En salle

04 décembre 2008

La guerre des moutons

France Info était en émoi ce matin avec cette histoire du môme à l’hosto après avoir joué au jeu du petit pont massacreur : « C’est un jeu qui fait fureur dans les cours de récréations. Le principe est simple : on lance un ballon entre les jambes d’un camarade ; si celui-ci ne bloque pas la balle, il est roué de coups. Au moins deux collégiens se sont retrouvés à l’hôpital ces derniers jours. »

France Info traitait cela comme la principale information de la journée alors qu’il y a beaucoup plus important (par exemple, Zac Efron rencontre Orson Welles). Ca n’est qu’un fait divers, un jeu entre môme. Un gamin se retrouve à l’hôpital après avoir joué avec des copains. On ne va tout de même pas faire une nouvelle loi pour interdire aux gamins de se chamailler.

Les adultes devraient se souvenir de toutes les conneries qu’ils ont faites quand ils avaient 12 ans…

Présenter l’information ainsi n’est pas anodin. On nous présente maintenant les enfants de 12 ans comme des délinquants.

Nous ne sommes pas en campagne électorale. Nous n’avons pas besoin qu’on nous occupe l’esprit avec des conneries pendant que des choses plus graves se passent, notamment une régression économique qui pourrait déboucher sur des mouvements sociaux très importants, si j’en crois Nicolas Sarkozy lui-même, « interviewé » par le Canard Enchaîné d’hier.

Focaliser maintenant sur la sécurité est-il une manière de préparer les esprits de droite à taper sur les manifestants gauchistes ?

61 commentaires:

  1. C'est à 9 ans que je me suis retrouvé à l'hôpital parce qu'on avait fait les cons avec des potes à vélo. Sans passer par la case prison…
    :-)

    RépondreSupprimer
  2. Juste des points de sutures, même pas mal !
    :-))

    RépondreSupprimer
  3. "Les adultes devraient se souvenir de toutes les conneries qu’ils ont faites quand ils avaient 12 ans…"
    Tiens, comme c'est juste...

    Enfin, je fais la différence entre la connerie potache, de gamins qui ne sont que des gamins, et celle d'une "délinquance" (employons les grands et gros mots) qui est un peu plus problématique...

    Mais je préfère les "travaux d'intérêt généraux", ou la peine qui éduque plus qu'elle ne prive, à la prison... Mon papy me disait que si on envoyait les "jeunes" qui cassent et qui brulent au champs, à ramasser des tomates, ben c'est aussi efficace que l'univers carcéral. En plus, c'est bon les tomates (mais c'est bas, la terre n'est pas bien haute).

    Moins d'accord avec ta conclusion. Quand bien même 2002 s'est un peu passé comme ça...

    Bonne journée

    RépondreSupprimer
  4. Ton papy avait plein de bon sens !

    Quant à ma conclusion, ce n'en est pas une, juste une question.

    RépondreSupprimer
  5. David75

    3 billets ce matin, il ya du doppage dans l'air !

    RépondreSupprimer
  6. David,

    Tu sais pas compter ? Ca fait quatre ici et un sur l'annexe sur 20 minutes.

    RépondreSupprimer
  7. David75

    oui effet ca fait 4 maintenant.
    Je lis tous tes billets et j'appécie.

    RépondreSupprimer
  8. N.B. : Je peux dire des conneries sur Ségo, alors ?

    RépondreSupprimer
  9. David75

    Comme dans toute démocratie On peut dire qu'on est pas d'accord et emmettre des désaccords et les raisons quoi de plus normal, mais sans dire de conneries, du mois c'est ce que je pense.

    RépondreSupprimer
  10. Nicolas
    oui mais
    oui mais
    oui MAIS

    Il ne s'agit pas là, si j'ai bien compris, d'une bagarre entre collégiens, de fugue à vélo, de chute d'un arbre ou d'une échelle.

    Il s'agit d'un jeu où l'on se met à plusieurs pour rouer de coups un camarade, jusqu'à l'envoyer à l'hôpital. Ce n'est plus de l'agressivité normale chez les enfants ou les jeunes adolescents, mais bien une forme de violence collective inquiétante, surtout quand elle est mise en scène, filmée, repassée, comme les petites vidéos de tournantes, de portable à portable. Condamnable, oui, mais condamnable à quoi, à quel type de sanction? Certainement pas à la prison, surtout si l'on considère le fonctionnement des prisons pour mineurs. Il y a des coups de pied au cul qui se perdent et des discussions en famille aussi. Hier, j'ai vu au journal télévisé un petit reportage sur la chasse aux albinos dans je ne sais plus quel pays d'Afrique. Un enfant racontait comment l'on pourchassait l'albinos, comment on le frappait, comment on le découpait vivant, etc, etc. Comme dit Woody Allen, si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse.

    Suzanne

    RépondreSupprimer
  11. Suzanne,

    Pour le machin en Afrique, c'est un peu différent, c'est une autre civilisation que la nôtre. Les Africains ont été cannibales et ont fait des choses atroces, comme la Saint Barthélémy.

    Et les scènes enregistrées sur téléphones, si c'est bien dramatique, ne sont ni plus ni moins que des jeux de gamins. Débiles, on est d'accord, mais si on avait eu des téléphones avec des caméras, quand on était mômes, on aurait peut-être fait pareil.

    C'est peut-être parce que vous étiez une "petite fille" et moi un "petit garçon" que nous n'avons pas les mêmes souvenir des jeux d'enfance, mais je vous assure qu'on avait des trucs cons, comme obliger certains d'entre nous à traverser la voie ferrée avant l'arrivée du train (c'était une "Micheline" pas un TGV) ou tirer avec des pistolets à air comprimé sur des panneaux de signalisation pour effrayer les gens qui passaient juste A COTE...

    Il doit y avoir près de 10 millions (6 ou 7 ?) gamins en âge d'être scolarisé. Depuis la rentrée, deux sont allés à l'hosto (ils ne sont pas morts !)...

    Ce n'est quand même pas beaucoup. Pendant ce temps, combien d'accidents domestiques sont survenus ? J'avais cité dans le blog un gamin de trois ans qui avait sauté par le fenêtre de son immeuble pendant que la mère l'avait laissé tout seul chez eux (j'en avais parlé parce que ça s'est passé à trois cent mètres de chez moi).

    Combien d'affaire de ce type par mois ? On en parle quasiment jamais (sauf si les journaleux n'ont rien d'autre pour faire pleurer). Parce que c'est de la faute à pas de chance, la faute à la société qui génère des mères qui laissent leurs gamins tout seul, ...

    Pourquoi faire un zoom sur une bagarre de mômes qui dégénère mais sans mort ?

    Parce qu'on assimile ça à de la délinquance... Et qu'une partie de la population (dont vous, voyez votre réaction) est sensible à ça...

    Pas moi. Parce qu'il me parait plus grave que la société génère des mères incapables de garder des mômes chez eux : c'est un problème social (d'éducation de la mère, de niveau de vie, ...), pas sécuritaire.

    RépondreSupprimer
  12. Pourquoi, quand on évoque quelque chose d'affreux qui se passe en Afrique, faut-il répliquer qu'en Europe on a fait pire ? Ou alors que ce n'est qu'un des nombreux dommages de la colonisation. Faut-il à ce point prendre des gants pour parler de ce qui ne va pas ici où la, en fonction des hommes concernés ? C'est du racisme à l'envers, ça, non ? En quoi TOUT Africain s'assimilerait-il à des brutes sauvages à ne vexer d'aucune façon? Je sais bien qu'en Europe il y a eu la Saint-Barthélémy puis la Shoah...

    Ah, la la... "la société génère des mères incapables de garder les mômes chez eux". On a tout dit si on a dit que c'est c'est la faute à la société , tout le monde est victime et on n'en cause plus. Pourquoi donc alors, toutes nationalités, familles ethniques, niveau social, religion confondues, trouvera-ton toujours des familles où les gosses fileront auront un fonds commun de valeurs morales garanties? Elles ont bon dos, les mères. Et les pères, alors ? Quant à garder les mômes chez soi... pas d'accord.

    Ce n'est pas un problème sécuritaire, mais autre chose. Etonnant comme on sacralise la jeunesse, comme on flatte les gosses dans la pub (oh, ces gamins à baffer qui t'expliquent que les antibiotiques c'est pas automatique, que c'est cette voiture qu'il faut à ta famille, que tu as intérêt à leur acheter des barres chocolactés vitaminées et la superWi qui te booste le QI) et comme on en a peur. Peur au point de ne plus exiger aucun effort de comportement, d'apprentissage, peur de les débrancher de cette perfusion de bien-être consommateur au risque de les rendre malheureux, peur des conséquences du moindre de nos actes répressif. On envoie les gendarmes au prof qui gifle un adolescent injurieux, et on a peur des tendances criminelles d'un petit coléreux de trois ans au point de vouloir le ficher dès la maternelle pour mieux l' "accompagner".

    Non, ça ne me parait pas incongru qu'on parle de la violence des enfants quand elle se manifeste ainsi, même quand elle ne fait pas de morts. Ce qui me semble incongru, c'est qu'on en parle avec étonnement ou chagrin, comme si, après, tout ce qu'on fait pour eux, on ne méritait pas ça. Ou bien, si vous voulez, qu'on assimile ça à de la délinquance à traiter d'une façon sécuritaire. Autoritaire, oui, sécuritaire, non.

    Suzanne

    RépondreSupprimer
  13. Suzanne,

    Vous devriez tenter de signer vos longs commentaires de manière à ce que le mot "Anonyme" n'apparaissent pas en haut à gauche, mais bien Suzanne.

    J'ai tendance à supprimer immédiatement les longs commentaires qui ne sont pas signés "normalement" (il s'agit souvent de trolls et je n'ai pas de temps à leur accorder !).

    Je fonce vous lire. Mais votre commentaire l'a échappé belle !

    RépondreSupprimer
  14. Suzanne,

    Pour votre premier paragraphe, si vous me permettez, je trouve particulièrement gonflée puis que c'est vous qui introduisez un pays de sauvage dans le débat (c'est vous qui parlez de l'Afrique). Mais ce n'est pas politiquement correct de parler de "sauvages" donc je souligne que c'est aux yeux de notre civilisation à nous, qui ne s'est pas faite en un jour, donc je cite un événement malheureux de notre histoire.

    Pour le deuxième paragraphe, je suis d'accord avec vous. J'ai dit "la mère" parce que, en l'occurrence, elle élevait son môme tout seul. J'aurais du dire "le parent", ma remarque n'avait rien de sexiste.

    Pour le reste de ce paragraphe, c'est incroyable ! Vous niez les "problèmes de société" ? Je n'ai pas "tout dit" en disant que c'est un "problème de société" (d'autant que je n'ai donné aucune solution pour le résoudre).

    Votre troisième paragraphe est du même tonneau. Je ne sacralise rien. Vous dites qu'il faudrait ne pas tout passer aux mômes et que les parents sont des andouilles qui devraient les éduquer plus rigoureusement. On est parfaitement d'accord. Mais ne me dites pas que l'éducation des mômes n'est pas "un problème de société".

    Vous ne seriez pas de droite, par hasard, à refuser cette notion de "société", vous savez, celle qui nous pousse à avoir de la publicité avec des conneries à la télé ?

    Quant à l'affaire du gendarme envoyé pour "la gifle", j'en avais fait un billet (ma conclusion était que si j'avais été le père, j'aurais collé une baffe à mon gamin). Mais dans l'histoire en question, ce n'est pas "les parents qui ont envoyé les gendarmes" mais "le père qui était gendarme". Si ce n'est pas un problème de société, ça ? Un gendarme qui n'est même plus capable d'apprendre le respect à son fils !

    Pour votre dernier paragraphe, bof aussi. Ce n'est pas un problème sécuritaire ou autoritaire (je suis d'accord avec vous, c'est plus autoritaire... donc de société). Mais le problème est bien ce que j'expose dans le billet : la manière d'exposer l'information dans les médias, qui fait qu'on se retrouve avec l'affaire présentée comme un truc de baston dans une cours d'école provoquée par de la graine de délinquance.

    RépondreSupprimer
  15. Les tabassages idiots et sans raisons, ce n'est pas vraiment nouveau.
    Les comportements de ce type chez des ados ou pré ados non plus.
    Meme si envoyer quelqu'un à l'hosto est plus que limite est ce que cela vaut un tel tapage ?

    RépondreSupprimer
  16. Rébus,

    Non ! Au fait, tu as vu Suzanne ?

    RépondreSupprimer
  17. Nicolas :


    Le sujet de votre billet, en gros, c'est quand même "choix, présentation et traitement de l'information", non ? Alors, ma remarque, portait sur le fait que dans le même temps, le même journal télévisé ou radiophonique, nous allons être "informés" de plusieurs "cas" de violences faites à des enfants par des enfants.

    Je n'oppose pas notre civilisation à n'importe quelle autre, je souligne l'importance, la focalisation de l'information sur ce sujet. Vous préférez banaliser ces formes de cruauté moderne ? Les gosses ont toujours été comme ça ? Vous ne croyez pas que les habitudes, les comportements, évoluent ? Vous ne le voyez pas ? Moi si. Beaucoup d'instituteurs, de professeurs aussi le voient et le disent.
    Les parents qui portent plainte pour une gifle, une fessée, une remarque ou sanction, il y en a souvent, il y en a beaucoup, ça ne fait pas tous les jours la une de la presse et des blogs, je ne parlais pas de l'histoire du prof alco qui tabasse un morveux de fils de gendarme chatouilleux.
    .
    Non je n'ai jamais écrit que "L'Afrique est un pays de sauvages". Vous avez lu ça où, hein ?

    Vous ne seriez pas de droite, par hasard, à refuser cette notion de "société", vous savez, celle qui nous pousse à avoir de la publicité avec des conneries à la télé ?
    Je ne refuse pas la "notion de société", voyons. Par contre, je refuse la grille d'interprétation "s'il dit ça c'est qu'il est de droite, donc tout ce qu'il pourra énoncer ne sera que connerie de droite, loucheté, chose suspecte et pas propre". Je sais bien ce que je vois, et je dis ce que j'ai envie de dire. Par exemple, rien que pour la pub à la télé: il ne me semble pas que pendant les septennats de gauche, il y a eu moins de plub à la télé, que cette pub était moins omniprésente, moins agressive, que l'on incitait moins les enfants à se vêtir de "marques" ou à se bourrer le crâne de stupidités diverses. Vous pensez le contraire ? Dites moi pourquoi, alors. Il me semble que la critique du culte de l'enfant consommateur-prescripteur-décideur est partagée par les gens de droite et de gauche, et que le clivage droite-gauche n'est pas si évident que ça dans les media, dans la façon dont sont présentées l'information recouvrant les sujets de l'Enseignement et de l'Education. En tout cas, moi j'ai du mal à le décrypter.

    RépondreSupprimer
  18. Suzanne,

    Arrêtez de vous justifier en permanence. Par exemple, je n'ai pas dit que vous aviez dit que l'Afrique est un pays de sauvage mais que c'est vous qui avez introduit un pays de sauvage dans le débat !

    "Vous préférez banaliser ces formes de cruauté moderne ?" C'est du n'importe quoi, voire du grand guignol ! Ce qui en fait la banalisation est justement qu'on en parle en permanence comme d'un événement alors que ce n'est qu'un fait divers, même pas tragique.

    Ca s'est passé à l'école : et paf ! Une baffe pour l'Education Nationale. Ce sont des jeunes. Et paf ! Une baffe pour les jeunes. Ils se sont frappées. Et paf ! Une baffe sur la sécurité. Les parents élèvent mal les gamins. Et paf ! Une baffe pour les gauchistes de mai 68.

    Pendant ce temps là, à force de préparer sans cesse des élections, on ne traite pas les problèmes de société, justement ceux qui sont très durs à résoudre... C'est d'ailleurs un des rares trucs sur lesquels on est d'accord : la société évolue et pas nécessairement dans le bon sens.

    A la télé, on va voir des parents interviewés gueulant contre les profs qui n'ont pas surveillé leur mômes pendant la récré... mais pas un signal pour expliquer aux parents en question qu'ils seraient mieux à aider leurs chiares à faire leurs devoirs... que de regarder des conneries à la télé.

    RépondreSupprimer
  19. Nicolas :

    Je ne me justifie pas, je m'explique ou j'argumente. Le fait est que je ne suis pas certaine de grand chose, mais encore une fois, ce que je vois, personne ne pourra me convaincre que ça n'existe pas. Et arrêtez de dire que l'Afrique est un pays de sauvages. D'abord, ce n'est pas un pays. Et puis, sauvages, ils ne le sont pas tous. Certains peuples africains ont connu la chance d'être civilisés par nos missionnaires catholiques français d'abord puis marxistes léninistes stalinistes chinois ensuite. C'est dire s'ils ne sont pas sauvages pour deux sous, ou alors, c'est que c'est dans les gènes, on n'y peut rien.*

    Et, non, je ne suis pas d'accord avec vous, mais alors pas du tout du tout du tout, à commencer par le fait que vous êtes AUSSI un organe d'information, ou de relai, d'écho, d'information. Donc, pourquoi parler de quelque chose dont vous trouvez stupide ou dommage d'en parler ?
    Et pas d'accord sur "la société évolue, mais pas forcément dans le bon sens", ça dépend pour quoi. (ha ha ha, vieux réac que vous êtes!).

    * Ne vous emballez pas, c'est de l'ironie.

    RépondreSupprimer
  20. Suzanne,

    Pour l'ironie, j'avais compris (pour une fois), mais vous avez raison de dire que ça en est, on ne sait pas qui lit les commentaires !

    Une précision pour l'utilisation du mot "pays" : dans mon jargon centre-breton, un pays n'est pas nécessairement un état mais désigne une zone géographique.

    Je tourne réac ? Faut que j'arrête d'en fréquenter.

    Je ne suis pas un organe d'information : je suis lu par au plus 2 ou 300 gugusses, la plupart fortement politisés (sans vouloir me vanter, contrairement à d'autres blogueurs, je n'ai pas la prétention de vouloir convaincre mes lecteurs : ils arrivent en étant déjà d'accord avec moi ou en étant déjà vraiment opposés). (je diverge mais ça me fait toujours rire les gens qui veulent convaincre les autres en écrivant des billets ou des commentaires). (ça me rappelle mes copains Ségolistes qui voulaient me persuader qu'elle était parfaite et qui ne comprenaient pas que je ne me range pas à leur opinion).

    En outre, nous sommes les deux seuls lecteurs de ces commentaires (quoique... tel que je connais Dorham, il pourrait se pointer !).

    RépondreSupprimer
  21. Il y a des abonnés aux commentaires aussi !

    L'article est juste Nicolas : il y a plus important dans l'info et mettre ça à la une, c'est un écran de fumée qui fonctionne très bien : la preuve !
    :-))

    RépondreSupprimer
  22. Tu as vraiment tout lu ? Dans mes bras !

    RépondreSupprimer
  23. Je ne veux pas vous convaincre non plus. Juste exprimer mon désaccord ou ma perplexité (et puis, aussi, j'aime bien vous énerver, vous écrivez alors n'importe quoi (enfin, encore plus n'importe quoi que d'habitude)); la preuve: en jargon centre breton, un "pays" ne peut pas désigner l'Afrique, mais au contraire un petit territoire aux frontières de rivières ou ruisseaux, de lignes de crêtes, de domaines ou de paroisses. Le Pays de Cancale, le Pays de Vilaine, etc.

    RépondreSupprimer
  24. Pas que.

    Ou alors Cancale est Centre Bretagne et on ne m'aurait rien dit.

    RépondreSupprimer
  25. Nicolas : oui, j'ai lu au fur et à mesure. Les raisonnements de Suzanne accompagnent très bien mon café d'avant départ !
    :-))

    RépondreSupprimer
  26. Bonne journée, cependant. je vous laisse, faut que j'aille faire des gâteaux pour le téléthon, ça au moins c'est du concret. (et mieux vaut qu'ils soient bons et qu'ils aient l'air bons, sinon personne ne les achète, et c'est la honte pour la ménagère.)

    RépondreSupprimer
  27. C'est assez amusant de constater que quand c'est vous qui écrivez, vous "expliquez et argumentez" et quand c'est moi, c'est "n'importe quoi".

    Vous avez une étrange notion de la discussion !

    RépondreSupprimer
  28. (mais le centre bretonneux n'est pas plus inculte qu'un autre, en principe, et sait qu'au-delà de sa paroisse existent d'autres "pays" que le sien. Cancale, Rennes, et même qui sait, l'Afrique, s'il n'a vraiment pas le sens des proportions.

    RépondreSupprimer
  29. Franchement, Nicolas, vous êtes d'une mauvaise foi quasiment féminine.

    RépondreSupprimer
  30. "ya un stand du secours catholique"
    hahaha, et c'est vous qui écrivez ça, avec au coin de la page votre bonne soeur charismatélégénique !(il est vrai qu'elle a beaucoup aidé les riches à supporter le malheur des pauvres, grâces lui soient rendues)

    RépondreSupprimer
  31. Mais pas du tout. Si je dis à mon pote Tonnegrande "Tu fais chier, rentre au pays". Ca veut dire "retourne en Afrique". C'est d'autant plus con qu'il vient de Guyane.

    RépondreSupprimer
  32. Oui, mais "pays" n'a pas le même sens, alors.
    "je retourne au pays voir ma mère", c'est pays= chez soi, sans notion géographique. Et vous êtes odieusement raciste tendance yabon Banania avec ce sympathique (enfin, je l'imagine sympathique, ils le sont tous, n'est-ce pas?) indigène.

    RépondreSupprimer
  33. On est d'accord, ça n'a pas le même sens.
    On n'est pas d'accord, il y a une notion géographique. Si je dis à mes collègues : "je rentre au pays ce week-end", ils savent que je vais en Bretagne.

    Oui, Tonnegrande est mon bon noir.

    Qui est raciste ? Celui qui introduit l'Afrique dans un débat où elle n'a rien à voir ou celui qui dit à un de ses meilleurs potes, un noir, "wentwe au pays" ?

    RépondreSupprimer
  34. Je ne crois pas être TRES raciste. Juste normalement, quoi. Mais bon, c'est la faute à la société, et à l'école, tout ça. Voilà ce que j'apprenais, en 1905.

    [...]doué d'une opiniâtreté peu commune, le Breton est très attaché à ses traditions et à ses moeurs anciennes. Il est peu porté vers l'instruction, le confort, l'industrie; d'une endurance extrème, c'est un marin et un pêcheur hors ligne. Le Breton est très catholique, avec une tendance aux superstitions populaires.

    (Nouveau Larousse illustré, 1904)

    RépondreSupprimer
  35. Seulement à Loudéac, c'est pauvre et triste, par là-bas. Et les filles sont moches.

    RépondreSupprimer
  36. Justement, elles ont de la chance que les mecs boivent pour pouvoir avoir envie de sortir avec.

    RépondreSupprimer
  37. (vous avez de l'humour, comme tous les réactionnaires racistes)

    RépondreSupprimer
  38. «Je ne crois pas être TRES raciste. Juste normalement, quoi»

    Il est donc normal d'être racistre ! Diantre, voilà une normalité bien effrayante !

    RépondreSupprimer
  39. Poireau: "Il est donc normal d'être racistre !"
    Raciste suffira.

    "voilà une normalité bien effrayante !"

    Certes. Je ne fais pas partie de l'élite, moi. J'ai des défauts effrayants.

    RépondreSupprimer
  40. Ces temps-ci, je crains beaucoup moins le bruit des bottes que le son des pantoufles…
    :-)

    RépondreSupprimer
  41. Dont celui de ne pas supporter les gens qui se piquent d'écriture ou de Kulture, qui écrivent aussi mal et lisent avec aussi peu de discernement et d'intelligence.

    RépondreSupprimer
  42. Poireau, vous m'aviez demandé de ne pas réagir à vos commentaires s'ils supportaient, faites-en donc autant si vous voulez éviter les répliques désagréables.

    RépondreSupprimer
  43. C'était désagréable de lire qu'on peut être juste normalement raciste, Suzanne. Je ne dois pas être le seul à trouver ce genre de phrase insupportable, ne vous en déplaise.
    Pour le reste, vous tournez très bien en rond toute seule et n'avait nul besoin de moi pour cela !
    :-))

    [Et je sais, je suis votre con préféré, j'adore !].

    RépondreSupprimer
  44. n'avez, Poireau . Vous tournez en rond, [vous] n'avez... (soignez donc vos conjugaisons. Merci qui ?)

    Au départ, c'était une boutade, ce "normalement raciste". Ou alors, une façon de se moquer des gens qui, comment vous, font toujours état de sentiments qui lavent plus blanc que ceux des autres. Qu'est-ce que c'est chiant, les garde-rouge de la pensée! On dirait les curés d'autrefois "tu es sûr que tu n'as pas oublié un péché, un tout petit péché ?"

    Mais, finalement, en y songeant, j'appuie.

    à propos de racisme:

    " On met le terme à toutes les sauces : dès qu'il y a antagonisme entre deux groupes d'humains, entre un système et un autre, on nous dit que c'est du racisme. Alors que ce sont des conditions normales et permanentes de l'existence de l'humanité. Il est certain que nous devons combattre des formes d'antagonisme quand les cultures essaient de se détruire ou de s'asservir les unes les autres. Mais il y a des formes d'antagonisme - le peu de goût pour communiquer, le peu de goût pour les échanges, la volonté de s'en tenir à un système sans le laisser contaminer par un autre - qui me semblent une condition banale d'existence de l'humanité. Et nullement du racisme.

    Claude Levi-Strauss.

    RépondreSupprimer
  45. Stop !

    On n'est pas là pour démontrer la loi de Godwin. Et désolé, Suzanne, vous en prenez le chemin...

    RépondreSupprimer
  46. C'est pas moi qu'a commencé (ou alors si,en écrivant le mot "Afrique" ?) mais vous avez raison, Nicolas. Et je ne connaissais pas la loi de Godwin, merci pour tout !

    RépondreSupprimer
  47. Non, Suzanne ! C'est vous qui avez employé la première fois le mot racisme ici, hier à 16h39. Puis ce matin, à 10h32, vous avez fait basculé le débat sur le racisme et enfin, vous avez cité l'extrait des oeuvres de Lévy-Strauss, fréquemment utilisé par les réactionnaires de tout poil pour justifier leurs réactions.

    Mais j'ai dit stop.

    RépondreSupprimer
  48. euh...
    oui.
    (j'avais un joli passage de Marx aussi, mais plus long, et qui aurait choqué Poireau davantage)
    Bien.
    Se souvenir qu'il ne faut plus écrire le mot "racisme" sur ce blog. Ce sera une contrainte oulipiste.

    RépondreSupprimer
  49. Suzanne,

    Non. Ce qu'il ne faut pas écrire, c'est "C'est pas moi qu'a commencé".

    Mais effectivement, il vaut mieux, en général, éviter de faire porter un débat sur le racisme. Levi-Strauss, s'il blogue, pourrait le confirmer...

    RépondreSupprimer
  50. Nicolas: je n'aurais pas mis les pieds sur votre blog si vous ne m'y aviez pas, en quelque sorte, invitée, d'une façon assez chahutière. Je crois que vous avez du mal à supporter la contradiction. Vous préférez les contradictions légères, toutes en nuances, mais de "votre bord". A partir du moment où vous avez décidé que j'étais une odieuse réac, vous passez tout ce que je dis à ce seul crible. Je vous trouve quelque peu manichéen.

    RépondreSupprimer
  51. Mais c'est votre blog, c'est vous le patron, je ne me plains pas non plus.

    RépondreSupprimer
  52. Suzanne,

    Peut-être manichéen mais surtout pas rancunier et toujours aimable : vous serez toujours la bienvenue ici.

    Ce n'est pas que je ne supporte pas la contradiction, mais c'est vrai que je l'aime pas spécialement mais uniquement dans la mesure où elle ne sert à rien (si vous voyez le ciel bleu et moi gris, ce n'est pas la peine de débattre, on se sera jamais d'accord).

    Et en outre : vous changez de sujet de conversation quand ça vous arrange et quand j'émets un argumente vous dites que je suis de mauvaise foi.

    Ca limite l'intérêt de la discussion.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...