En salle

11 août 2021

Des questions pour une pandémie

J’aime bien faire des billets pour me foutre de la gueule des passionnés de la vaccination car ils ne savent généralement pas lire et commentent hors sujet comme cet imbécile d’Arié qui n’a toujours pas compris mais je crois que les twittos sont encore plus débiles… Ils sont confrontés à un problème sans solution évidente (supprimer ce virus). Ils se replient donc sur celle qu’ils jugent la moins mauvaise mais sans oser le dire. De fait, ils ne lisent pas les arguments. Vous pouvez retourner à mon billet d’hier…

En préambule à celui d’aujourd’hui, je rappelle que je n’ai jamais dit que la vaccination obligatoire n’était pas cette solution. Arrêtez donc de me traiter de menteur. Je propose de s’en tenir à ce que j’ai dit (comme si cela pouvait avoir le moindre intérêt, d’ailleurs, ceci est mon blog et j’y dégoise ce que je veux depuis 15 ans) que je vais résumer en deux points : je suis opposé au passe-sanitaire mais suis favorable à une obligation de vaccination pour la fréquentation de la plupart des lieux publics. Le troisième point que je voudrais mettre en avant, je le rabâche depuis l’été dernier : c’est aux forces de l’ordre qu’il revient de faire des contrôles de conformité à la loi et cette option n’a été retenue qu’à la marge, pendant cette crise, et surtout pour les contrôles du truc le plus débile qu’on ait pu inventer : l’attestation. Je n’ai pas vu les flics entrer dans les bistros pour vérifier le respect des consignes. De fait, beaucoup d’établissements ont fini par ne plus rien respecter et cela explique probablement le retour de clusters et de foyers divers…

 

Ainsi, je suis contre le passe-sanitaire tel qu’il nous est présenté d’une part parce que les contrôles ne devraient pas être faits par des « privés » et d’autre part parce qu’il regroupe deux notions, comme si les tests pouvaient remplacer la vaccination !

Par ailleurs, ce n’est pas parce que l’on tend, comme moi, vers la vaccination qu’il faut éluder les autres sujets.

Petit 1 : un an après les polémiques sur la chloroquine et ce qui va avec, n’existe-t-il pas des pays qui s’en sortent très bien sans vaccin, en utilisant des combinaisons de médicaments ou autres ?

Petit 2 : alors que l’on devine que deux doses de Pfizer pourraient ne pas être suffisantes, sait-on vraiment si les vaccins pourraient un jour répondre à l’objectif ?

Petit 3 : sait-on évaluer la surmortalité qui serait liée à la covid avec, disons 60 ou 70% « seulement » de la population vaccinée ?

 

Mes questions sont orientées mais je pourrais faire pire (s’il faut se taper une dose tous les six mois, ne risque-t-on pas de développer je ne sais quelle forme de cancer dans cinq ans ?). Elles sont orientées mais ne reprennent pas celles d’hier (s’il y a une obligation, il y a par définition une diminution des libertés, jusqu’à quel point est-ce tolérable ?).

Mes questions sont orientées mais rien ne vous empêche de les compléter (Tiens ! Petit 1 : l’obligation est une privation de liberté, certes, mais l’absence de vaccination ne remet-elle pas en cause la liberté des autres de ne pas attraper le virus par un non vacciné ? Petit 2 : quelle est la surmortalité prochaine liée au report de certains traitements ou opérations sans rapport avec la covid mais pour libérer des places en hôpital ?).

 

 

Je vais volontairement terminer ce billet en eau de boudin : la vaccination systématique et obligatoire n’est pas l’option retenue par le gouvernement.

11 commentaires:

  1. Encore un bon billet, qui pose des questions certes orientées, mais auxquelles je n'avais pas forcément pensé. Elles appellent en tous cas, comme tu le fais et comme le font certains, à ne pas avoir une vision binaire des choses, mais interrogatives.

    Etre plutôt favorable à la vaccination (non obligatoire comme tu le rappelles, et gratuite) et opposé à l'idée du pass sanitaire, ce n'est ni être complotiste ou obscurantiste, ni être béniouioui.

    Je vais tenter un truc fou, manger au restaurant ce soir. Je te raconterai ;)

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  2. Qui serait responsable en cas de vaccination obligatoire des morts de ces vaccins sous AMM conditionnelle ? Aujourd'hui, le seul responsable, c'est le vacciné lui-même. Ce n'est ni l’État, ni les labos, ni les personnels de santé qui ont piqué.

    Mon père âgé de 81 ans me disait qu'il se ferait vacciner à la seule condition de disposer d'une autorité susceptible de l'indemniser lui ou ses proches en cas d'effets secondaires graves.

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    1. Je ne suis pas partisan des indemnités (un malheur ne s'achète pas...).

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  3. Vaccination obligatoire pour tous, ras le cul, toi t'es un vieux crouton mais moi je veux vivre, jsuis jeune. Alors hop vaccination obligatoire sous peine de prison ou de peine de mort. Ahah

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  4. Arié : hors sujet. Outre le fait que je parlais de ça hier, il ne s'agit que d'un contrôle d'âge selon les produits et le commerçant, en gros, refuse la vente parce que le client semble mineur et ce dernier peut contester en présentant sa pièce d'identité.

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  5. Qu'on doive deviner que tu donnes suite à des échanges sur les réseaux sociaux en développant sur ce blog puisqu'il le permet mieux, passe encore. Mais alors c'est un peu compliqué quand tu réponds à un commentaire (débile) dont on n'a pas idée. Si c'est pour rien piger, je préfère encore lire Goux !

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  6. Petit 2 : Sait-on vraiment si les vaccins pourraient un jour répondre à l’objectif ?
    la réponse est définitivement non.
    Les virus de la famille du rhume disposent de plusieurs espèces-réservoir qui les hébergent. Il y a quelques mois on parlait du vison d'élevage. Les animaux domestiques sont également concernés.
    Sauf à vouloir vacciner tous les espèces mammifères, le vaccin ne peut répondre à cet objectif (mais il peut avoir pour objectif de renforcer l'immunité en basse période saisonnière).

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    1. Oui, ma question était mal posée. L'objectif est d'arrêter les confinements, déconfinements et autres conneries, bref de considérer que la covid n'est plus une gêne.

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