En salle

31 août 2018

Stylo ou crayon ?

On connaît déjà l’histoire du crayon à papier, du crayon payer, du crayon à bois. Mais la caravane passe. Ce bout de boit avec une mine au milieu à différents noms selon les régions de France. C’est d’autant plus fascinant qu’on s’en fout a un point incroyable. Aujourd’hui, une collègue passe voir mon besoin de bureau, un Breton comme moi. Elle va voir le type en face (mi Grec mi Breton, ça ne s’invente pas). Puis sort du bureau. 

Mon voisin l’appelle et lui dit « hé ho, tu serais pas parti avec mon crayon ? ». Elle lui répond « ah si (ou debout, peu importe) mais ce n’est pas un crayon mais un stylo ».  C’était effectivement un stylo Bic mais je défends mon collègue : « oui mais on appelle ça un crayon ! ». Elle dit non. Je dis si. On finit par s’engueuler (en rigolant, on n’est pas tarés non plus). 

Finalement, je regarde sur plusieurs dictionnaires avec Google. Elle avait raison ce qui me fait mal au cul mais tant pis. Un crayon est un machin en bois avec un truc au milieu qui permet d’écrire. Un stylo est un machin avec une réserve d’encre au milieu pour écrire. 

Mon côté scientifique m’a poussé à pousser. Par exemple, une trousse à crayon peu contenir des stylos et des crayons (et d’autres trucs utiles quand on est à l’école comme des capotes). 

J’ai poussé plus fort, ce qui peut être dangereux avec mon nouveau slip commandé sur Amazon (notre illustration si je n’oublie pas). 

J’ai finalement trouvé un début d’explication chez Wikipedia : dans le langage courant, il arrive que « crayon » désigne tout machin qui sert à écrire mais le courant ne fait pas tout. 

J’espère vous avoir donné des éléments de réflexion. Si vous voulez, demain je parle du retour d’Hollande. 





30 août 2018

La nécessaire hygiène des ongles

Je viens de me casser un ongle en prenant mon verre de bière. Dans la vie, je ne comprends pas tout. Mais j’ai un coupe ongle sur moi pour réparer les dégâts. C’est le hasard (quand je vais en Bretagne, je n’ai pas de bagage donc j’entasse des conneries dans mes poches). 





Cela étant, il est temps (ça rime) d’aborder les vrais sujets dans Facebook. L’autre jour, j’ai vu une publication d’une gonzesse qui disait qu’elle trouvait dégueulasses les types avec des ongles longs. Cela étant, je pense que c’est pire pour les gonzesses vu qu’on ne rejette pas un doigt dans le cul pendant une pipe. Mais je m’égare. C’est à cause de mon côté grivois. 


Je soigne particulièrement mes ongles pour en avoir toujours un à la bonne longueur selon ce que j’ai envie de me sortir des narines. Il faut être réaliste. Par exemple, je vais souvent au bureau en taxi (j’en reparlerai) mais on ne peut pas se curer franchement le nez. Par contre, j’ai besoin d’ongles quand c’est moi qui suis au volant. Discrètement, sous le siège. Cela dit, depuis que ma mère a cassé sa voiture, je conduis surtout mon vélo électrique. N’aimant pas la haute voltige, je ne me cite pas le nez en pédalant. 


Par contre, en prenant l’ascenseur, j’adore. En plus il y a une dose de risque, on ne sait pas si la cabine va faire un arrêt intermédiaire devant plusieurs personnes. 


Reprenons le truc de la gonzesse qui me disait qu’elle ne supporte pas les mecs avec des ongles longs. Je ne vois pas pourquoi les femmes avec des ongles longs seraient plus hygiéniques que les mecs avec les ongles longs. En plus, elle mettent des trucs dessus avec des couleurs pour masquer les dégâts. 


Pour ma part, quand je constate qu’un ongle est un peu noir, je le coupe ou le nettoie avec les objets divers qui me tombent sous la main. Généralement, c’est un bout de carton que je déchire de mon paquet de cigarette ou le capuchon d’un stylo Bic. 


Toujours est-il que je n’ajoute pas une touche de colorant. Moi. 


Mon blog politique devient un blog modasse. 

29 août 2018

Hollande aidait les entreprises, Macron les entrepreneurs

Ministre frisé avec une cravate à chier et une légère surcharge pondérale.
Ca nous le rend sympathique.
Belle démonstration à lire ici, faite par l'ancien Ministre du Budget, Christian Eckert. Je vais résumer car je vous sens trop faignant pour lire (je suis moi-même trop faignant pour faire un vrai billet, voire un vrai résumé).

"Il est vrai aussi que pour certaines entreprises, les mesures Hollande ont surtout augmenté les bénéfices. Celles-ci ont ainsi quelques fois majoré leur distribution au profit des « entrepreneurs » [...]. C’est pourquoi il avait été mis en œuvre [...] une disposition essentielle [...] consistant à imposer les revenus des « entrepreneurs » au même barème que les revenus des salariés. [...]

Emmanuel Macron enrichit les riches

Les dispositions prises par les dernières lois de finances votées sous l’ère Macron sont radicalement différentes et privilégient les aides aux « entrepreneurs » dans tous les sens du mot. Leurs revenus (dividendes, plus-values…) sont désormais assujettis à une « flat tax » qui les impose sur le revenu à 12,8%, hors prélèvements sociaux, taux même inférieur à celui de la première tranche du barème, celle des salariés imposables les plus modestes !"

Hop ! Et j'en passe... Comme : "Certes, ce gouvernement aide les entreprises, mais il a levé toutes les barrières qui les conduisaient à réinvestir plus qu’à distribuer. De plus, les bénéficiaires de cette distribution n’ont plus d’incitation à réinvestir, même pas dans l’immobilier qui lui, reste dans l’assiette du remplaçant de l’ISF."

Quand on est mauvais en économie, on arrête la politique et on tient un blog politique, par exemple.

28 août 2018

Vive @tcabarrus !

A une autre époque, il tenait une rubrique au Plus de l’Obs. il soutenait Hollande. Ça le faisait bien plaisir. Depuis, il est passé chez Macron,le fan absolu. Très rigolo. Tiens ! Mettons des illustrations. 





J’aimais bien quand je tombais sur des RT de ses machins dans Twitter. Ça m’a provoqué quelque crises de rire. Le plus drôle est qu’il a une belle masse de fanatiques. Je parlais récemment des supporters de Hollande passés chez Macron. Aucune conscience politique. 

Toujours est-il que, ce soir,  une andouille m’a signalé un tweet de ce gars. Il ne m’avait filé qu’une copie d’écran. Je suis donc allé sur le compte de Cabarrus pour rechercher l’original afin de sortir une méchanceté éhontée. 

Et j’ai vu le profil. Il a encore moins d’abonnés que moi. C’est pitoyable. Je ne joue pas à kikalaplusgrosse (j’ai bénéficié de l’âge d’or de Twitter, avant 2011). 

Mais c’est pitoyable. Ne servir à rien et dépenser autant d’énergie à dire des trucs en 280 caractères me dépasse. 



Hulot (en temps que grand)



Voilà la photo d’un type qui va recommencer à vendre des shampoings. Il est temps. Voilà la photo d’un type qui n’a pas besoin de shampoing. 



Je suis disponible pour le ministère du recyclage des déchets et autres missions sympathiques. 

Je vais sur les réseaux sociaux en sortant du bureau et je vois encore des types qui publient des trucs annonçant la démission du gugusse, démission à moitié improvisée.  C’était pourtant ce matin, avant que j’arrive au boulot. Le type était à la radio et a annoncé qu’il se barrait comme s’il venait de prendre la décision. 

Je vois des types de gauche lui faire des louanges et tout ça mais n’oublions pas que nous disions déjà il y a une quinzaine de mois qu’il s’était fait avoir. On se demande d’ailleurs comment il a pu plonger si bas. Tout le monde semble s’être interrogé sur sa date de décision parce que tu comprends hein on est plus intelligent que lui. Les types de LREM sont en manque d’éléments de langage (dans le temps, on appelait ça argumentaire) et on a même quelques guignols qui disent qu’il a le meilleur bilan de tous les ministres de l’écologie de la Cinquième. N’importe quelle andouille peut en effet constater que depuis son arrivée les décisions visant à remplacer progressivement le nucléaire au profit des renouvelables ont été massives tout comme celle générant l’arrêt immédiat de l’utilisation de désherbants qui tuent nos gentilles abeilles. 

Il a été la caution d’une des plus grosses erreurs environnementales des dernières années : l’arrêt de NDDL. On a présenté ça comme une victoire de sa part alors qu’il a été utilisé pour masquer l’échec du gouvernement à assurer la présence et l’autorité de la République sur le territoire. Nantes va continuer son étalement urbain et son centre sera de plus en plus pollué. 

Mais il a été loué par les gauchistes. Ceux-là même qui rendaient hommage à Max Cain alors que c’était un des pires réactionnaires de l’histoire. 

Demain, je vais chez le coiffeur. 

27 août 2018

Au cabanon, les pédés !

Bonne sœur s'occupant d'un garçons préférant le touche pipi
à la bière pression quand il est avec des copains.
Toute la journée, la blogosphère s'en enflammée au sujet de propos qu'aurait tenu le pape du genre : "si l'homosexualité est détectée dès l'enfance, il faut la faire soigner par un psychiatre". Or, le pape n'a pas dit ça, sans compter qu'il est originaire d'Amérique du Sud et s'exprime en Italien et que la "psychiatrie", la "psychanalyse" et tous ces machins n'ont pas nécessairement les mêmes nuances dans nos différentes contrées et langages... Il a clairement dit un truc que j'exprimerai ainsi : "si l'homosexualité est découverte chez un môme et que ça pose problème, la famille peut se faire aider par la médecine". En gros.

Et je n'en ai rien à cirer. Le pape peut bien dire les conneries qu'il veut : je ne suis pas catholique, ne le reconnais pas comme "machin spirituel". Je me demande d'ailleurs comment les non catholiques peuvent réagir à ce genre d'âneries : nous ne sommes pas concernés. Le pape s'adresse à ses ouailles et pas à nous autres, simples clients de bistros, athées, musulmans, bouddhistes, protestants ou guichetiers à la SNCF.

Par contre, on peut en profiter pour se foutre de sa gueule pour discréditer sa religion (et les autres si encore moins d'affinité). Et que ça ne nous empêche pas d'être vigilants : certaines religions ont des traitements envers les homosexuels - y compris d'autres religions - qui sont loin d'être sympathiques... Là, il y a des grosses baffes qui se perdent !

Mais toute la gauchisserie a trouvé un prétexte pour taper sur les curés aujourd'hui, c'est dans leurs gènes. Dès fois, ils sont à l'ouest : hier, ils dressaient les louanges d'un sénateurs Républicains qui a perdu la frite en passant l'arme la gauche alors qu'il était un des pires réacs...

Restons calmes.

(à lire chez Romain, un tantinet plus sérieux que moi)

26 août 2018

Les hollandistes fans de Macron

A une époque j’étais un fer de lance des blogueurs pro Hollande. J’ai donc un tas de fans qui me suivent. Ils m’applaudissaient à l’époque et j’aurais dû en profiter pour en abuser sexuellement. Ils étaient aux anges quand je félicitais le gouvernement qui supprimait la défiscalisation des heures supplémentaires, mesure très difficile à prendre, car impopulaire. Mais dans une vraie logique de justice sociale. 

Un certain nombre de ces fans sont passés pour Macron compte tenu de tout ce bordel. On continue à se suivre. 

Ce soir, ils vénèrent la défiscalisation des heures supplémentaires annoncée par le premier ministre de Macron. 

Heu. 

Quand on n’a aucune conscience, on devrait fermer sa gueule. 

23 août 2018

Parti Socialiste : ta place est au centre gauche !


C'est l'enterrement du PS ?
Il y a eu récemment deux dépêches sur lesquelles je voulais revenir. Tout d’abord, un sondage dit que « seuls 17 % des Français souhaitent que François Hollande revienne en 2022. » Ensuite, il y a eu Marie-Noëlle Lienemann qui a dit, en gros, qu’Emmanuel Maurel et elle pourraient se rapprocher de La France Insoumise pour les élections européennes. Elle aurait également dit que le parti socialiste devait tourner la page de la sociale démocratie.

La manière avec laquelle la partie du gauche du Parti Socialiste a abordé ces sujets prête à rire. Ou à pleurer si on constate qu’ils n’ont rien compris, rien appris ! Le PS n’a pas encore tiré un bilan de la déroute de 2017 et je veux bien concéder aux gauchistes quelques erreurs de François Hollande qui n’aurait pas été assez à gauche à leurs yeux mais c’est pour leur faire plaisir. D’ailleurs, il avait été obligé de promettre une taxation des hauts revenus à hauteur de 75 % pour s’assurer leur clémence mais sa tentative d’application a atteint un niveau de fiasco mémorable. Tiens ! Rappelle-toi l’histoire des pigeons.

Je diverge mais je vais demander à mon tour quelques concessions… Le PS a été quatre fois cinq ans au pouvoir pendant la Cinquième. Les élections nationales suivantes, de 1986, 1993, 2002 et 2017 furent la Bérézina. Le bilan de la droite est légèrement plus glorieux mais dans des circonstances précises (1995 et 2007). Statistiquement, un candidat de gauche n’aurait jamais pu être élu en 2017. Tu me rétorqueras que si Hollande avait suivi une politique résolument à gauche telle qu’il avait promis il aurait été réélu. C’est faux ! On aurait été virés de l’Europe avec des coups de pied au cul, les types taxés à 75 % auraient été voir ailleurs et la situation serait catastophique. Ah gauche, on se serait peut-être réjouis. Un peu comme en 2002. Et ne me parlez pas du Portugal en vous arrêtant aux titres des journaux et sans regarder le détail comme la réorientation d’une industrie inexistante, ce qui est fort. François Hollande et ses gouvernements ont mené la bonne politique, rééquilibrant progressivement la fiscalité et tout ça (ce qui a été cassé par Macron) tout en faisant un certain nombre de connerie et pas qu’en matière de communication. Et nier ces conneries, tout à fait diverses, ne sert à rien ; par exemple, la réforme des rythmes scolaires a été un beau bordel, certes mis en place pour reconstruire ce qui avait été détruit par les gouvernements précédents mais pas sous le signe d’une joyeuse réussite. Il n’empêche qu’Hollande a fini à 4 % d’opinions favorables ce qui n’est pas de bon augure.

Vous avez remarqué que pour cette fois, je ne casse pas les frondeurs : je laisse le PS faire son bilan et ne donne aujourd’hui que quelques pistes de réflexion…

Objectivement, voila un bon bilan !
L’élection de 2017 est arrivée et le Président sortant n’a pas pu se présenter. Je ne vais pas analyser
toutes les raisons, comme les 4 % ci-dessus. Seulement une : l’obligation pour le PS d’organiser des primaires. Etant au pouvoir, ça ne pouvait pas se faire de manière anticipé (la campagne 2011 a commencé avant l’été) et ça aurait tourné à la foire d’empoigne. Je suppose qu’Hollande aurait gagné (le centre gauche reste majoritaire, j’y reviendrai) mais la suite n’aurait pas été glorieuse. La règle de l’alternance dont je parlais et tout ça. Cela étant, Emmanuel Macron a gagné par hasard : la droite a franchement déconné avec ses propres primaires (nommer le type qui passe pour un pires réacs…) et surtout les casseroles (du réac en question). Hollande aurait pu gagner par hasard. Rien n’empêche de rêver…

Je vais donner un premier conseil au PS : sortir l’obligation des primaires de ses statuts. Désolé, je vais être désagréable avec le PS et surtout ses militants tout au long de ce billet. On pourra me juger prétentieux mais je n’ai pas la prétention, ici, de dire ce qu’il faut présenter aux électeurs en terme de programme. Je ne suis pas militant et j’ai beaucoup de respect pour ces braves gens qui travaillent. Il n’empêche que les primaires pour 2007 furent un échec. L’élection imperdable (l’alternance et tout ça) a été perdue et il est probable qu’une relative quiche aurait pu battre Sarkozy (ce qui se discute : Hollande a fait une très bonne campagne ce qui ne l’empêche pas d’avoir gagné de peu…).

Les candidats doivent être désignés en fonction de la capacité à gagner, donc sur les aspects personnels mais aussi sur la capacité à porter un programme ou un projet. Ce qui nous amène au deuxième conseil : désignez donc le chef de file aux européennes le plus tôt possible. On se fout de la chapelle à laquelle il appartient – le projet doit être européen et dépasser nos conneries locales – et les militants ne sont pas les meilleurs pour juger des autres curés. Foutez-moi un type connu ! Je parlais l’autre jour de Julien Dray. Tiens ! Je me foutais à l’instant de Ségolène Royal (discrètement). Pourquoi pas elle ? Si vous voyez quelqu’un d’autre capable de dépasser 10 ou 20 %, vous pouvez m’appeler…

Le PS a toujours fait 25 ou 30 % aux Européennes sauf quand il était concurrencé par une liste assez proche idéologiquement, comme ça fut le cas avec Tapie en 1994 (14,5 % pour la liste Rocard, 12 % pour Tapie) ou avec les écolos en 2009 (16 % pour les deux). Quelles sont maintenant les listes assez proches idéologiquement de ce « PS historique » ? On va y revenir. Toujours est-il que le PS doit se bouger le cul pour faire plus de 10 % cette année. Regarde le PC. Il a déjà choisi le type qui mènera le parti dans ce truc (pas nécessairement en tant que tête de liste, ça dépendra des alliances). Il a choisi un type jeune, un peu connu (par rapport à la majorité des cadres du parti) avec sans doute un bel avenir devant lui. Il est déjà la cible d’attaques ignobles ; on voit à peu près à qui profite le crime. Cela étant, si le PS fait le con et si LREM ne redresse pas la barre, je vais voter pour sa liste.

Mais parlons des deux événements dont je parlais en introduction.

D'autres chiffres qui pourraient nous laisser penser. A quoi ?
17 % des Français souhaitent le retour de François Hollande. Les militants qui ne lui sont pas partisans rigolent comme des madeleines. Du genre : pouf pouf c’est ridicule notamment car on ne parle que de lui. Rappelons qu’il y a 18 mois, il était à 4 %. Et que 18 mois avant la présidentielle de 2012, il était à 3. Le voir actuellement à 17 relève du miracle et tient surtout du vide au PS. 18 mois après la défaite, celui-ci n’a pas su entamer sa reconstruction. J’en suis bien navré pour mes copains militants mais c’est ainsi. Tiens ! Tu noteras que 17 %, ça dépasse les 16 et les 14,5 dont je parlais au sujet des Européennes. Pour l’instant, le PS est à 6 dans les sondages. Il ne faudrait pas se moquer.

Marie-Noëlle Lienemann dit des conneries (ce qui fait son charme). Elle est la cible, dans les réseaux sociaux, de militants plus de centre gauche, genre « hollandistes ». Ils disent : « ah mais elle est gonflée, elle a été nourrie au grain, élevée au sein,… par le PS ce qui lui a valu toute sa carrière électorale, non mais sans blague, et elle veut maintenant passer à l’ennemie. C’est mal. » Ceux à quoi, les gauchistes rétorquent : « ah ben et les guignols sénateurs du PS qui sont passés LREM, c’est mal aussi hein ! ». Disons que tout ce petit monde n’a pas trop tort mais il faudrait voir à garder certains aspects mathématiques en tête car nous sommes avant tout des scientifiques. Un peu bedonnants pour certains d’entre nous. Surtout ceux qui font du vélo. Cela étant, j’ai déjà diffusé cela dans mon blog et dans Facebook plusieurs fois. Prenons un angle différent et regardons les scores cumulés des partis issus de l’illustre majorité plurielle aux premiers tours des dernières présidentielles.

2002 : 32,45 %
2007 : 29,37 %
2012 : 42,04 %
2017 : 25,94 %

Tout le monde pourra tirer des conclusions de ces chiffres. Je vais me restreindre à deux.

Petit 1 : ça avait quand même de la gueule, 2012, hein ?
Petit 2 : nos braves pluriels ont perdu 16 % entre 2012 et 2017. Où sont passés ses braves gens ? Ah ! Mme Le Pen a gagné 3,4 point mais le candidat de la droite dite républicaine en a perdu 7. Si ma tante en avait, on pourrait calculer l’âge du capitaine, mais il n’est pas impossible de penser que sur les 24 % obtenus par Emmanuel Macron, 16 viennent de la gauche républicaine et plus probablement du centre gauche. Soit les deux tiers. Si on reprend dans un autre sens, Hamon a perdu 21 % par rapport à Hollande et Mélenchon a gagné 8,4 par rapport à… lui-même. 13 points d’écart, cette fois. Mais 13 ou 16, quelle importance ?

Plus de la moitié des électeurs de Macron et sans doute près des deux tiers viennent du centre gauche. Dont moi. Vous pouvez dire qu’on est cons et qu’on s’est fait baiser et tout ça non. Non. Il n’est pas impossible de penser qu’on puisse avoir voté pour éviter certaines crapules et une défaite annoncée ou par proximité politique, moi-même ne cachant pas un certain côté « libéral de gauche ». Il y a toujours des cons dans Facebook qui nous traitent de traîtres ce qui m’amuse toujours : ils n’ont strictement rien compris à la logique électorale.

Evidemment, chaque Français un tantinet militant – dont moi – sait quelle serait la meilleure politique à appliquer à la France mais très peu savent qu’elle politique il faut vendre aux Français pour gagner l’élection. Seul un bon social démocrate sait faire la différence…

Prenons un exemple : rejetons la démagogie. Pierre Moscovici a dit un truc, récemment, comme quoi un service public peut fonctionner s’il est confié au privé. Il s’est attiré des moqueries. De la part de lascars qui prennent la sécu pour un service public alors qu’elle est gérée par des boîtes privées qui ont pour principale fonction de rembourser des dépenses faites auprès de vils libéraux. On peut se moquer aussi.

Aidons les fans de Macron à faire sa défense. Ah non, tiens !
Mais revenons à nos moutons, l’heure du bistro arrive. Revenons à Macron. Les chiffres sont très mauvais pour lui. Alors qu’Hollande avait doucement inversé les courbes, il a réussi à les retourner en stoppant tout par une politique fiscale idiote : le déficit augmente et le pouvoir d’achat diminue. Il a mené une politique de droite, trahissant ses électeurs et les études d’opinions montrent que ces derniers sont exaspérés. J’aime bien les derniers combattants dans les réseaux sociaux, des copains et copines mais aussi des andouilles, comme Cabarrus qui ont défendu Hollande et se sont mis à défendre Macron. Ils ne veulent pas arrêter, de peur de passer pour des traîtres : je vais les rassurer. Ce ne sont pas eux les traîtres. Si Macron est parti totalement à droite malgré ses promesses, il va falloir qu’il assume.

Mme Lienemann souhaite que le PS sorte de la social-démocratie. Dans ce cas, le PS aura perdu son âme et ne servira plus à grand-chose.

Les militants du PS doivent savoir où ils peuvent récupérer les voix égaillées dans la nature et surtout LREM. Beaucoup, à gauche, ont choisi de tourner le dos à LREM. D’autres pas, comme Le Foll et Valls. Valls est grillé chez nous mais il reste un tas de types à gauche à refuser l’opposition. Prends les municipales. Admets quand même qu’il serait con de perdre des villes comme Paris, Rennes, Nantes, voire Lyon (même si je ne sais plus où ils en sont) parce qu’on veut se friter avec un parti qui a pris nos électeurs, parti qui ressemblera probablement de plus en plus à une coquille vide si les autres partis arrivent à se mettre en ordre de marche.

Ca fait quelques années que je dis que l’âme du PS est le centre gauche. C’est d’ailleurs là que je vote, généralement. Pas toujours. Tel que c’est parti, aux européennes, j’aurais le choix entre LREM et PCF. C’est rigolo, non ?

16 août 2018

Un p'tit vélo

Ceci n'est pas un solex mais mon vélo à moi devant le
portail de maman.

En fin de matinée, j'ai troqué le vélo que j'avais en prêt depuis mardi contre le "définitif" (voir mon billet d’hier). J'en ai profité pour régler le solde, ce qui est moins drôle. Vous avez de la chance que mes congés ne durent que 15 jours, sinon, j'aurais fait 5 semaines en parlant deux fois de vélo par jour. Ca va me passer mais tant que j'ai dès trucs à dire, je ne vais pas l'éviter. Non mais sans blague.

Tout d'abord, pour Loïc, ce matin, je suis arrive à 26 km/h au bout d'une ligne droite d'une cinquantaine de mètres. Cette après-midi, sans faire attention, j'ai remarqué que je roulais, sur une ligne droite de 200 m en plat à 24 km/h. Un peu plus tard, sur une courte ligne droite en appuyant un peu, j'ai atteint les 29. Et je ne suis pas du tout sportif. Je pense qu'en roulant normalement, un lascar peut facilement faire du 35/40 sans s'épuiser. Ca répond à ta question ? S’il fait beau, dans les prochains jours, je ferais l’aller retour jusqu’à l’étang voisin. Je te dirai tout…

Côté accessoires, je n’ai pas acheté de casque. Personne n’en a dans le quartier. Je n’ai pas acheté de gilet jaune fluorescent (mais je le ferai dès lors que j’aurai l’occasion de rouler de nuit). Je n’ai pas acheté de rétroviseur. Ca ne sert pas à grand-chose (j’y reviendrai). Je n’ai pas acheté de panier pour mettre à l’avant sur conseil du vendeur de vélo (quand il est chargé, comme il est accroché au guidon qui, par nature, bouge dans les virages, ça déséquilibre le truc).

J’ai acheté des sacoches, par contre. 29 euros, pour tout vous dire. C’est très pratique mais il m’a quand même fallu faire deux voyages (trois sacoches pleines, en fait, mais il faut deux voyages pour les transporter, c’est mathématique, ne commencez pas à négocier) pour porter les bouteilles vides qui s’entassaient depuis que la Twingo a rendu l’âme consécutivement à un choc avec un camion qui était bêtement sur la même route qu’elle mais dans l’autre sens. Après, je suis allé faire les courses. Par un éclair de génie, j’ai acheté un sac Leclerc en plus de celui que j’avais emmené avec moi ce qui m’a permis de répartir la charge entre les deux de manière à ce qu’ils rentrent dans les sacoches.

Je vais en profiter pour faire passer un message personnel : j’ai acheté de la bière pour maman et quatre tasses à 1€39 pièce. Je n’ai pas oublié le décapsuleur. Ne me remerciez pas. Je vais également lui emmener 4 verres Nutella (vides, hein!). J’ai aussi acheté un couteau de cuisine pour la maison car ça commençait à me casser les couilles.

Tant que je suis aux affaires personnelles, je racontais l’autre jour dans Facebook mes histoires de sous-vêtements commandé sur Amazon. J’ai eu la confirmation que le deuxième lot arriverait le 11 septembre… J’ai reçu le premier aujourd’hui : la taille n’était pas bonne (et je n’ai pas fait d’erreur à la commande). Si quelqu’un veut des tee-shirts en taille « L », c’est cadeau. Les chaussettes sont parfaites, quant à elles.

Mais revenons au vélo.

Celui-ci est beaucoup plus souple que l’autre. Je peux lâcher le guidon sans appréhension et il n’y a pas les à coups dans les accélérations, par exemple au démarrage ou dans les virages. C’est le bonheur. Le moteur est silencieux et on ne le sent pas. A un moment, je pensais même qu’il ne fonctionnait pas et j’étais inquiet. Je l’ai donc mis sur « off », le vélo s’est presque arrêté et j’en ai chié pour pédaler. Il y a donc bien un moteur.

Mais il ne fait pas tout. Pour « monter » chez Leclerc (j’arrivais par la rue Anatole Le Braz, pour ceux qui connaissent), il a fallu que je fasse un effort.

Ca m’a donné soir.

D’après des sources bien informées, on peut débrider le moteur mais c’est interdit. Si quelqu’un a des précisions, ça pourrait intéresser un ami à moi.

15 août 2018

Carnet de vacances du roi de la pédale

Fumer tue. Le vélo aussi ?


Ce matin, j’ai raconté ceci dans Facebook : « Ainsi, disais-je, j'ai acheté un vélo électrique. Le vendeur habite à 300 mètres de la maison mais je n'étais pas très à l'aise en rentrant. Il faut dire que je n'ai jamais eu de deux roues à moteur et que je n'ai pas fait de vélo depuis plus de 25 ans. Mais le vélo ne s'oublie pas...

Dans la soirée, j'ai décidé de m'entraîner un peu ou, plus précisément, de découvrir posément le machin. Ma mère habite dans une impasse avec 5 maisons de chaque côté et un petit rond point au bout pour faire demi-tour.

Avant de conclure avec la poésie qui me caractérise sauf quand j'ai abusé de liquides peu recommandés par la faculté de médecine, je vais apporter quelques précisions sur le VAE (véhicule à assistance électrique). Quand j'ai acheté ça, je le voyais comme une espèce de cyclomoteur. Il n'en est rien. Pour que le moteur électrique se mette en branle et vous apporte sa glorieuse assistance, il faut tourner les pédales... C'est assez déstabilisant. Par exemple, il faut calculer le rythme de pédalage pour avoir la bonne vitesse, sachant que ça n'a rien à voir avec un vélo normal. Le vélo a plusieurs pignon (7 je crois) sur la roue arrière mais, dans l'absolu, on se demande bien à quoi ils servent à un touriste comme moi (mais je ne doute pas progresser) vu qu'on ne fait strictement aucun effort. Le moteur est, quant à lui, dans le moyeu avant. Il a lui même trois "vitesses" possibles (un peu comme s'il avait une boîte de vitesse) selon la pente de la route : plat, légère montée, montée sérieuse. Il va falloir que j'apprenne à régler tout cela.

Mais le plus difficile à "ingurgiter" est l'assistance en question dans les virages. Imaginez que vous êtes à un stop et voulez tourner à gauche. Dès que vous commencez à pédaler, le moteur se met en route ce qui vous fait accélérer de manière incontrôlée en tournant... Pas simple.

Enfin, ce n'est pas lié à l'électrification du machin mais à mon âge avancé, j'ai du mal à tourner la tête pour regarder derrière moi en roulant. Les virages à gauche vont être difficiles, je le sens, sans compter que j'ai pas encore l'assurance nécessaire pour lâcher le guidon pour indiquer que je souhaite bifurquer (d'autant que l'interrupteur du moteur se trouve sur le côté gauche du guidon).

Toujours est-il que, hier soir, à 52 ans révolus, je me suis retrouvé à faire des allers-retours dans l'impasse devant chez ma mère, là même où j'en avais fait tant, il y a bien plus de 40 ans, là où j'ai vu quelques mômes du quartier, au fil de ces trop courtes et nombreuses années, faire leurs apprentissages...
J'avais 7 ans... »



Aujourd’hui, j’ai fait quatre ou cinq kilomètres, j’ai récupéré mes réflexes de l’époque où je roulais pas mal (jusqu’au moment où j’ai passé le permis, il y a 34 ans) mais j’ai toujours des problèmes pour tourner à gauche.



Hier, j’avais fait un premier billet pour raconter l’achat (cela fut assez drôle, notamment quand l’aimable commerçant m’a demandé d’essayer la machine : je ne savais plus comment on montait sur un vélo et le démarrage du moteur au moindre coup de pédale est surprenant). Je ne vais pas y revenir sauf au sujet de détails notamment pour répondre à quelques commentaires, comme celui de Romain qui me demandait « pourquoi un vélo électrique ? ». 



Revenons sur le début de l’histoire sans trop tomber dans l’intime ou le pathétique. Vers avril, l’état de ma mère a commencé à se dégrader (fatigue, essoufflement,…) à un point qu’on s’est dit qu’on ne pouvait plus trop la laisser seule à la maison très longtemps. Pour ma part, j’ai décidé de ne plus venir toutes les trois semaines mais toutes les deux semaines. J’ai donc négocié avec mon sympathique employeur pour être en télétravail le vendredi (et travailler depuis Loudéac) : je voyage le jeudi soir, je travaille le vendredi… Je prends donc moins de jours de congés (avant c’était un toutes les trois semaines). Mais je n’ai pas eu le temps de mettre en application le télétravail avant vendredi dernier...



Hasard du calendrier, le lundi 23 avril, c’était mon anniversaire et j’ai décidé de le passer à Loudéac. Notons bien que si je note les dates, c’est autant pour ma mémoire que pour votre intérêt. J’en suis désolé. Avec les grèves de la SNCF, je n’avais pas tellement d’autre choix que de partir le vendredi matin précédent et de rentrer le mardi 1er mai… Pour mes 52 ans, je me suis offert un iPhone X, vous savez le machin qui ne sert à rien qui coûte 1150 euros. J’en avais fait un billet mais je ne le rappelle pas pour me la péter. Tout a un sens.



Début mai, ma mère a eu un accident de voiture. Elle s’en est sortie à peu près indemne (pas tant que ça, on verra) contrairement à cette pauvre Twingo qui a fini à la casse. Et elle a pris la sage décision de ne plus jamais conduire.



Toujours à cause des grèves, je n’ai pas pu revenir en Bretagne avant le 1er juin mais son état s’est empiré (pas celui de la Twingo qui était déjà au plus bas) subitement. J’avais prévu de passer une semaine à la maison avec elle mais elle était à l’hôpital à Rennes. J’ai emprunté une voiture à un pote et j’ai fait l’aller retour presque tous les jours… Depuis la santé est revenue mais elle ne peut pas revenir à la maison où elle passerait son temps à bosser (le ménage, le linge, le jardin,…) et aurait eu trop de soucis divers, par exemple pour faire les courses. Je dis bien « soucis », pas « problèmes », deux termes souvent confondus par les andouilles au point qu’il faut, maintenant, préciser de quoi on parle. Elle est donc en maison de retraite. On espère sans trop y croire que, d’ici quelques mois, elle pourra reprendre sa vie d’avant. Sans voiture.



Toujours est-il que depuis cinq ou six ans, j’avais l’habitude de ne plus venir en voiture (je n’en avais plus à Paris mais j’en louais) et de prendre la sienne à Loudéac. Et nous revoilà aux choses sérieuses : pourquoi un vélo électrique ? C’est une idée que j’ai émise dès l’accident ce qui faisait bien rire les copains qui ne m’en croyaient pas capable ou qui n’imaginaient pas qu’on puisse vivre en Centre Bretagne sans voiture. J’ai quand même laissé mûrir l’idée dans mon crâne (plus de deux mois). Autant, j’avais acheté l’iPhone X sur un coup de tête (mais le précédent, un 5c, était au bout du rouleau), autant, cette fois, j’ai pesé le pour et le contre. J’avais décidé de ne plus jamais avoir de voiture à Paris. Ça coûte trop cher, c’est emmerdant,… J’aurais pu acheter une voiture en Bretagne mais pour faire cinq kilomètres tous les quinze jours, un peu plus pendant les vacances, disons 2 ou 3000 par an, aucune solution raisonnable n’apparaissait (acheter une voiture récente aurait fait une belle décote en quelques années et une voiture ancienne m’aurait coûté du temps en entretien).



On m’a conseillé de prendre un scooter mais ça n’est pas du tout mon truc. J’ai aussi pensé acheter une voiture sans permis (non pas pour le côté « sans permis » mais pour la possibilité d’avoir une véhicule récent à un prix abordable… jusqu’à ce que je consulte les tarifs…) mais je trouvais ça trop ridicule. Compte tenu du fait que je ne suis pas du tout sportif et que le pays est légèrement vallonné, mon idée initiale, le vélo électrique, s’est imposée. Et j’en suis bien content ! Tiens ! Ce soir, je vais au bistro habituel, il était fermé, j’ai pu faire le tour de la commune en dix minutes pour en chercher un autre. En vain, d’ailleurs, d’où ce billet de blog à rallonge à part le Colibri mais il n’a aucun espace pour garer un vélo à 2000 euros…



2000 euros… Nous y voila. Dans ma première publication Facebook, je parlais de ce prix. Les gens m’ont traité de fou vu qu’aurais pu en trouver pour 800. Mais j’ai prix un modèle de qualité (Gitane ou Peugeot, je ne sais plus, mais c’est pareil), construit en France, acheté dans une petite boutique où le taulier pourrait me faire l’entretien, à 300 mètres de la maison. Au bout de quelques échanges, la majeure partie de mes commentateurs étaient d’accord avec moi. En plus, si j’avais acheté un machin à 800 euros, il n’aurait pas été assez puissant et solide, il aurait fallu que j’en change au bout de deux ans. C’est un peu comme les iPhone. C’est un peu comme les smartphones et autres gadgets électriques : en 10 ans, je n’ai pas dépensé les 2500 euros (et encore…). Et toi ? Et toi le pauvre qui conseille des trucs pas chers, combien dépenses-tu pour des conneries en moyenne chaque année ?



Je suis insoumis à la bêtise des consommateurs moyens. Mon côté social démocrate CSP++.



A ces deux publications, j’ai reçu plein de commentaires et Dagrouik me propose de faire part des bonnes idées à mes lecteurs de blog. J’y fonce.



Suite à une discussion sur le tarif, Muriel me confirme : « pour un électrique ni décathlon ni go sport un revendeur. Pour l'entretien c'est mieux pour la garantie en cas de problème sur la batterie (peut arriver en cas de pluie gaffe aussi aux variations de température) un autre conseil ? Casque et gants et chasuble fluo. Surtout si il n'y a pas de piste cyclable ça évite bien des désagréments. » J’y pense… Je pense que le machin fluo sera indispensable en hiver, tout comme les gants. Le casque, bof… Mais David me le conseille aussi. J’ai d’autres accessoires en vue dans un premier temps, comme un panier pour mettre les courses.



Mark me rappelle que, même si le machin est sans permis, il faut éviter de rentrer après avoir bu. Je sais. Je suis très prudent.



Loïc me dit : « Un vélo électrique, je vois pas l'intérêt. Autant s'acheter une meule. » Au bout de quelques commentaires, il me demandait des précisions car il s’est rendu compte que c’était peut-être une très bonne solution pour lui…



David donne un conseil que je dois méditer : « Sinon techniquement je te conseille de toujours démarrer sur un pignon plus grand que nécessaire. Ça évite cette sensation désagréable de la puissance du moteur. » Même avec un vélo normal, j’ai toujours eu du mal avec les vitesses…



Certains me racontent leurs expériences personnelles comme Ronald et Denis, ils confirment l’intérêt de la chose. C’est un moyen de locomotion agréable, silencieux, peu polluant,… D’autres me racontent des déboires en vélo.



Avec Julien, on parle de sodomie. Il faut toujours que ça dérape. Les billets de blogs, pas la sodomie. Enfin, j’en sais rien.



Excellente transition. D'ailleurs, ça va justifier le titre de mon billet. Ayons une pensée émue pour les mouches qui auront lu ce billet. Le bistro est fermé. Je ne roule pas, je suis en congés, je vais prendre l’apéro.

A vous de trouver une justification pour la photo d'illustration.














13 août 2018

Hollande 2022 ?!?


Moi, vous me connaissez, je suis un grand supporter de François Hollande. Je l’ai soutenu pendant la campagne pour la primaire en 2011, pour celle de la présidentielle en 2012 et pendant tout le mandat, ou presque. Quand il a annoncé ne pas se représenter, je n’étais pas déçu tant il était évident qu’il n’avait aucune chance.

Hier, c’était son anniversaire et quelques andouilles ont lancé un tract pour son retour en 2022. Ca a fait le tour de la presse et ça a bien amusé les réseaux sociaux. Si Hollande est élu en 2022, je serai le plus heureux des hommes mais moins qu’en cas de baisse de la TVA sur la bière. S’il se présente, j’essaierai de le soutenir avec mes modestes moyens (un blog moribond et un compte Twitter poussif) mais, d’ici là, je vais laisser l’eau couler sous les cons.

Si le PS se décide enfin à entamer la critique du mandat, je ne dis pas que je ne donnerai pas mon avis mais le PS ayant décidé de crever tout seul sans faire le boulot indispensable, je vais continuer à diffuser des photos d’andouillettes dans Facebook.

Toujours est-il que les réseaux sociaux ont bien rigolé avec ces tracts, par ailleurs très mal foutus, je soupçonne le MJS d’être à la manœuvre, s’il y a des hollandistes dans ce truc. Voyons quelques plaisanteries.

« Ha ha, il a fini son quinquennat avec 4 % ». Oui, mais il avait commencé la campagne pour les primaires avec 3 %. Il part de plus loin.

« Ha ha, il est hors de question que je vote encore pour lui. » Oui, mais s’il est au second face à Mme Maréchal, arrivée en tête au premier tour ? Tu vires collabo ?

« Ha ha, il a été le pire président de la cinquième ! ». Oui, tu as raison, ou presque. De pire, il y a eu, dans l’ordre chronologique : de Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Macron. Tu vas me dire que tu veux bien en débattre. Moi aussi. Allez ! On va laisser tomber les deux premiers par respect pour les vieux gaullistes encore étanche mais, franchement, les autres,… Tiens ! Hollande est quasiment le seul sans casseroles…

Ses défenseurs (je suis abonné à un paquet!) n’ont pas été en reste. Ils ont rappelé ses bons résultats économiques en oubliant qu’ils se sont fait tellement attendre que, à ce niveau, ça devient une bataille d’enragés.

Les copains, laissons Hollande faire ce qu’il a envie de faire, y compris se remettre en selle, s’il veut. Il sait gagner des campagnes électorales. N’oublions jamais que ça, il sait le faire. Contrairement aux autres guignols qui ne savent que s’agiter en croyant être la parole du peuple. Qui, à gauche, a mis son camp au pouvoir depuis le début de la cinquième ?

On en reparle dans trois ans mais, pendant ce temps, laissez moi faire la sieste.





08 août 2018

L’opposition la plus bête du monde

Ce soir, deux sujets (au moins, car je n’évoque la polémique sur Macron et son bain de foule). 

Il y a d’abord le PS qui a été voir une andouille belge pour lui demander de conduire sa liste. C’est complément con. Comment un type inconnu chez nous pourrait faire plus de 3% ? J’ai dit ça dans Facebook et on me répond, à moi, que je suis contre l’Europe et que c’est pour l’intérêt de la France. J’ai déjà bloqué deux lascars préventivement car je pressens le pire. 

La deuxième est au sujet du Prince William qui est à Amiens pour fêter je ne sais quel truc en rapport avec le centenaire de... 1918. Ils gueulent parce qu’il n’y avait aucun représentant de la République haut placé pour l’accueillir. Je passe le fait qu’il faudrait respecter les types en vacances. Ce qui me fait rigoler est que si Macron ou Philippe avaient été présents, ils auraient gueulé. 

Continuez comme ça. LREM va gagner les européennes, à mon grand desarrois mais beaucoup ne peuvent pas comprendre que je suis contre LREM mais observateur objectif. 




05 août 2018

Et si c’était Dray ?



Hier, Julien Dray a dit qu’il était candidat pour être tête de liste pour le PS aux européennes. Ça m’a semblé une bonne idée et j’en fait des publications dans Facebook et Twitter. Je me suis pris des salves de critiques (c’est une bonne nouvelle, je croyais ne plus être écouté dans les réseaux sociaux). Les critiques portent sur les affaires autour de Juju comme les montres (le juge débonnaire lui a donné un coup de règle sur les doigts) et la MNEF (la justice et dit qu’il n’avait rien à voir avec cette histoire). Mais je me fous de ces trucs. 

A chaque personne qui critiquait mon choix, j’ai demandé qui elle voyait comme tête de liste. Je n’ai eu aucune réponse. J’ai laissé tomber tout en lisant en diagonale car je n’ai peur d’aucun paradoxe. 

Les militants socialistes souhaitent que les candidats socialistes soient choisis par les militants socialistes pour les idées socialistes qu’ils peuvent vent défendre au niveau de l’Europe patati patata. 

Il faudrait pourtant que les militants socialistes se rendent compte qu’avec 5% aux européennes, ils sont morts. Un parti comme le PS devrait viser 26% même si la probabilité est assez faible. Voire très faible. Il s’agit de viser. 

Il faut une forte personnalité en tête de liste. Il n’en reste plus beaucoup. Tous les connards qui critiquent Juju à ce poste visent les 5%. Et la mort du parti. Ils n’ont pas compris que le monde a changé. 

01 août 2018

Ligne 1 et niveau politique

Je viens de lire plusieurs trucs sur l’incident de la ligne 1 de la RATP dont le fil Twitter. Elle a montré une incompétence incroyable. Qu’un train soit en panne ça arrive. Qu’elle ne puisse pas acheminer les gens vu l’arrêt du RER À est vaguement compréhensible. Mais qu’ils n’arrivent à acheminer les usagers des autres rames bloquées (à cause d’imbéciles qui ont tiré le signal d’alarme) jusqu’à une station est inadmissible tout comme le fait qu’ils aient des rames dont les gens arrivent à forcer les portes et qu’ils ne savent pas faire passer un message aux braves gens : nous allons vous sortir de là mais nous devons auparavant rétablir la sécurité. 

L’arrêt de la ligne A pour travaux en été (c’est pareil pour le C depuis 20 ou 30 ans, ne nous prenons pas des castors) est lamentable. Qu’ils se débrouillent pour travailler de nuit même s’il faut payer les gugusses en conséquence et mettre un tas de bus de remplacement entre 23h et 6h. 

Des clowns sont en train d’essayer de faire sauter un gouvernement mais pourraient-ils s’occuper des sujets qui intéressent les gens ? Comme mes 30 euros de taxi d’hier mais surtout les types tellement emmerdés... 

Non ! Ils préfèrent laisser le parlement voter une interdiction de portable à l’école alors que ça ne devrait pas être le rôle du Parlement. Une simple circulaire ministérielle suffit. Non ! Ils font les guignols alors que toute la ligne managériales d’une entreprise publique devrait sauter.