques photos. C’était la fête rue Delescluses. C’est reparti ! Posted by Picasa

15 septembre 2006

Et pourquoi pas en string ?

J’ai trop bossé hier, j’ai du louper une dépêche AFP…

Je lis à l’instant dans une autre (voir l’adresse ci-dessous) : « Eric Raoult, député-maire du Raincy, Robert Pandraud, ancien ministre de la Sécurité publique, et Jean-Claude Abrioux ont annoncé jeudi avoir déposé ce projet de loi d'une "tenue commune à l'école" pour "permettre aux élèves, quels que soient leur sexe, leur religion ou leur condition sociale, de vivre leurs années d'école sans violences et sans discriminations". »

C’est très dur moi de trouver un commentaire à faire (les remarques normales sont dans la dépêche jointe), par exemple : « Le syndicat lycéen Fidl a demandé vendredi aux trois députés UMP de Seine-Saint-Denis ayant déposé à l'Assemblée nationale une proposition de loi instaurant une "tenue commune" à l'école, "d'arrêter de s'intéresser aux culottes des petites filles". »

Et surtout : « "Il serait temps que ces trois députés prennent conscience qu'il y a un âge où il faut arrêter de s'intéresser aux culottes des petites filles, et se penchent un peu plus sur les vrais problèmes que connaît l'Ecole", s'est insurgée la Fidl dans un communiqué. »

Je propose d’embaucher des types qui se retrouvent licenciés quelques années avant la retraite. Ils auront en charge de vérifier les sous-vêtements des petites filles le matin en rentrant à l’école. Ca permettra de créer utilement des emplois et de faire durablement baisser le chômage.

Après l’heure d’arrivée des élèves ces anciens pourraient être mutés dans les vestiaires du gymnase afin de vérifier que ces petites filles prennent bien une douche après les cours de sport.

Nous pourrions confier le travail à des jeunes, mais ça ne va pas être facile avec tous ces politiciens qui veulent leur faire faire un service civique. Et en plus les jeunes sont des vicieux patentés alors que les vieux ne seront pas tentés.

Je précise que nous pouvons aussi engager des villes pour s’occuper des petits garçons. Il n’est pas question de faire de la discrimination.

Je traiterai le cas des vieux homosexuels et des vieilles homosexuelles dans un prochain billet : il n’est pas qu’introduire ici le moindre soupçon de vulgarité, ni autre chose d’ailleurs. Et surtout ce n’est pas facile à traiter. Quand un vieux est licencié et qu’il va à l’ANPE, on il est délicat de lui demander ses préférences sexuelles.

Pour les très vieux, c’est facile. Leur préférence sexuelle est très facile, bien que difficilement avouable : « plus dure ».

Je parlais donc de l’ANPE. Il faudrait demander à MM. Raoult et Pandraud de faire une proposition de loi pour ficher convenablement les vieux chômeurs et les obliger d’avouer s’ils préfèrent les sardines à l’huile ou les pommes vapeurs.

On pourrait demander à M. Abrioux de les aider, mais je le connais pas, alors que les autres , je ne connais pas leurs penchants sexuels, juste leurs penchants réactionnaires.

Ca y est ! J’ai fauté ! Je m’étais promis de rester poli et de traiter cette affaire en racontant des bêtises, mon sport favori sur les blogs. J’ai continué en racontant des histoires de cul et me voilà à insulter des députés de notre République Française.

Ce n’est pas bien.

Quoique.

L’autre jour, dans je ne sais plus quel billet, je faisais part de mon idée presque oppressante qu’il serait temps de changer notre système politique en un truc plus parlementaire que présidentiel, histoire de rapprocher les députés et sénateurs du peuple.

Mais quand j’entends les propositions de quelques députés, ça fait passer l’envie.

Même si ça permet de rigoler.

Imaginons par exemple que M. Nicolas S. reprenne cette proposition à son compte et l’annonce dans son programme électoral.

Nous trouverions alors 2500 blogueurs UMP qui vanteraient cette mesure dans les blogs et dans les commentaires. Quelle énergie cet homme ! Enfin quelqu’un qui va mettre de l’ordre dans les banlieues !

Mme Ségolène R. prendrait alors des allures outrées devant une telle proposition, et en ferait une de remplacement à son compte. Engageons dès l’élection des consultations afin de juger de l’opportunité que tous les jeunes s’habillent à l’identique.

Tous ses fanatiques trouveraient brillante cette proposition. Enfin quelqu’un qui s’attaque au problème des différences sociales ostentatoires !

Les partisans de l’UDF voulant faire ami ami avec la gauche et avec la droite pour faire croire qu’ils sont au centre trouveraient magnifique cette proposition qui en outre permettraient de faire fonctionner l’industriel textile au plus grand profit de ses actionnaires privilégiés.

M. Dominique DDV proposerait de créer immédiatement, sans passer par le parlement, un chèque « uniforme obligatoire » qui ne serait pas payé par le budget de l’état mais pas les entreprises qui pourraient automatiquement les déduire de leurs impôts tout en inscrivant une partie sur la fiche de paye des salariés.

MM. Jack L, Dominique SK et Laurent F lanceraient un vibrant appel à la solidarité nationale pour que ses nouveaux uniformes ne soient pas financés par les familles mais par la solidarité nationale.

Mme Arlette L., M Olivier B et Mme Marie Georges B quant à eux estimeraient qu’il serait indispensable de nationaliser l’industrie textile afin que les riches ne s’en mettent pas encore plein les fouilles sur le dos du contribuable.

M. Philippe DV suggèrerait que cette jolie tenue vestimentaire uniformisée soit complété par une petite croix portée autour du cou.

Je ne parle pas d’un autre personnage qui pourrait souhaiter une jolie couleur pour cet uniforme qui pourrait être complété par un couvre-chef à pointe.

http://actu.voila.fr/Depeche/ext--francais--ftmms--emploieducation/060915100404.na9u3fek.html

14 septembre 2006

Lettre ouverte à mon FAI

Cher Fournisseur d’Accès à Internet,

Tu viens de m’envoyer une nouvelle publicité pour un service incroyable (internet, téléphone, télévision) et je t’en remercie en étant reconnaissable à un point aussi incroyable que le service ci-dessus.

Je m’interroge néanmoins. tu me proposes un service au même prix que le service que tu me proposais auparavant pour uniquement un accès à internet (je précise juste au cas où des personnes indélicates interceptent nos échanges : je suis chez AOL depuis 5 ou 6 ans et ça marche très bien). Ne serais-tu pas en train de me baiser la gueule (désolé, chers lecteurs qui interceptez mon message, je ne vois pas d’autres mots).

Ton offre est séduisante et je t’en remercie, mais je m’en fous à un point incroyable.

Enumérons les faits…

1. J’ai une télé que je ne regarde quasiment jamais. Je suis souvent en déplacement pour le boulot et je couche à l’hôtel : je regarde la télé. Quand je suis chez moi, je ne regarde pas la télé. Quand aucun bon bouquin ne m’attend à la maison, je passe quelques heures sur les blogs. Le samedi soir, je rentre souvent dans un état que la faculté ne préconise pas : je regarde Ardisson à la télé, mais cette année, il n’est plus là.

2. Mon patron m’offre un téléphone portable de manière à pouvoir être joignable en permanence par le patron en question et par les clients. Ca marche bien… J’utilise ce téléphone pour les conversations personnelles tant que je ne dépasse pas le forfait « pro ».

3. J’ai un téléphone portable qui n’est pas pro. Ca me permet d’être appelé par les copains et la famille quand je coupe le téléphone pro. Je n’appelle jamais avec (j’ai le téléphone pro pour ça, mais j’envoie beaucoup de SMS : une vingtaine par jour : mon patron n’est pas là pour payer mes trucs personnels).

4. J’ai une ligne fixe à la maison, que je n’utilise presque jamais, c’est donc du gaspillage, mais mon numéro est dans l’annuaire et des gens (famille, amis, …) m’appellent et laissent des messages quand je ne suis pas là. Je reçois les messages sur mon portable perso.

5. J’ai un abonnement internet chez toi, qui me coûte ce qu’il me coûte, et qui reste en . marche en permanence sauf quand ça ne marche pas.

Donc, cher FAI, j’ai bien reçu ton offre promotionnelle, mais est-elle capable de répondre à ma demande sans me compter des trucs qui ne m’intéressent pas ?

FAI… Ce truc devient désuet puisqu’il n’y a pas que l’accès à internet. Je reprends donc l’énumération de mes besoins.

1. Je n’aime pas téléphoner, et donc je n’appelle jamais (sauf si c’est urgent pour le boulot). Le téléphone pro me suffit donc à passer mes appels perso (sans voler mon patron).

2. Je ne regarde pas la télé sauf nos 4 ou 5 chaînes. Donc je m’en fous.

3. J’ai besoin d’un numéro de téléphone où mes amis peuvent me joindre.

4. J’ai besoin (envie ?) d’un abonnement haut débit à la maison, mais uniquement pour surfer, rien que pour surfer, que pour surfer.

Cher FAI, avez-vous un truc à me proposer ?

L’opérateur historique s’apprête à lancer une offre GSM + Fixe. Mais à quand la totale avec internet (et la télé, je m'en fous, mais je ne suis pas le seul concerné) ?

Cher FAI, je t’embrasse bien fort.

Nicolas

12 septembre 2006

Jospin Président ! Oui ! Candidat... Heu...

Je suis un peu désœuvré ce soir, je n’ai pas l’envie d’allumer la télé. Je n’aurais pas du regarder le programme avant, ça dissuade. Je n’ai pas le courage de commencer un nouveau bouquin (je prends l’avion demain matin, il faut donc que je me couche à une heure raisonnable, ce qui me laisse 12 minutes pour écrire mon truc, 5 minutes pour le publier en trouvant une photo correcte, 10 minutes pour m’endormir et 7 heures de sommeil).

Par l’intermédiaire de mon copain Eric, je tombe sur un blog où l’on invite les quidams à écrire à Lionel Jospin.

Ma nature radine m’indique qu’il vaut mieux que je le fasse sur mon propre blog, mon billet d’aujourd’hui étant assez petit de m’attaquer à MM. Borloo et Breton.

Je me lance donc chez moi…

Cher Lionel,

Bien que supporter et défenseur du bilan du quinquennat dont vous fûtes l’inspirateur et le chef incontesté, je n’ai pas voté pour vous au premier tour en 2002, votre programme ne m’inspirait pas l’érection suffisante pour me rendre du Kremlin Bicêtre à Loudéac pour déposer un bulletin dans l’urne. Je me suis donc retrouvé comme un con au deuxième tour, je l’ai déjà raconté dans le blog, c’est pourquoi je fais vite : ma mère étant en voyages lors du deuxième tour : il a fallu que je vote une première fois pour Chirac pour mon compte et une deuxième fois pour elle. Vous admettrez que pour un fanatique convaincu, ça fait beaucoup…

Si, à l’issue des prochaines élections, vous étiez élu Président Du Machin, ma joie serait difficilement mesurable, et m’apporterait la satisfaction de voir, qu’après des années de défenses acariâtres lors de conversations de bistro (ma spécialité), j’avais raison de m’emporter.

Il n’empêche, qu’après toutes ses années d’espérance, je ne souhaite pas vous voir candidat. Je souhaite vous voir vainqueur, pas candidat. J’ai trop peur que vous ne vous preniez la même gamelle, même s’il n’est pas toujours facile de manier l’argot et le participe passé dans la même phrase.

Si un candidat socialiste devait se rétamer, je souhaite que vous ne soyez pas celui qui prenne encore avec lui le déshonneur de la France. Laissez Ségolène, Dominique, Jack ou Laurent se prendre un tôle (ou une taule ?). J’ai probablement déjà exprimé ma préférence pour Dominique, mais n’ayant pas fait d’article vraiment sur le sujet, je ne peux l’affirmer.

Si vous vous cassez la gueule, lors du prochain premier tour, voire du deuxième, ça serait la pire catastrophe que je puisse vécure (du verbe vivre) : vous qui avez mené probablement le meilleur gouvernement de la cinquième (pas avenue, république), le seul où on vu un tel progrès social et économique, ne me décevez pas.

Une défaite de votre part et c’est l’ensemble de la vision socialiste qui s’en trouverait submergée et l’ensemble de mes espoirs émoustillés. Ne prenez pas ce risque. Partez la tête haute… Ou soyez sûr d’être élu.

Je fais confiance en Ségolène, Dominique, Jack ou Laurent pour mener la bataille brillamment.

Bien cordialement et grosses bises

Nicolas

C'est pour leur faire de la peine ?

Voilà une dépêche AFF qui vient de tomber et que je récupère sur actu.voila.fr :

12-09 11:24:49 Le nombre d'allocataires du Revenu minimum d'insertion (RMI) est reparti à la hausse au deuxième trimestre de 2006, avec une augmentation de 0,7%, pour s'élèver à 1,111 million au 30 juin, selon les chiffres publiés mardi par la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf).Au premier trimestre, le nombre d'allocataires avait baissé (de 0,8%), pour la première fois depuis trois ans et demi."Au deuxième trimestre, le nombre d'allocataires payés au titre du RMI par les Caisses d'allocations familiales (Caf) a connu une légère progression (+0,7%)", relève la Cnaf."Sur douze mois, entre juin 2005 et juin 2006, l'augmentation est de 2,4%", précise-t-elle.Au total, le nombre d'allocataires s'est élevé, au 30 juin, à 1,111 million, contre 1,104 en mars.
Voilà une dépêche d’hier :
2006-09-11 12:56:00 PARIS (AFP) - La production industrielle française a fait grise mine en juillet après un mois de juin en demi-teinte, reculant dans l'automobile mais aussi dans tous les autres secteurs, ce qui reflète aux yeux des économistes la fragilité de la conjoncture économique française. La production industrielle française a baissé de 1,3% en juillet par rapport à juin, après avoir baissé de 0,1% le mois précédent, a annoncé lundi l'Insee.
On se demande des fois si à l’AFP, ils ne font pas tout ce qu’ils peuvent pour faire de la peine à M. Breton qui se fatigue pourtant à nous répéter que tout va bien, que la croissance repart et à M. Borloo qui nous explique que la baisse du chômage est réelle et durable.

11 septembre 2006

Un nouveau sondage ? Ca s'arrose !

Puisque la mode est à la diffusion de sondages dans les blogs et que moi-même je me pose un tas de questions existentielles, je vais faire un sondage. Le sujet ne sera pas « que pensez-vous des sondages dans les blogs ? », il n’y a qu’une seule réponse possible : « heu… ». En fait, la plupart des sondages m’inspirent à peu près la même réponse. « Heu… ».

J’ai été sondé une fois, un jour de fort soleil, sur le parvis de la défense, alors que je sortais vers 18 heures de la FNAC pour prendre le métro. Le type faisait un sondage sur l’impact de la publicité dans le métro et sur les nouvelles technologies, notamment les téléphones portables. Il a été très déçu quand il a appris que le principal usage que j’avais de mon téléphone était de regarder l’heure mais pas jouer, surfer, prendre des photos et passer des appels.

A l’heure où je rédige, il doit finir de soigner sa dépression.

J’avais aussi été sondé une fois, au bistro, par un producteur de film passablement éméché. Une superproduction (une histoire d’extraterrestres arrivant en France) devait sortir prochainement. Sa boite avait fait des recherches et retenu deux titres. Le gars interrogeait les mecs dans les bistros pour savoir lequel aurait le plus d’impact. Tout le monde avais un avis sur le sujet : très animée comme soirée. Du coût, j’ai payé une tournée, un autre hurluberlu aussi et ainsi de suite, notre producteur a été obligé de remettre. Je conseille très fortement aux types qui font des sondages dans les bistros ne tenir la marée ou de ne pas prendre de l’avance.

Par contre, c’est un très beau prétexte pour aller au bistro. Sa femme devait être contente quand il est rentré à 10 heures du soir avec deux grammes et qu’il lui a expliqué le motif de sa cuite. « Chérie – hips – j’ai été – burp – faire un songeade sur le fitre du tilm ».

Il serait d’ailleurs amusant de faire un sondage sur les explications fournies par les hommes à leurs femmes quand ils rentrent souls comme des cochons.

Le pire, c’est une très grande majeure partie de ces buveurs ne se rendent pas compte qu’ils n’ont plus la parole très assurée. Ce que j’aime bien, quand je revois les copains le lendemain (je suis célibataire), c’est une fois sur deux ils sont persuadés que leur femme n’a rien remarqué.

Nous allons donc faire un nouveau sondage, exclusivement réservé aux femmes : combien de fois votre mari est-il rentré à la maison en essayant de faire « mine de rien » ?

Messieurs, sachez qu’il y a en tout et pour tout deux prétextes valables pour rentrer à la maison dans un état assez peu recommandé par la faculté. Le premier est « il y avait un pot avec la boîte, et comme j’étais à côté du chef, je n’ai pas pu refuser ». Le deuxième est « on a bien rigolé avec les copains, je ne me suis pas rendu compte de l’heure qui tournait ».

Néanmoins, le mieux est de ne pas avoir de prétexte à trouver. Il faut anticiper la mauvaise humeur de madame. La meilleure solution est de l’appeler au moment où vous sentez que ça va dériver. Ca lui montrera que vous pensez à elle et ça lui évitera de vous attendre pour passer à table en regardant la pendule toutes les cinq minutes. Et ça vous évitera d’user un des deux prétextes ci-dessus en rentrant. Il faut alors avoir un excellent argumentaire qui lui laisse bien comprendre que vous allez prendre une cuite, que vous n’avez pas envie de quitter les copains maintenant, et que, de tout manière, c’est vous qui décidez. « Allo ! Chérie ? Tu m’excuses, j’ai croisé machin en rentrant, tu ne m’attends pas pour dîner et pour coucher les enfants, je pense être là vers 21h ».

Très important ! 21 heures n’est pas très tard. Si vous dites 20h30, il faudra dîner avec elle et soutenir une conversation, ce qui n’est pas toujours facile. Et surtout, tant que vous parlerez avec elle, votre élocution lui rappellera votre état.

Vous arrivez ensuite avec exactement 15 minutes de retard en pestant contre les transports en commun (elle oubliera ainsi que vous deviez rentrer à 19h30 et que vous êtes en retard à cause d’une cuite). Vous ne niez pas votre état mais laissez entendre que c’est de la faute aux autres, de type : « c’était l’anniversaire à machin, il n’arrêtait pas de payer des tournées ».

Vous en rajoutez un peu sur votre état, comme ça vous la gonflez franchement et elle retourne voir son feuilleton débile à la télé.

Ensuite vous la rejoignez sur le canapé, et vous vous endormez. Très important. Comme vous ronflez, elle ira immédiatement se coucher en prenant des cachets et s’endormira rapidement. Vous pourrez alors vous coucher auprès d’elle alors qu’elle est déjà endormie.

Le pire serait que vous vous couchiez avant elle : en ronflant aussitôt vous l’empêcheriez de dormir. Alors que si vous attendez deux ou trois heures avant de la réveiller, elle passera le reste de la nuit en vous regardant tendrement comme le ferait toute bonne épouse.

Ou alors, carrément, couchez dans le canapé du salon. Cette délicate attention ne pourrait que l’émouvoir.

08 septembre 2006

Fiction

Nous allons maintenant étudier avec sérieux le phénomène de la concentration dans le domaine bancaire dans un but que je ne vous avouerai qu’un fin de billet et encore seulement si je n’oublie pas, ce qui est loin d’être sûr.

Car cette concentration est importante. Camp pensez vous ?

Vous vous en foutez. Vous avez raison. Moi aussi. Quoique. Je n’en fous pas du tout. Je travaille pour les sièges des banques mais ma position n’est pas si assise que ça. En effet, moins il y a de sièges, moins il y a de place.

J’ai du mal à me concentrer. Et comme vous vous en foutez, je vais faire court. Et je vais écrire en petit, comme ça si vous voulez l’imprimer ça consommera moins d’encre. Par contre, je ne sais pas si à l’écran ça consommera moins de pixels. Mais ça rajoute du code HTML, donc plus d’octets à transporter sur la liaison téléphonique, donc un temps de transport plus important, donc si vous payez à la durée ou si vous utilisez un forfait limité, je vous préviens, ça va fous faire des frais. Trop tard ! héhéhé

Revenons dans les années 80, il y avait un tas de petites banques ou des banques régionales ou locales. Tout ce petit monde à commencer à se racheter mutuellement. Donne moi 23% de ton capital et je te file 14% du mien, tout ça la bonne franquette, de veau à l’ancienne. Du coup, par exemple, le Crédit du Nord a créé le Groupe Crédit du Nord en rachetant un tas de machin. La BNP a racheté des machins comme la Banque de Bretagne. Les Caisses Régionales du Crédit Agricole ont commencé à fusionner entre elles. Bien fait pour le Crédit du Nord qui s’est fait racheté par la Société Générale, elle-même s’étant fait avoir quand elle a voulu racheter Paribas qui finalement s’est fait raflé par la BNP alors qu’Indosuez est rentré dans le Crédit Agricole, ou du moins l’émanation cotée en bourse des Caisses susnommée, qui en a profité pour s’octroyer le Crédit Lyonnais qui, dans un sursaut d’orgueil, se fait appeler maintenant LCL, on se demande bien pourquoi.

Reprenons notre souffle.

Nous pourrions louper le rachat du CIC par le Crédit Mutuel ou la fusion annoncée des Caisses d’Epargnes et des Banques Populaires dans un truc qui de mémoire devrait s’appeler Natixis en souvenir de Natexis et de CDC Ixis ces deux trucs là ayant eux-mêmes une histoire à moitié louche que je ne tiens pas à raconter ici. Là-dessus nous avons la Poste qui pour se venger suite à une rage de dent du ministre crée sa propre banque : La Banque Postale. Sans compter les anglais qui s’y mettent en rachetant le CCF et en leur donnant leur propre nom, HSBC, et font de la publicité ridicule à Orly. Cela dit, ces anglais ont bien raison. Moi-même je n’arrive pas à suivre les rachats à l’étranger par le Crédit Agricole qui se fait appeler CASA, ce qui est bien utile si on n’a plus de Ricard ou de Pastis, et de la BNP, pardon de BNPParibas, qui ne se privent pas pour racheter des trucs à l’étranger.

Terminé. Vous avez tout suivi ? Je n’ai rien oublié ? Ceci n’est pas un cours d’économie, il faudrait que j’en aie les compétences, juste un constat. Toutes ces banques se rapprochent, se rachètent mutuellement et pas seulement le Crédit Mutuel.

Le rythme ne devrait pas faiblir. Mathématiquement, on ne peut qu'arriver à n’avoir plus qu’une seule banque et là, je deviens sérieux, subitement, pour arriver au galop à ma conclusion.

Non, juste pour rigoler, imaginons la suite, mais en écrivant à nouveau petit.

Le Crédit Mutuel - CIC, les Caisses d’Epargnes et les Banques Populaires finiront pas se rendre compte qu’elles ont des structures de capital relativement identiques puisqu’à moitié appartenant aux clients (des mutuelles), une moitié cotée en bourse et l’autre moitié on ne sais pas trop. Pour résumer ces structures étant relativement absconses, il ne devrait pas être trop difficile de les fusionner juste pour le plaisir de faire chier le Crédit Agricole – Crédit Lyonnais. Pour simplifier, nous allons appeler ses deux trucs (je ne trouve pas d’autre mot) CMCICCEBP et CACL. Pendant ce temps-là la Société Générale et La Banque Postale vont s’imaginer qu’ils font un peu figure de petits poucets dans cette histoire et vont décider de se rapprocher pour créer SGCDNLBP (n’oublions pas que la SG a racheté le Crédit Du Nord un peu plus tôt) et que cette opération revient à une privatisation de La Banque Postale, mais on en est pas à une infamie de plus.

Le temps de finir mon café, je reviens.

BNPP se trouvant un peu à l’écart et ayant une vision européenne (je dis ça pour faire plaisir à leur chef) mais se retrouvant une petite banque va fusionner avec HSBC. Nous voila avec la naissance dn BNPPHSBC. Du coup, le CACL va se retrouver isoler et racheter SGCDNLBP, pour enfin créer CACLSGCDNLBP. Pendant ce temps là CMCICCEBP va se retrouver comme un con et, ne pouvant pas voir le CA, c’est congénital, va choisir un rapprochement avec BNPPHSBC. Nous voilà avec CMCICCEBPBNPPHSBC qui contient plus de lettre que CACLSGCDNLBP qui vexé ira boire pour oublier au bistro du coin. Profitant de cette faiblesse passagère, AXA, qui entre temps aura fusionné avec les AGF, la MACIF et les Mutuelles du Mans va absorber le CACLSGCDNLBP pour créer une nouvelle entité que nous allons appeler Maurice pour simplifier. Tant qu’on y est CMCICEBPBNPPHSBC va se renommer en Lautrec, qui va installer son siège à Toulouse alors qu’à Lille Maurice.

Je sais, ce n’est pas de moi, mais ça me fait toujours rire bêtement.

Finalement, on va se retrouver dans un monde où il ne restera que deux multinationales, puis une… Contrôlée par un conseil d’administration nommé par lui même. Le capital appartenant à elle-même puisqu’elle aura les moyens de se racheter elle-même.

On se dirait dans un abominable ouvrage de science fiction, d’ailleurs la plupart portent sur le sujet : un espèce de magma financier qui contrôle tout.

Il y aura donc une seule multinationale mais les gens n’y verront que du feu. Les enseignes commerciales resteront. Qui sait par exemple que la Banque Courtois, qui porte sûrement bien son nom, et la Banque Laydernier, de Savoie et non pas des cons si ma mémoire est bonne, font partie toutes deux au Groupe Crédit du Nord et appartiennent donc à la Société Générale ?

La multinationale ne sera pas la seule entreprise au monde, il y a aussi les sous-traitants. La sous-traitance ça rapporte gros aux multinationales : ça évite les problèmes de personnel, de syndicat, … et ça permet de raboter grossièrement les prix. Les patrons des sociétés de sous-traitance sont très fiers d’eux, fier de donner du travail à des employés mais ne se rendent pas compte qu’ils sont à la botte de leurs clients : les autres sous-traitants et la multinationale.

Quand un sous-traitant devient trop gros, deux scénarios se présentent. Le premier : la patron devient vieux et décède d’une belle mort. Sa veuve et ses héritiers se déchirent et la multinationale rachète les parts à bas prix. Le deuxième : la multinationale fait pression, la boite coule, et la multinationale la rachète à bas prix et la réorganise, mais c’est un autre sujet.

Il y a aussi des petites boîtes indépendantes, que nous allons appeler les bistros (sans T, santé !) mais que nous aurions pu appeler les marchands de fringues, les boulangers, les imprimeurs de quartier, les fermes, les petits bateaux de pêche, … Ils n’ont aucun lien avec la multinationale. Sauf le loyer des murs et du fonds qu’ils payent à un prix éhonté et le pognon qu’ils reçoivent de leur client qui provient lui-même de la multinationale en question, éventuellement par l’intermédiaire d’une ribambelle de sous-traitants.

Il y a enfin les travailleurs indépendants qui se font appeler « profession libérale » puis qu’ils jouissent généralement de monopoles publics, un peu comme dans le dernier billet du remplaçant de sarkoprout où il ne parle que d’un seule pôle, le pôle nord. Quand ils n’ont pas de monopole public, ils sont payés par l’intermédiaire de pognon public, que nous appellerons la Protection Sociale.

Ces professions libérales, nous les appellerons les militants du fond de commerce de l’UMP. Ils y sont rejoints par les patrons des sous-traitants, des petites boîtes indépendantes et la majeure partie des employés de ces petites boîtes.

C’est la confrérie des électeurs UMP. Comme il y a beaucoup de petites boîtes, ils forment tous les cinq ans la majorité. Les cinq ans suivants, la majorité est composée des électeurs de gauche.

Ces derniers sont les employés de la multinationale et des sous-traitants, ainsi que de la fonction publique, domaine que nous n’avons pas encore abordé. J’y viens dans un ou deux paragraphes.

La multinationale est contente de ces changements réguliers de majorité. La majorité de droite resserre les boulons pour que la multinationale et ses électeurs gagnent plus de sous, alors que celle de gauche les lâche un peu pour permettre aux employés de dépenser un peu de sous et de s’assurer qu’ils payent un peu plus d’impôt, notion que nous aborderons avec la fonction publique, pour que ces impôt puissent être dépensés au profit de la multinationale.

Nous appellerons ça le système capitaliste.

Tous ces braves gens évoqués, sauf les patrons de la multinationale qui habitent aux Iles Caïmans Pareil, payent ainsi des impôts, que nous appellerons également cotisations sociales dans certains cas particuliers. Les cotisations sociales correspondent principalement à des dépenses pour trois sujets principaux. Le premier, nous l’appelons affectueusement la Sécu. Elle permet de soigner les électeurs – c’est comme ça qu’on appelle les gens – pour qu’ils puissent travailler mieux tout en permettant de faire rentrer des sous dans les poches des protections libérales. Le deuxième, c’est la retraite. Quand les électeurs sont trop vieux, ils ne peuvent plus travailler : il faut continuer à leur donner un peu de sous pour qu’ils puissent consommer. Le troisième : c’est les ASSEDIC, qui permettent assurer quelques rentrées d’argent à une partie des électeurs que l’on met volontaire sous pression pour qu’ils ne fassent pas chier et pour faire peur aux autres de s’y retrouver. Comme ça, ils ferment leur gueule. Tout ce la est la Protection Sociale.

Il y a un rapport entre la multinationale et la Protection Sociale : on ne comprend rien à sa structure et on ne sait pas qui dirige.

Le reste des impôts est consacré à la fonction publique. La fonction publique regroupe ce que la multinationale ne veut pas récupérer pour ne pas froisser les électeurs UMP ou ne peut pas récupérer à cause de la résistance des électeurs de gauche.

Il faut dire que la fonction publique est dirigée par les électeurs. Ou alors je dis une connerie, c’est parfois un peu compliqué. « La fonction publique est dirigée par les électeurs » est un principe de base. Pour être plus précis, la fonction publique est dirigée par élus et les énarques qui ne sont pas élus.

Les électeurs choisissent les élus. Une partie des élus, quand ils ne le sont pas, devient des énarques qui ne sont pas élus. Les autres entrent au Conseil Constitutionnel, au Conseil Economique et Social, au Conseil d’Etat.

Moi-même, qui travaille dans un cabinet de conseil où j’ai peur pour mon siège, je suis parfois surpris par le nombre de conseils qui existent.

J’en viens donc au sujet du billet : la privatisation de GDF. Il y aurait beaucoup de chose à dire sur le service public, la politique énergétique, … mais ce n’est pas la conclusion que je veux faire.

Mesdames, Messieurs, les élus UMP sauf les réfractaires, vous nous expliquez que les grands rapprochements sont nécessaires au nom de je ne sais quels principes, mais tout ce que vous faites c’est mettre dans les mains de la multinationale ce qui est encore contrôlé par le peuple.

D’ailleurs, d’une manière générale, ce genre de privatisation est souvent de la connerie. Soit la boite est rentable et rapporte de l’argent, dans ce cas il ne faut pas la vendre. Soit elle n’est pas rentable et vous ne pouvez pas en tirer un bon prix. Quoiqu’il arrive ça revient à brader les bijoux de familles.

Mesdames, Messieurs, les élus UMP sauf les réfractaires, vos chefs récupèrent quelques milliards par là en vendent des trucs qu’ils dépensent en cadeaux électoraux en indiquant qu’ils seront affectés au remboursement de la dette alors qu’ils se privent d’un fleuron national qui rapporte de l’argent en assurant un service public. A la collectivité. Pas à la multinationale.

Vous vous dépêchez pour je ne sais qu’elles raisons. Vos chefs veulent faire ça avant 2007, vous ça vous fait peur pour 2007. Attendez 2007. La résistance du peuple de gauche fera le reste.

Non seulement vous ne serez pas élus et en plus la France perd GDF. Ce qui vaut mieux que de perdre la mémoire.

Qui a mis en place ces grandes sociétés nationales ?

06 septembre 2006

Chirac candidat !


Fidèle à mon habitude, je rebondis sur un excellent billet d’Eric qui nous démontre habilement que la candidature de Jacques Chirac est tout à fait probable aux prochaines présidentielles.

Il faudra qu’un jour je fasse un billet sur ce qui peut inspirer un billet. Pourquoi rebondis-je sur un billet pour en rédiger un alors que je pourrais aller déjeuner avec les collègues ? Sans doute le sujet du billet initial est-il très bien choisi ! J’espère qu’Eric ne va pas se fâcher que lui pique périodiquement des sujets.


Enfin ! Ca m’amuse beaucoup d’imaginer ce qui se passerait s’il se présente, voire s’il est élu (pas Eric, Jacques).

1/ S’il annonce sa candidature après que NS soit désigné par l’UMP comme candidat de ce parti… Nicolas Sarkozy sera obligé de se présenter sous peine de voir perdre toute autorité à l’UMP… Mais, avec 2 candidats, il est probable que l’UMP ne soit pas présent au deuxième tour, ce qui équivaut à placer le PS directement à l’Elysée. Donc NS ne pourrait pas se présenter.

2/ Quoiqu’il arrive, si JC est élu, c’est l’UMP en général qui perdrait une certaine crédibilité et, par la même occasion, les 3 ou 4% qui font perdre une législative. Du moins, je vois mal l’UMP arriver à se mobiliser suffisamment rapidement, pour, après avoir soutenu NS, se ranger fidèlement derrière JC.

3/ J’en conclut que si JC se présente, il est obligé d’annoncer d’emblée qu’il va nommer NS comme premier ministre. Sinon tout éclate. Néanmoins, s’il se présente, il sera obligé de s’appuyer sur des personnalités importantes de l’UMP : MAM et AJ, comme tu l’indiques dans ton billet. Que leur aura-t-il promis, à par la déroute de NS ?

4/ NS aura du mal à se désister devant JC s’il est élu lors des primaires de l’UMP. Donc, il serait logique que MAM ou AJ se présentent aux primaires en question. Eux pourraient en tout légitimité se désister pour JC. Encore faut-il donc qu’ils gagnent ces primaires, la meilleure manière étant que NS ne se présente pas ! Il faut donc attendre que JC annonce s’il est ou non candidat pour organiser des primaires au sein de l’UMP.

5/ JC peut aussi se présenter aux primaires de l’UMP, mais ça ferait un peu désordre ! Le président sortant qui participe à des primaires ! Donc avec mon hypothèse précédente, si JC souhaite se présenter, il n’y aurait pas de primaire à l’UMP, et on se retrouverait, encore, avec JC tout puissant s’asseyant sur les députés issus des parties qui sont présumés le soutenir.

En fait, j’aurais du écrire « issus du parti », mais au pluriel, c’est plus drôle.

6/ S’il annonce en février qu’il ne se présente pas, ça va faire un peu court pour réorganiser la candidature de l’UMP. Or l’organisation de primaires est importante pour NS pour qu’il puisse être plébiscité…

Ca va être amusant d’imaginer ce que nos stratèges politiques vont trouver pour éviter toutes les âneries que je présuppose ! Un beau bordel à droite en perspective.

D’un autre côté, on pourrait aussi rigoler sur le bordel que ça foutrait à gauche.

7/ Ils sont en train de choisir leur propre candidat, avec trois favoris, Ségolène Royal, DSK et Lionel Jospin. Un des grands enjeux est de savoir qui pourrait battre NS au second tour. Quel intérêt de se préoccuper de ça si le candidat à battre est JC.

8/ Si JC se présente, la seule personne du PS qui dispose d’une légitimé pour débattre avec JC, c’est LJ (reconnaissons à JC quelques points forts qui lui donnent une certaine stature : avoir été élu deux fois, avoir présidé la France pendant 12 ans, avoir encore une certaine carrure sur la scène internationale). Pour la primaire interne, l’incertitude sur le candidat de la droite aura donc impact important. Je vois mal Ségo discuter avec JC de la place de la France dans le monde devant 15 millions de téléspectateurs.

9/ Le PS dépense beaucoup d’énergie pour cette présidentielle. C’est l’élection à gagner. Avec l’histoire de leur programme que plus personne ne défend, ils se concentrent beaucoup sur l’élection présidentielle. Or si JC l’emporte, comme je l’ai dit ci-dessus, la désorganisation de la droite pourrait faire gagner la gauche aux législative.

10/ Il faudrait donc que la gauche s’organise maintenant pour la législative pour montrer qu’elle est capable de gouverner et pas uniquement d’observer ses chefs se tapant dessus. Tous ses leaders tapant allègrement sur le programme pour ne pas perdre tout crédibilité, je les voie mal défendre ce projet politique par la suite.

11/ Si la gauche gagne les législatives, JC sera obligé d’appeler son chef comme premier ministre le chef du parti, c’est-à-dire FH, qui en fait sera obligé de se faire remplacer par l’ancien candidat qui aura été « désigné » par les membres du parti dont il est le chef mais qui aura perdu les élections. Tout ça est un peu compliqué.

12/ Cette ancien candidat sera a priori soit la conjointe de FH, soit LJ, l’ancien premier ministre de JC pendant 5 ans. On est bien !

Toutes théories pourraient être annulées si une autre hypothèse se présente.

13/ Imaginons que JC et NS soient candidat. La probabilité d’une victoire du candidat de la gauche est très forte. Or, passés leurs querelles, on risque fort de revoir l’UMP s’unir derrière NS entre la présidentielle et les législatives, ces dernières deviendraient gagnables pour l’UMP. On se retrouverait avec un président de gauche et un gouvernement de droite, tous en positions légitimes puisque issues d’un récent suffrage du peuple.

14/ Dans cette configuration, le président socialiste serait obligé d’appeler le chef du parti majoritaire comme Premier Ministre, soit NS. Néanmoins, après avoir perdu les présidentielles lamentablement puis remporté les législatives, le NS aurait-il une légitimité suffisante pour diriger le gouvernement ?

Retenons enfin un quinzième point pour conclure.

15/ Quel que soit le scénario retenu, nos dirigeants qui seront légitimement nommés ne pourront constater qu’un certain bordel ! Ils seront obligés de proposer une réforme de la constitution pour aboutir à un régime plus parlementaire. Ca ne fera pas vraiment sérieux, puisque avec toutes mes supputations, le premier ministre sera probablement le perdant du second tour de la présidentielle.

Sauf si le perdant en question n’est pas issu d’un des deux grands partis, mais d’une formation d’extrême droite.

Mesdames, Messieurs, un peu de sérieux s’il vous plait !

P.S. : Merci à http://ro.altermedia.info/date/2004/10/15/ pour la photo.

05 septembre 2006

Remboursez !

« 250.000 bénéficiaires de la prime pour l'emploi vont devoir rembourser des trop-perçus » nous apprend l’AFP par une dépêche (je crois que l’information était dans Le Figaro d’hier).

Ce en quoi « Le ministère des Finances rappelle par ailleurs que la PPE "n'est pas une allocation mais un dispositif pour le retour vers l'emploi", et qu'il est donc normal qu'une partie de ses bénéficiaires soient amenés à ne plus la percevoir en fonction de leur changement de situation. »

Rappelons que notre brave gouvernement avait avancé le règlement de la PPE car il trouvait scandaleux que, avec ce dispositif créé par la gauche, les bénéficiaires la touchent tardivement dans l’année (c’est-à-dire un an après le travail ayant motivé cette prime).

On bricole en urgence un « avantage » en critiquant ce qui a été mis en place par les prédécesseurs, sans tenir compte des contraintes d’organisation mais en soignant bien la communication.

Un an après des pauvres gens sont obligés de rembourser et on explique juste que c’est « normal ». Le courrier des impôts contiendra-t-il au moins un mot d’excuses ?

04 septembre 2006

Libéralisme - 3ème volet

Dans un moment de relative sagesse (ou de faiblesse) qui me pousse à m’expliquer alors que je n’ai pas à le faire, je vais donner quelques détails qui m’empêchent d’avoir la moindre envie de dialoguer avec certaines catégories d’individus dont les libéraux.

La principale raison, c’est que j’ai déjà donné, en début d’année, et que maintenant, ça me gave.

C’est déjà une excellente raison de cesser le débat : les blogs sont un truc que je pratique pour le loisir, j’aime bien avoir la liberté de déterminer le contenu de mes moments d'oisiveté.

Il y a d’abord la paranoïa qui va faire que je vais me retrouver mitrailler d’insultes pour avoir utilisé ce mot, alors qu’il n’y a aucune méchanceté. Ils ont tellement l’habitude de jouer avec les mots pour dénaturer le dialogue que ça part dans tous les sens. C’est comme ça que, ce matin, je me suis retrouvé maintenant insulté sur mon apparence physique parce que j’ai employé le terme « con » hier.

Tiens, par exemple, au moment de prendre la photo avec ma webcam, je faisais le « con » devant l’objectif. Autre exemple : le temps de finir ce commentaire, je vais quitter le boulot et aller rejoindre les autres « cons » dans le métro.

La plupart de ce que je sais du libéralisme, je le tiens de leur espèce d’encyclopédie. C’est « con » de ma part, ils ne connaissent pas la signification de certains mots.

La paranoïa, disais-je (sans vouloir du tout être insultant, je le rappelle) ?

Ces idées libérales sont défendues par une minorité, qui ont pris l’habitude d’utiliser le web et les blogs pour défendre leurs théories, ce dont ils ont d’ailleurs parfaitement raison. Comme ils sont minoritaires, j’ai remarqué qu’ils sont systématiquement sur la défensive, en oubliant tout humour et en oubliant de prendre la moindre hauteur.

Un autre aspect me confirme dans ma volonté de ne pas poursuivre le dialogue, c’est un phénomène que j’ai constaté chez certains (je dis bien certains, pas tous), c’est une abominable suffisance : « quand tu auras autant lu que moi, tu pourras parler et tu seras convaincu par la libéralisme. Dans l’attente, tu n’as pas les compétences requises pour donner ton avis ». Je ne plaisante pas, on pourrait faire des recherches dans les antécédents des discussions que j’ai pu avoir sur le web (mais malheureusement, mon pseudo est nicolas… ce qui est assez répandu !).

Il y a même un type une fois, qui m’a dit un truc « de toute manière, tu n’as certainement quasiment rien lu ». Je pensais qu’il parlait en général (alors qu’il parlait d’un truc précis), et comme il y avait une trentaine de fautes d’orthographe en une dizaine de mots, j’étais donc plié de rire. Ce que je lui ai dit (c’était une bêtise de ma part, le français n’était pas sa langue maternelle, il avait beaucoup de mérites à débattre parmi nous).

Tout ça pour dire qu’un type qui me dit de la fermer car je suis inculte ne m’encourage par au dialogue.

D’autant qu’il n’y a pas besoin de beaucoup de culture pour savoir qu’un type qui perd son boulot se retrouve au chômage.

Le problème c’est que lorsque l’on consulte leur encyclopédie wiki, ceci n’est pas marqué, dans la page sur le chômage !

Il y a plein de théories (qui n’ont rien de surprenantes dans un site libéral, c’est leur droit, c’est leur idéologie), mais n’il y a pas ce simple fait. Un type au chômage, c’est avant tout un type en détresse qui doit rechercher du boulot pour nourrir sa famille. Aucun aspect humain dans leur truc.

Et surtout, dans chaque argumentation, des gros oublis comme celui-là.

Je citais l’exemple, l’autre jour, de leur page sur la loi du plus fort (je ne retourne pas la voir aujourd’hui), où ils oublient complètement ce que tout le monde entend par la loi du plus fort, à savoir le demandeur d’emploi devant un recruteur.

Faisons maintenant un tour vers la page « protection sociale ». La définition qu’ils en donnent est « Dans le sens que lui donne l'Etat, la protection sociale désigne la Sécurité sociale ainsi que d'autres systèmes d'aide sociale tournés vers l'assistanat (revenu minimum, allocations diverses). » (ils disent d’autres trucs plus politisés, mais la définition s’arrête là). Par exemple, ils ne parlent pas des cotisations que l’on verse pour ça, ils n’abordent pas les différentes facettes (la santé, la retraite, …).

D’emblée ça part sur la critique de l’état : « Dans le sens que lui donne l'Etat ». C’est d’ailleurs la seule définition qui est donnée.

Alors, à la longue, c’est fatiguant !

Je vais souvent dialoguer sur les blogs de droite, avec qui, donc, souvent je ne suis pas d’accord avec eux, mais ils ne détournent pas systématiquement les arguments en omettant systématiquement les choses importantes.

La conversion tourne souvent en rond mais reste possible…

P.S. : Les libéraux, vous ne pourriez pas aller faire un tour sur le blog de LLM (le plus célèbre blogueur national), je l'ai promis à un copain sur son blog... LLM est un type qui reçoit des visiteurs (commentateurs) tenant une couche abominable.

03 septembre 2006

L'audience des blogs

Maginifique ! Je viens de trouver un sujet qui rapporte plus de visiteurs sur les blogs que le sexe. La critique directe du libéralisme.

Pour être précis, je ne sais pas si ça rapporte beaucoup de visiteurs, mais ça rapporte des commentaires.

Ca me laisse pantois. Ce que je démontre avec la photo ci-jointe, il faut bien que j'amortisse la webcam que les copains m'ont offerte pour les 40 balais. Ca me rappelle d'ailleurs qu'il faut que j'aille chez le coiffeur, mais ce fainéant là ne travaille pas le dimanche.

Il n'y a que les libéraux qui me rasent le dimanche.

02 septembre 2006

Libéralisme et connerie : même combat

Début juin, j'ai fait un billet sur les libéraux en expliquant que leurs principes étaient à vomir. C'était le 3 juin. Je vous invite à consulter mon historique.

(voilà un lien, mais je ne sais pas s'il marche : http://www.blogger.com/comment.g?blogID=20257894&postID=114932113730583366)

Ce matin ! Je prenais le café et le premier me tombe dessus. Je réponds gentiment. Et voilà deux autres qui me tombent dessus pour causer libéralisme.

Qu'ai je fait au bon dieu ? Qui n'existe pas ! Ce qui n'empêche pas de le critiquer.

Je ne fais pas de l'anticléricalisme primaire, mais un des libéraux me traite de chrétien. Allez voir sur le lien en question (je me répète, mais si le lien ne marche pas, c'était le 3 juin). Mes parents qui devaient avoir un fond d'intelligence, ce n'est pas sarkoprout qui me contredira ou alors ça va chier, ont fait en sorte que je ne sois pas Chrétien mais tolérant, ce qui est une autre religion.

Alors, mes copains, fidèles lecteurs, je vous invite à aller voir mon billet du 3 juin et à y déposer un commentaire : "les libéraux sont des cons". Ca ne fera pas avancer la pensée intellectuelle, mais ça me fera plaisir.

Maintenant, quelqu'un peut-il m'expliquer comment trois connards tombent-ils par hasard sur mon blog le même jour ?

Ou alors, j'ai un don !

Il est saoul Bayrou ?

Bayrou revient. On a beaucoup parlé des autres ces temps-ci mais lui on l’avait un peu oublié. Ce gars-là a beaucoup de mérite. Je ne parle pas du fait que je lui dois ma première participation à une grande manifestation dans Paris en 1994, mais du fait que n’ayant aucun existence politique il cherche à nous faire croire qu’il serait capable de gouverner avec Rocard et Barnier. Je me demande bien ce qu’ils font là d’ailleurs. A la limite, Barnier pourquoi pas ? Mais Rocard, je l’ai connu avec une autre grandeur !

Les militants de gauche sont déboussolés et ceux de droite commencent à se demander une nouvelle fois si ses idoles ne se foutent pas un peu de sa gueule. Et voilà l’autre qui s’engouffre au milieu, tel une anguille, à expliquer qu’il y a des gens compétents partout et qu’il veut les réunir pour former un projet de gouvernement.

Quelle horreur ! Avec Ségo et Sarko, on se demandait déjà pourquoi les personnes viennent avant les idées, voilà l’autre comique qui nous explique qu’on peut réunir toutes sortes de personnes compétentes pour faire un ensemble cohérent.

Ben non ! Camarades ! N’oubliez pas que Bayrou est un type de droite et qu’on ne peut pas tout mélanger. C’est un peu comme si on mélangeait le poulet frite de ce midi avec le tiramisu qui devrait lui succéder. Ca peut être bon mais je n’ai pas envie de prendre le risque : ça n’a aucun intérêt.

Bayrou a eu un mérite : celui de refuser de diluer l’UDF dans l’UMP. N’étant pas électeur de ces gugusses, je devrais m’en foutre, mais compte tenu de la traditionnelle diversité française, il me parait important, pour la démocratie, que les grands « côtés » politiques aient plusieurs partis. La gauche avait quand même une meilleure tronche quand le PC réunissait 15 % des électeurs. Et pas que la gauche, toute la classe politique. Le parti ouvrier n’était pas associé au parti xénophobe, mais je m’égare.

Finalement, je ne m’égare pas tant que ça, j’ai réussi à faire 5 paragraphes sur Bayrou. Pour un type aussi insipide, c’est pas mal : je suis très fort. Il me reste juste quelques trucs à dire avant d’aller chercher une jolie photo de François pour illustrer mes propos.

Il est né le 25 mai 1951 à Bordères, entre Pau et Lourdes. Il est le fils de Calixte Bayrou, un petit cultivateur, et d'Emma Sarthou, agricultrice. Il suit des études à l'Université Bordeaux III où il obtient son agrégation de lettres classiques à 20 ans, après avoir échoué au concours de l'École normale supérieure. Il s'était marié deux ans plus tôt. Son père meurt d'un accident du travail, et, tout en enseignant, il aide sa mère à tenir l'exploitation. Il réussit à vaincre son bégaiement. Il est l'auteur d'une biographie d'Henri IV, qui a remporté un grand succès. Grâce à ses droits d'auteur, il s'est lancé avec un certain succès dans l'élevage de chevaux, ce qui lui permet également de « se ressourcer » loin du monde politique. Avec son épouse Elisabeth, il a six enfants (Hélène, Marie, Dominique, Calixte, Agnès, André) et huit petits-enfants.

Merci Wikipedia ! A noter que ce n’est pas la première fois que je diffuse sur le même sujet – ou presque – qu’Eric, mais là, c’est le hasard ! Les photos sont probablement d'Olivier Roller, photographe. Je les ai pompées sur le gogole . Je ne suis pas le premier.