En salle

31 janvier 2014

Salut Cavanna

La tête dans le boulot depuis quelques jours, j'apprends à l'instant la mort de François Cavanna, en faisant ma revue de blogs (chez l'ami MHPA). Deux jours de retard sur l'actualité. Je ne suis pas spécialement triste, il avait de l'âge. Je suis simplement ému. Juste ému comme diraient certains. 

C'était évidemment un maître, non pas pour les bouquins sérieux qu'il avait pu faire ou pour Charlie, mais pour les recueils ou livres qu'il avait pu faire, la couronne d'Irène, et le singe devint con, bête et méchant. J'ai d'ailleurs toujours regretté qu'il soit plus connu pour les ritals que pour toutes les conneries qu'il avait pu écrire. 

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C'est sur le blog bistro et pas ici qu'il m'a plus inspiré. L'art, réellement, de raconter une grosse connerie, une grosse vanne à l'issue d'une démonstration délirante. 

Ses bouquins étaient mes livres de chevet. Je n'ai pas oublié ce Noël récent (deux ans ?) où ma petite sœur m'avait offert deux livres de lui. Ils sont sur ma table de nuit, à Bicètre. Les autres sont sur ma table de nuit à Loudéac. 

Heureusement que Desproges est encore vivant. 

16 commentaires:

  1. Réponses
    1. Non, je n'oublie pas. Ils étaient trois. Pas plus ! On pourrait rajouter Francis Blanche, peut-être. Et Pierre Dac, mais différemment. Et quelques autres qui ont été des pionniers dans cet humour. Mais on ne va pas comparer, ce soir...

      Ils étaient trois.

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  2. Cavanna, j'ai tout dévoré, à une époque. Conjugué le pire anar iconoclaste au lettré le plus subtil, moi ça me bottait.
    Hara-Kiri puis Charlie, en passant par ces trois bouquins sur lesquels je suis tombé un jour, et que j'ai dévoré : les ritals, les russkoff, Maria, triptyque autobiographique, racontant l'avant, le pendant et l'après-guerre, périodes qui durent le marquer à jamais, sur la sorte d'humanité dont il préféra la proximité, par la suite.
    Je ne suis pas du genre RIP, mais là je dois dire que ça m'a foutu un coup. Un grand monsieur. Je ne doute pas une seconde du fait que tous les fachos de base à neurones et autres résidus de bidet gravitant autour se contenteront d'un : "Droit-de-l'hommiste geignard" le concernant, mais l'imaginant, il aurait simplement répondu par un grand sourire, suivi d'un bras d'honneur avant de se casser loin pour éviter d'avoir à supporter trop longtemps la laideur d'un cynisme devenu habituel sur le visage humain.
    S'il y a un Dieu, il doit fourrer sa bite dans sa cousine, la vierge Marie, à l'heure qu'il est.

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    1. Bah ! Je n'ai pas aimé les trois bouquins en question. Enfin si, mais comme des livres qu'on lit comme ça... Ils étaient plein de tendresse mais sans l'humour délirant qu'il pouvait avoir des fois.Je n'ai pas non plus aimé "trop" Charlie ou Hara Kiri. J'aimais quand il disait des trucs comme : 18% des Français utilisent leur brosse à dent uniquement pour se brosser les dents (de mémoire, et j'ai oublié le pourcentage).

      Il ne fourre pas sa bite. Il est mort. Il ne le sait même pas.

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    2. Ah oui, tiens. Et puis il n'y a pas de Dieu. Merde alors.

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  3. Ouais.....
    Heureusement la releve est là.
    Cantelou, bigard, gerra .....

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  4. Qu'est-ce que les progressistes peuvent être passéistes, parfois !

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    1. Ben si ! Vous êtes tous là, à gémir : Ah ! Cavanna ! Ah ! Coluche ! Ah ! Desproges ! que des types morts depuis trente ans ! Alors que vous avez sous la main un M'Bala M'Bala bien vivant…

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    2. J'ai refait un billet ce matin pour préciser ma position. J'aimais une facette de Cavanna, pas tout. Je ne suis pas nostalgique du bonhomme. J'ai aimé une douzaine de ses bouquins. Je me fous du reste.

      La plupart des admirateurs de Desproges sont des types qui pensent être le seul à le comprendre.

      Coluche, c'est autre chose. Mais il a surtout été un excellent comique populaire avec beaucoup de charisme.

      Vous avez viré mon commentaire, chez vous ?

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  5. D'accord avec toi : heureusement, pour Pierre Desproges, Desproges cité à Adam, 23 ans, qui en connait des passages par coeur, par un jeune chauffeur de taxi québécois à Montréal. non, il n'est pas mort. Heureusement.

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  6. Cavanna est parti , j'en suis triste.
    Il n'aimait pas du tout ce que la maladie avait fait de lui, j'espère que ça aide à quitter cette chienne de vie !

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