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21 octobre 2014

La fin de Twitter ?

Logo de startup après reconversion
Si tu n’en as pas strictement rien à cirer, hypothèse que je suis assez loin d’écarter, tu auras remarqué que je parle beaucoup des nouveaux réseaux sociaux qui naissent tous les jours ou presque. L’ami Poireau pense que Twitter est en train de se suicider avec des nouveautés qui ne sont pas satisfaisantes. Je suis un peu d’accord avec lui mais je le développerais différemment : les utilisateurs de Twitter sont en train de l’euthanasier. Ou presque.

Je ne suis pas le porte-parole d’un Poireau. Nous faisons les mêmes constats, en tirons certaines conclusions identiques ou non qui auront la même conséquence : nous finirons par déserter plus ou moins Twitter et nous ne serons pas les seuls.

Commençons par l’affaire du jour. Le patron de Total est mort dans un accident d’avion. Gérard Filoche, député PS, a sorti un tweet lamentable, ne respectant pas les usages, à savoir que quand il y a un mort, il faut penser à ses proches et fermer sa gueule. Ainsi, nous avons peut-être le tweet d’une personnalité politique le plus déplorable de l’histoire de ce pataquès, malgré la présence de Mme Boutin et Morano… Toujours est-il que les réactions ont été disproportionnées de la part ceux qui critiquent Gégé comme de la part de ceux qui le soutiennent.  Les critiques sont idiots. On voit des cadres de l’UMP qui exigent que le Parti Socialiste le foute à la porte. Les soutiens sont du même métal : ce n’est quand même pas compliqué de comprendre qu’il aurait pu s’abstenir. Il n’a pas à être défendu.

Ainsi, Twitter, dans sa globalité, a perdu toute objectivité, toute sérénité,… Depuis deux ou trois ans, le grand public a débarqué en masse et chaque utilisateur se permet de donner son avis. Ce n’est pas une critique individuelle. Chacun fait ce qu’il veut. Pour ma part, je tiens des blogs pour donner mon avis. C’est le cumul qui devient invivable : je me fous de vos avis. Seul m’intéresse l’avis de mes potes.

Je ne me fous pas que de ça. Je me fous de vos « livetweets » d’émissions de télévision. Je ne sais pas si vous vous rendez compte que vous en êtes réduits à regarder votre poste uniquement pour pouvoir sortir des conneries dans Twitter. Une psychothérapie s’imposerait presque mais, comme toujours, chacun fait ce qu’il veut. Il n’empêche que cela m’emmerde prodigieusement. On m’objectera que je peux filtrer #dals, #onpc,… Je préfère filtrer Twitter et aller voir ailleurs, ou unfollower divers lascars qui ne se rendent même pas compte qu’ils polluent.

Tiens ! Je me fous de vos hashtag. C’est quoi cette manie de mettre des dièses devant un mot sur deux. Savez-vous au moins à quoi peut bien servir un hashtag ?

Je me fous des informations que vous pouvez diffuser. La plupart ont déjà fait la une des sites d’informations ou ont été l’objet d’une alerte d’un site de presse. Les autres n’ont strictement aucun intérêt mais vous ne vous en rendez même plus compte. Vous voyez un article, un billet, il vous plait, vous le RT sans même réfléchir à l’intérêt de la chose. Vous me répondrez évidemment : « et toi, le gros, tu t’imagines que tes RT ont de l’intérêt ? » Outre le fait que je ne vous permets pas de me tutoyer et celui que ma surcharge pondérale légère est purement accidentelle, je ne me fais aucune illusion. Je tweete essentiellement des billets de copains blogueurs parce que je les juge de qualité et que je défends la blogosphère. Je ne tweete pas un article du Monde, de 20 minutes ou du Figaro sauf si le contenu me parait suffisamment important. Et je ne le fais, généralement, que parce que je n’ai pas le temps de faire un billet sur un de mes blogs.

Nous allons prendre quelques exemples de tweets.

Ma TL à l’heure où je rédige cet article. De manière exhaustive.

Premier post : un machin publicitaire.
Deuxième post : le RT (par quelqu’un que j’apprécie) d’un député PS qui dit : « #DirectAN  #Valls en réponse à un député UMP «Ce gouvernement agit pour la famille. Pas de faux débats, pas de fausses polémiques !» #QAG »
Troisième post : un tweet d’une vidéo dont je n’ai que foutre, pas le temps de regarder et pas envie de prendre le risque de perdre du temps pour un truc qui pourrait n’avoir aucun intérêt.
Quatrième post : un tweet du parti socialiste qui reprend une ministre qui s’adresse à l’Assemblée.
Cinquième post : un tweet du Poireau dont au sujet duquel est à l’origine de ce billet. « Brigitte Barèges condamnée pour avoir fait payer à la mairie sa propre promotion http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/21/1976558-montauban-brigitte-bareges-condamnee-a-un-an-d-ineligibilite.html … » Comme tout un chacun, il tweete bien ce qu’il veut. Il n’empêche que…

Je vais arrêter là. Le tweet suivant n’a aucun intérêt. Les deux d’après, par contre, reviennent à l’esprit de Twitter, celui que l’on a connu il y a quelques années…

Le « slogan » de cette honorable société était « what are you doing » ce qui veut dire, pour ceux qui ne sont pas anglophones comme moi : « qu’est-ce que tu es en train de branler ? » On mettait alors ce qu’on était en train de faire. J’avais enregistré une phrase toute faite (« je bois une bière au comptoir »). Progressivement, on a commencé à lancer des vannes, à papoter, on s’amusait bien. Cela ne servait rien. Twitter est monté en charge. Des liens ont commencé à se multiplier puis ces fameux #hashtag. Nous autres, blogueurs, voyions tout cela d’un œil circonspect. Ce machin ne va-t-il pas plomber les blogs ? J’y reviendrai (si je pense, je ne suis pas une machine, non plus, hein !) mais on s’est sentis obligés d’y diffuser nos billets de blogs puis ceux des copains. On a bien participé au bordel ambiant, comme tout le monde.

Ces échanges de liens, de hashtag, de tweets autour de l’actualité est probablement ce qui a fait le succès de Twitter qui n’avait pas été imaginé pour cela, je suppose. C’est amusant de voir ce qui peut faire le succès d’un machin sur internet. Pourquoi Twitter a-t-il décollé et pas d’autres machins comme Google Buzz, Friendfeed et tant d’autres machins que nous avons vu passer ?

Twitter allait-il couler les blogs ?

C’est la question que nous nous posions à une époque, vers 2010 ou 2011 (mon compte Twitter date d’avril ou mai 2007, tout comme mon compte Facebook). Même a posteriori, on ne peut pas réellement répondre à la question sauf sur un point : les blogueurs qui sont dans Twitter ont probablement perdu des commentaires et les réflexions suite aux billets se sont limitées à 140 caractères.

Il y a peut-être moins de blogs politiques maintenant (je n’affirme rien, je n’ai pas de chiffres, disons que dans mon entourage, il y a moins de blogs). On ne peut pas affirmer que c’est à cause de Twitter, de la culotte de ma grand-mère ou de l’arrivée de la gauche au pouvoir, donc de la sortie de l’opposition directe des blogs les plus actifs.

Et Facebook ?

On ne peut probablement pas évoquer les évolutions de Twitter sans évoquer celles de Facebook sans se faire engueuler par le curé. Le problème est le même. On est noyés sous les « contenus » fournis par des inconnus, ce qui ne correspond pas à l’usage que j’ai ou que je voudrais avoir de Facebook qui, pour moi, reste un machin pour discuter avec des proches.

Depuis quelques jours, les deux ou trois premières entrées de mon machin sont bien des publications de proches mais les suivantes sont toutes des vidéos débiles. Ça me casse les burnes sérieusement.

Google+ ?

Ah ! Google+… J’en parle ici parce que j’en ai été fan dès la première heure et que je l’avais beaucoup étudié.  Toujours est-il que les nouveaux utilisateurs – donc tous les utilisateurs ? – ont tenté d’y reproduire ce qu’ils faisaient dans Facebook et Twitter, à savoir une course aux utilisateurs et la promotion de leurs propres billets de blog sans compter la diffusion de vidéos de chats et d’informations sans le moindre intérêt.

Cela fut une erreur. Google+ est un fiasco si on le regarde comme on regarde Twitter et Facebook.

Il ne faudra pas reproduire ces erreurs si nous basculons de Twitter à un autre machin et la course à l’influence se terminera. Amen. Je suis un blogueur statisticien. En septembre 2010, mon blog a eu 20638 visites. En septembre 2014, 20067. Sources : GA. Mes 4800 followers ne servent à rien pour mon blog même s’ils sont éminemment sympathiques, surtout la rouquine avec des gros nichons, là.

Des candidats au remplacement en pagaille

Depuis quelques jours, je teste, avec des potes, dont le Poireau en question quelques outils assez proches de Twitter et de Facebook, disons des « réseaux sociaux non spécialisés » et qui semblent être beaucoup plus récents. Cela a commencé par Ello.co puis vinrent Tsu et Let et Pheed m’a été présenté ce week-end.

Des quatre, c’est Tsu qui a le plus d’activité, du moins dans mon « réseau ». Le Poireau est persuadé que c’est ce machin qui deviendra à la mode. On verra s’il a raison dans trois ou quatre ans. Je ne crois pas que l’on verra basculer rapidement les utilisateurs d’un machin à l’autre si ces mêmes gens n’en font pas un usage précis, usage qu’il est impossible de prévoir, comme cela a été impossible pour Twitter.

La fin de Twitter ?

J’aime bien parler de la fin de Twitter car on évoque périodiquement, depuis des années, la mort des blogs.

Différentes études ont montré que les adolescents américains désertent progressivement Facebook, notamment au profit de Twitter. Facebook est déjà ringard même s’il poursuit sa croissance… Twitter connaitra un phénomène de lassitude mais il est déjà probablement entré durablement dans les mœurs.

Si Twitter finira par être détrôné, c’est probablement par un autre bazar qui aurait les mêmes défauts. Pour qu’un machin trouve une large clientèle, il faut que chacun puisse y faire ce qu’il imagine. Le bordel, au sens où Twitter n’est pas utilisé comme je voudrais qu’il le soit, se reproduira partout.

Par exemple, dans un des nouveaux machins dont je parlais, Tsu, j’ai déjà des abonnés non francophones, dont des gens qui ne lisent pas ce que je publie, d’autant que je ne publie presque rien. Ils s’abonnent donc uniquement soit par connerie soit pour faire du chiffre. C’est déjà le bordel.

Pourquoi quitter Twitter pour retrouver la même monstruosité ailleurs, avec d’autres clowns qui vont s’inventer de nouvelles règles de savoir vivre en société et finir par faire n’importe quoi, tout comme ils jugeront que je fais n’importe quoi.


La bêtise de Filoche et les commentaires, dans Twitter, aujourd’hui, marquent une étape supplémentaire du discrédit de ce truc.

22 commentaires:

  1. Je pense que le PS devrait virer de ses rangs tous les gauchistes obèses, car ils ont forcément engraissé sur le dos du pauvre peuple qu'ils font mine de défendre.

    Je propose que l'on s'y mette à plusieurs et que l'on assoie Filoche au sommet d'une œuvre d'art de McCarthy. En appuyant bien fort sur ses épaules tremblotantes de gélatine.

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    1. Tu as oublié de RT celui à propos de Suzanne. Je t'y qualifie d'objet sexuel.

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  3. Moi j'aime bien faire des paris sur l'évolution. Je prends le risque de me planter ce qui est absolument sans importance.
    Je pense que Twitter est fini parce qu'il n'apporte plus rien, ce que tu dis en début d'article. Je pense que Tsü a glissé un beau caillou dans la chaussure de ses petits camarades avec l'idée de répartir les revenus de la pub.
    Mais je ne crois pas, pour autant, que ce soit la panacée.
    Le comportement humain est ainsi fait que les gens aiment à se mesurer la bite (ou la taille des seins pour ces dames) pour se comparer aux autres. Tout réseau social contient forcément une course à l'égo.
    Mais l'espèce humaine a de toute façon besoin de communiquer pour former une société.
    Concernant le fait de balancer des infos, je suis content que Mme Barèges soit condamné mais ta remarque me fait réfléchir… :-)
    Beau billet.

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    1. Merci. Le monde fonctionnait bien avant Twitter. Twitter fonctionnait bien au début. On déconnait...

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  4. TSU te fous de moi ou quoi ? (Smile)
    Plus de (nouveaux/après si tout le monde se casse, hein...) réseaux sociaux pour moi, saturation (et j'en fais plus trop la même utilisation, non plus).

    Assez d'accord avec toi sur Twitter et pourtant, moi aussi ça m'arrive de partager des vidéos dont je suis assez adulte pour comprendre que personne n'en ai rien à cirer, de mes vidéos (après si quelqu'un apprécie, tu te dis que peut-être tu as fait découvrir quelque chose à quelqu'un, ça le sens du "partage",et c'est ça qui est bien)

    Je ne veux pas faire le vieux con (en plus du fait que je suis sur Twitter depuis bien moins longtemps que toi), mais j'ai la même impression que toi, sur ce monologue à perte de vue de quelques schizos gravement atteints.
    C'est devenu comme une sorte d'audience, qu'il faudrait garder. Comme la téloche et être à l'antenne. Sensation d'exister pour un "public", ce côté tension du direct, instant lumineux où tu brilles en société alors que t'es tout seul comme une merde chez toi.
    Des gus faisant leur Drucker ne veulent plus lâcher le micro ni l’œil de la caméra, on dirait.
    Quelque part ça doit être grisant.
    Alors en plus quand ça se mélange à une sorte de regard hautain et supérieur, décalé et bien cynique sur l'actualité et la politique, par exemple (journalisme amateur de moi-même), là, c'est pire que tout. J'aimerais pouvoir coller des beignes, quelque part, ça me réjouirait.
    Je partage des trucs que je trouve intéressants (ou quelque fois des conneries que je trouve jolies et poétiques/ De certains), mais la plupart avec leur hashtag à la con et leur programme télé, j'en ai rien à cirer.
    Ah si, une fois, il y a pas longtemps, une série de Bruno Dumont "P'tit Quinquin" sur Arte, et j'ai vu que Trublyonne suivait également, du coup, t'as vraiment l'impression de partager quelque chose, mais je me contentais de regarder le film et pas de faire un commentaire toutes les deux minutes (et elle pareil).
    Sinon, j fais petite promo personnelle ou celle des copains, c'est tout. et en ce moment je vais voir ce que foutent ces feignasses d'astronautes de la Nasa sur la station ISS (on s'amuse comme on peut avec des jolies images de notre stratosphère), au moins ça m'apporte quelque chose d'autre que la vision de ces type qui, sous prétexte d'actualité, essaient d'exister.
    Ah si, raconter des conneries, avec toi, Cui-cui,Freecasababylon, tout ça j'aime bien, parfois.
    Excellent billet.

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    1. Merci. Il faut raconter des conneries. Grisant, je ne sais pas. On a un tas de trous du cul qui ne se rendent même compte qu'ils sont lus par moins de dix personnes.

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  5. Trop long, mon commentaire, voilà pourquoi la case affectée pour ça ne l'a pas prise (malgré tout le mal que je me suis donné, snif), une des raisons pour laquelle tout ça me gonfle, d'ailleurs (ces histoire des formats à la con... ).
    Ce commentaire disait également (en gros) que Twitter sentait (et de plus en plus) son décérébré fantasmant audience maximale (mais qui ne passera jamais à la télé), donc tout à fait d'accord avec toi. Et bon billet

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  6. Je crois que tu oublies instagram qui plait beaucoup aux jeunes qui ont déserté facebook...Là, le contenu est spécifique : une photo et peu de texte : je crois que ça marche pour ça.

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    1. Non. Je n'ai pas oublié. Je parle des RS généralistes (ce que j'aurais pu préciser : le premier RS est d'ailleurs probablement YouTube dans la galaxie Google et que Goigke vient de séparer plus ou moins de Google+).

      Instagram est autre chose. D'une part, je ne suis pas persuadé que ca soit un truc de jeunes. Je dirais presque : au contraire mais à vue ne nez seulement. Toutes les publications Instagram que je vois sont le fait de femmes mûres et, puisqu'on est entre nous, d'hommes homosexuels. Je peux citer les noms. Y compris parmi des proches à nous deux. D'autre part, Instagram sera victime aussi d'une lassitude. On se doit totalement des photos des autres sauf des photos prises dans l'instant (heu...) partageable partout et surtout dans les RS non spécialisés en photos.

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  7. Je crois que votre post résume pas mal de chose. J'ajouterai finalement que les gens se lâchent sur Twitter comme s'ils avaient eune conversation de café du commerce, ce qui était vrai au départ avec des sujets du quotidien. Ce qui devient grave c'est de le faire avec des sujets plus graves. Pour moi Twitter reste juste une possibilité de m'informer rapidement en un cou p d'oeil sur des sujets d'actualité ......les chats en moins.
    Ce sont des appli qui rendent les gens accro à leur téléphone, or ce que je constate c'est de ne plus avoir de conversations normales avec qqn sans le voir taper sur son téléphone....c'est super casse pied.
    Sinon le blog, c'est bien, on écrit, on fait des phrases, on prend le temps.
    Moi vieille? ui

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    1. Ben oui. Sans appli un smartphone n'est rien. Mais contrairement à ce que je pensais et disais, c'est bien du téléphone qu'on est accro.

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  8. Filoche n'a jamais été député PS, il est membre du comité central du PS

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  9. Je ne vois pas Twitter comme un partage de l'information, pas en ce qui concerne les blogueurs que je connais en tout cas, mais comme du renvoi de liens de copinage (pas de mal à ça), papotage informe et usine à ragots... Exemple: tu as un échange un peu vif avec quelqu'un en commentaires de blogs. En cinq ou six commentaires, la discussion s'achève et on passe à autre chose. Si la fantaisie te prend d'aller jeter un coup d'oeil sur le Twitter de ton interlocuteur, tu verras de jolies conversations ou quatre ou cinq personnes, plus modérées sur leurs blogs, n'auront pas d'épithètes assez doux pour exprimer le dépit de n'avoir pas su te répondre quelque chose d'intelligent. "oui, parlons entre nous sur Twitter, et pas publiquement avec ce gros con nauséabond de Machin." "Comment qu'on pourrait faire pour que cette saloperie de raciste ferme sa gueule ? " "à qui qu'on pourrait dénoncer ce nauséabond de catho tout pourri ?" Or, leur Twitter est public. Les cons. On t'envoie des captures d'écran de leurs tweets. Triste néant, on a pitié.
    Pour finir sur une note positive: Balmeyer, avait le meilleur compte twitter du monde en langue française. Une vraie oeuvre d'art sans subventions du tout. Sinon, il y a un site (Topito) qui recense les tweets les plus drôles.

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    1. Vous avez ce sentiment parce que vous suivez des comptes précis. En suivant globalement, on a une autre impression

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    2. Oh, je ne suis aucun compte précis... ce serait impossible à une bavarde comme moi de lire sans répondre. No Facebook, no Twitter.

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  10. Twitter... J'ai toujours été un peu sceptique, sans doute est-ce ma nature. Au début, je l'utilisais principalement comme un prolongement de ma blogroll: je suivais les blogueurs que je connaissais et je twittais les liens vers les derniers billets publiés. Et, même si le cercle s'est ensuite élargi, j'ai toujours eu l'impression que l'impact était très limité. J'y passe peu de temps; pas assez pour avoir de vraies conversations. Dernièrement, j'ai pris l'habitude de twitter des informations qui souvent n'intéressent que moi, comme s'il s'agissait d'un pense-bête, et que je pourrais éventuellement réutiliser pour mes cours d'histoire-géo... J'ai d'ailleurs créé un autre compte où je balance des informations à mes élèves. Quant à Facebook, je n'ai jamais accroché: je n'ai jamais compris l'intérêt du truc. Mon côté asocial, sans doute.

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    1. Je suis un tres vieux client de Facebook mais je n'ai été un vrai utilisateur que tardivement quand j'ai réussi à séparer mon activité de blogueur du reste. Plus exactement c'était en tant que blogueur que j'étais dedans. Maintenant j'y suis en tant que con normal.

      Quant à Twitter, j'y fais vivre le personnage Jegoun pas trop différent du vrai bonhomme... Mais autre.

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  11. Twitter vous ennuie peut être parce que divers anciens followers n'y sont plus, ça doit manquer d'humour et d'un peu de folie. Mais je ne crois pas que ce soit la fin de twitter, ça permet d'être connecté avec le monde entier et d'avoir des infos que les journaux ne publient jamais. presse anglophone par exemple est bien plus instructive que nos journalistes français qui apprécieraient les vacances gratuites, au Maroc en particulier Ca doit être pour le soleil :)

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