En salle

02 juin 2016

Le cul c'est non si le monde est con

Heureusement que Gauche de Combat est là pour être vigilant et nous montrer une nouvelle connerie même si c'est surtout la sienne. Je résume l'affaire : un restaurant a fait de la publicité à partir de plaisanteries sexistes. Des manifestants ont manifesté leur opposition et quelqu'uns ont été condamnés. C'est ballot. GdC gueule parce que des manifestants sont embastillés. Il ferait mieux de gueuler parce que des imbéciles veulent nous empêcher de rire de tout. 
C'est à lire ici : https://gauchedecombat.net/2016/06/02/bagelstein-racisme-sexisme-culture-du-viol-homophobie-de-lhumour-a-vomir/

Ne me remercier pas d'autant qu'une fois sur deux, quand je fais, un lien avec l'iPhone, il est foireux. 

Je vais citer une de ces blagues sexistes pour que vous puissiez juger du niveau de tous ces ânes (restaurateur, manifestants et blogueur) : "si un homme ouvre la porte de sa voiture à une femme, c'est que l'une des deux est neuve."  Cette plaisanterie est mauvaise mais dans la lignée de nos humoristes du début du siècle dernier, réputés pour leurs petites phrases...

Tout d'abord il existe deux bonnes raisons d'ouvrir la porte d'une voiture à votre grosse :
1. Parce qu'en femme aimante, elle porte les six bouteilles de vin pour le repas du soir et ne peut pas l'ouvrir elle-même sans risque pour la marchandise,
2. Parce qu'elle parle trop et qu'elle vous casse les burnes et que vous voulez avoir la paix au volant. 

Toujours est-il que des imbéciles veulent nous empêcher de rire de tout (et ne citez pas Desproges en commentaire : on peut rire de tout avec n'importe qui, il suffit d'avoir ma carrure, les gens rechignent à vous casser la gueule). 

Imaginez que je raconte une histoire drôle. Tiens ! La petite fille de Tonnégrande demande à son grand-père : "pépé, je peux jouer avec ta bite ?"  Il répond : "oui mais ne t'éloigne pas trop !"  

Elle est très drôle mais des lutteurs contre le racisme et la pédophilie réunis vont manifester devant mon blog. Je serai obligé d'aller au bistro et ils seront responsables de mon alcoolisme. Ce qui n'empêche pas que leurs luttes soient parfaitement justes

Ils sont cons. 

Cela me rappelle un billet de ma consœur Elooooody. Elle parle de Baupin qui a la main aussi légère que le harcèlement lourd. Elle me critique. Je sors une plaisanterie grivoise pour signaler à la taulière que j'étais passé, que je ne désavouais pas son billet, pour la faire rigoler et, tout simplement, profiter de la situation pour la saluer. Et voila des hordes de commentateurs féministes me tombent dessus. 
http://libreaffichage.blogspot.fr/2016/06/cher-denis-baupin-comme-je-te-meprise.html

J'ai répondu à l'un d'eux : quand on perd l'humour, c'est qu'on a déjà perdu l'intelligence. Quant à moi, j'ai tendance que la meilleure façon de lutter contre les violences aux femmes, le racisme, l'homophobie, la cirrhose du foie et antisemitisme, c'est encore de sortir des grosses vannes plus ou moins spontanée sa pour se foutre de la gueule des coupables en montrant de la sympathie pour les victimes...

Cela me rappelle aussi feu mon pote Marcel, militant du Front National de 70 ans (à l'époque). Il racontait à Djibril, Tonnégrande et moi (les deux premiers étant noir et moi Breton, comme Le Pen et Marcel) ses vacances en Tunisie. A un moment je lui demande : mais, il n'y avait pas trop d'étrangers ? Mes deux compères ont compris où je voulais en venir. Et j'ai gagné. Marcel a répondu : si, mais chez eux, on ne peut rien dire. 

Toujours est-il que je vais adresser la parole aux abrutis cités plus haut : dites, bande de connards, vous voulez nous priver de toutes nos libertés (en défendant celles qui vous intéressent néanmoins, comme celle de la presse qui pense comme vous), vous n'aurez pas celle que nous avons de rigoler. 

Surtout pour nous foutre de votre gueule. 

11 commentaires:

  1. Vous dites, dans ce billet, à la fois des choses justes et des choses fausses (voir idiotes). Comme je dispose d'un peu de temps avant le Clint Eastwood du soir, je vais essayer de développer (après m'être allé servir un petit whisky).

    La première chose, c'est qu'il faut absolument cesser de pondre des billets à propos d'Adolfo Ramirez. Je sais que j'ai fait la même chose, à propos d'autres imbéciles, par le passé. Mais il faut cesser de le faire : on perd, à cela, notre intelligence, notre temps, et sans doute deux ou trois autres choses que je discerne mal. Ce type est totalement aliéné par l'idéologie, il est incapable de regarder le monde réel en face. Et comme sa vie est, visiblement, un naufrage complet, il se raccroche d'autant plus désespérément à cette idéologie vieille de cent ans et plus, parce qu'il ne lui reste que cela. Il faut le lire pour rire, puis l'oublier. (Mais tout de même se souvenir que, si l'occasion lui est offerte, il nous enfermera vous et moi dans le premier cachot venu avec des piaillements de bonheur, puisqu'il le fera au nom du peuple, alors qu'il obéira simplement à la Stasi locale).

    Mais quittons cet imbécile.

    Ensuite, la blague que vous citez n'est ni bonne ni mauvaise : elle est un écho du "populo", c'est-à-dire de ces gens que nous connaissons, vous et moi, et que les Adolfo Ramirez haïssent, parce qu'ils refusent tranquillement de marcher dans leurs directives. (Ce sont eux aussi qui mettent des mains au cul des femmes, vers la fin des repas de communion ou de baptême d'où l'intérêt de la religion…), ce que les femmes de ce même populo, n'en déplaise à Élodie, apprécient généralement.)

    J'aime que vous disiez qu'on peut rire de tout avec n'importe qui : il m'a toujours semblé que Desproges (homme intelligent et nullement de gauche…) n'avait rien dit d'aussi bête et d'aussi snob que cette phrase que tout le monde répète à satiété depuis trente ans. (Rire de tout mais entre soi, c'est la définition du snobisme.)

    Ensuite, vous vous mettez à dire n'importe quoi, sans doute parce que vous vous croyez obligé de donner une "caution de gauche". « j'ai tendance que la meilleure façon de lutter contre les violences aux femmes, le racisme, l'homophobie, la cirrhose du foie et antisemitisme, c'est encore de sortir des grosses vannes plus ou moins spontanée sa pour se foutre de la gueule des coupables en montrant de la sympathie pour les victimes... »

    Qui vous demande de lutter contre "les violences faites aux femmes" ? Qu'est-ce que c'est, exactement, que ces "violences" ? En quoi ça vous concerne ? Et le racisme ? Et l'homophobie ? Et pourquoi parlez-vous de victimes et de coupables ?

    Pour finir, je trouve que la réponse de votre ami Marcel était d'une grande sagesse.

    Et que votre conclusion va vous faire définitivement passer pour une ordure réactionnaire aux yeux de tous les Adolfo Ramirez de la création.

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    1. Difficile de répondre à un long commentaire avec un iPhone. Je vais faire la réponse en plusieurs commentaires.

      Je me fous de Ramirez. Il n'est qu'un prétexte pour traiter un sujet et rigoler avec les copains. Et ce n'est pas spécialement lui que je vise.

      A propos de Desproges, j'aime aussi ce que j'écris. Je pense que la plupart des gens qui le citent ne le comprennent pas ou ne l'ont pas lu (c'est le seul ou presque dont les sketchs sont plus à lire qu'à écouter).

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    2. Pour ma lutte, c'est ma phrase qui est mal branlee. Je ne peux pas lutter. Je voulais plutôt parler de "marque de soutien" ou de "communication". Tenez ! Desproges, puisqu'on en parlait. Il a fait un bouquin "les étrangers sont nuls". C'est beaucoup plus que tous les actes des militants alors qu'il ne pensait qu'à deconner (et vendre).

      Quant à ma conclusion, c'est un peu le but.

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  2. Ça me troue un peu qu'on parle de ça partout alors que ça s'est passé chez moi. Résumé : quatre trous du cul de soi-disant anti-fascistes autoproclamés persuadés de détenir la vérité vraie (en réalité de vrais fascistes rouges de la fac de Rennes-2, dernier bastion des révolutionnaires en peau de zob) décident de jouer les justiciers en allant vandaliser un restaurant dont ils désapprouvent les pubs, parfois de mauvais goût, souvent drôles, mais en tout cas toujours du second degré au moins, mais pour s'en rendre compte il faut un cerveau en état de marche.

    Il faut savoir que Bagelstein est une chaîne de restaurants franchisés, donc le tenancier dudit restaurant rennais n'est pas responsable de la politique de communication de ladite chaîne. Mais ce n'est pas à ce genre de détail que s'arrête l'antifa de base. Tous complices ! Tous coupables ! No one is innocent ! Non aux bagels et à leur monde d'oppression patriarcale ! Bref, l'expédition s'est mal passée et le tenancier s'est pris des coups. Quant aux quatre zozos ils ont été arrêtés sur le champ et certains d'entre eux incarcérés. Et on trouve de sombres connards comme GdC pour les défendre. Viens donc voir à Rennes observer le comportement de ces gars-là et on en reparlera.

    Je suis passé devant hier soir, c'était toujours fermé, et il paraît que les flics ont mis le resto sous surveillance par crainte de dégradations par les copains des autres cons (les mêmes qui ont dû fracasser les vitrines des magasins Pimkie, Foot Locker et Saint-James, autres symboles de l'oppression capitaliste). C'est bien triste parce que leurs bagels sont délicieux, en tout cas ceux que j'ai goûtés à Tours parce que j'ignorais jusqu'à il y a quelques jours qu'il y en avait un à Rennes. Si ça se trouve je n'aurai jamais la chance de pouvoir comparer, la faute à l'avant-garde éclairée du prolétariat qui sait mieux que moi ce qui est bon pour mes artères.

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  3. Depuis quand les commentaires de ce blog sont plus longs que l'article du taulier ?
    Elle a quel âge, la petite-fille de Tonnégrande ?

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    1. 7 ans. L'âge de la puberté chez ces gens là.

      Quant au commentaire du vieux, je l'ai lu en entier, moi !

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  4. Enfin un billet avec un peu d'humour. J'ai bien rit. Par contre je suis d'accord avec David, les commentaires trop long ternissent un peu l'éclat des blagues.
    Ceci étant dit je tiens jamais les lourdes aux gonzesses, après elles se font des idées ;.)

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    1. Mais non ! Il faut toutes sortes de commentaires. Ce qu'il y a de chiants ce sont les types (pas les copains) qui commentent court alors qu'ils n'ont rien à dire ou ceux qui pondent toujours des tartines.

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  5. Avoir fait soixante-huit pour s'affranchir de l'ordre moral prôné par des peine-à-jouir quinquagénaires de droite à l'époque et voir aujourd'hui que la relève est assurée par des peine-à-jouir quadragénaires ou trentenaire de gauche, c'est une révolution dont je me serais bien passé.
    En pastichant Mossieu Goux je m'en prendrais à l'Educ Nat qui n'a pas permis à ces esprits étroits de faire la nuance entre sexisme et gauloiserie. La défense du fond culturel gaulois, rabelaisien, est une urgence face aux tartuffes qui prolifèrent dans nos rues et prétendent nous dicter des règles qu'ils sont incapables d'appliquer dès qu'ils ont un verre dans le nez.

    Je reprendrai cette citation célèbre : Chaque année, il y a de plus en plus de cons, mais j'ai l'impression que les cons de l'année prochaine sont déjà arrivés.

    Tiens je vais m'en resservir un à la santé de Guitry avant qu'ils n'interdisent ses livres.

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    1. Bah ! Et désolé, ton commentaire était bloqué dans les tuyaux.

      Ce midi, j'ai discuté avec un copain cadre chez EELV qui m'a raconté comment tout le monde couchait avec tout le monde dans ce parti. C'est rigolo de voir des gonzesses consentantes porter plainte maintenant.

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