En salle

02 mai 2013

Le blogueur réac bête et le féminisme

Le Gouvernement a organisé « la Convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif. » Je n’étais pas au courant (le sujet m’intéresse mais pas spécialement en tant que blogueur). C’est Corto, un blogueur de droite, qui nous le signale. Mais c’est un blogueur de droite et son texte est plein d’inepties et se transforme assez rapidement en caricature de texte réactionnaire. C’est très drôle mais aussi très instructif de la pensée d’une certaine droite qui ne vit plus que par opposition, tant le champ de réflexion est laissé vide par l’UMP…Il faut s'opposer pour s'opposer. Tant pis si on ne comprend rien à ce qu'on lit...

Je propose donc d’étudier ce texte dans mon blog, pour rigoler. Je commence par le milieu. Il cite des exemples extrait du document gouvernemental. Le dernier, tiens ! « Donner aux élèves, étudiants et étudiantes les outils nécessaires pour mieux  appréhender le traitement du genre. » Il a oublié la fin : « dans les médias ». C’est de la pure malhonnêteté intellectuelle. Je vais vous donner un conseil : quand vous lisez un blog politique, vérifier les sources.

Le principe est simple et j’y reviendrais : le Gouvernement (et c’est un des engagements de François Hollande) veut promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes. Le blogueur de droite peut difficilement s’y opposer sauf s’il habite au Plessis-Hébert. Du coup, il va être dans l’obligation de casser le texte sur le principe. Et quand il ne trouve pas la petite bête, il l’invente.

Je vais reprendre son billet dès le début. « La théorie du genre, c'est le truc à la mode chez nos socialistes. » C’est faux. La théorie du genre n’est qu’une locution utilisée par les opposants aux travaux de scientifiques qui bossent sur le genre. Notons bien que je m’en fous. J’utilise Wikipedia pour me renseigner. Corto aurait pu faire pareil. Nous notons donc qu’il fait un billet pour démonter un truc n’existe que dans les esprits de ses opposants. C’est fort ! Le débat politique a fait un grand pas...

La suite ! « C'est quoi au juste la théorie du genre ? C'est pour faire simple le fait de nier que le petit garçon est un petit garçon avec kiki et nier que la petite fille est une petite fille avec foufoune, seule la vie qui passe et les expériences feront que le petit garçon, s'il le souhaite, devienne un homme, que la petite fille devienne une femme. » Ces propos, surtout le début,  – certes ironiques puisqu’il le dit dans un deuxième billet – sont bien la preuve qu’il travaille sur du vent.

Vous imaginez le candidat de droite à une élection : « Mesdames messieurs ! Les socialistes veulent que les garçons et les filles soient strictement identiques d’un point de vue physique ». Le type serait emmené au cabanon immédiatement. Voilà ce qui attend Corto.

Il continue pourtant ! « Avec cette théorie, ce n'est donc pas la morphologie et les attributs qui font le devenir et la sexualité des êtres humains; c'est à chacun, en fonction de ses choix, de ses goûts et de son histoire de décider s'il veut s'assumer en tant que femme ou homme. » Corto essaie réellement de faire croire que les socialistes voudraient que les gens choisissent s’ils veulent être des hommes et des femmes. Le degré de crédibilité atteint zéro. Ce n’est pas très grave : il s’adresse essentiellement à des blogueurs réactionnaires qui vont aimer taper sur les socialistes. Du coup, ils tournent entre eux (et perdent les élections, ce qui pourrait changer). Au moins, mon blog, il est lu et commenté par autant de réacs que de gauchistes…

A ce stade du billet, quand même, je vais lui expliquer. Le document s’appelle : « la Convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif. » Le but du jeu est de faire en sorte que l’école ne participe pas aux stéréotypes habituels : la femme fait la vaisselle et l’homme conduit la voiture. Vous prenez un bouquin de math. Un problème sera intitulé ainsi : « Maman fait les courses et elle achète un poireau pour se filer les deux tiers dans la moniche. Le poireau coute 3 euros. Le tiers restant restera mangeable. Quel est le coût de la partie du poireau utilisé à des fins purement ludiques ? » C’est mal ! Papa peut aussi faire les courses (ce qu’il pourrait faire du poireau, néanmoins, ne sera pas étudié dans ce billet).

Je présente mes excuses par avance aux lecteurs de ce billet qui sera vulgaire mais, quitte à parler de sexe, autant rigoler un peu. Oui ! Corto confond sexe, sexualité, genre, … Quand on n’a rien à dire, il faut bien inventer.

Ceux qui ne veulent pas qu’on apprenne aux enfants que ce n’est pas vrai que seules les mamans font les courses disent qu’on fait de la théorie du genre. Ca sonne un peu comme « théorie du complot ». La grosse conspiration visant à détruire un monde réactionnaire…

Reprenons le billet de Corto… « nos idéologues pensent ainsi gagner une nouvelle lutte: Parvenir, au nom de l'égalité, à une société sans classe de sexe. » Qu’est-ce qu’une classe de sexe ? C’est le problème du billet fait pour taper sur quelque chose, il manque de précision. On va essayer d’imaginer…

« La théorie du genre est donc censée porter le fer dans un autre bastion des (supposées) inégalités: les différences entre les sexes ». Pas du tout ! S’ils n’étaient pas différents, l’un ne pourrait pas rentrer dans l’autre et baiser entre hétéros serait beaucoup moins rigolo. « En clair la sexualité ne doit pas être un critère de différenciation entre les hommes et les femmes. L'altérité sexuelle disparaîtrait ainsi. » Je me demande s’il ne confond pas sexe et sexualité. Moi, par exemple, j’aime bien la cravate de notaire, élément de sexualité assez réservé aux hétéros sauf si madame a des trop petits nichons. Toujours est-il que je ne vois pas pourquoi cette fascination pour les gros nichons devrait être un critère de différenciation.

Ils sont moches, les blogueurs qui bavent pour le principe, car il s’agit bien de ça : rebondir sur le mariage pour tous pour sabrer les textes du Gouvernement. Notons bien que ce texte  aurait pu être fait par la droite (il ne s’agit pas d’un texte de loi mais d’un texte de collaboration interministériel…), Corto en aurait alors dit du bien.

« Nous le voyons, la théorie du genre relève totalement d'une démarche idéologique, charge à nos politiques de gauche de la mettre en œuvre » : effectivement, ce sont toujours ceux d’en face qui font de l’idéologie. Même quand ils apprennent aux enfants que Maman peut aussi tondre la pelouse pendant que Papa fait la vaisselle. L’idéologie c’est mal. Surtout que j’ai horreur de tondre la pelouse et de faire la vaisselle.

« Egalité pour tous, y compris en matière de sexualité, par delà les différences morphologiques et biologiques. »  C’est intéressant, cette utilisation du mot « égalité ». On ne veut pas l’égalité en matière de sexualité mais que chacun ait la sexualité dont il veut sauf avec les animaux et les enfants parce qu’il ne faut pas déconner quand même. Encore que, si l’animal est consentant et a plus de quinze ans…

Il faut que je consulte un Larousse : « sexualité - nom féminin - Ensemble des phénomènes sexuels ou liés au sexe, que l'on peut observer dans le monde vivant. - Ensemble des diverses modalités de la satisfaction sexuelle. »  Je vais expliquer à Corto : Maman ne pourra pas enfoncer sa bite en érection dans la chatte de papa. Même avec le mariage pour tous…

Reprenons Corto : « A terme, une société uniformisée. Avec pour base la transformation de l'enfant-roi (voulu et choyé par un papa et une maman) en être à élever et éduquer. » On ne dit pas « un papa » et « une maman » quand on est réactionnaire. Quand on est réactionnaire, on essaie aussi de considérer qu’il revient aux parents d’élever et d’éduquer les enfants. S’il faut que les socialistes le rappellent, maintenant, la réaction est mal barrée ! C’est l’enfant roi qui est un truc de gauchiste. Je vous avais prévenu : j’ai un côté réac.

Après il parle de la convention : « Cette convention rédigée à l'initiative de divers ministères (droit des femmes, Education nationale, Agriculture...) est pilotée par Vincent Peillon et Najat Vallaud Belkacem. » L’implication du Ministère de l’Agriculture dans ce dossier m’a beaucoup amusé. Corto aussi, visiblement. D’ailleurs, il a oublié de citer les autres ministères, notamment de celui du travail. Il a donc fait une manipulation. Une de plus.

« Il s'agit ni plus ni moins d'assurer la promotion à tous les niveaux de la vie éducative, scolaire et universitaire de l'égalité - la négation ? - sexuelle et, accessoirement, de bannir toutes discriminations à l'égard des femmes et ce dès le plus jeune âge. » Ben oui, c’est mal. Défendre l’égalité entre les gens et lutter contre les discriminations est odieux dans l’esprit de Corto.

Ensuite, il cite des extraits du document donc celui « coupé » dont je parlais et nous en venons à la longue conclusion.

« En lisant ce texte on s'aperçoit que tout a été prévu à quelques niveaux que ce soit (éducation sportive, histoire, médias, littérature, manuels scolaires, corps enseignants, etc...) pour imprimer à toutes et à tous, dès le plus jeune âge (la circulaire insiste plusieurs fois sur ce point), le bien fondé et l'utilité de cette théorie. » Que veut dire « imprimer à toutes et à tous » ? Peu importe. Il n’y a pas de théorie. Il y a une volonté d’améliorer l’égalité entre les hommes et les femmes, à l’école, dans la vie professionnelle et même ailleurs (même si cela ne nous regarde pas toujours…). C’est un des engagements du président de la République.

« Théorie dont la mise en œuvre n'a, à mon sens, qu'un but unique : nier les différences sexuelles et remettre en cause tous les fondements de la famille traditionnelle et le modèle de société hétérosexuelle dans lequel nous vivons. » C’est un mensonge. Les sexes sont différents. Dommage pour ceux qui en ont une petite. Il ne s’agit même pas de nier les différences entre les hommes et les femmes mais de les faire disparaître là les différences de comportement en fonction du sexe là où elles n’ont pas lieu d’être. Par exemple, il faut laisser les femmes monter les escaliers en premier, par galanterie, par convention, pour les rattraper si elles se cassent la gueule et pour regarder leurs fesses.

Corto veut-il nous expliquer qu’à travail égal et pour une même compétence qu’il est légitime qu’un homme soit plus payé qu’une femme ?

C’est dommage, la caricature à outrance fait perdre toute crédibilité. Actuellement, je ne suis pas la caricature : je n’invente rien au billet de Corto. Il joue son rôle de blogueur réactionnaire surfant sur les suites du mariage pour tous. Pour ma part, en tant que blogueur politique, ça ne m’intéresse pas. Je n’ai pas besoin d’exciter des gens de mon bord dans les commentaires, ce qui m’intéresse est d’exciter les autres…

« A quelles fins ? L'uniformisation, la modélisation des générations futures, la négation de l'altérité. » Ce n’est que le début de la conclusion. La suite est assez drôle. Néanmoins, il faudrait que Corto réfléchisse au sens des mots. On veut simplement l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes. Quand je dis « on », c’est une façon de parler, je ne suis pas militant et je suis célibataire. Je suis solidaire avec un programme. Amen. Cette égalité doit commencer très jeune parce que la petite fille apprend à l’école que c’est elle qui fera les confitures pendant que son mari ira jouer à la belotte avec les copains.

L’école n’a pas à apprendre cela. Les parents font ce qu’ils veulent. Pour ma part, il me semble que c’est aux parents d’apporter l’éducation aux enfants, l’école devant apporter l’instruction.

C’est très drôle. En disant cela, c’est moi qui suis le réac. Corto se mange les pieds dans sa seule volonté de taper sur le Gouvernement, visiblement sans connaître le sujet.

Je vous laisse lire la conclusion. Elle est grotesque, il invoque Robespierre qui doit se retourner dans sa tombe s’il a résisté à la chaux vive. Puis le Genre Humain, l’Etre Suprême et tout ça. Moi, je ne suis pas blogueur intello mais blogueur bistro avec quelques lettres. Celles de Corto sont timbrées.

Corto a fait un texte pour faire plaisir à ses lecteurs. C’est bien. Il est heureux. J’ai déjà épinglé ce billet dans un autre blog. Il a fait un billet pour démontrer à ses lecteurs que je ne savais pas lire. Il est content : les benêts applaudissent en commentaire. L'effet de meute est mignon.

Ca m’a forcé à lire une fois de plus son billet.

Comme toujours, il a choisi la facilité et montre qu’il n’a aucun fond.

Je vous laisse son illustration qui ne relève pas le niveau : une photo de Najat VALLAUD-BELKACEM grimée en homme.

33 commentaires:

  1. Ca fait un peu guerre des égos tout ça: ne dis tu pas souvent que quand ça ne plait pas de lire chez quelqu'un, on y va pas? La lassitude nait de l'indifférence...

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    1. C'est une démarche scientifique : j'étudie le blogueur réac.

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    2. A part ça, je réponds à un blogueur de droite qui lutte contre l'égalité homme-femme.

      Arrête donc avec ces histoires d'ego. Laisse la psychologie de comptoir au bistro.

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    3. Ah... alors là, ça se défend.

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    4. Si l'étude le justifie, alors là je dis rien. Tant qu'au final on se retrouve au bistro, ça me va.

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    5. Non. Je ne veux pas retrouver Corto au bistro. Tu n'es pas assez présent dans la blogosphère (ce qui n'est pas un reproche), tu as loupé des étapes.

      Corto commentait chez moi, le number one et a acquis une certaine notoriété. Moi, je m'en foutais. Je pratiquais le blogage des copains. Le jour où il n'a plus eu besoin de moi, il a commencé à m'insulter. Il a été suivi par deux autres lascars (si tu veux des noms, tu m'envoies un mail) qui se sont assis sur l'amitié (éventuellement virtuelle) au nom des idées politiques, dans les jours qui ont suivi le 6 mai. Un dernier a suivi au moment des manifs pour tous.

      Tu sais combien ce genre d'affaires me touche, moi qui met l'amitié et les copains avant tout. C'est sans retour.

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    6. Je me souviens d'épisodes (c'est pas parce que je commente pas que je ne lis pas)
      Je comprends.

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    7. Ouf ! Je n'en ai jamais douté...

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  2. La "Théorie du genre" n'a jamais existé, sauf dans le cerveau malades des réacs (ça vient des tea-partys amerlocs), en revanche, il existe des études du genre, nuance, grosse différence !

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    1. C'est ce que je dis : une funeste connerie pour manipuler les esprits.

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  3. Oui, je l'ai lu mais seulement parce qu'il y avait ton nom dessus, sinon, j'évite soigneusement.
    J'avoue que je n'ai toujours rien compris, même avec tes explications...
    Cela me gonfle, tout cela. De toute manière, si c'est inné, dire le contraire à l'école ne servirait à rien, à moins que cela ne soit pas si inné que ça.

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    1. Il n'y a rien à comprendre. Il a fait un billet de blog pour plaire à des fanatiques abrutis.

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  4. « Cette égalité doit commencer très jeune parce que la petite fille apprend à l’école que c’est elle qui fera les confitures pendant que son mari ira jouer à la belotte avec les copains. »

    Pardonnez-moi, mais là vous insultez le million de Français qui sont morts les armes à la main pendant la première guerre mondiale. Et pas qu’eux malheureusement.

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    1. Je m'inscris en faux contre cette assertion. Sur le million de combattants morts entre 1914 et 1918, il a été récemment prouvé que 36 559 n'avaient pas les armes à la main : ils venaient de les poser pour pouvoir pisser tranquillement dans un coin sombre de la tranchée. Alors, je vous en prie, cessons de travestir le passé glorieux de la France !

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    2. Ah mais respectez les fous qui commentent chez moi. Je vais lui répondre :

      Cher ami, vous confondez tout. Le monde a changé depuis 60 ans. C'est vous qui piétinez la mémoire des millions de morts qui se sont battus pour que la France reste ce qu'elle est. Une terre de liberté.

      Et en plus, ces cons d'Allemands se laissent diriger par une bonne femme.

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    3. Peut-être n’avez-vous pas compris où je voulais en venir.

      Vous colportez cette idée selon laquelle de tout temps, les hommes auraient été des sacs à bière passant leur temps à taper le carton dans un bistrot, tandis que madame travaillait dur, enfermée au foyer. Elle est une insulte à la mémoire d’à peu près tous les hommes qui ont vécu avant 1960. Aussi bien de ceux qui sont allés au combat, que de ceux qui sont descendus au fond des mines, ont construit les voies de chemin de fer, les routes, ont creusé des canaux, ou bâti les cathédrales.

      Oh et puisque vous pensez que les poilus sont morts pour permettre à votre France d’exister, je vais faire un petite mise au point. Personne, ni vous ni un autre, ne risquera jamais sa peau pour les idées que vous défendez. C’est bien ce qui les caractérise.

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    4. Mais vous êtes fou ! Je défends seulement l'idée que la femme a été considérée pendant des années comme bonne pour les tâches ménagères alors que l'homme travaillait et ne s'occupait pas du domaine domestique. C'est une vérité historique.

      Les lignes bougent depuis longtemps mais cette vérité reste présente.

      Si vous pensez que personne ne s'est jamais pour les symboles de la République, dont l'égalité, c'est votre problème. C'est vous qui me parlez de morts pour la France et d'insultes.

      Vous êtes fou. Je ne vois pas autre chose. Je n'ai jamais dit que les hommes ont glandé.

      Tiens ! Je fais un sondage grandeur nature. Je suis au bistro. Il y a des couples attablés. 4 précisément en terrasse. Je ne vois pas la salle d'où je suis. Il y a en plus deux fois deux hommes (dont moi et un copain) et un type tout seul. Il n'y a aucune femme seule et aucun groupe de femmes. C'est, non pas la preuve, mais un signe qu'il y a une différence comportementale entre les hommes et les femmes (mon sondage est évidemment imprécis mais vous pouvez faire le tour des bistros de France, le résultat sera le même). Les hommes passent plus leur temps de loisir ailleurs qu'à la maison.

      Ce n'est pas très grave et les raisons sont diverses. Il n'empêche que quand un type me réponds que j'attaque la mémoire des poilus, je ne peux qu'être plié de rire.

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    5. Quant aux 36 559 qui sont morts sans avoir les armes à la main puisqu'ils les avaient posées pour pisser, précisons qu'ils pissaient debout. Histoire de se donner un genre.

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    6. Même pas ! C'était des modernoeuds qui pissaient assis par habitude pour éviter de se faire engueuler par leurs grosses au cas où ils auraient pissé à côté. Des lâches ! Ils me donnent envie de vomir.

      Elle est belle, la France...

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  5. À part ça, qu'est-ce qui vous prend de consacrer un billet aussi long à un sujet aussi dénué d'intérêt que ces histoires de bonnes femmes ?

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    1. C'est pour qu'Eloooody et Olympe me fassent des pipes. Il fait bien qu'elles servent à quelque chose.

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    2. Ah ben, écoutez, si elles passent à deux et que je suis dans le quartier, ce s'ra pas d'refus !

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    3. Ok. Mais on se fait sucer d'abord et on picole après.

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    4. On ne pourrait pas commencer à picoler pendant ? Sinon, on risque de s'emmerder un petit peu…

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    5. Oui. Mais il va falloir travailler la position. J'aime bien picoler face au comptoir.

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  6. et si corto nous expliquait le bien fondé du soutien scolaire dans les locaux UMP et par ses militants, ça serait chouette , non

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    1. Corto, expliquer ?

      Au fait ! Quelqu'un pourrait-il lui expliquer des règles de typographie ? Ses billets sont chiants à reprendre : pas d'espace après les parenthèses "ouvrantes" et avant les parenthèses "fermentes".

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  7. Je suis allé lire ce blog. Je ne sais pas si je dois te remercier.

    Le contenu de l'article et surtout les commentaires font penser à une espèce de secte. Des gens qui font des prophéties d'apocalypse socialiste et qui se rassurent entre eux par des formules du genre "Mon Dieu, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font".

    Ça fait peur...

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  8. mon dieu, Nicolas, que tu es courageux. J'ai arrêté de lire Corto quand j'ai cessé d'y lire autre chose que des borognymes. C'est-à-dire, très vite.

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    1. Qu'est ce tu fous dans mes archives ? Je vais finir par croire que tu ne me lis pas au quotidien. ;-)

      A part ça, il fait tout lire pour comprendre comment "fonctionnent" ces abrutis (je ne parle pas de mes copains reacs ou de droite normale mais bien de ces andouilles militantes). Ce sont les mêmes qui nous traitent d'Hollandolatres ou autres mais qui ne se rendent pas compte qu'il y a du fond derrière la posture politique. Eux : rien. Et il faut les lire pour s'en rappeler.

      Mes copains reacs ou de droite ont du fond : de l'intimité, de la chaleur, de l'humour. Corto n'a rien. Il éructe. Il avait un fond dans le temps. Le virage est bizarre. Il faut se rappeler : ce genre de lascar n'a plus que la haine.

      Et malheureusement les électeurs votent plus avec le cœur, donc la haine, qu'avec la raison.

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    2. je lis tard et de façon sélective. J'avais raté ce billet. ;-)

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