En salle

14 août 2017

La popularité de Macron

Les derniers chiffres de popularité d’Emmanuel Macron sont tombés (aie!). Ils sont mauvais. Les pires pour un nouveau président de la République depuis 1995. La mauvaise popularité de François Hollande me surprenait et me décevait. Celle de son successeur m’étonne toujours mais ne me déçoit pas : je m’en fous. J’ai voté pour lui par défaut et les premières mesures prises, autour de la moralisation de la vie politique, ne me plaisent pas alors qu’elles sont accueillies favorablement par beaucoup.

Déçu ? Oui… J’en ai déjà fait un billet. Les Français ont choisi un type qui voulait une politique ni de droite ni de gauche ou de droite et de gauche et font la gueule trois mois après. J’irais bien les envoyer se faire, heu, non rien…

Ce qui m’amuse et m’exaspère (tout cumul est possible, non mais sans blague) est la réaction des analystes politiques en culotte courte dans les réseaux sociaux. La réaction de Macron lui-même (voir le Canard de la semaine) m’amuse.

Emmanuel Macron a fait environ le vingt-cinquième de son mandat et les analystes n’ont, finalement, pas mieux à faire que de parler de sa popularité, comme ils l’ont fait avec Hollande auparavant (mais aussi avec Sarko même si sa popularité a mis bien plus longtemps à chuter). Chacun va expliquer les causes de la baisse. Tant pis si les raisons sont contradictoires. Par exemple, certains vont dire que l’interdiction des emplois familiaux pour les élus était attendue des Français et d’autres, dont moi, vont dire exactement le contraire, genre : c’est une intrusion de la morale et de la politique dans la sphère privée, c’est mal.

Il reste 19 trimestres à Macron, 57 mois avec des chiffres de popularité.


On n’est pas rendus...

11 commentaires:

  1. Et merde ! Je suis encore d'accord avec Nico...
    La morale est intime et personnelle. La faire entrer, en tant que telle, dans la loi, est, la négation de l'objet de la loi.
    La loi doit juste être l'expression du PPCD de l'état de la morale dans le groupe d'individus qui se sont regroupés en État de Droit. La loi est faite pour interdire l'inacceptable et le sanctionner, le cas échéant. C'est tout. Et si la Justice était en état de faire son boulot, ce serait parfait.
    Vouloir "moraliser" la vie politique à ce point ridicule, est inepte. Il suffit 1) s'appliquer les lois existantes, 2) de voter et pas pour n'importe qui.

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  2. Et, en plus, il n'a encore fait grand chose ! Ça risque d'être exceptionnel au mois de janvier.

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  3. En fait, dès qu'un président est soutenu par un certain Nicolas J., il doit s'attendre à voir sa cote dégringoler. Je pense que vous auriez réussi à faire battre de Gaulle en 1965, doué comme vous l'êtes.

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    1. Ah merde. Cela étant, je ne soutiens pas Macron. Je soutiens Roger qui remplace le patron de la Comète qui est en vacances.

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  4. Il a le mérite d'avoir taillé les budgets colossaux arbitrairement distribués par les zélus qui vont se faire photographier dans leurs canards locaux. Maintenant ils n'ont qu'à aller se faire téter par des hannetons et ranger leur panoplie de père-noël ou se mettre au boulot... le vrai qui consiste à faire des lois au bénéfice du plus grand nombre.

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  5. "c’est une intrusion de la morale et de la politique dans la sphère privée"
    Tout à fait, mais on n'en serait pas là si la classe politique (et les partis, essentiellement PS et Républicains) avaient su réguler leurs propres pratiques. Et maintenant, ils sont "sur le reculoir" comme on dit chez nous !
    Laurent

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  6. De toutes façons, un président avec un maillot de l'OM c'est juste pas possible.

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