En salle

28 juin 2013

La gauche face à un nouveau bloc droitier

Très intéressant billet de Julien Dray (signalé par Politeeks), sur son blog, où il évoque la montée du FN, le rapprochement des droites (avec ce qu'il appelle le nouveau bloc droitier),... et la stratégie que doit adopter la gauche. J'avais déjà tenu – en moins bien – une partie de ses propos. Pas plus tard qu'hier, d'ailleurs, je disais que le candidat du FN à Villeneuve était un petit jeune propre sur lui. Julien Dray, lui, viens jusqu'à sous entendre que son opposant UMP à plus une tronche d'ancien collabo que le jeune. Il fait donc naturellement plus confiance à "nos électeurs".

Juju fait le rapprochement avec l'époque du père de Marine Le Pen. Les jeunes de l'époque, comme Karl Lang, avaient plus la dégaine d'un type issu des jeunesses Hitlériennes que d'un gars sympa sur qui tu peux t'appuyer, ne serait-ce que par le discours, le costume, la coiffure... Je ne suis pas allé à Villeneuve et n'ai jamais vu le candidat. Je n'ai vu que des photos : le type même du jeune étudiant détendu avec lequel on aimerait prendre une bière, au comptoir, pour oublier son propre âge !

La stratégie de diabolisation que mène la gauche ne sert à rien si elle n'est pas capable de donner une autre vision de la société.

Je vais faire un aparté. Dans les commentaires à mon billet, hier, Didier Goux m'engueulait parce que j'abordais trop de sujets, dans mon blog, pour me battre avec les réacs et que mon blog en devenait chiant. Je vais donc l'écouter, parce que, je crois qu'il a raison et que le blog pourrait en pâtir. Je vais néanmoins y répondre.

D'une part, il me parait important de lutter contre la propagande réactionnaire. Mais, je ne vais pas recommencer aujourd'hui. Je le ferai dorénavant sur mon blog annexe.

D'autre part, il n'a visiblement pas compris mon billet d'hier. Je ne m'adressais pas aux blogueurs de droite. D'ailleurs, quand je fais un billet de blog, je ne m'adresse jamais à des électeurs de droite (sauf aux potes, pour l'intérêt de la discussion) : je sais que je n'arriverai pas à les convaincre.

Hier, je m'adressais aux blogueurs de gauche. Mais j'ai passé tellement de temps à faire l'étude que j'ai loupé la rédaction et plus précisément la conclusion. Alors je vais refaire cette conclusion :

Petit 1 : les blogueurs de droite passent énormément de temps à défendre leur vision de la société, voire à faire de la propagande (donc, nous devons les contrer, à l'échelle des blogs).

Petit 2 : ils se foutent totalement des sujets économiques et sociaux tels que nous les entendons. Quand ils les abordent, ils se vautrent neuf fois sur dix.

Alors, il faut en tirer les conclusions qui s’imposent. Nous avons fait notre révolution sociétale du quinquennat : le mariage pour tous. Les gens favorables à ce mariage n’ont jamais compris à quel point ce mariage est important pour les catholiques et des gens de droite. Nous leur avons parlé de droit, ils nous ont parlé de famille, de filiation,… Nous avons donné le droit à tous d’avoir la même famille. Beaucoup à gauche n’ont pas compris que c’était un problème de valeurs et que les valeurs ne se limitent pas à la solidarité ou des trucs comme ça. Je ne regrette pas d’avoir défendu ce texte mais je comprends les opposants…

Dans notre défense de ce mariage, nous avons été très loin et les petits mots ont fusé, « homophobe » en tête. Lors des prochains combats, laissons ces braves gens mariner dans leur caca et limitons nous au droit : la loi n’a pas à obliger une famille d’être composée d’un homme et d’une femme.

Ceci est profondément libéral : l’Etat n’a pas à définir ce qu’est une famille. Nous avons retiré un sujet du domaine de l’Etat. Quand nous voulons diminuer les exonérations d’impôt en fonction du nombre d’enfants, c’est aussi une mesure libérale : l’Etat n’a pas à inciter les gens qui à avoir des mômes (d’autant que je ne vois pas comment quelqu’un pourrait avoir envie d’avoir un môme pour la seule raison qu’il paiera moins d’impôt). C’est une mesure sociale sur le fond puisque l’on n’aide plus les riches et on favorise la redistribution par l’impôt mais avec un fond libéral.

J’insiste sur ce mot parce qu’à gauche, on l’utilise à toutes les sauces. J’ai encore une espèce de troll de la gauche de la gauche qui m’a présenté ça comme une insulte. Il ne faut pas confondre libéralisme et capitalisme financier. L’ennemi, c’est la finance, disait l’autre, pas la liberté d’entreprendre. Si je reste « anti-libéral », c’est parce que je suis pour la primauté de la loi par rapport au contrat.

C’était un aparté mais si on continue à crier dans les médias que le libéralisme c’est mal, le candidat du FN va progresser, d’autant que le programme du Front National est profondément libéral. Lisez-le avec attention, notamment le volet économique.

Je vais faire quelques citations de Wikipedia : « Il s'agit d'un programme de politique générale pour la France qui donne les grandes orientations. Il s'agit de fermer la parenthèse de l'hyper-libéralisme et du mondialisme, et de redonner à la France son indépendance en matière diplomatique, monétaire, économique, commerciale, industrielle, sociale, démographique, culturelle, de défense, d'éducation et d'organisation institutionnelle. Le but étant de mettre en place une politique qui inverse le mouvement de désindustrialisation et de délocalisation afin de revenir au plein emploi, à l'équilibre de la balance commerciale et du budget de l'État. » « Les mesures phares étant, du côté des recettes, la sortie de l’euro et le retour à une monnaie nationale, l’instauration de taxes sur les marchandises et les services importés, la baisse de la contribution française au budget communautaire, […], la lutte contre la fraude fiscale et sociale, et du côté des dépenses une augmentation importante des budgets de la fonction publique de l'État […], de la formation professionnelle, des budgets d'investissements d'infrastructures (SNCF) et de recherche pour les énergies alternatives, une aide au financement et à l'installation des TPE et des PME, l’augmentation de 200 euros net de tous les salaires inférieurs à 1,4 fois le SMIC […], l'augmentation de la prise en charge de santé pour les plus pauvres (régime de base), pour les zones rurales (soins de proximité), pour la lutte contre les maladies de Parkinson et d'Alzheimer (recherche), et une réévaluation de l'allocation adulte handicapé (AAH). »

Cette page Wikipedia reprenait le programme de Marine Le Pen pour la dernière présidentielle. Nous pouvons nous moquer des libéraux qui la soutienne mais arrêtons de taper sur les électeurs qui votent pour le candidat sympathique qui soutiennent ce genre de projet, d'autant que nous défendons aussi certains de ces éléments de programme.

Oups ! J’ai oublié de recopier les volets relatifs à l’immigration qui nous rappellent pourquoi il faut nous battre contre elle. Mais ils doivent nous rappeler qu’il ne faut pas botter en touche sur le sujet.

Ce qui nous amène directement à la suite : les prochaines municipales.

Si nous voulons faire passer nos évolutions de société, il nous faut gagner ces prochaines municipales ne serait-ce que pour avoir une majorité des trois cinquièmes au Parlement pour faire passer la prochaine au programme le droit de vote des étrangers aux élections locales. Or, si nous promettons de le faire, nous sommes sûrs que l’argument sera repris par la droite et nous perdrons (encore plus sûrement…) ces élections. La seule solution est que nous y renoncions ! Réellement.

Julien Dray, dans son billet, souligne un point très important : « De plus en plus, pour les cadres, comme déjà pour une bonne partie de l’électorat, les frontières doivent être abolies entre l’extrême droite et le reste de la droite, on a fait ensemble quelque chose dans la rue, on est plus des adversaires irréductibles. » On peut dénoncer la manifestation ensemble des cadres et on l’a fait. Mais les sympathisants aussi. Notre réforme sociétale a été un des éléments qui fait que les sympathisants « des deux droites » ont manifesté ensemble. Le bon côté des choses est que ça fout la merde à l’UMP. Il n’empêche que les « deux droites » marchent ensemble.

Julien Dray conclut avec la vision de la société que nous devons présenter aux gens pour qu’ils reviennent voter pour nous. J’y reviendrai.

Dans un billet, ce matin, mon confrère Sarkofrance se plaint des expulsions de Roms. Faisons le constat froidement : un maire qui a réussi à se débarrasser des camps de Rom insalubres de son coin aura plus de chance d’être réélu (il faudrait qu’on pousse les Roms vers les communes de droite…). Si la gauche perd les prochaines élections nationales, les Roms seront plus mal traités que si elle gagne. Donc il faut supprimer les campements insalubres et leurs éventuelles nuisances. Nous devons résoudre la quadrature du cercle. Comme dit Sarkofrance, en évoquant le sujet, on risque de prendre des baffes. Le candidat qui dira « nous allons expulser les Roms » ne sera pas élu. Celui qui dira « nous allons les loger aux frais des contribuables » perdra également. Je vais donc me contenter de rappeler à François Hollande : « Dis donc, Pépère, z’aviez pas promis de leurs fournir des hébergements ? N’oubliez pas trop vos promesses parce qu’un de ces jours, on va finir par perdre patience. Votre job est de résoudre la quadrature machin truc. »

On va laisser le mot de la fin à Julien Dray : « Face à ce bloc électoral droitier, il nous faut d’abord refaire une unité à gauche… mais pour cela il faut repenser la politique menée par la social-démocratie en France et en Europe en rapport avec la crise, la mondialisation et la globalisation… Il faut être capable de redonner un sens à l’histoire, au progrès et à l’action publique, il faut opposer un projet, une modernité rassurante, une ambition culturelle émancipatrice et il faut le faire vite… la bataille idéologique doit avoir lieu. Aggiornamento disais-je plus haut ! »

20 commentaires:

  1. " mais pour cela il faut repenser la politique menée par la social-démocratie en France et en Europe en rapport avec la crise, la mondialisation et la globalisation… Il faut être capable de redonner un sens à l’histoire, au progrès et à l’action publique" : sacrément inquiétant! Cela veut dire qu'il faut se retirer dans sa tour d'ivoire, et revenir lorsqu'on aura repensé le monde et donné un sens à l' Histoire...ce qui prendra quelques décennies. Et, d'ici là, si on tient à rester au pouvoir, faire du Sarkozy, mais avec un style moins vulgaire.

    Sacrément inquiétant...mais peut-être pas faux...

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    1. Non, pas faire du Sarkozy. Non pas de tour d'ivoire. Mais prendre en compte l'état réel de l'opinion... Et redresser la barque.

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  2. Militant de base PS, j'ai répété depuis des années qu'on délaisssait nos mots d'ordre, nos revendications naturelles, nos éléments constitutifs, nos slogans à qui voulait les reprendre, en l'occurence les LePen. Ils ne s'en sont pas privés et nous ne sommes pas près d'en inventer de nouveaux...
    Ah l'hypocrisie des nantis de gauche à crier au populisme dès lors qu'on s'intéressait aux plus basiques revendications !
    Moi, maintenant, je regarde passer...

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    1. Il y a de ça mais aussi cette manière d'adhérer à toutes les bonnes causes.

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  3. Hum..... je pense que le distinguo est entre le libéralisme vu depuis Philadelphie, où il a une connotation sociale très forte, donc de "gauche", et le libéralisme vu d'ici où il est sous-entendu "financier". C'est ainsi, parce qu'on ne met pas le même contenu dans les mots, qu'on peut s'étriper par erreur.

    Pour moi, sans aucune équivoque, le libéralisme est une notion financière, et les frontières ont bien été ouvertes largement au financier, mais pas au social (différences criantes de lois sociales ni à l'humain (toujours les Rroms, par exemple). Et donc, énoncé ainsi, le libéralisme, je suis naturellement contre. Et c'est également pour cette stricte raison que je mets le FN à égalité avec l'UMP et le PS.

    S'il s'agit d'une autre définition, alors utilisons un autre mot pour éviter les malentendus.

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    1. Appelons ça le capitalisme, comme dans le temps.

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    2. J'y vois une nuance. Le libéralisme new look, c'est la capitalisme légalisé, institutionnalisé, une notion qui n'existait pas avant le fameux TINA. Le capitalisme est une addiction, le traité de Lisbonne et ce qui a suivi, comme le MES et le TSCG l'ont rendu incontournable à moins de renverser la table. Ce que ne fait pas ne gouvernement actuel. Ce que ne se propose pas de faire vraiment le FdG s'il avait la main.

      Renverser les priorités, voilà ce qui est désormais nécessaire. Quitte à rabattre le caquet du libéralisme.

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    3. Appelons ça le capitalisme financier, alors.

      Quand le PC luttait contre le capitalisme, il recueillait des voix. Depuis qu'il lutte contre le libéralisme, il en perd, car il lutte contre les libertés.

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    4. Tu as sûrement raison. Le capitalisme "à la papa", le capitalisme "rhénan", avaient une certaine contrepartie visant à adoucir le sort des prolétaires (ou autre synonyme) : aujourd'hui ce souci n'existe même plus.

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    5. Ce n'est pas ce que je veux dire : si nous tenons des blogs, c'est parce que nous avons la liberté de le faire. Et si nous tenons nos blogs sur un machin gratuit comme Blogger, filiale de Google, c'est grave au libéralisme. Le vrai.

      Le problème avec ça, c'est que Google est une multinationale dont on ne comprends rien aux chiffres. C'est du capitalisme financier. Google gagne du pognon avec nos blogs mais on ne sait pas comment. C'est donc grace à "la finance". Pas au libéralisme.

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  4. A Ste Geneviève des Bois, le Juju, les gens le connaissent et ça les gonfle de savoir qu'il veut remonter sur scène quand il s'est montré comme quelqu'un qui dort quand la blondinette de l'asso de femmes va lui dire qu'elle n'en peut plus de devoir se débattre pour trouver des hébergements pour les femmes battues et tout de suite derrière qu'a été révélé le fait que pendant que ces militantes se pètent les joints et que les femmes à secourir sont dans la détresse, lui, il joue à s'acheter des montres de collection à 20 000 € pièce !
    Quand quelqu'un s'est grillé tout seul, il faudrait qu'il comprenne que les gens n'ont pas "fait les écoles" mais que c'est eux qui mettent le bulletin de vote dans l'urne.
    Bz

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    1. Oui mais ça, c'est son problème. Et c'est hors sujet.

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  5. N'est-ce pas NOTRE problème ?
    C'est ça que je me demandais. Car, là ou ailleurs - Villeneuve sur Lot ? Saint Gilles dans le Gard ? Nîmes la Belle depuis la nuit des temps et pour toujours ...-
    Oui, je comprends que tu sois consensuel, mais je suis sûre que la République n'en est plus là et que des personnages qui ont été si légers à l'égard de la République, doivent prendre tranquillement leur retraite.
    Car, pendant ce temps-là, la souffrance populaire ne fait pas de cadeau : les gens qui ont des yeux pour voir, mais pas forcément toutes les capacités de transformer leur colère au degré +++1, sont récupérés par les extrêmes droites ...
    ça, je ne peux pas le pardonner !

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    1. Non, ce n'est pas notre problème : il a fait une erreur de communication et différentes conneries. Il a payé pour ça : sa carrière politique est à moité stoppée. Et ne rentrons pas dans le populisme : les hommes politiques ont le droit d'être riches.

      Et arrête de penser que tous les électeurs du FN sont des abrutis. C'est le fait que la gauche pense cela qui la fait perdre. Les montres de Dray ne sont rien par rapport aux frasques de Sarkozy après sa victoire en 2007. Enfin, ne mélangeons pas tout : à Villeneuve, les gens n'ont pas voté à droite parce que Cahuzac avait du pognon mais, pour résumer, parce qu'il avait menti. Le PS n'aurait pas du présenter de candidat, car derrière Cahuzac, c'est le PS qui a trahi les électeurs.

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  6. "Petit 2 : ils se foutent totalement des sujets économiques et sociaux tels que nous les entendons. Quand ils les abordent, ils se vautrent neuf fois sur dix."

    On se goure neuf fois sur dix... Admettons. Mais alors expliquez moi pourquoi depuis que le gouvernement fait l'inverse de ce que propose les libéraux, la situation ne fait qu'empirer ?
    Hausse du chômage, des déficits, baisses des recettes fiscales etc...

    Vient quand même le moment ou, lorsque notre pays fait l'inverse de ce que font tous les autres, on peut se poser la question de savoir si ce n'est pas autres qui auraient raison...

    Le gouvernement Français préfère avoir tort tout seul que raison avec les autres.

    Et pendant ce temps le FN grimpe...

    Mais à part ça, nous avons tort.

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    1. Je n'ai pas dit que vous avez tort neuf fois sur dix mais que dans la globalité des blogs que je cite,...

      Pour le reste vous avez tout faux : pendant dix ans les gens que vous avez soutenu ont été au pouvoir et la situation de la France est catastrophique.

      Quels autres pays ? Quels pays vont bien ?

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    2. Tous les pays du Nord de l'Europe, la Suisse, les Pays-Bas, l'Allemagne est pas trop mal, le Canada, le Luxembourg et même l'Islande se porte mieux que nous !!

      En gros tous les pays qui ont réformé leur État et diminué le poids de celui-ci.

      "Pour le reste vous avez tout faux : pendant dix ans les gens que vous avez soutenu ont été au pouvoir et la situation de la France est catastrophique. "

      Étant libéral, je ne suis pas de droite ou en tous pas de la droite qui était au pouvoir pendant 10 ans. Cette droite n'a fait que poursuivre les erreurs faites par la gauche pendant 14 ans. De la même façon qu'Hollande poursuit les erreurs de Sarkozy.

      Qu'ils soient de droite ou de gauche, les gouvernements perpétuent les mêmes erreurs puisqu'ils sont tous étatiques, tous interventionnistes, tous socialistes.

      Au final, les différences sont tellement marginales que cette séparation entre droite et gauche n'a absolument plus aucun sens dès que l'on parle d'un gouvernement.

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    3. Je vous ai demandé de ne pas trop commenter chez moi parce que vous êtes le type même d'imbécile (je pese mes mots) qui ne comprendra jamais qu'on ne sera jamais d'accord.

      Depuis toujours, vous avez voté à droite. Assumez maintenant et ne nous faites plus chier.

      Désolé d'être grossier, mais tant que vous ne refuserez pas d'assumer la réalité de la politique en France, vous êtes inintéressant.

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    4. "mais tant que vous ne refuserez pas d'assumer la réalité de la politique en France, vous êtes inintéressant"

      Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.

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    5. Je vous ai demandė d'arrêter les commentaires à répétition chez moi. Vois ne semblez pas comprendre. Je vais vous expliquer : personne n'est libéral en France. Foutez vous le dans le crâne. Foutez vous aussi dans le crâne que vous ne convaincrez personne en faisant chier les honnêtes gens dans les réseaux sociaux.

      Je vais vous faire une deuxième réponse : arrêtez de vous croire plus compétent que les autres dans à peu près tous les domaines. Soyez humble.

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