En salle

21 octobre 2008

Connerie à réaction

A lire, dans les commentaires, chez Didier Goux :
"Didier: je le crois bien le voir, moi.La pierre apparente, c'est une mode. On plaque de la fausse pierre sur le béton, on décrépit les murs anciens, on met des fausses poutres, des charrettes croulant sous les géraniums, une piscine bleue, une véranda...on massacre le paysage. Qui ça, on ? Le peuple, le petit retraité, le peuple-petite bourgeoisie. Tous ces gens qui ne comptent pas, qui ne devraient pas compter, qui devraient rester à leur place (la plus discrète et soumise possible). Rien de bon ne saurait venir du peuple, dit Renaud Camus. Rien, sinon ce qui s'en détache, ce qui s'en élève. C'est très embêtant pour les gens de gauche d'admettre que le peuple a des goûts de chiotte en matière d'habitat. Pavillon, pelouse, nains de jardin et grille louis XlV, ce n'est pas beau du tout. Ne pas émettre de jugement de valeur qui serait une trahison politique et un coup de pied à son père si l'on est issu d'un milieu ouvrier. C'est gênant, quoi."
Une bonne crise de rire juste avant l'apéro. Vous savez quoi. Je pense que la dame en question, quand elle écrit ça, est parfaitement sérieuse.
Je remercie mes aimables de n'utiliser aucune grossièreté pour dire à la dame ce qu'ils pensent d'elle : elle ne pourrait les avaler, elle est tellement supérieur à nous autres, vulgaires serfs.

35 commentaires:

  1. Le brame du serf ne peut l'atteindre...
    elle doit souffrir de quelque complexe de surdité et de vue basse, à moins qu'elle n'ait besoin d'un ravalement de façade mais que vu son état il ne doit plus être possible de le faire...
    La frustration l'ayant égarée...

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  2. Eh bien, "la dame" va répondre d'abord.

    "Je remercie mes aimables de n'utiliser aucune grossièreté pour dire à la dame ce qu'ils pensent d'elle : elle ne pourrait les avaler, elle est tellement supérieur à nous autres, vulgaires serfs."

    Encore une fois, je pense que vous faites une erreur de lecture, et que là, en plus, vous me faites un procès d'intention.
    Mais si ça vous amuse de donner le signal de lapidation collective, allez-y !

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  3. Christie,

    Ca doit être ça !

    Suzanne,

    C'est justement un signal de "non lapidation"... ("non décapitation" serait plus juste !).

    Une erreur de lecture ? "Mes aimables" lecteurs pourront lire...

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  5. Suzanne,

    Le commentaire n'est pas tiré d'un contexte : il est assez long pour avoir sa propre consistance.

    Vous me "montrez du doigt" en tant qu'homme de gauche, mais vous écrivez : "C'est très embêtant pour les gens de gauche d'admettre que le peuple a des goûts de chiotte en matière d'habitat".

    Ben non. Je n'admets pas qu'on puisse le dire... Et c'est vous qui l'avez dit.

    Celà dit, je ne vous désigne pas à l'opprobe de je ne sais qui, vous êtes couverts par l'anonymat (dans la mesure où les gens qui vont lire mon billet ne vont pas aller se renseigner pour savoir qui vous êtes) et que le billet sera oublié dans 6 ou 12 heures...

    Enfin, c'est vous qui dites du "mal du peuple" et c'est moi qui lance un truc "d'expression haineuse" ! Bravo... Quelle argumentation voudriez vous que je sorte ? "Oh ! Cher lecteur, vous voyez comment des gens en ce début de 21ème siècle se la jouent supérieurs aux autres ?". Que voulez-vous que j'argumente ?

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  6. Suzanne,

    Si vous supprimez vos commentaires avant que j'ai fini ma réponse... Heureusement que j'ai reçu un mail !

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  7. Nicolas:
    Bah, s'ils ont envie de se taper tout l'historique des commentaires pour remettre celui-ci dans son contexte: à savoir que justement, je ne suis PAS d'accord avec les trois quarts des idées de l'auteur en question, mais que, concernant la restauration des maisons de campagne, je partage presque entièrement son avis. Je ne vous ré-inviterai pas à lire le livre, puisque vous ne voulez pas.


    J'en profite pour dire que je trouve ça fatigant et triste, cette façon de désigner à l'opprobre publique (enfin, sur votre blog d'homme de gauche) tous ceux qui disent du mal des gentils ouvriers, enfin, du prolétariat, enfin, du peuple, enfin, de je ne sais plus quoi. Surtout que là, en l'occurence, c'est un fragment de discours. Evidemment que tiré de son contexte, sorti de la discussion, isolé des interventions, effectivement, ça craint si on le lit au premier degré! Les commentaires qui ont commencé à pleuvoir ou qui vont suivre, je les prévois, ils sont toujours les mêmes, je pourrais tout aussi bien les écrire, et c'est triste: ça ne tient pas à l'argumentation, au discours humaniste, non. C'est de la réponse automatique, de l'expression haineuse, pour moi.

    Christie, vous avez bien raison de vous moquer des vieux, c'est là l'injure suprême, en effet.

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  8. Je n'ai pas le moindre sentiment de haine simplement je ne vois pas ce que vient faire l'appellation de ""gens de gauche" dans vos propos, vous donner vous même du travail au retour de bâton" ..
    Qui plus est j'ai entendu les même propos chez les gens de droite... Et à la limite on s'en fiche.
    La meilleure façon de ne pas être jugé est de ne pas juger soi-même..

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  9. Nicolas: je l'ai réécrit, je voulais rajouter des mots et en corriger d'autres.
    Un mail ? J'ai fait une fausse manoeuvre ?

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  10. Avec tout ça on a l'impression que les commentaires sont dans le désordre...

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  11. Suzanne,

    Il n'y a de mal ! Une fausse manoeuvre !

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  12. Nicolas oui c'est écrit dans le désordre on dirait..
    Suzanne, c'est sans rancune,bonne journée...

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  13. "Ben non. Je n'admets pas qu'on puisse le dire... Et c'est vous qui l'avez dit."

    Oui oui, ça j'assume: et je ne parle pas des cités pavillonnaires types HLM où les gens ne choisissent pas d'habiter, mais, en accord avec ce livre de R.Camus, des maisons de campagne restaurées à la mode dont il parle, ou des pavillons individuels avec des murs aux clotures grandioses, aux toitures rococos, aux fontaines de plastique, je trouve que ce sont des goûts de chiotte, je persiste...

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  14. Sans rancune, je ne sais pas.

    En tout cas, personnellement, ça m'attriste. Mais bon, c'est le Net, rien que le Net, hein.

    Heureusement.

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  15. Suzanne,

    Et pour faire suite au dernier commentaire que Didier a laissé chez lui : le peuple a rarement : "des maisons de campagne restaurées à la mode [...], ou des pavillons individuels avec des murs aux clotures grandioses, aux toitures rococos, aux fontaines de plastique" !

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  16. Ce qui est génant dans ce commentaire, c'est de se situer en quelque sorte au-dessus de tout cela, presqu'intouchable !
    :-))

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  17. Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris de la polémique par commentaires. Il me semble que la citation de R. Camus, chez Didier Goux, visait surtout les restaurations "authentiques", "dans le respect des traditions" etc… C'est à dire finalement, des personnes aisées et plutôt snobs. Je me trompe?

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  18. Nicolas et les autres : je pense que vous n'avez pas perçu l'ironie que Suzanne a mise dans ce passage...

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  19. "les restaurations "authentiques", "dans le respect des traditions" etc… C'est à dire finalement, des personnes aisées et plutôt snobs. Je me trompe?"

    Non Ducon : les milliardaires (souvent américains) qui font des dons privés pour restaurer Versailles ou d'autres chefs-d'oeuvre de notre patrimoine "à l'authentique" ou dans "le respect des traditions" ne peuvent qu'être de foutus snobinards. Et n'oublions pas : des salauds de patrons....
    Quelle bande de bouffons !

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  20. J'ai dû mal m'exprimer… Je ne parlais pas des mécènes, ni d'architecture prestigieuse. Mais des gens qui restaurent leur résidence secondaire (le plus souvent), avec la certitude de détenir le "bon goût"et finissent par imposer autour d'eux leur vision de carte postale… Enfin, bon… C'est un peu vain, tout ça.

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  21. Le coucou,

    C'est à peu près ça... Mais ça dérive assez vite sur les nains de jardin du peuple.

    Didier,

    Effectivement ! L'ironie est peu visible...

    Anonyme,

    Tu es toujours aussi, tu ne sais pas de quoi on parle.

    Le coucou,

    Un conseil : ne réponds pas aux trolls des autres !

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  22. revoir "escrocs mais pas trop" de W. Allen qui montre que le mauvais goût est aussi celui des nouveaux riches.

    Relire aussi les critiques de l'époque sur Zola qui n'aimaient qu'on présente le peuple crument avec parfois ses défauts...

    Le mauvais goût est partout... C'est relatif et également culturel, non ?

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  23. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  24. Pas perdus,

    Oublions la culture.

    Suzanne,

    Arrêtez d'effacer vos messages, je les reçois par mail et mes commentateurs aussi.

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  25. Nicolas:
    Ok.
    J'ai effacé parce que souvent, je regrette d'avoir écrit dans le vide.

    Cette discussion a commencé sur le blog de D.Goux, alors que je pointais une erreur de compréhension de lecture de votre part.

    Que vous jugiez des propos isolés de leur contexte, soit. Que vous n'en perceviez pas l'ironie, soit.
    Dans ce passage-là, mes effets d'antiphrase sont loupés, je veux bien l'admettre. Didier Goux, dans sa réponse, m'a contredit sur l'usage que je faisais du mot "peuple" en référence à ce qu'en dit R.Camus. Je pourrais en débattre avec lui, ou avec des gens qui ont lu l'auteur en question, mais avec vous, comme vous ne voulez pas le lire, ni même essayer de comprendre ce qu'il essaie d'exprimer dans un texte de quinze lignes, ça serait assez difficile.

    Vous avez besoin d'Ennemi du Peuple à ce point là ? Eh ben dis-donc, vous allez me faire regretter mes idées de gauche! En voilà, de la belle et grande vigilance, qui fiche un peu la trouille...

    Je regrette d'avoir commencé à vous répondre, mais j'ai toujours tendance à penser qu'en expliquant, entre gens de bonne volonté, on peut s'entendre.
    En fait, qu'est- ce que ça dit, ce commentaire de Christie? Que je suis frustrée (de quoi ?) parce que je suis vieille ? Hop, tout de suite! t'es tellement moche que tu ne peux même plus te faire ravaler la façade, la vioque ! *Vous ne voulez pas plutôt vous moquer de moi parce que j'ai la peau noire et que je suis lesbienne, ou que j'habite dans un trou paumé au milieu de ploucs alcooliques? Ah non, ce ne sont pas des racismes à la mode, ça. Pas politiquement correct. Supposez moi donc vieille, méchante, abonnée à la messe en latin, courbée sous le poids de mes bijoux en or massif, flanquée de trois Yorkshire au collier de rubis... Vieille, c'est ça le pire. Ce qu'on peut trouver de plus méchant à dire. On devrait interdire aux gens de plus de trente ans de blogger, ils ne disent que des conneries. Bon, allez, quarante. Après, c'est louche, sauf s'ils sont très gentils et parlent comme des mamies un peu gaga, mais on pardonne aux doux vieux qui sont, comme chacun sait, des trésors de tendresse et une incommensurable richesse pour les générations futures, tant qu'ils ne ne vous contredisent pas, ne bouffent pas l'héritage et ne viennent pas pisser sur votre canapé*.

    Pourquoi ne pas s'en tenir à ce que l'autre écrit et lui répondre au mot à mot là dessus, plutôt que chercher à humilier l'interlocuteur sur ce qu'il est, ou sur ce qu'on le suppose être ?

    *Enfin, bonne continuation dans votre défense du Peuple. Il a bien besoin de vous, le Peuple. Pour militer aux côtés des ouvriers, je vous suggère de rejoindre le Front National* (premier parti ouvrier de France, tout de même!). Ah, j'aggrave mon cas, qui suis-je pour en dire du mal, en plus ? Faut pas juger ? ok, ok....

    Les passages entre **, c'est de l'ironie: ça veut dire que je ne le pense pas vraiment, mais que je pense plutôt le contraire.

    Allez, z'avez encore du pain sur la planche et des combats à mener!

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  26. Suzanne,

    Rassurez-vous, je continue à mener mes combats ! Surtout contre des gens qui considèrent le Front National comme le premier parti ouvrier de France...

    Vous semblez exprimé que je refuse le débat en refusant de lire Camus. Pas du tout ! Je lis parfois Camus tout simplement parce que Didier (que je fréquente aussi dans la vie réelle) en prend souvent la défense, le cite...

    Vous commettez la même erreur que beaucoup de commentateurs de blogs : vous êtes persuadée que vous allez convaincre la personne que vous avez en face ! Ainsi, vous ne l'écoutez pas tant vous partez du principe qu'on va changer d'avis !

    Vous êtes à ce point que vous n'entendez pas quand la personne change d'avis. Cette histoire de crépi, par exemple, ... J'ai convenu que je me plantais car j'avais en tête les vraies maisons en pierre et pas ces maisons conçues pour être recouverte de crépi.

    C'est pour ça que, souvent, débattre ne m'intéresse pas ! Les débatteurs sont souvent incapables d'écouter les autres (et je ne place pas en dehors du lot !).

    Vous êtes persuadée que Renaud Camus est un des meilleurs écrivains et vous voudriez me faire partager votre passion.

    Le week-end dernier, j'ai écouté avec bonheur le dernier disque d'AC/DC : je ne vais pas essayer de vous convaincre que c'est un des meilleurs groupes de tous les temps !

    Chacun son truc.

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  27. Cette discussion autour du "goût" est un peu vaine.
    Il y a autant de goûts que d'individus, dit le Claudius en enfonçant la porte grande ouverte.

    De plus, le mauvais goût d'hier devient parfois le bon goût d'aujourd'hui. C'est un peu ça qu'on appelle le vintage (à prononcer avec bon goût).

    Je ne partage pas les idées qui semblent transparaître des interventions de Suzanne, mais je trouve qu'elle ne se défend pas si mal finalement.

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  28. Claudius,

    Elle ne se défend pas mal, mais tu dis à peu près l'inverse d'elle...

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  29. Oui je crois qu'il s'agit d'ironie, et d'ironie mordante...

    En plus j'ai déjà vu plusieurs interventions de Suzanne chez DG, elle ne me semble pas du tout la réac' risible que ta citation pourrait laisser penser.

    Tu devrais entendre ce que je pense, moi un salaud de pauvre, à la caisse du supermarché, sur mes collègues salauds de pauvre...

    C'est ce que j'aime bien, dans le blog de Didier Goux, c'est ce "permis de causticité"...

    allez colombe de la paix, et vive AC/DC...

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  30. Balmeyer,

    Evidemment qu'il y a une partie d'ironie, notamment la partie centrale du commentaire ! Mais le début et la fin, je ne crois pas... Et ça casse l'ironie de la partie centrale.

    Et l'ironie cache souvent le mépris ! C'est un peu toujours la même chose. Imagine que je sois au comptoir de la Comète avec Tonnegrande. Imagine... Marcel arrive : "Dis moi, Tonnegrande, tu as encore pris du ventre, non ?". Je réponds : "Marcel, c'est pas grave, il a une grande bite, il arrive toujours à la voir".

    Tous les trois sourions bêtement à cette plaisanterie idiote. Mais pas pour les mêmes raisons. Tonnegrande parce que je me fous de sa gueule en sortant une connerie spontanément, moi parce que j'ai osé une plaisanterie raciste devant Marcel, heureux électeur du Front National.

    Et Marcel parce que c'est vrai. Ils en ont une grosse heuheu.

    Ben tu vois, le peuple n'a pas eu la chance d'avoir l'éducation permettant d'apprécier un mur en crépi. "L'éducation" ? Bof, on s'en fout : en Bretagne, personne n'avait aucune raison de me parler de crépi, en campagne il y en a peu. Pour nous, le crépi est une espèce de "peinture avec des petits graisn pour faire du relief", pas un machin qui recouvre bêtement des murs !

    Mais, faut-il se foutre de la gueule du peuple ? Faut-il diverger sur ces mots à propos d'un billet qui parle de crépi ?

    Peut-on rire de tout ?

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  31. j'ai pas tout lu.. mea culpa.. mais perso, c'est pas des goûts de chittes que j'ai , c'est des finances de chiottes, ce qui n'est pas la même chose.. si vous trouvez 150 m2 avec une hauteur sous plafond de 4,30, des portes-fenêtres à 8 carreaux, cheminées en marbre, dans chaque pièce, cela va de soi.. et tout ça pour 500 euros (non il ne manque pas un zéro) Paris intra-muros... j'abandonne mon hlm..

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  32. Balmeyer, merci.
    Didier: merci aussi.

    Nicolas : continuez sans moi et vigilez heureux.

    Vive AC/DC et les nains de jardin, crépis ou non : - )

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  33. Suzanne: vous auriez du aller à la ligne après "ce qui s'en élève". On aurait mieux distingué ce que vous reprochez ironiquement à R.Camus si vous l'aviez isolé de votre rajout destiné à vos contradicteurs. Ils n'ont pas compris le sens de vos propos.
    Conclusion : l'ironie est à manier avec précaution. Quand on ne sait pas à qui on s'adresse - c'est à dire, dès qu'on s'exprime en public- mieux vaut la borner le plus explicitement possible, l'annoncer; faute de quoi votre interlocuteur vous reprochera de soutenir les thèses que vous raillez.

    Je crois que les militants socialistes avaient une meilleure lectoritude du temps de Mitterrand.

    Mohammed Kamal

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