En salle

15 novembre 2011

Xavier Bertrand n'aime pas le Sénat

Xavier Bertrand critique l’attitude du Sénat, récemment passé à gauche, qui a détricoté le projet de loi de Finance de la Sécurité Sociale.

« "Je n'aime pas l'attitude du Sénat, aujourd'hui", a lancé M. Bertrand. "C'est leur droit de faire des choix, mais il faut que les Français regardent bien que la politique du Sénat aujourd'hui, c'est la vitrine de ce que ferait la gauche", a-t-il relevé.

"Parce que les Français doivent savoir que s'il n'y avait pas le gouvernement, au début de l'année, toutes celles et ceux qui font des heures supplémentaires, ce serait fini avec la gauche", a précisé M. Bertrand.

"D'autre part au Sénat, ils ont décidé d'augmenter les dépenses, les prélèvements, les impôts (...) ce que fait le Sénat en ce moment, ça ne se fait pas en cachette mais au grand jour, on doit savoir que la gauche au pouvoir, ça serait plus d'impôts", a-t-il mis en garde. »

Pour ma part, je n’aime pas l’attitude de M. Bertrand avec ces propos presque outranciers quand on sait que parallèlement le gouvernement auquel il participe propose de l’austérité et de la rigueur avec notamment une augmentation des impôts.

« Ils ont décidé d'augmenter les dépenses, les prélèvements, les impôts » qu’il dit en parlant des élus… La semaine qui suit les annonces de François Fillon.

Surtout, je n’aime pas l’attitude de ce Gouvernement qui présente des projets de loi de Finances basés sur des mauvaises prévisions de croissance.

C’en est au point qu’un deuxième projet de loi de Finances de la Sécurité Sociale sera présenté le 23 novembre au Conseil des Ministres pour être présenté ensuite au Parlement. Je n’aime pas l’attitude de ce Gouvernement qui fait bosser nos représentants sur des hypothèses fausses et viennent détruire leur travaux, ensuite, en déposant de nouvelles lois.

« C'est leur droit de faire des choix, mais il faut que les Français regardent bien que la politique du Sénat aujourd'hui, c'est la vitrine de ce que ferait la gauche » !

La vitrine de ce que ferait la droite est à observer maintenant au Gouvernement : ils ne tiennent pas compte des électeurs et de leurs représentants.

« Je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts » disait ce lui qui a été élu et a été celui qui a le plus augmenté les impôts.

2 commentaires:

  1. Le problème c'est que nos élus font dans la fanfaronnade pré électorale. en regardant ce qui se passe ailleurs dans le monde, on peut tabler que la crise sera plus dure en 2012 pour les citoyens. Les élus devraient cesser de nous berner parce que le peuple n'est pas dupe. Il faudrait prévenir plutôt que guérir

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  2. Je ne sais pas vous (où c'est mon côté catastrophiste) mais je sens comme les prémisses déjà perceptibles d'une sorte de chaos à venir.

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