En salle

11 octobre 2020

De tout et de rien sur la covid et la gauche


Cela fait plusieurs jours que je n’ai pas parlé du virus dans mon blog, moi ! Je manque à tous mes devoirs d’énervement alors que nous en sommes au numéro 209, soit l’avant dernier jour de la trentième semaine, depuis le début de ce qu’il conviendra probablement d’appeler prochainement la première phase de confinement même si tout laisse à penser que nous n’aurons plus d’opération généralisée.

J’aimerais quand même que le gouvernement soit plus précis dans ses annonces même s’il navigue à vue. Je vais donc lui faire la demande à titre personnel (oui, j’ai l’impression de ronchonner pour cela tout seul dans mon coin) d’être plus précis à l’avance dans les annonces des mesures. Par exemple, j’aurais bien quelques trucs à faire à Paris vu qu’il y a mon logement, mon bureau et une partie de mes potes et de ma vie, mais j’ai trop peur de me retrouver bêtement confiné là-bas du jour au lendemain avec l’interdiction de faire plus de 100 km.

 

Le deuxième point, toujours au sujet de ces braves andouilles qui nous gouvernent, j’aimerais beaucoup qu’elles arrêtent de nous faire croire qu’il n’y a pas de danger dans les transports en commun de type « métro parisien ». On n’y croit pas et on a l’impression que l’on nous prend des cons ce qui n’est ni agréable ni surprenant. Le masque diminue le risque, certes, mais ne le supprime pas totalement sinon il n’y aurait pas de raison d’interdire les regroupements et autres festivités. Du coup, et en plus, nos patrons ne reconnaissent plus trop d’intérêt au télétravail.

 

Le troisième point que je voulais aborder est qu’avec cette deuxième vague, on connaît de plus en plus de gens qui ont été malade de la covid parmi nos proches et ce par quoi ils sont passés. Par exemple, dans sa publication de résurrection, mon pote Melclalex dit : « Le Covid est une saloperie et l’on peut en mourir, je le sais pour l’avoir vécu de pas très loin. Alors aux andouilles qui se croient au dessus de tout et qui chouinent pour porter un masque je ne leur souhaite jamais de souffrir et d’avoir les poumons en feu à cause du Covid. »

 

Le quatrième point et avant dernier-point virussical dont au sujet duquel je voulais jacter est un intéressant article que j’ai lu au sujet des conséquences psychologiques de cette pandémie. Cet article est un peu suspect car il ne dit pas qu’une d’entre elles est que nous deviendrons tous neuneus mais j’ai quand même remarqué un truc chez moi : dès que je ne suis pas franchement occupé, je deviens très fatigué et je dors très rapidement. Par contre, dès que j’ai quelque chose à faire, je suis indéboulonnable. Par exemple, hier matin, alors que je m’étais couché après 2 heures et que j’aurais du avoir la tête dans le cul, je me suis levé à 7 heures pour traiter différents sujets pour le boulot (un samedi…). Dès que j’ai eu fini, j’ai pris mon petit déjeuner puis un bain et je me suis endormi dans la baignoire avant d’avoir fini la deuxième page de mon bouquin.

 

Le dernier est que le président de l’espèce de conseil scientifique a annoncé que nous aurions le virus jusqu’en juin et d’autres commencent à dire qu’on partait même pour un deuxième été. Il faudrait vérifier mais il me semble bien que c’est un peu ce que je dis depuis avril ou mai dernier, époque à laquelle je me suis déraoultisé, même si j’ai eu des lueurs d’espoir. Tant que le virus ne pourra pas mourir de sa propre mort comme on dit bêtement (ce qui pourrait être accéléré par un vaccin mais il faut au minimum 18 mois pour en développer un), l’épidémie ne pourra pas disparaitre. Le faire mourir ne me semble que pouvoir passer soit par l’immunité collective si elle existe (et ne me parlez pas de la Suède, on ne sait pas où il sera dans huit jours) soit par un maintien du « R » (le taux de contagion par un type positif) à un niveau bas, ce qui nécessite des mesures assez fortes.

Ca ne me rend pas pessimiste pour autant mais cela me désole… surtout que ce que je préconise sur mon blog ne me parait pas démesuré ! Par exemple, j’étais au bistro hier soir, il y avait des rondes de la gendarmerie dans tous les sens (alors que généralement, nous avons surtout des municipaux). Ca ne coûterait pas grand-chose à ce que les gendarmes entrent dans l’établissement, commandent un diabolo cerise, regardent les gens et leur expliquent pourquoi ils pourraient verbaliser. On finirait par sympathiser avec eux et les inconscients comprendraient ce qu’ils méritent.

Je ne sais pas s’il y a d’autres pays au monde où la maréchaussée est aussi distante de la population et se contente de passer devant les bistros tous feux éteints ou presque tout en étant sûrs qu’on les voit (sinon ils ne passeraient pas) pour aller se cacher un peu plus loin et attendre. C’est certes dissuasif mais c’est aussi fatigant. Ils n’ont qu’à entrer dans le bistro et engueuler les gens, du genre : « hé toi, là, tu ne bois pas, ce qui est très bien, mais tu pourrais donc mettre ton masque même si ce n’est pas obligatoire, sinon je vais finir par compter le nombre de gens à cette table et mesurer la distance avec celle d’à côté ! Patron, je vais prendre un viandox, s’il vous plait. »

 

Assez parlé de ce virus, j’ai deux mots à dire à propos de la gauche.

 

Tout d’abord, on voit beaucoup de publication de types qui publient un sondage pour dire « Mélenchon serait celui qui ferait le mieux à gauche ». Arrêtez ! Il a déjà fait mieux à la dernière présidentielle mais il n’est pas élu pour autant.

Ensuite, on voit des appels pour l’union de la gauche ! Il faut arrêter immédiatement. C’est mortifère ! Il faut que chaque force politique suive son bonhomme de chemin et on fera le tri fin 2021. Point barre. On ne sait pas de quoi demain sera fait, si Macron va se représenter (si Bertrand est candidat à droite et Cazeneuve à gauche, il pourrait bien se dire qu’il n’a aucune chance de gagner), s’il ne pas se faire remplacer par Philippe et je passe un tas d’hypothèses. Aucun président n’a été réélu sauf à l’issue d’une période de cohabitation.

Le programme commun date de 1972, deux ans avant des élections (mais on ne
savait pas qu’elles auraient avoir lieu…), et la gauche a gagné en 1981 alors qu’elle partait dispersée. Mais en 2020, on n’a plus grand-chose de commun alors ne forçons pas la gauche de la gauche à suivre des projets sociaux-démocrates : elle ne le veut pas. Et ne forçons pas le centre gauche à opter des mesures gauchistes : cela ne fonctionnera pas.

 

Restons calme et travaillons.

 

Après ma sieste.

8 commentaires:

  1. "avant d’avoir fini la deuxième page de mon bouquin." tu oublies de dire que tu l'as ouvert l'année dernière. Sinon d'accord pour l'analyse sur la gauche à part rappeler que Méluche s'est classé derrière Fillon malgré l'affaire des costards.

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    1. Non. J’ai repris la lecture après six mois d’arrêt.

      Pour Méluche oui. Mais ce que je veux dire qu’être premier d’une famille politique à 35% ne sert à rien mais des crétins y croient.

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  2. Je pensais à une hypothèse peut être conne. Macron réélu (ce qui serait dramatique) mais derrière une cohabitation.

    Bon je sors

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    1. Je n’y crois pas. Si Macron est élu, il saura bien avoir une majorité.

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  3. On pourrait pousser ton raisonnement en disant que le programme commun date de 1972 et la victoire de 1981. Par ailleurs, à cette date, il y avait deux gros candidats de gauche, contre un seul en 1974.
    En clair, faire des règles ne sert à rien.

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    1. On est d’accord !

      En gros, il faut deux gros candidats de gauche... Et des mathématiques. En 2017, on avait 4 candidats à 20%. Mélenchon peut être élu. Mais il n’aura pas pour autant une majorité au parlement.

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    2. Mélenchon élu ? Non, impossible. La France est un pays majoritairement à droite. Tout candidat opposé à Mélenchon gagnerait, sauf Le Pen peut-être, et encore...

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    3. Je pensais bien à un duel Mélenchon Le Pen.

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