En salle

04 juillet 2015

Cet amusant référendum grec

C'est amusant de voir dans les blogs, Twitter et Facebook, les partisans français du vote "non" en Grêce s'exciter.  J'ai fait l'erreur de publier un statut Facebook avec le billet du blog d'un gugusse qui insultait Cohn-Bendit sans dire pourquoi je le publiais. 

Je dois avouer que je me fous totalement du vote en question pour différentes raisons dont le fait que je suis persuadé qu'il ne changera pas grand chose à la merde ambiante dans laquelle nous vivons, le "nous" incluant les Grecs (j'allais dire "le peuple grec", pour vous dire à quel point ambiance des réseaux, la pleine lune et le temps orageux déteignent sur nos esprits). 

Mais la principale raison est que ce n'est pas moi qui vote. Les Grecs sont appelés à voter pour leur avenir. Cela ne me regarde pas. Pire ! Je ne sais quel vote des Grecs serait le meilleur pour les pas Grecs. J'aurais tendance à penser qu'un "oui" serait positif mais je ne suis pas formel. Ce qui est bon pour les Grecs ne me regarde pas même si je souhaite le bonheur des autres mais dans notre magnifique économie mondialisée, j'aurais tendance à penser qu'ils doivent se bouger le cul. 

Ce sont surtout les types de la vraie gauche qui sont virulents dans les réseaux sociaux. Ils veulent le "non" (ou le "oui", je ne sais même plus quelle est la question posée, pour vous dire à quel point je me sens concerné par cette histoire). Alors ils engueulent tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux. 

Et ils font campagne. Comme si l'élection avait lieu en France. Comme s'ils étaient plus intelligents que les Grecs au point de leur dire comment ils doivent voter. 

C'est amusant de voir de lascars qui parlent toujours de la démocratie. Et du peuple. Je suppose d'ailleurs qu'ils vocifèrent sur leurs smartphones construits en Chine. 

C'est aussi amusant de voir ces grands démocrates avoir de l'espoir dans le vote d'étrangers pour déterminer notre avenir alors que ce qu'ils reprochent à l'Europe est que la démocratie y est pas lisible, que nous devons céder aux décisions des autres, que le Parlement n'est pas démocratique et la Commission ma brave dame n'en parlons même pas. 

Toujours est-il que Twitter frôle encore les sommets, aujourd'hui. 

11 commentaires:

  1. Sinon, c'est quoi le sujet de ton billet?

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    1. Je t'explique : ne pas avoir un avis de principe surtout et réfléchir. Mais je doute que tu y arrives.

      D'ailleurs, je fais deux billets de suite que tu critiques montrant ainsi que tu ne supportes pas qu'on puisse ne pas être d'accord avec ta vision étriquée, que tu as par principe, parce que tu ne comprends à rien, étant trop con pour te faire un avis par toi-même.

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    2. Hé ho! Ne t'énerve pas, c'est juste une question! Ah qu'il est susceptible... Merci pour tes explications, je n'ai toujours pas compris "con comme je suis" mais bon, ça doit être la canicule. Merci quand même.

      Ah! N'oublie pas de boire .... de l'eau, beaucoup, ils viennent de le dire à la télé.

      Bon week-end.

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    3. Expliquer aux cons qu'ils sont cons est toujours délicat.

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  2. L'agonie d'un peuple n'est pas très drôle...j'espère que le non l'emportera! Et peut être que les grecs, contrairement au référendum francais de 2005, donneront un vrai exemple de démocratie !

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    1. Ce qu'il y a de pas drôle ce sont les postures des connards anonymes qui pensent savoir ce qui est meilleur pour les autres.

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  3. S'ils disent oui, ça sera un exemple de démocratie aussi, non ?

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    1. C'est mon côté vicieux : j'espère qu'ils diront oui pour voir les réactions.

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    2. Du coup, j'en ai fait un billet. Abonne toi aux commentaires.

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  4. Qu'ils disent oui ou non ne changera pas grand chose, les négociations bidon continueront.

    Les grecs déconnent et l'UE pareil, match nul.

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