En salle

01 août 2013

Licenciés au comptoir

Tous les midis, je mange dans une très grande brasserie, perdue au milieu des tours de la Défense. Avec une amie qui bosse dans le quartier, nous nous mettons au bout du comptoir, où l’ambiance est assez familiale. Ce midi, 6 ouvriers et leur chef sont arrivés et se sont mis à côté de nous. Ils sont parlé de choses et d’autres et le chef à pris la parole.

« Bon, les gars ! Je voulais vous voir ce midi parce que vous allez recevoir, demain, un recommandé pour vous dire qu’une procédure de licenciement économique va être engagée à partir du 14 septembre. » Ca semble étrange mais je ne connais pas les procédures… « Je n’ai pas le choix, c’est comme l’autre fois, je ne sais si le boulot va repartir. »

Les gars n’ont pas bronché, comme si c’était une sorte de routine. Le type a donné quelques explications. Ils ont réglé quelques détails administratifs (je suppose que la boite ferme demain pour les vacances, il faut rembourser les frais et tout ça…). Et ils ont continué à discuté, comme si de rien était, comme s’ils ne venaient pas d’apprendre leur licenciement.

Je suppose qu’ils vivent ça en permanence, que leur patron leur envoie périodiquement un recommandé, qu’ils pensent que c’est normal.

Fumiers de patrons… Ce n’est pas la peine d’avoir un droit du travail, ils arrivent à le contourner.

Au moment des débats sur l’ANI, cette réforme du droit du travail suite à des négociations, un truc m’avait frappé chez les opposants de gauche. L’ANI concerne essentiellement les salariés des grandes boites. Combien trouve-t-on de salariés qui ne sont pas concernés, de ces gars ou de ces filles qui bossent dans une petite boite, presque corvéables à merci, écartés du droit du travail mais respectant le patron parce qu’ils leur file du boulot ?

Combien ?

43 commentaires:

  1. On voit bien que votre photo est un montage grossier et irréaliste : il n'y a pas un seul nègre, à votre comptoir…

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    1. L'autre est parti en vacances en Guyane avec sa grosse.

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    2. Je regrette Monsieur Goux mais ce cliché est un négatif et il n'y a donc QUE des noirs ou nègre comme vous le dites

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  2. D'après ce que j'ai vus comme chiffres, c'est un tout petit plus d'un quart (28% selon un article du figaro http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/03/26/20002-20120326ARTFIG00639-28-des-salaries-travaillent-dans-une-grande-entreprise.php) des salariés qui sont dans des "grandes entreprises". La majorité se trouvant donc dans les PME et les entreprises intermédiaires. C'est une illustration du fameux Pareto, 20% des salariés qui pèsent 80% des solutions qui vont être mises en place. A côté de çà, si tu es en PME / PMI (ou pire dans l'artisanat) vas falloir apprendre à te débrouiller tout seul et les piles de licenciements ne font pas un bruit.
    Par contre, pour avoir connu un licenciement économique en décembre 2012, c'est "le moins pire" qui puisse arriver (en terme de couverture et de "suivi" par pôle emploi). D'un autre côté, la procédure peut être super rapide (21 jours de préavis à compter l'entretien préalable).

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  3. Sinon, je trouve amusante votre façon de grimper au rideau de l'indignation, alors que vous dites vous-même que vous ignorez absolument tout des tenants et aboutissants de la situation que vous décrivez.

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    1. Je n'ai pas dit ça, j'ai dit que j'ignorais la procédure (parce qu'il me semble étrange qu'ils reçoivent le recommandé demain pour une procédure en septembre).

      Pour le reste ils sont licenciés. Les tenants et aboutissants sont clairs.

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    2. Pas plus étrange que celà en fait, si la boîte est en congés demain (admettons), ils recoivent leurs courriers demain pour signifier la date de l'entretien préalable au licenciement (qui doit être reçus 3 ou 4 jours avant cet entretien) au jour de la rentrée. A compter de cet entretien ils sont dispensés d'activité et 21 jours plus tards ils sont chez Pôle emploi en CSP. Le patron n'a plus à s'occuper de la procédure pendant les congés.

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    3. Dans tout les cas fumiers de patrons quand même.

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    4. C'est peut être une façon de ne pas payer les congés payés ?
      Ou que le mec veut poster les recommandés de l'étranger, Russie par exemple ou les timbres sont moins chers ?
      Ou que c'était le tournage d'une séquence de "Caméra cachée" ?
      Ou alors comme dit Fred, c'est un fumier doublé d'une pourriture

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  4. Parce qu'il vaut mieux qu'il ne fasse rien et ne sache pas payer des salaires en fin de mois ? Comme ça ses ouvriers ont encore un boulot, mais ils bossent gratuitement. C'est mieux !

    Coller les gens en licenciement économique garanti au moins le chômage le temps qu'il puisse remonter la pente et les reprendre ensuite.

    Si on parle d'une activité avec des saisons ou des périodes vraiment creuses, je vois mal ce que le patron peut faire.

    Ah si, virer tout le monde (je suppose qu'ils sont en CDI ou CDD) et prendre des intérimaires malléables à merci pour faire (mal) le boulot.

    Y'a franchement pire à faire.
    (et pis le type qui n'a plus d'employés il est pas en train de perdre sa boite lui? )

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    1. Tu m'expliques donc qu'il licencie les salariés pour les protéger ? Heu...

      Moi, j'appelle ça du détournement du droit du travail et de l'arnaque aux ASSEDIC.

      C'est visiblement la deuxième fous qu'il fait ça. Les salariés sont mis en état de précarité.

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    2. J'allais dire à peu près la même chose que ma nièce, qui est la sagesse et la raison mêmes. Ces grands anathèmes contre les patrons négriers (alors qu'en effet, celui-ci est peut-être au bord de la dépression, qui le sait ?), ça ressemble un pêu à une poussée d'acnée juvénile.

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    3. La version du salarié d'une grosse boîte depuis plus de 20 ans.

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  5. Et ma version? Celle d'une secrétaire dans des PME/ intérimaire, régulièrement jetée comme un kleenex ?

    Quand j'étais barmaid en Angleterre, on avait même pas le recours à du chômage économique. C'est la crise on te garde, mais 3h par semaine, t'es pas content ? Démissionne. ou prends deux autres job par dessus, sans certitude qu'on adaptera tes horaires J'aurais préféré un chômage économique mais la certitude d'être reprise une fois que le business reprenait.
    Question de gout je suppose.

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    1. Tu te plains d'avoir été précaire et tu défends un patron qui met ses salariés en précarité en contournant les lois... Et ce n'est pas parce que c'est pire ailleurs, qu'il fait faire pareil ici. Sinon on finira tous comme les Chinois.
      Tiens ! Supprimons les congés c'est le patron qui paye, le pauvre.

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    1. Ne joue pas avec les mots. Il contourne l'esprit de la loi. Il licencie ses gars de temps en temps au cas où puis les embauche à nouveau ensuite.

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    2. Et ?

      Il ne les met pas en précarité, il leur assure un revenu pendant la période où ils n'auront pas de taff. Vous êtes bien de gauche, il faudrait être pleinement payé même lorsqu'il n'y a pas de boulot.

      Vous ne connaissez pas la situation de ces travailleurs, qui trouveront peut-être un autre chantier le lendemain, mais vous les plaigniez. Or, vous ne connaissez pas la santé financière de la compagnie, et par là-même du patron, mais il est naturellement plus proche du connard que du bon gars. Naturellement...

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    3. Si il les met en précarité. il les fout même dans la merde, et leur annonce ça le jour où ils se cassent en vacances. J'ai subi pas mal de trucs et j'ai été moi-même pendant des années ouvrier du bâtiment où l'idolâtrie du patron rejoint un paternalisme à moitié amoureux. En même temps le gusse se gaufre à la Capeb (structure supérieure qui regroupe et chapeaute les entreprises artisanales du bâtiment)sans s'occuper de son entreprise, parlant avec des pouffes de l'administration et des réseaux économiques départementaux, ou locaux, développement durable et schémas pour l'emploi. Pour sûr qu'il est sans doute sympathique, pour sûr qu'il est sans doute plein de bonne volonté, mais il sait très bien y faire quand il chiale sur ton épaule le matin à 8h au dépôt d'où tu vas bosser, pour pleurnicher alors que tu as une dure journée et que tu le sais. Toi qui est simpliste, Nicolas, là, prend la défense du salarié normal parce que dans ce milieu là il n'y en a pas, c'est justement "tu te démerdes", et se pose des questions.

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    4. Tout à fair d'accord avec Nicolas, c'est toi qui est caricatural, sur ce coup-là.

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  7. Je ne joue pas avec les mots. La loi sert à ça.
    Parce que le type l'annonce calmement, tu ne peux pas déduire qu'il fait ça comme il beurrerait sa tartine le matin. Il y a plein de corps de métier où on se retrouve au chômage parce que pendant 3 mois ça va être le calme plat, et que c'est mieux que pas de salaire pour l'ouvrier, ou des charges patronales impossibles à tenir pour l'employeur, qui va se retrouver assigné par les fournisseurs qui eux même sont foutu dans le merde, et qui eux même... ad nauseum. C'est tout, c'est comme ça.
    C'est capitaliste à crever, mais c'est mieux que le gars qui va virer des employés sous un prétexte fallacieux pour rogner un peu les frais, et foutre une ambiance de merde parmi les autres.

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    1. Il y a plein de corps de métier qui ont une vision à un ou deux ans de la charge de travail.

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  8. Nicolas, je me demande si tu n as pas assisté à la fin d un contrat de chantier. Auquel cas, les ouvriers ont effectivement l habitude. Et c'est légal.

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  9. La fin d'un contrat de chantier n'est pas un licenciement économique...

    Mais l'interprétation d'un licenciement "habituel" me laisse sceptique.

    Le licenciement économique est coûteux et très surveillé par l'inspection du travail. Particulièrement en ce moment. Cet employeur, en choisissant cette procédure, s'interdit de pourvoir aux postes qu'il supprime, ni avec des CDD, ni avec de l'interim, ni en les "réembauchant à nouveau".

    S'il fait ce que vous le soupçonnez de faire, il est probable qu'il le paiera cher. La Direccte est clairement aux abois ces temps ci.

    Les patrons qui sont dans l'optique "j'utilise et je jette les salariés" utilisent soit du CDD, soit, s'ils sont malins, de l'emploi aidé avec la bénédiction de nos ministres qui se font un plaisir de jouer les idiots utiles des patrons ripoux (j'ai même entendu dire que votre président adoré avait assisté en personne à la signature d'un de ces fameux contrats, j'ai bien rit).

    Alors que je touche pas mal au droit du travail dans ma boite, je ne vois presque jamais de licenciement éco qui ne soit pas justifié par une situation vraiment merdique. Ou alors, c'est que le RRH est un abruti, parce qu'il met toute sa boite en danger de redressement URSSAF.

    Mon hypothèse est que ce plan de licenciements était prévu de longue date, d'où le manque de surprise de vos ouvriers.

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  10. La précarité fait froid dans le dos
    C'est source de stress, angoisse, difficile de faire des projets (emprunts à sa banque, prévoir des vacances..)

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  11. Connu ces petites boites (artisans), là c'est la manière qui est assez dégueu, genre le repas de midi avant les vacances, et tac ! Démerdez vous !
    Pas mal d'artisans morflent, c'est vrai, et j'ai vécu ça. Le type qui te pleurniche dessus le matin en parlant de ces clients qui manquent, et des banques et des banques et des banques qui ne suivent plus. A te plomber pour la journée, et dans une telle atmosphère que tu finis par te dire, "mais pourquoi il m'a embauché, cette andouille, s'il était autant aux abois ?"/ Des façons de fonctionner quand tu sens ça : D'une tu te casse, parce que ras le cul de cette ambiance de merde et t'as un plan ailleurs, deux, t'en as rien à branler, et tu fais le black-out, t'es protégé par la loi, et t'attends que tout partes en couilles, protégé par la loi, indemnités, etc, etc, qu'il sera obligé de te verser, etc (ou prud'hommes, ou autres)
    j'ose dire que là, dans ton exemple, il y a AU MOINS une procédure de Licenciement , alors que parfois c'est plutôt du domaine de la pression psychologique pour que tu dégages par toi même tellement t'en auras ras le cul.
    Et un jour c'est vrai, le chèque qu'il m'avait refilé n'est pas passé. Bien quand t'as tes factures et ta bouffe et ton loyer a payé. Dans n'importe quel milieu, tu répondrais "va te faire enculer salaud de patron", sauf que là, le type est VRAIMENT dans la merde.
    Dans ces cas-là, tu as deux façon de faire : Comme l'avait fait certains, tu viens pas, point, t'attend ton pognon ou vas te faire enculer. Ou alors, comme je l'avais fait avec quelques autres (le bâtiment ça rend pas spécifiquement intelligent), tu viens, au moins pour essayer de finir le chantier en cours, déjà pour qu'il puisse nous payer.

    Les choses sont vachement imbriqués, vrai qu'il n'y a aucun syndicats dans certains milieux, et que le partron est un peu le père, la figure tutélaire, genre son avenir à lui c'est le notre. Je me souviens le procès du patron de Cardinal (pour malversations ou travail dissimulé, je suppose), il y a quelques années. 300 salariés étaient dehors, pour le "soutenir".
    C'est beau la fidélité. mais pour ton exemple, c'est franchement dégueu. Ce qui est également marquant, c'est que personne ne l'ouvre, soit parce que personne n'ose, soit, parce qu'il s'apitoient déjà sur la boite et son patron, ces ânes.
    pas simple...
    (sinon pour répondre au commentaire plus haut, "une procédure de licenciement" pour une fin de chantier, ça me parait n'importe quoi./ A la limite on te prend en intérim pour une période donnée ou on te refile un CDD..)

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  12. Même connu pire. Un contrat de quatre mois, qui en réalité est devenu deux mois. Y avait plus de boulot, parait-il, je me suis trouvé dans la merde, juste avant l'été, alors qu'avec mes 4 mois j'aurais eu au moins un peu de rond pour allez me bronzer à St Brieuc, à 90 km. Pire, je me suis fait engueuler parce que je ne "comprenais pas" et on m'a finalement trafiqué le contrat en 2 mois avant de le fourrer dans ma boite aux lettres. Evidemment, et je vous pose la question, aux grands génies de entrepreneuriat que je vois défiler plus haut, vous faites quoi, là ? : "C'est lamentable, allons aux prud'hommes" ! Et quand vous savez que l'employeur en question se trouve être un pote, et qu'il galère RÉELLEMENT. Vous faites quoi, hein ? Vous vous dites que l'amitié ça a des limites et vous allez le dénoncer à la Kommandantur ? Ou vous vous retrouvez comme un con ?
    faut demander à Monsieur Goux, après tout c'est lui le seul spécialiste en bâtiment, après tout.

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  13. En plus la manière de faire, juste avant les vacances... comme ça tu vas bien angoisser tout l'été et t'iras aux étangs pas loin de ta ville avec ta famille, au lieu d'aller à la mer, comme tu pensais le faire...

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  14. Merci à tous !

    Et surtout pour MHPA pour son témoignage. Je crois qu'il a bien compris ce que je voulais dire et ces fumiers de patrons de petites boîtes, sans scrupule avec des salariés qui restent malgré tout admiratifs et qui trouvent normal d'être utilisés comme chiens.

    J'ai bien connu ça dans certains bistro et chez des petits artisans.

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    1. De rien. Çà m'a fait bondir. Et surtout de voir la gueule de certaines réponses. Ça sent le "je sais tout" mais qui en réalité, n'en sais pas tant que ça.
      Et ça me hérisse, parce qu'en bossant là-dedans j'ai vu comme ça avait salement tendance à marcher, parfois. Je dis parfois, parce que même dans les situations difficiles, tu rencontres bien évidemment des gens réglos, et évidemment aussi des petits patrons, qui font ce qui peuvent
      Mais il y en a sérieux qui se gaufrent et qui t'entubent.
      La réacosphère ferait bien parfois de faire une mise à jour de ces fondamentaux, dont le principal : Les gens à gauche sont "caricaturaux" et "on" connait la réalité.
      On connait toujours une petit bout de "sa" réalité, et parfois à peine.
      Bon week-end Camarade.

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    2. Vs dites les gens à gauche sont "caricaturaux". Dans ce cas comment peut on qualifier ceux de droite ?

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    3. Ben… fascistes, comme ça se fait depuis la plus haute antiquité.

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    4. Si vous trouvez que cela vous va bien, alors endossez le si cela n'est déjà fait

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    5. Sauf que toi MHPA, tu penses nous expliquer à partir d'un vécu qui, certes a existé (on te croit !), mais qui n'est que TON vécu. Moi je dis simplement : tu ne connais rien de CETTE histoire. Comme Jegoun.
      Jegoun dit à juste titre "les réacs auraient bien voulu qu'il y ait une horde de barbares musulmans qui détroussent des cadavres à Brétigny". Lui aimerait d'emblée que le patron soit une crevure.
      Ce sont des réflexes, voyez-vous.

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    6. C'est quoi, ce connard ?

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    7. MPHA a tous les droits, forcément. comme il se place du côté des pauvres, des petits et des sans-grade, il est celui qui gagne à tous les coups. Il déboule, comme ça, avec son armure d'exploité, et il vous toise. Il vous explique que « il y en a sérieux qui se gaufrent et qui t'entubent. » Il n'a rien à prouver, il affirme et ça suffit.

      MHPA est, je crois, si j'ai bien compris, censé être écrivain. Ça ne se voit pas à ses commentaires pâteux, à ce manque de fierté qui est le sien, à cette manière qu'il a de vouloir nous faire pleurnicher sur sa vie, malgré le côté revendicatif qu'il tente de donner à ses larmoiements.

      Il a foutu quoi, dans sa vie, cet inutile ?

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    8. Et vous, à part insulter mes potes dans les réseaux sociaux ?

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    9. En quoi je l'insulte, espèce de frisé ridicule ? De plus, qu'est-ce que j'ai à foutre sur vos putain de "réseaux sociaux" où je ne vais jamais ?

      Et, merde, qu'est-ce que j'en ai à foutre de cet abruti de gauche qui se prend pour un écrivain, alors qu'il ne lui arrivera jamais d'écrire quoi que ce soit ?

      Votre MZWX (j'ai mis n'importe quoi), il ne sera jamais écrivain, il continuera à survivre comme il pourra, cet imbécile.

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    10. Hé ! La vérole ! Vous passez votre vie dans ces réseaux sociaux que sont les blogs.

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  15. C'est tout de même surréaliste, toute cette discussion à propos d'un cas dont on ne sait rigoureusement rien, à commencer par le taulier lui-même, qui ignore tout de la situation de la boîte, des ouvriers, de ce qu'ils font, de la manière dont ça se passe d'habitude, etc. Mais c'est pas grave : gueulons un p'tit coup contre les exploiteurs, ça ne fait jamais de mal…

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    1. Mais on ne sait pas rien ! A part que dans les petites boîtes les ouvriers sont hors droit du travail ou plus précisément que le patron détourne le droit du travail. Et les ouvriers sont généralement content parce qu'ils ne savent pas que c'est illégal. Ils ne peuvent même pas protester, ils ne seraient pas repris si ça marche.

      Moi je n'ai fait que raconter une histoire de bistro dans mon blog puis taper à égalité sur la gauche et sur les patrons.

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