En salle

18 mars 2020

#Journalduconfinement Jour 2 - Vive le progrès technologique et Teams !

A cette heure, ça fait environ 48 que je suis à la maison sans sortir ni voir la moindre personne, sauf les collègues en "visioconférence". La nuit a été mauvaise. Forcément, on s'inquiète sans compter que le niveau d'activité sportive est quasiment nul. Du coup, je n'ai quasiment rien bouffé depuis ces deux jours, voire trois... J'ai de la réserve et, ce soir, j'ai très faim. Je ne suis pas organisé pour le télétravail chez moi. 48m2, c'est moins que la maison de Loudéac et il n'y a pas le jardin. Donc, pas envie de faire la cuisine.

Ce matin, matinée normale ou presque : lever 9h30 (forcément, quand on dort deux heures entre 11h et 6...). Réunion avec des clients à 10h30. Vous vous en foutez.

Alors que la jour 1 était consacrée à gérer l'urgence, organiser les permanences, voir les gens qui devaient accéder au bureau en cas d'urgence, trouver une solution pour les autres, cette après-midi, on a pu tester les outils techniques nous permettant de travailler sans réunions de visu, sans Skype et sans envoyer des mails pour des conneries voire perdre du temps au téléphone. 

C'est ainsi qu'on a passé du temps à découvrir Teams.Quand j'y suis allé la première fois, il y a un peu plus d'un an, je voyais ça comme une espèce de Facebook mélangé à SharePoint (pour les non développeurs) et délaissé rapidement. On vu un tas de fonctionnalité : partager des écrans, se téléphoner en groupe,... De manière très simple contrairement aux autres produits du marché.

Au moins, avec le coronavirus, on aura été convaincu de la possibilité de travailler au bureau comme à la maison mais avec deux heures de transport en moins (le télétravail habituel est d'une seule journée et on en profite pour la consacrer à du travail de fond ou à des réunions téléphoniques et n'est qu'un jour par semaine). Les patrons ont ouvert quelques vannes pour qu'on puisse avoir tous les accès en production (mais tous les collègues n'ont pas encore de PC sécurisé pour y aller). Par contre, on travaille sur des distributeurs de billets et faire des tests nécessite d'avoir des machines... Donc l'activité est réduite pour certains.

J'espère que nos patrons verrons aussi cet intérêt et on peut remercier le COVID machin.

14 commentaires:

  1. Tu sais je pense aux gens comme toi. J’ai des la chance. Mon jardin, mes enfants, Falconette. Un cerisier qui est fabuleux.

    Prends soin de toi. Si besoin tu as le 06 et le reste.

    Pour le télétravail, c’est super. Mais ça a des limites. On ne peut pas être au top. La performance...

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  2. j'ai la chance d'avoir un mari et un jardin. Bon courage

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  3. Corana le virus
    À s'offrir en partage
    Au jour du grand voyage
    Interdit d'autobus,

    Corona le virus
    Mon amour toi et moi
    Pour qu'éclate la joie
    Au son de l'Angélus,

    Corona le virus
    Pour vivre nos promesses
    Sans nulle autre richesse
    Que manger des cactus,

    Alors, sans avoir rien
    Que le confinement
    Nous aurons dans nos mains
    Ma mie, la bel'-maman

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  4. Même combat par ici !
    Sauf pour la bouffe et le sport.
    Vive Teams !
    Et courage hein.

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  5. Même combat par ici !
    Sauf pour la bouffe et le sport.
    Vive Teams !
    Et courage hein.

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  6. « J'espère que nos patrons verrons aussi cet intérêt »

    Il n'y a pas que les patrons à convaincre. À l'époque où je suis passé – partiellement – au télétravail (entre 2014 et 2016 à peu près), mon rédacteur en chef m'avait expliqué que les plus opposés au télétravail n'étaient pas la direction (de Lagardère) mais les syndicats. Raison officielle : les salariés, isolés, ne seront plus protégés, donc exploités, bla bla bla. Raison réelle (qui me fut avouée sans difficulté par deux potes délégués de deux syndicats différents) : on a déjà du mal à éviter la débandade de nos troupe quand on les a sous la main, si tout le monde freste chez soi, on est foutu.

    Cela dit, il est probable que le petit Chinois malicieux et baladeur va avoir pour effet de rendre le télétravail moins exceptionnel.

    Cela encore dit, je m'en fous complètement : ce sera trop tard pour moi.

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    1. Pour las syndicats, on est d'accord ! Eux aussi verront que c'est possible... J'espère.

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    2. Et les sociétés comprendront qu'elles peuvent faire de sacrées économies de locations de bureaux, et qu'elles peuvent transformer une bonne partie de leurs salariés en autoentrepreneurs payés à la mission.

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    3. Pas les grosses boîtes. Et la justice a tranché pour Uber : les contrats doivent être requalifiés.

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  7. J'ai toujours privilégié le télé-travail, par fax et téléphone autrefois, par web conférences, téléphone, chat et mels maintenant. Sauf qu'en face il y avait des mecs un peu manches qui voulaient absolument que j'aille les voir physiquement pour leur serrer la paluche( pas hygiénique par ailleurs ), alors que me déplacer dans des avions, trains, bagnoles ça a fini par me gonfler, et en plus ça coûte cher en argent et temps.

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