En salle

20 août 2014

Juppé un coup ?

Suite à la mort d'une copine, j'ai franchement le moral dans les chaussettes mais je ne me vois pas ne pas raconter quelques conneries suite à la déclaration d'Alain Juppé. Il est candidat à la primaire de l'UMP pour la présidentielle de 2017. A priori, Nicolas Sarkozy et François Fillon vont me rejoindre au fond du trou... 

Tout d'abord, j'ai une pensée affectueuse pour des copains de droite qui attendaient cet événement et qui peuvent espérer maintenant le retour d'une droite normale. Ils se reconnaîtront. J'ai une pensée beaucoup moins affectueuse pour ce qui voyaient Nicolas Sarkozy comme le seul recours à droite. Paf ! On vient de changer d'homme providentiel. 

Les sondages devraient donner M. Juppé grand favori. Les sympathisants UMP vont voter majoritairement pour lui. MM. Fillon et Sarkozy n'oseront pas se présenter de peur de connaître une élimination ridicule dès le premier tour. Alain Juppé devrait avoir un slogan à la Mélenchon : qu'ils s'en aillent tous (j'ai lu ça dans un papier, ce matin, probablement celui de BRP sur Le Plus, j'ai la flemme de chercher). 

L'affaire sera vite réglée sauf si Nicolas Sarkozy se présente à la présidence de l'UMP d'où il pourra éventuellement annuler cette primaire. On n'a pas fini de rigoler, à gauche, devant ces pitres. 

Pendant ce temps, Alain Juppé pourrait très bien connaître le même sort que son plus illustre prédécesseur à la mairie de Bordeaux. Puis perdre lamentablement une élection réputée imperdable. Il va se mettre en avant pendant trois ans et tous ceux qui n'en peuvent plus de François Hollande vont attendre 2017. Pendant ce temps, il ne fera aucune proposition et le public va se demander à quoi il sert, public qui ne manquera pas de se rappeler de qui il fut ministre bien aidé par les journalistes et... les blogueurs de gauche qui auront trouvé une nouvelle cible et oublieront de taper sur Hollande. 

Ou alors, il retirera sa candidature au dernier moment après avoir ouvert un boulevard à François Fillon ce qui, ma foi, pourrait être une excellente stratégie. 

16 commentaires:

  1. Sinon pour l'analyse. Je suis encore bien triste de voir que le seul recours pour la "droite" française semble être ce repris de justice dont le bilan à la tête de l'Etat n'est pas terrible...

    Encore un social-démocrate mou (ça vous rappelle quelqu'un ? C'est normal) qui mènera la politique qui est menée depuis 40 ans.

    Je suis affligé de voir que des dedrouates se réjouissent d'avoir ce vieux crouton d'énarque, grassement payé par le contribuable depuis 30 ans, comme seul "espoir" en dehors de l'autre gros naze de Sarko.

    Au moins, les degôches auront moins de scrupules à voter pour lui si MLP est au deuxième tour...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ça me fait rigoler. Les seuls qui s'assument libéraux sont maintenant à gauche et ça fout la merde.

      Supprimer
    2. Quand vous dites "Les seuls qui s'assument libéraux sont maintenant à gauche", vous pensez à qui ?

      Supprimer
    3. À ceux qui mènent une politique en faveur des entreprises, contre leur propre camp.

      Supprimer
    4. Vous avez raison. Il vaudrait mieux mener une politique en défaveur des entreprises. Après tout, ce ne sont pas elles qui créent l'emploi, la richesse et finalement la croissance. L’État est bien plus doué qu'elles pour cela.

      Supprimer
    5. Les libéraux, c'est ce genre de clown :
      http://www.monfinancier.com/finances/journal-de-monfinancier-c1/morning-de-marc-fiorentino-r1/le-courage-politique-paie-17709.html

      Pour l'Italie, quelle devin... l'italie est en récession ce trimestre avec comme seule horizon que d'intégrer dans le calcul du PIB, les putes et la drogue pour présenter des chiffres décents.
      Mais bon, les courageuses réformes de déréglementation du marché du travail vont bien payer un jour... on ne sait pas quand mais Fiorentino y croit.

      Skandal, inutile de me répondre, vous allez anoner votre catéchisme sur le fait que l'italie n'a pas assez réformé. Je connais la chanson. Si je veux lire vos conneries, je vais sur votre blog.

      Supprimer
    6. Non, non, Mojo pas du tout.

      Prendre Marc Fiorentino comme exemple du libéralisme c'est comme prendre Chavez comme exemple du socialisme. C'est une belle stupidité.

      Sinon, vous avez raison, l'Etat est bien plus doué que les entreprises pour créer de l'emploi et de la croissance et il est évident que la réglementation, les normes et les lois (dont la France est championne du monde) sont à même de relancer l'économie, l'emploi et la création de richesse.

      La loi Duflot est un très bonne exemple. Plus de lois, plus de normes, plus de réglementation et on voit bien que le marché du BTP est en pleine croissance.

      Supprimer
  2. J'ai l'impression que c'est loin quand même... J'ai du mal à avoir une réaction à cette information à vrai dire...

    RépondreSupprimer
  3. L'UMP vient, avec ton soutien, de réinventer le Boneto

    RépondreSupprimer
  4. J'aime bien quand vous faites des billets de pure fantaisie burlesque…

    RépondreSupprimer
  5. Ton avant dernier paragraphe, tu l'as écrit à combien de bières?

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...