En salle

15 novembre 2013

Les arguments contre la réforme des rythmes scolaires

Comme l’ami Homer, je ne comprends pas la fronde contre la réforme des rythmes scolaires. Comme lui, je n’ai pas d’enfant et ne suis donc pas concerné mais, comme lui, j’ai toujours eu quatre jours et demi de cours pendant ma scolarité.

Alors, ce matin, je lisais cet article du Monde reprenant quelques griefs des parents. Certains sont justifiés et je suppose que des aménagements sont possibles mais d’autres sont surréalistes. Par exemple, un des derniers critique fait le constat que les enfants ont trop d’activité à l’école et sont trop fatigués pour en faire en dehors notamment le samedi matin. Je vais retourner la question : mon canard, si ton môme est fatigué, est-ce utile de le faire se lever un samedi matin pour faire du poney ? Est-ce l’école qui le fatigue ou les activités que tu lui infliges ?

Pire ! Es-tu sûr que tu mets ton enfant dans une activité le samedi matin pour son bien ou pour  te dégager du temps pour faire des courses ? Quand j'étais petit, je faisais la grasse matinée les jours non travaillés... et je faisais des activités l'après-midi...

D’autres s’interrogent à propos de la journée du mercredi et des RTT qu’ils étaient obligés de prendre pour s’occuper des gamins. Je vais leur répondre : si tu es en RTT tout le mercredi, tu peux ne prendre que l’après midi, maintenant. Mais, surtout, si tu dois amener l’enfant à l’école pour trois heures, ça ne coupe pas ta possibilité de prendre des RTT. Ton argument disant que ce n’est pas rentable de prendre des RTT pour une seule demi-journée ne tient pas la route…  

Une autre se plaint parce qu’elle sera obligée de laisser son enfant à la cantine alors qu’il est habitué à manger à la maison et qu’elle trouve cela préférable. Je ne vois pas le rapport avec la semaine de travail scolaire.

Je me répète : je ne suis pas concerné mais il me semble que les arguments des opposants sonnent particulièrement creux…



56 commentaires:

  1. l'argument le plus pathétique pour moi : "mon enfant va devoir se lever tôt 5 jours au lieu de 4 !"
    heu... c'est à dire que là, à moins d'avoir un patron sympa, je ne vois pas trop de différence : quand je commence à bosser 9h, c'est tous les jours de la semaine, donc ma fille se lève à la même heure que les autres jours.
    Il y a une pu..n d'hypocrisie de la part des parents : contre l'école le samedi matin (pensez donc, ça va m'empêcher de prendre un weekend de 2 jours, on ne pourra plus partir) mais qui permettrait de laisser un jour de congé en semaine, et contre l'école le mercredi, parce que ça leur enlève un jour de congé.

    m'enfin, comme toi, j'ai eu l'école sur 4,5 jours, et c'est vrai qu'aujourd'hui, je suis fatigué. hein ? ça compte pas à 40 ans et le vendredi ? ah merde

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  2. Il suffit d'avoir été en réunion parents-prof pour se rendre compte que les intérêts des uns et des autres ne sont pas toujours ceux de l'enfant. En exemple, un parent d'élève demandaient moins de devoirs un soir comme le jeudi par ce que son enfant avait 1h30 de piscine, et que forcément l'enfant fatigué avait du mal à se concentrer sur ses devoirs ensuite.
    Et c'est sans compter sur les sorties du weekend, les soirées télé, ou les weekend à rallonge ou les vacances en dehors des périodes.

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  3. Vu l'état de délabrement de l'Éducation nationale, se préoccuper des "rythmes scolaires" revient à se demander, face à un type qui vient d'avoir les deux jambes arrachées, si un pansement rectangulaire serait mieux adapté ou non qu'un pansement carré.

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  4. Honnêtement, je ne comprends pas cette grogne, je ne suis pas particulièrement le sujet et je n'ai vu aucune différence avec l'année dernière, c'est transparent pour moi.
    Par contre il est vrai que certains parents devraient arrêter d’enchaîner les activités après l'école, trop de sport fatigue les gamins.

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    1. Oui, les parents devraient arrêter de choisir les activités choisies par eux/les enfants et prendre ce qui est donné par l'EdNat. Celle-ci sait bien bien mieux que les familles ce dont les enfants ont besoin.

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    2. Je partage cette opinion! De leur bourré le crane n'est pas le meilleur moyen de leur faire aimer l'école! On en parle comme s'ils étaient déjà dans le monde du travail!!! Développer l'imagination, la découverte, le partage, le rêve: se sont des enfants!
      Flo

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  5. L'école publique a été volontairement saccagée à partir des accords OMC de Marrakech signés par JUPE soi-même et qui prévoyient le basculement des activités d'éducation dans le secteur marchand.
    On a fait fort heureusement marche arrière. Mais la suppression des Ecoles Normales puis des UIFM, le recrutement des professeurs des écoles avec Bac + 5 et zéro formation en psychologie et psychopathologie de l'enfant, zéro formation à la pédagogie ... tout cela s'inscrit dans ce schéma délétère.
    D'autres facteurs interviennent : je trouve les enfants si lamentablement mal élevés, dans tous les milieux : on entre dans le bus en poussant tout le monde, on crie dans les oreilles des gens : il n'y a aucune éducation à la prise en considération de l'autre : l'autre qui pourtant fait de moi un être libre, lorsque je m'en rends responsable ...
    En bas de chez moi, je vois des parents aigres de devoir venir chercher leurs enfants à 15h30 au lieu de 16h30 certains jours ...
    1. Comment feront-ils lorsque leur enfant de 10 ans sera au Collège ? Il le laisseront rentrer seul me diras-tu.
    2. Pourquoi viennent-ils chercher leur enfant au lieu de le laisser aller aux activités organisées par la Ville ?
    Les gens sont routiniers ... génération canapé-TV ...
    3. Le samedi matin ? C'est le matin réservé à l'intimité conjugale, une fois par semaine, pour beaucoup de couples ! Mais siiiii ! On envoie les enfants à l'école et hop ! ... sûrement dans la position unique du missionnaire !
    Tu divorcerais ? T'aurais raison : 60% des français le font ... ça semble d'ailleurs être à
    la requête, majoritairement, des femmes.
    4. L'idée que les enfants sont fatigués, ça c'est du pipo : pour faire suer les voisins en bas de l'immeuble même le dimanche matin, dès le point du jour et ce, jusqu'à la nuit bien tombée, ils ont de la vitalité, va ne t'en fais pas !
    Bz

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  6. J'étais moi aussi sur le mode des 4 jours et demie, on travaillait le mercredi matin, l'après-midi c'était sport, et j'étais heureux d'avoir le week-end complet.
    J'ai l'impression que cette situation a quelque chose d'ironique, car ils sont obligés de batailler pour mettre en place un truc qui semble être de bon sens.

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    1. C'est là que ça en est pathétique : absolument tout le monde était d'accord pour réformer les rythmes scolaires.
      Mais à priori, il faut faire un changement, sans modification.
      Ou l'inverse... :D

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    2. Si je ne m'abuse, c'est sous Sarko que le bordel fut foutu. A l'époque je me contrefichais de la politique, et je me demande bien aujourd'hui comment il a pu justifier ces choix.

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    3. Bof. Sarko n'a fait qu'arracher une perfusion. Il fut un temps où les profs faisaient leur boulot par vocation et où les parents engueulaient leurs enfants et pas les profs quand ils avaient de mauvais résultats.

      Bordel ! C'est qui le réac, ici ?

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  7. PS. J'ai élevé 5 enfants, 4 à moi et un en location longue durée qui était malentendant et chiant comme la fumée.
    Fatigués, eux ? Jamais ! C'était les rois de la Récré !

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  8. Monsieur Goux ! Le carré est un cas de réctangle particulier...
    Mais le réctangle lui n'est pas un carré .....
    Et la longueur de l'hypothénuse ......

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    1. Stéphanie : TU FOUS LE CAMP DE MES BLOGS. Tu es incapable de faire un commentaire correct et une plaisanterie drôle. Tu me casses les burnes.

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    2. En même temps, Stéphanie est un arbre, elle fait forcément des plaisanteries que tu ne peux pas comprendre.

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    3. De plus, en tant qu'arbre, elle est pile poil en train de perdre ses feuilles. Donc, montrons-nous un peu compréhensifs, bordel !

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  9. Par où commencer...
    1. Pour les familles dont l'un des parents est au foyer, il y a un gain réel.
    2. Pour les familles dont l'un des parents avait pris un 80% (ce que j'envisageais de faire) pour avoir le mercredi avec les enfants, bah c'est baisé. L'enfant devra se lever quand même pour une activité imposée.
    3. Pour les autres familles, le rythme est bien souvent imposé par le boulot. Les horaires de mon fils n'ont changé que de 15 minutes (c'est-à-dire que je peux partir de la maison vers 8h le matin, au lieu de 7h45) le matin, et en rien le soir.
    4. Les activités péri-scolaires qui auraient pu/du prendre la place libérée... Ça compte, 45 minutes de plus dans la cour de récré le midi ?

    A Tours, en tout cas, c'est une occasion gâchée.

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    1. Ah ! Les horaires du mercredi...
      Donc, si je comprends bien, votre enfant ne se levait pas le mercredi ? Vous en faisiez quoi ?
      Je ne dois pas être bien organisé, je travaille, j'oblige ma fille à se lever : presque 5 ans, elle n'est pas foutue de se garder toute seule.

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    2. Je le dis, on est dans le cas 3, donc pas de changement (sauf qu'il pourrait se lever 15 minutes plus tard le matin).
      Mon fils passe donc 15 minutes de plus au péri scolaire le matin, 30 minutes de plus chez sa nourrice le soir, 45 minutes de plus dans la cour de récréation. Quelqu'un m'explique l'intérêt (et là encore, je parle bien du cas des deux parents travaillant sur une plage horaire supérieure à celle de l'école) ?

      Il y a certainement des familles que ça a arrangé. Il y a certainement des enfants qui sont moins fatigués. Mais combien ? Je pensais prendre un 80% pour que passer plus de temps avec lui, éventuellement faire des activités avec lui, lui permettre de se reposer. Je ne vais pas le faire. Où est le gain ?

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  10. La réforme des rythmes scolaires était impérative. Le problème de cette réforme, ce n'est pas le rythme scolaire en tant que tel mais l'harmonisation du système. A Paris, on est déjà passé aux nouveaux rythmes. On a le mercredi matin, ce qui me semble nettement mieux que le samedi matin.

    Ce que je reproche à cette réforme, c'est qu'elle a été faite sans moyens. Dans la précipitation. Mes filles ont des activités pédagogiques qui n'ont de pédagogique que le nom et qui sont effectuées par des éducateurs qui n'ont d'éducateur que le nom. Du coup, tout le monde se plaint. Non seulement les parents mais aussi les enseignants, les directeurs d'établissement. C'est un bordel sans nom. Au nom de l'intérêt de l'enfant ? Vraiment ?

    Je ne vous fais pas le descriptif mais quand elles me racontent l'atelier "débat", je suis consterné les 3/4 du temps. Réformer sans se donner les moyens de faire une réforme de qualités, c'est un peu bizarroïde tout de même.

    Qu'on ne me fasse pas croire non plus que les instits n'ont que l'intérêt des enfants à l'esprit alors que les parents n'ont que leur confort personnel en tête, ça aussi, c'est un argument débile et un procès d'intérêt malhonnête. Il va quand même falloir que les instits se mettent un peu à la page. Quelle est leur disponibilité pour les familles ? Je sais que cela n'a rien à voir avec les rythmes scolaires. Mais essayez un peu de demander un rdv à 18h00 à un enseignant du primaire... Moi, on me propose à 8h15, juste avant l'école. 10 minutes dans le préau pour évoquer la situation de ton gosse... On marche un peu sur la tête. Les parents ont des devoirs, les enseignants aussi et je trouve que globalement, il faudrait arrêter de penser que les gens n'ont qu'à se démerder, se plier aux exigences de la sacro-sainte Education Nationale Républicaine ; cette nouvelle religion...

    Bref, je vois qu'on va encore tout droit dans ce débat vers une nouvelle opposition entre une frange de la population (les bourges qui font faire du cheval à leurs momes) et une autre (l'Education Nationale héroïque qui pense à notre place au bien-être de nos enfants)... Tout ça, c'est de la connerie et vous le savez bien...

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    1. Dans ma petit commune, la réforme ne sera appliquée qu'à la rentrée prochaine. Pourquoi ? bah pour s'organiser justement.
      C'est tellement facile pour les écoles, aujourd'hui, de dire "voyez, on vous avait prévenu que ça ne marche pas", alors qu'elles n'ont rien préparé.
      Se donner les moyens ? Depuis quand l'argent est le solution de tout ? Il existe des activités gratuites, qui plaisent aux enfants, même si ça peut nous paraitre ridicule avec nos yeux d'adultes.
      Et les instits justement... "ah non, c'est ma classe, on ne touche à rien !" Comment ça VOTRE classe ??? pardon m'sieur dame, mais ces locaux ne vous appartiennent pas.

      Un ministère n'a pas pour vocation de créer de l'assistanat : si nos communes ne sont pas capables de s'organiser, de réfléchir, de proposer, il y a un problème beaucoup plus lourd à régler, et ça se passe aux élections municipales, dans les urnes.

      C'est comme quand le maire de Nice demande que l'Etat s'occupe de l'insécurité dans SA ville. Il fait quoi lui alors ?

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    2. a lyon, école "test" depuis la rentrée 2010 en primaire, ecole le mercredi matin, et pause méridienne allongée (11h30 /14h30)
      pour nous, équipe pédagogique tres investie + association de quartier associée dès le début pour la gestion de cette pause méridenne
      egoistement pour nous, pas de gros changement, les enfants sont le meme temps à l'école ou en collectivité... (mercredi, ils allaient au centre de loisirs du quartier)
      ressenti positif, de toute façon les enfants se levaient avant ...
      pour les chanceux qui rentrent déjeuner, ils ont le temps de se reposer...
      pour les autres (les miens), ils font des ateliers , et ça leur plait !
      la clé me parait etre la concertation et l'implication de tous les acteurs ...

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  11. C'est une réforme débile, inutile et injuste. Tirer les petits de maternelle de leur sieste à l'école pour les balancer à un agent municipal qui leur fera faire des pompons... Il n'y a RIEN de prévu dans la majorité des cas. Ce sont les mêmes personnes qui gardent les enfants de la cantine et qui leur font faire du sport à 15 h... Mais du sport, des activités artistiques, des ateliers informatique, on en fait à l'école avec les enseignants, aussi ! (enfin, on devrait).
    C'est la réforme la plus bête qui soit. On regarde les autres pays et on se dit "ils ont dépassé notre niveau scolaire, copions leur organisation", on casse des trucs qui fonctionnent sans s'occuper, là, pour le coup, des vrais problèmes. Une classe de CP avec 27 élèves parlant neuf langues différentes, dont la moitié n'a pas grand chose dans le ventre en arrivant à l'école, dont deux ou trois sont insupportables, hyperviolents, avec deux enseignantes à mi temps dont une est presque tout le temps en arrêt maladie pour dépression chronique et l'autre bien enceinte sans espoir de remplaçant durable... tu parles que ça va lui réduire les inégalités de faire du coloriage avec un jeune de 19 ans qui a son bafa depuis six mois.

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    1. Suzanne,
      Ah les petits de la maternelle, n'en parlons même pas parce que là, on atteint des degrés d'absurdité frisant le délire pur et simple. Mon fils, tous les 3 jours, il s'endort à 18h00. Bon...

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    2. Voilà : quand on veut tuer une réformer que tout le monde voulait, on n'organise rien, et on fait bien en sorte que ça soit l'enfant qui sera impacté.

      Quand on veut tuer son chien, ne dit-on pas qu'il a la gale ?

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    3. "quand on veut tuer une réformer que tout le monde voulait, on n'organise rien, et on fait bien en sorte que ça soit l'enfant qui sera impacté.

      Quand on veut tuer son chien, ne dit-on pas qu'il a la gale ?"

      La rage

      Qui a décidé que tout le monde voulait cette réforme ?
      Il y aurait une VOLONTE de ne rien organiser ? Allons donc !
      Une incapacité, c'est tout.
      Cette réforme ne devrait pas toucher les maternelles, en tout cas. Quel est le plus, le bonus, pour un petit de faire des ateliers après la classe, style peinture, alors qu'on le fait à l'école ? ça multiplie les intervenants, ça saucissonne sa journée, c'est tout... C'est ce qui nous reste de mieux, l'école maternelle française. il ne faut pas l'endommager.

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    4. pour moi c'est clair: cette réforme n'est pas faite pour les maternelles: désorganisation de la sieste des petits, au moins jusque chez les moyens, ils ont besoin de repères et de rythmes stables.

      Après, travailler 5 matins par semaine pour moi ce n'est pas le problème. Le problème, c'est que la demi journée travaillée en plus est remplacée par des choses aléatoires selon les communes, à des temps aléatoires aussi, et dans des conditions qui me laissent perplexe: par exemple dans certaines écoles, on met tous les midis une activité censée durer 45 minutes: si on compte les 5 minutes de retard parce que les mômes ont du traverser toute l'école, les 5 minutes d'appel, et les 5 minutes de prise en main des gamins par un animateur (dont ce n'est pas forcément le métier et qui ramera peut être plus longtemps que cela d'ailleurs), il ne reste pas lourd.
      Mais bon, c'est toujours mieux que de rester zoner dans la cours de l'école entre midi et deux, ce qui attend mes deux enfants l'année prochaine d'après les projets de la mairie... (sauf changement de majorité en mars, peut être ?)

      Plutôt que de repenser le rythme scolaire, ne devrait on pas déjà repenser le programme, qui se charge année après année pour un temps de travail constant ? Les enfants sont censés passer le bac à la fin du collège ou quoi ?

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    5. pour moi c'est clair: cette réforme n'est pas faite pour les maternelles: désorganisation de la sieste des petits, au moins jusque chez les moyens, ils ont besoin de repères et de rythmes stables.

      Après, travailler 5 matins par semaine pour moi ce n'est pas le problème. Le problème, c'est que la demi journée travaillée en plus est remplacée par des choses aléatoires selon les communes, à des temps aléatoires aussi, et dans des conditions qui me laissent perplexe: par exemple dans certaines écoles, on met tous les midis une activité censée durer 45 minutes: si on compte les 5 minutes de retard parce que les mômes ont du traverser toute l'école, les 5 minutes d'appel, et les 5 minutes de prise en main des gamins par un animateur (dont ce n'est pas forcément le métier et qui ramera peut être plus longtemps que cela d'ailleurs), il ne reste pas lourd.
      Mais bon, c'est toujours mieux que de rester zoner dans la cours de l'école entre midi et deux, ce qui attend mes deux enfants l'année prochaine d'après les projets de la mairie... (sauf changement de majorité en mars, peut être ?)

      Plutôt que de repenser le rythme scolaire, ne devrait on pas déjà repenser le programme, qui se charge année après année pour un temps de travail constant ? Les enfants sont censés passer le bac à la fin du collège ou quoi ?

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  12. En tant que mère d'élèves, Didier Goux a raison sur le fait que l' école est un désastre jusqu'au Lycée. Si tu ne fais pas bosser tes gamins, les programmes sont insuffisants en,matière de culture générale, les maths et les langues sont enseignés comme de l' ésotérisme, en plus. Après, à qui la faute ?
    les journées des gamins sont trop chargées, les gosses saturent dans des journées de 6 h, c'est clair, ils n' apprennent plus.
    puis faut pas oublier que ces activités vont contribuer à éveiller des gosses dont les parents n'ont pas les moyens du poney club ou autre...que ça devienne démocratique semble aussi foutre des boutons à certains...

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  13. "En tant que mère d'élèves, Didier Goux a raison sur le fait que l' école est un désastre jusqu'au Lycée. "
    Hein ? Didier Goux est mère d'élèves ? Waouh, les effets de la réforme, ça tranche sévère !

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    1. Farpaitement ! Je suis une mère d'élèves (car la merde élève) et j'en fuis sière !

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    2. Suzanne m'a piqué ma réponse... Mais j'étais en réunion...

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    3. Et puis quoi? L'homme réac est une mère comme les autres!
      répondez avec un Smartphone et vous vous faites avoir en beauté, je ne l'ai pas volée celle-là ;).
      je voulais dire qu'en tant que mère d'élèves, je trouvais que Monsieur Goux a raison au niveau de l' école, bien entendu. Mea culpa

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    4. J'avais parfaitement compris, mais aussitôt j'ai "vu" aux grilles de l'école notre nazi préféré en mère de Kevin et Priscilla, avec des mèches rouges et blondes, en leggins panthère, pianotant sur son nifone en faisant danser ses longs ongles violets.

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    5. Oui, et un perfecto à clous! Je vote pour alors!

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  14. Les gens, j'ai bien fait de faire ce billet, il y a débat.

    Globalement je suis d'accord avec Ulrich (sans avoir trop d'avis sur la maternelle).

    Je suis aussi d'accord avec le premier commentaire de Didier (probablement pas pour les mêmes raisons mais peu importe). D'une manière générale, l'école me parait avoir subi des évolutions consécutives mauvaises.

    Aussi, je me demande pourquoi on ne revient pas à certaines pratiques antérieures. Si la réforme me parait donc utile, il y a peut-être des aspects à revoir.

    De montant, on avait cour 4 jours par semaine de 9h à midi et de 13h30 à 16h30 et un jour (le samedi) de 9h30 à midi.

    Je crois qu'on manque un peu de bon sens et que les gens confondent les intérêt de l'enfant et les leurs et que dans les intérêts de l'enfants, ils oublient qu'ils vont à l'école pour s'instruire et pas pour s'éveiller avec des conneries.

    Je vais être réac. De mon temps, l'école n'était pas une garderie : une seule personne travaillait dans les ménages... L'évolution de la société ont fait que les parents ont donné une autre optique à l'école.

    Enfin, on n'avait pas besoin de ces fameuses activités en plus de l'école et surtout pas le week-end... Un club de sport le mardi soir et de la musique le vendredi après-midi et le tour était joué.

    Quand je vous ces cons de l'article qui sont plus préoccupés par les cours de poney que par l'enseignement du français, j'ai envie de foutre des baffes.

    Enfin comme le disais je ne sais plus qui, ce n'est pas à l'éducation nationale de prendre tout en charge et surtout pas les activités sans relation avec l'enseignement ou l'éducation.

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    1. En fait, tu es d'accord avec moi, mais tu ne le sais pas car tu ne le vis pas au quotidien :)

      Prendre en compte l'intérêt de l'enfant, c'est bien, mais en pratique, ça n'existe pas, car l'enfant est membre de sa famille, de l'institution scolaire. Donc tout changement qui irait à l'encontre des adultes entourant l'enfant serait négatif. Par ailleurs, ça se saurait si on savait précisément ce qu'il fallait changer dans l'intérêt de l'enfant. Cette réforme, même sur sa base théorique, est attaquée. Il semblerait que le mercredi ne faisait pas franchement pas l'unanimité chez les chronobidules qui ont pondu les études. Or il était impossible de revenir en arrière pour le samedi matin.

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    2. Je vais être affreusement reac mais oui, s'investir dans l' éducation des enfants, surtout en bas âge, demande un minimum qu' un des deux parents s'en occupe et ne travaille pas, un gamin, ça ne se laisse pas pousser comme une plante verte. Tu as tout à fait raison.

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    3. "ce n'est pas à l'éducation nationale de prendre tout en charge et surtout pas les activités sans relation avec l'enseignement ou l'éducation"

      Sauf que la création de ces activités est imposée par le ministre, dont ce n'est effectivement pas le rôle...

      Mr Peillon aurait pu décider "maintenant à l'école on bosse de 8h30 à 11h30 du lundi au samedi, et de 13h30 à 15h30 les lundi, mardi, jeudi et vendredi". Cela suffisait, cela donnait en plus le même cadre à tous, et tout le monde était à la même enseigne.
      Et après effectivement chaque mairie voyait si elle souhaitait boucher les trous, et si oui comment, et on aurait pu imaginer que le gouvernement donne des aides aux communes qui souhaitaient mettre des activités à la place (mais pas aux autres).

      Là on a eu "vous vous débrouillez pour enlever 3h de cours sur les 4 jours actuels pour les mettre le mercredi, et vous les remplacez obligatoirement mais par ce que vous voulez, même juste une récré en plus ce n'est plus mon problème". En plus les communes qui mettent 45 minutes de récré en plus le midi vont avoir des subventions au même titre que celles qui se préoccupent effectivement des enfants...

      Je sais que la mode est à la décentralisation, mais là je trouve ça un peu léger.

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    4. J'ai rien contre les réacs (en tout cas, je discute avant de tirer), mais on peut faire en sorte que son enfant se développe, ça n'implique pas qu'un des deux parents ne travaille pas.
      Ça implique de s'investir dans le choix des modes de gardes, dans le choix de l'école, dans le choix des activités (si activité). Et de réfléchir un peu aux valeurs qu'on veut transmettre, et comment, de se remettre en cause etc.

      Toute chose qu'on peut faire même quand les deux travaillent.

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    5. Eh oui.
      Disons que quand un des deux ne travaille pas, le problème se pose moins.
      C'est aussi pour ça que les Allemandes nous envient nos maternelles. Pour elles, le choix est souvent simple: on a un enfant ou on travaille.

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    6. Je ne pensais pas forcément aux mères pour celui qui reste s'occuper des enfants, mais bon, je comprends tout à fait. On ne peut pas non plus demander aux autres de veiller sur ses gosses, en tout cas, quand ils sont petits , c'est comme cela que je vois la chose. Mais chacun a droit à son opinion. Pour ma part, même si cela n' a pas été facile, je ne regrette absolument pas d'avoir attendu les 7 ans de la dernière pour reprendre une activité. Ils sont polis, très bien éduqués ( ce qu'on nous dit ), très équilibrés, indépendants dans leurs idées: l' une a un côté féministe, l'autre centre droit, comme quoi...la belle-mère d'une amie disait : c'est celui qui a le veau qui le lèche, même si je trouve que globalement les parents élèvent bien leurs gamins, tu as quand même des cas, et on demande un peu trop à l'école au niveau éducation. C'est quand même aux parents que certaines tâches incombent comme la politesse et le comportement, l'apprentissage de l'autonomie, le respect, etc...mais je m' éloigne un peu du sujet.

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  15. Allez-donc faire un p'tit tour sur des forums de profs, vous verrez ce qu'ils en pensent, de cette réforme.
    Le plus rigolo, c'est la déclaration de G. P. Langevin ( qui a explosé en vol) à France Info, quand elle cite Bondy comme un exemple de réussite d'application des nouveaux rythmes scolaires.
    Un article du Bondy Blog lui répond : http://www.bondyblog.fr/201311141538/je-ne-suis-plus-dans-une-ecole-je-suis-dans-un-centre-aere/#.UoYpMeLvdGQ

    Bayrou a dit: les enfants français n'apprennent plus à lire, et ce n'est pas en faisant des scoubidous que ça va s'arranger.


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    1. Très instructif ce billet. Au moins, on ne leur reprochera pas de gueuler contre la réforme à cause des cours d'équitation du samedi matin... C'est vrai d'ailleurs qu'on évoque les parents d'élève, sûrement à dessein, peut-être pour décrédibiliser la grogne, mais il suffit d'en discuter avec les enseignants eux-mêmes. Et je ne parle pas des directeurs d'établissement qui, eux, sont proprement consternés.

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    2. Les parents sont contre et ne voient pas de changement.
      Les enseignants sont majoritairement contre.
      Les directeurs sont majoritairement contre.
      Mais bien sûr, la réforme est bonne, il faut seulement que le gouvernement fasse preuve de pédagogie.

      (mais avec un peu de chance, ça finira comme la fiscalité du PEA, comme l'écotaxe, comme la baisse du QF, comme la taxe Tobin, comme...)

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    3. Faux : tout le monde était pour, parents, instit, pédopsy...
      mais ça, c'était avant la réforme
      Quand Peillon l'a annoncée : "youpie"
      et quand il a fallu l'appliquée : "ah bah non, moi je ne veux pas de changement hein !"
      en gros, c'est bien pour les autres, mais pas chez moi

      en quoi les instituteurs-trices devraient être contre ? cette réforme leur permet d'avoir des créneau durant lesquels les élèves sont au mieux pour écouter, apprendre, tout en les déchargeant d'activités extra scolaires
      Tout ce que j'ai pu entendre jusqu'à aujourd'hui, ce sont des instituteurs qui hurlent au scandale parce que des animateurs viennent s'occuper de LEURS élèves, dans LEUR école.

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    4. 4 jours et demie, une bonne réforme ? C'est trop, ou trop peu. Ceux qui la vivent ont compris, eux.

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  16. Je comprends mal. A l'école j'ai eu toujours 5 jours, avec devoirs à la maison en prime. On avait le dimanche, et le jeudi - mais le jeudi matin, on faisait les devoirs généralement plus copieux, et le jeudi après-midi les parents imposaient le "caté" qui durait deux bonnes heures, voire trois. Heureux enfants, pas le temps de s'ennuyer. Comme les parents étaient levés dès 6h même le dimanche, pas de changements.

    Avec 5 jours, cela laisse du temps, pour aider les écoliers qui peinent à suivre, il me semble. Quant à 4 jours et demie, cela n'a aucun sens.

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  17. Cette réforme scolaire va dans le bon sens. Les récriminations évoquées ici ou là sont pour la plupart de très mauvaise foi, sauf en ce qui concerne l'impréparation dans certains endroits.

    Cette réforme est juste car elle répond aux attentes des familles les plus démunies (celles qui ne paient pas de cours de piano ou de cheval à leurs gosses) et qu'elle favorise - enfin - les vrais rythmes scolaires (apprentissages les plus lourds le matin, les plus légers l'après-midi).

    Enfin, cette réforme doit être la preuve que ce gouvernement est capable de faire autre chose que des bouts de réformettes que tout le monde critique de toute façon. Une bonne douche glacée vaut mieux qu'une succession de douches froides. Et ensuite on passe au dossier suivant !

    Bravo Ayrault et Peillon ! Ne lâchez rien !

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    1. Pourquoi l'état devrait-il se substituer aux parents pour les activités periscolaires ?
      Dans mon village c'était zéro activité à part le foot, je n'ai pourtant échoué ni dans ma scolarité ni socialement, car mes parents se sont occupés de mon eveil ...

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  18. Pourquoi l'état devrait-il se substituer aux parents pour les activités periscolaires ?
    Dans mon village c'était zéro activité à part le foot, je n'ai pourtant échoué ni dans ma scolarité ni socialement, car mes parents se sont occupés de mon eveil ... On en revient toujours à ça et la réforme ne résoudra rien et ne fera que masquer la misere
    sans compte que son but affiché est d'améliorer les apprentissage, pas que les personnes defavorisees apprennent la zumba...

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    1. Moi de mon temps, moi mes parents, moi, moi, moi,...

      S'il fallait faire des lois en fonction de l'expérience individuelle de chacun on en serait encore à communiquer avec les pigeons voyageurs et à réciter par coeur les sous-préfectures des départements.

      Allez voir comment ça se passe dans d'autres pays, renseignez-vous sur les expériences qui ont été menées à Angers, Grenoble, Toulouse, Brest, Lyon, Nevers ou Belfort. La caricature de la zumba, ça va bien 5 minutes...

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    2. J ai vécu dans d'autres pays européens: les programmes sont bien différents... Entre autres parce qu' on attend pas que 80% des élèves passent ke bac... D'ou mon interrogation sur le programme, justement, qui échappent à ceux qui "regardent" à 2000 km de là ...
      Et j'habite dans le Rhône, ou seules 4 communes appliquent la réforme (mais pas Lyon) .
      donc je ne vois pas comment vous pouvez tirer quoi que ce soit de ces 2 situations qui soit pertinent par rapport au problème de la réforme.

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    3. Ceci dit vous avez raison pour la zumba: " l'atelier pédagogique " dans l'école de mon neveu ce n'est pas la zumba mais la capoeira... Ce qui ne change donc rien à mon propos qui n'est pas caricatural car existant... Ou, s'il est caricatural, reflète alors l'indigence de là mise en place rde làcette réforme...

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