En salle

27 février 2023

Message de sévices téléphoniques

 


C'est délirant. En l'an 2023, en France, il reste des coins où Internet (donc le téléphone) peut rester couper pendant deux semaines sans que cela ne surprenne plus que ça notre ancien opérateur national. C'est pourtant de la pure folie. Le site web informant des pannes est, quant à lui, parfaitement opérationnel, comme si c'était une consolation. 

Je rappelle en outre que la disponibilité d'Internet en début du premier jour du mois est indispensable pour les gros blogueurs ayant l'habitude de sortir un billet "journal" mensuel.

21 février 2023

Travail : au boulot ?



Le chauffeur du taxi, ce matin, avait mis France Info. Le fond de l’actualité politique française, ce matin, tournait autour de la visite du président Macron au marché de Rungis mais a été entrecoupé de reportages très intéressants, notamment l’un au sujet de la semaine de quatre jours au Royaume-Uni, cet odieux centre du libéralisme, et un autre à propos de la vague polémique sur le chômage au plus bas depuis 40 ans.

Pour le premier, je vais me contenter, pour l’instant, de citer la fin : « Ces entreprises avaient adopté le fait d’avoir un jour de congé supplémentaire tout en gardant le même salaire […]. Des horaires normaux, quatre jours par semaine, sans perte de salaire et surprise, les bénéfices des entreprises engagées a légèrement augmenté, de 1,4%. Des entreprises de tout style […]. Pour Pierre Larrouturou […], pour les entreprises qui ont du mal à recruter, les quatre jours sont un argument décisif. Depuis la crise sanitaire, dit-il, il y a une aspiration à un nouvel équilibre entre personnelle et vie professionnelle. »

On voit bien que le travailler plus, promu par le chef de l’Etat dans la lignée de Nicolas Sarkozy, a une autre époque, a quand même bien des limites ; le tout étant évoqué aussi au sujet de la réforme des retraites, justifiée par nos macronistes par la nécessité de travailler plus.

 

« Il s'en remet au "bon sens" des Français. Emmanuel Macron, en visite au marché d'intérêt national de Rungis (Val-de-Marne), a répété, […] qu'il "faut travailler un peu plus longtemps". Ce déplacement est sa première sortie au contact direct des Français depuis le lancement, au début de l'année, de sa très contestée réforme des retraites. "Dans l'ensemble, les gens savent qu'il faut travailler un peu plus longtemps en moyenne", a affirmé le chef de l'Etat. »

Il se trompe : les gens ne savent pas. Ils sont majoritairement opposés à cette réforme. Leur « bon sens » leur dit que c’est une grosse bêtise, quel que soit ce qui les motive, que ce soit un chômage persistant, malgré des chiffres hilares, une aspiration à un nouvel équilibre, une sensation que tout nous échappe, c’est un peu mon leitmotiv : on ne sait pas comment va évoluer la situation dans les prochaines années, avec l’augmentation de la productivité notamment avec les progrès de l’intelligence artificiel (au cœur de l’actualité, aussi, depuis quelques semaines), la guerre à nos portes, le changement de la terre avec le réchauffement climatique (on parle maintenant du manque de pluie en février)… Au point où j’en suis, je pourrais mettre en lien tous les articles de France Info ! Sans compter que, bon, bordel, ça commence à bien faire de vouloir nous faire trimer d’avantage, hein !

 


François Hollande a qualifié d’énorme gâchis les dernières étapes des débats sur cette réforme et c’est également le mot qui venait à l’esprit et qui, paradoxalement, explique mon mutisme dans ce blog et non pas l’envie de travailler moins. Je ne sais plus par quel point prendre l’actualité même si sombrer dans la revue de presse vire un peu à la solution de facilité.

Un gâchis pour le gouvernement qui foire une réforme qui contient pourtant des mesures paraissant sympathiques (à certains) comme la suppression de régimes spéciaux mais qui a viré à une confusion dans les chiffres au sujet des carrières longues dont on n’a, en fait, plus grand-chose à cirer : qui travaille à 14 ans de nos jours ? Qui a 43 annuités à 60 ans ? D’un autre côté qui peut penser qu’il y a beaucoup de Français qui travaillent après 65 ans en ayant vraiment toutes les capacités pour le faire ?

Un gâchis, donc pour la majorité présidentielle, qui doit se tortorer et défendre une réforme délirante. Je vais m’adresser à mes copains qui se sentent pieds et points liés avec cet inepte troupeau : comment pouvez-vous soutenir tout cela après n’avoir juré que par la réduction du temps de travail, et donc son partage, à une autre époque ? Un peu de sérieux. Moi-même, j’ai soutenu Emmanuel Macron mais c’était, tout comme vous d’ailleurs, par l’absence d’alternative parmi les autres forces politiques en présence, notamment à gauche ! Qui allait voter pour Benoît Hamon ou Anne Hidalgo, à part par solidarité pour le Parti Socialiste qui nous a accompagné tant de temps… ?

 


Un gâchis, peut-être, pour le Rassemblement National même s’il sera certainement la seule formation politique à progresser, avec cette histoire (les sondages de popularité le prouvent). Mais l’observation de la réalité montre qu’ils ont suivi le vent pour le garder en poupe – il faut le faire – sans rien n’avoir à proposer, en tenant un discours suspect et grossier (il faut écouter les orateurs, à l’Assemblée, pour s’en rendre compte) et en foirant totalement une motion censure. Même si elle n’avait aucune chance de passer, ils n’ont pas réussi à en faire parler et sont passés pour fouteurs de merde.

Un gâchis, évidemment, pour La France Insoumise qui n’a fait qu’éructer. Les Français ne sont jamais dupes de l’obstruction parlementaire et le résultat est bien, clair, net et précis, que l’allongement de la durée de cotisation et la réforme en générale n’ont pas encore été réellement étudiés par le Parlement. Les vainqueurs pourraient bien être les syndicats, dans ce contexte, vu qu’ils semblent les seuls à lutter efficacement au point qu’on est près à soutenir le blocage annoncé (merci néanmoins d’éviter les jours de mes voyages en Bretagne).

Un gâchis, enfin, pour les autres composants de la Nupes, entraînés par LFI dans une opposition absurde, n’arrivant pas à émerger malgré de brillantes interventions qui sont restées dans l’ombre.

Un gâchis par la République et pour la démocratie, donc notre système, incapable de faire passer des réformes, utiles ou pas, via un travail serein de nos parlementaires…

Un gâchis pour la France. Avec tout ça, on ne sait pas du tout où l’on va…


 

Nos ministres centristes ont donc fanfaronné sur un chômage au plus bas depuis 40 ans. Comme la « catégorie A » n’est pas la seule (on ne peut quand même pas dire que tout va bien) et qu’on ne va pas s’esbaudir à quelques dixièmes de points près, on va simplement rappeler que le chômage a été aussi bas lors de la récente crise sanitaire, tant il y avait d’aides, qu’il a été très bas, aussi, avant la crise des subprimes en 2008, qu’il est au même niveau que dix ans après les « chocs pétroliers »… On n'est donc pas sorti de la crise (la guerre à nos portes et l’inflation galopante ne poussent d’ailleurs pas à l’optimisme...).


Je ne suis pas en train de dire qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien… D’ailleurs, je peux m’en faire aussi. Si vous observer bien la courbe du chômage, la baisse est constante – malgré de gros soubresauts liés à la crise sanitaire – depuis les mesures prises par François Hollande, si décriées par une partie de la gauche, François Hollande dont Emmanuel Macron était le ministre des Finances et qui a fini par avoir raison avec son histoire d’inversion de la courbe.


Voila deux courbes proches - plus le double amendée d'une d'entre elles - pour vous faire plaisir.

 

Not’ Macron parlait ainsi de bon sens. Le bon sens serait qu’il reporte sa réforme mal ficelée.

Je n’ai pas dit que je croyait à ce report.

Sarko aussi, parlait de bon sens, non ?

Moi aussi, tiens !

Au travail ! 

14 février 2023

Pour un euro, t'as plus rien !


J’ai un horrible vice, dans les réseaux sociaux, notamment Facebook (où je diffuse aussi mes billets de blogs), c’est critiquer la gauche. La raison est simple : l’essentiel de mes « potes » sont de gauche ou en viennent et je ne vois pas l’intérêt de critiquer la droite. Argumenter avec des gens d’accord avec moi ne me semble pas passionnant. C’est ainsi que j’ai beaucoup tapé sur les suites nupsiales et que, par les temps qui courent, mon cheval de bataille est un peu LFI à l’Assemblée… Les députés n’ont pas un comportement admirable ce qui est un euphémisme et je pense que leurs pantalonnades ne sont pas de nature à attirer les électeurs. Au contraire, elles font certainement le lit de l’extrême droite, comme on dit, mais depuis trente ou quarante, tout le monde accuse tout le monde de faire monter les fascistes en peau de fesses.

Ce qui m’insupporte le plus est l’abus d’arguments délirants pour défendre n’importe quoi.

Le dernier sujet en date, pour ce qui me concerne, est le repas à un euro pour les étudiants, voté par la gauche et par le Rassemblement National dont au sujet duquel la gauche a fait le lit, preuve en est…

Preuve en est d’autant plus que le pire des guignols LFIste a publié des tweets avec la liste des députés ayant voté contre. La délation, c’est mal, les gars…

 

Alors, j’ai fait une publication contre cette mesure qui avait d’ailleurs été rejetée car je suis épuisé de voir des lascars continuer à la défendre et à taper sur le gouvernement. Il faut savoir changer de sujet. Ma pensée secrète est justement que l’opposition veut absolument imposer des textes au gouvernement et que la lutte contre la précarité estudiantine est loin d’être leur premier combat… Ce bordel parlementaire fait bien entendu le lit patati patata en réussissant à mettre l’extrême droite dans le camp du bien. Il fallait le faire.

Mon opinion publique, largement partagée par les macronistes donc sans intérêt, est que ce n’est pas une mesure égalitaire vu que cela va donner des moyens aux moins démunis de dépenser autre leur pognon, par exemple dans les bistros ce qui est louable.

Les arguments qui me sont opposés me laissent sans voix. Il y a même un copain, généralement plus mesuré, qui compare le restaurant universitaire à la sécurité sociale à laquelle même les plus riches ont droit. Tant pis s’ils ont oublié la base : la sécu est, à la base, payé par les revenus du travail. Les braves gens cotisent en fonction de leurs revenus et dépensent selon leurs besoins. C’est une assurance, quoi ! Même les plus riches peuvent avoir l’occasion de dépenser plus que leurs revenus le permettent. J’ai même vu un lascar prendre pour exemple l’école publique à laquelle tout le monde a droit.

Tout le monde a droit de dire des conneries, aussi, et de sortir n’importe quels arguments, peu importe le degré de populisme et de literie du front.

 


Il se trouve que certains jeunes n’ont pas les moyens de bouffer convenablement et qu’on a trouvé une solution pour leur éviter de manger de quignon de pain glanés dans les poubelles des boulangers. A les écouter, il ne serait pas logique que les allocations logements soient conditionnées aux revenus.

Un de mes interlocuteurs me rappelait un épisode (en prétendant qu’il le reprend de François Ruffin, ce que je n’ai pas envie de vérifier). Lors de son accession à Matignon, Lionel Jospin avait tenté de plafonner les allocations familiales ce qui n’avait duré qu’un an : devant les protestations, il avait été obligé de revenir en arrière. Pour mon contradicteur, ce n’était pas une mesure de gauche vu que les allocations n’étaient plus universelles (Jospin, après l’annulation, avait sorti un autre truc en jouant sur le quotient familial). Comme si l’allocation de rentrée scolaire, la prime de Noël voire les prestations d’accueil des jeunes enfants n’étaient pas liées aux ressources des foyers…

 

J’en ai franchement marre des argumentations qui partent tous azimuts pour défendre n’importe quoi. Cela ne sert pas la démocratie.

La vérité est qu'il faudrait mieux permettre à tous ceux qui ont faim de bouffer et à tous les étudiants précaires de sortir de la précarité avant de faire une mesure soi-disant universaliste pour se faire plaisir.

Offrons un lit aux étudiants, pas aux fachos...

  

13 février 2023

SNCF : c'est pas possible !


La SNCF commence à me les brouter sérieusement et pas seulement pour ses nombreux incidents et retard, voire pour ses grèves, mais pour son incapacité à réagir correctement, à faire face aux imprévus et à satisfaire le client néanmoins citoyen.

Déjà, à la fin de l’année, j’avis été une des victimes des grèves des chefs de bord. Mon TGV pour la Bretagne prévu pour le 17 décembre avait été annulé et notre honorable compagnie nationale avait été incapable de me proposer un voyage avant le 25 décembre ! L’annulation d’un train est compréhensible mais l’incompétence généralisé qui m’a empêché de voyager dans les huit jours est insupportable d’autant que ces imbéciles n’ont même pas imaginé que je souhaitais passer le réveillon en famille.

Ainsi, dès la réception de la notification d’annulation, j’ai cherché une autre solution (et je n’ai trouvé que le 25) et changé ma réservation…

Mon voyage du 25 a été également annulé, avec le bol que j’ai et je n’ai trouvé qu’un train pour le 28 janvier. Non seulement mon réveillon en Bretagne étaient « baisés » mais également ma semaine de vacances… Evidemment, comme la première fois, dès la réception de la notification, j’ai échangé ma réservation.

 


Après ces mouvements de grève, la SNCF a annoncé verser une compensation aux usagers pénalisés (jusqu’à 200 euros) et j’ai tenté de faire les démarches nécessaires. Dans un premier temps, elles furent impossibles à mener soit à cause d’un bug soit à cause d’une erreur de conception (le boutons de confirmation de la connexion n’était pas visible). Au bout de quelques jours, j’ai recommencé une tentative et j’ai réussi à me connecter.

Malheureusement, dans la liste des voyages que j’avais commandés, je ne trouvais pas les deux annulés : forcément, je les avais « échangés » et non pas « annulés ». De fait, un remboursement ne m’était pas dû, je dois le reconnaitre, mais j’estimais mériter une compensation : la SNCF avait communiqué sur le sujet et j’avais réellement été pénalisé.

 


Notons que je n’accuse pas les grévistes qui font bien ce qu’ils veulent, y compris se faire haïr de la population au point qu’on ne pleurera pas la perte de leurs avantages, mais, outre la SNCF, les soutiens des grévistes, pas pénalisés et se moquant des « pauvres choux ne pouvant pas aller en vacances ». Ils se foutent totalement des étudiants et autre pue-la-sueur obligés de passer les réveillons dans une chambre de bonne, par exemple, mais le fait est qu’on ne voyage pas que pour le plaisir. C’était évidemment « par confort » que j’allais en Bretagne mais aussi pour prendre soin de ma vieille mère et tenter de régler les formalités pour lui trouver un Ehpad… Chacun a ses motivations mais les abrutis des réseaux sociaux qui ricanent en permanence quand ils n’ont pas de problème méritent des baffes.

 

J’avais fini par interpeler la SNCF dans Twitter. Un « bot de chat » a fini par me répondre et m’a proposé de papoter en DM. Le robot étant incapable de gérer la situation, il a fini par me mettre dans les mains d’un humain. Ce dernier m’a donné le truc pour que ma réclamation (précisément : ma demande d’indemnisation – mes demandes pour être encore plus exact) soit prise en compte. Il fallait que je déclare mes voyages comme « internationaux »… Sachez le…

Au bout de quelques jours, j’ai reçu un accusé de réception. Un peu après, j’ai reçu un accusé de je ne sais plus quoi et, au bout de trois semaines, un mail me disant qu’ils n’avaient pas encore eu le temps de traiter ma demande.

J’en suis encore là.

 


Avant-hier après-midi, je devais prendre un car à Loudéac pour la gare de Rennes afin de récupérer un TGV pour Paris. Le car – qui n’est pas géré par la SNCF mais par la région – ne s’est jamais pointé et nous étions plusieurs loustics à rester comme des abrutis tassés près de « l’abribus ». Je ne sais pas pourquoi il y a eu cet incident (ma demande à la région, dans Twitter, est restée sans réponse).

J’aurais pu reporter mon retour de 24 ou 48 heures, mais je n’avais pas spécialement envie d’autant que j’étais arrivé au bout de mon stock d’anticoagulants.

Du coup, comme on dit en Breton, comme je savais qu’il y avait un car de Loudéac à Saint Brieuc un peu après 15h, j’ai réservé, via la funèbre application, un trajet au départ de Saint Brieuc à 18h14 puis de Rennes à 19h48 pour une arrivé à Paris à 22h03 (au lieu de 18h15, si ma mémoire est bonne, avec mon trajet initial, soit 4 heures de retard) ce qui me chagrinait d’autant que les bistros kremlinois seraient sans doute fermés…

Le but n’est pas que tu comprennes mes horaires, cher lecteur, mais que tu rendes compte du bordel !

A Saint Brieuc, je suis passé au guichet pour chercher une autre solution. Le préposé m’a alors expliqué qu’il n’y avait qu’un train pour Paris, à 18h12, mais qu’il était complet car nous étions un jour de départ en vacances. J’ai eu envie de lui donner des baffes vu que j’avais déjà trouvé, tout seul, une solution de remplacement…

N’ayant pas envie de boire des bières à Saint Brieuc, j’ai choisi d’attendre directement sur le quai même si j’avais plus de deux heures devant moi.  A 16h40, un TER pour Rennes. Comme il était presque vide, je suis monté dedans, m’attendant à devoir attendre plus deux heures à Rennes… Pendant le trajet, j’ai quand même regardé s’il y avait d’autres solutions et j’ai pu réserver un train au départ de Rennes à 18h40, m’amenant à Paris à 20h20.

 


Notons à ce stade que l’application Connect et le guichetier s’étaient montré incapable de trouver la meilleure solution pour me permettre d’arriver à destination. J’avais attendu une heure trente à Loudéac à cause d’un incident sur un train « pas SNCF » mais, en fin de course, je n’aurais eu que deux heures de retard à Montparnasse. Connect m’avait « accordé » une heure de plus.

J’avais donc le trajet initial (celui au départ à 13h35) et le premier voyage trouvé en remplacement qui ne me servaient plus. J’ai tenté de me faire rembourser. Pour ce dernier, l’annulation n’était tout simplement pas possible. Pour l’autre, comme je l’avais acheté avec ma carte d’abonnement au titre d’un aller-retour, je ne pouvais me le faire rembourser simplement (je n’avais pas pu « l’échanger » pour le remplaçant vu que je changeais de train à Saint Brieuc et non plus à Rennes et les démarches étaient compliquées vu que le billet était compris dans un aller-retour réservé avec mon abonnement).

J’en suis donc pour environ 120 euros pour ma poche. Et deux heures de retard.

 


Je propose de faire un projet de loi (ce qui changerait des lois faites par les socialistes pour empêcher le démantèlement d’EDF sans se rendre compte qu’une nouvelle loi pourrait passer pour l’annuler).

Article premier : toutes les réservations doivent pouvoir être annulées ou remplacées sans frais à condition de faire les démarches une demi-heure avant le départ.

Article deux : les gares importantes doivent avoir un « buffet de la gare » digne de raison et pas, comme à Saint Brieuc, un vague comptoir de commerce servant de la bière pression ou, comme à Rennes, un établissement à moitié classieux. Je suis hors sujet, presque, mais putain de bordel, trois heures d’attente…

Article trois : les réservations pour les abonnés concernent actuellement des allers-retours dont une nuit au cours d’un week-end. Ces contraintes doivent être supprimées. Je n’ai jamais compris pourquoi la SNCF faisait des tarifs préférentiels pour ceux qui font des allers-retours. Comme si les gens qui vont quelque part ne rentraient qu’exceptionnellement…

Article quatre : les prix des trajets doivent être en fonction du kilométrage à vol d’oiseau à défaut de tout autre critère ou, du moins, être fixes pour un trajet précis (des réductions étant possibles, outre celles pour les abonnés, pour les braves gens qui réservent deux mois à l’avance, ou, au contraire, à trois jours du départ, pour écluser le stock de places disponibles).

Article cinq : l’application SNCF doit trouver la meilleure solution pour l’usager si celui-ci demande un trajet. Ce qui est la moindre des choses mais n’est visiblement pas le cas.

Article six : les guichetiers qui ne font par leur boulot auront leurs retraites à partir de 70 ans uniquement.

Article sept : le service de réservation de la SNCF, Connect, ex Voyage.sncf, je crois, ex Oui.sncf, est une entreprise à vocation de service public. Il a, en outre, la responsabilité de ses propres fournisseurs, implantés sur le territoire national, même si ces derniers sont gérés par les collectivités territoriales. Ce n’est pas le tout d’être un des tous premiers opérateurs de voyage au monde, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons.

 

Voila. 

05 février 2023

L'intelligence artificielle confrontée à l'utilisation de l'argent liquide

 


« Il est difficile de prévoir l'utilisation future de l'argent liquide, mais de nombreux experts estiment que la tendance est à la diminution de l'utilisation de l'argent liquide au profit des moyens de paiement électroniques, tels que les cartes de crédit et les systèmes de paiement mobile. Cependant, l'argent liquide restera probablement une forme d'argent couramment utilisée pour les petits achats et dans les régions où l'infrastructure pour les paiements électroniques est limitée. » « Il est possible que l'utilisation de l'argent liquide soit réduite au profit des paiements sans contact, mais il est peu probable que l'argent liquide soit complètement remplacé. Les paiements sans contact, tels que les cartes de crédit et les systèmes de paiement mobile, sont plus pratiques pour les achats importants et les transactions en ligne, mais l'argent liquide reste un moyen de paiement fiable pour les petits achats et dans les situations où les paiements électroniques ne sont pas disponibles ou pratiques. De plus, certaines personnes préfèrent toujours conserver de l'argent liquide pour des raisons de sécurité ou de préférence personnelle. »

 

Vu que mon boulot est de gérer des machines qui distribuent de l’oseille, tout ce qui est relatif à l’évolution de l’utilisation de l’argent liquide m’intéresse. Hier soir, j’ai bien rigolé, au bistro, en écoutant une conversation entre petits vieux. Notons bien que je m’en fous : les espèces tiendront bien jusqu’à ma retraite mais il faudrait arrêter de faire des réformalacon.

Comme tout le monde semble prévoir la disparition des espèces j’ai interrogé le nouveau machin d’IA (Chat machin d’Open truc). Très pratique ce machin…

Ce machin n’est pas pessimiste : les espèces vont sans doute continuer à baisser mais ne disparaîtront pas.

 


Il y a néanmoins des raisons d’être optimistes quant à la survie du liquide. Tant qu’il restera des types qui dépensent une partie de l’argent du ménage au bistro, ils refuseront que leurs épouses constatent le nombre de paiement par carte au comptoir en lisant les relevés de compte. Quand les jeunes qui ont largement développé l’usage du sans contact devront passer devant le banquier pour obtenir un prêt immobilier et que le lascar fera en face des réflexions, ils rigoleront moins et regretteront une période…

Il y a d’autres raisons moins avouables : quand les patrons des bistros en question ne pourront plus gagner de l’argent au black, ils ne pourront plus utiliser espèces pour payer les heures supplémentaires (un barman travaille souvent 11 heures par jour, cinq jours par semaine : le payer 55 coûte très cher… et est interdit).

Quand vous ne pourrez plus filer de pièces aux SDF, ils n’auront plus de source de revenus (déjà que la suppression des tickets restaurant « physique » ne joue pas en leur faveur).

On peut aussi s’asseoir sur la morale : mon plombier a déjà passé une douzaine d’heures à tenter de réparer la chaudière (sans réussite). J’aurais peut-être aimé lui refiler 100 ou 200 euros en espèces plutôt que de payer de jolies factures avec la TVA. Je sais, c’est interdit.

 


J’utilise de plus en plus ChatMachin pour des recherches sur Internet car les réponses sont souvent plus sûres qu’avec Google. D’ailleurs, ce géant, déjà confronté à la baisse des recettes publicitaires, risque fort d’avoir des problèmes, prochainement, s’il ne change pas (sans même parler des difficultés avec la justice à cause de la « position dominante »).

Il n’empêche que mes petits vieux du bistro auraient eu des informations erronées ou partielles avec ChatMachin (mes extraits). Google nous apprend que des pays qui visaient le « zéro espèces » à court terme font maintenant machine arrière. En Suède, le « mouvement populaire de réaction, baptisé « Kontantupproret » pour « rébellion en faveur du liquide », fait valoir depuis 2015 que les paiements électroniques ne sont pas adaptés aux personnes âgées, aux malvoyants, ou encore aux immigrants, et qu'ils participent à l'exclusion de cette population. D'autres ont alerté sur les risques de paralysie de la société suédoise en cas de cyberattaque ou de panne électrique généralisée. » Même la Banque de France déclare : « nous ne souhaitons pas privilégier un moyen de paiement par rapport à un autre […]. Nous nous devons d'assurer l'équilibre entre eux avec le même niveau de sécurité et d'accessibilité. Il ne faut pas oublier que nous avons un rôle d'inclusion et les espèces sont primordiales pour la partie la plus précaire de la population française qui est contrainte de gérer son argent à l'euro prêt. » 

BiduleChat est un peu perdu d’autant que, comme pour Google, il faut lui poser la bonne question (je suppose que ses bases de connaissance, en plus, son limiter, et qu’il doit lui-même faire des recherches sur le web – ce qui est évidemment une prouesse technologique).

 


En tant que professionnel des distributeurs de billet, j’ai des informations. Je ne peux pas forcément parler de tout ici (non pas que cela soit confidentiel mais, disons que, je ne sais pas ce qu’il l’est et, au fond, tout le monde s’en fout sauf mes collègues et moi). Néanmoins, il est évident que de plus en plus de commune rurale ont des accords avec des banques ou d’autres opérateurs pour maintenir des GAB dans les campagnes, GAB qui ne seront pas « rentables » pour les banques, par exemple.

Ce que j’appelle « des informations » reste quand même de piètre importance pour les moteurs de recherche et les robots d’intelligence artificielle qui cherchent à présenter des résultats aux andouilles utilisatrices.

En plus, elles sont masquées par des publications plus ou moins mensongères, comme cet article de Numérama basé sur un communiqué de presse d’une grande banque. Le titre est « 9 Français sur 10 paient leur baguette en sans contact avec leur CB ». On apprend à la lecture de l’article que ce n’est pas la baguette qui est concernée mais le chiffre d’affaires des boulangeries, par exemple. Surtout, il y a un gros détail : la banque en question ne peut pas savoir quelle est le montant touché en liquide par ses clients.

En revanche, l’article et le communiqué contiennent des informations très intéressantes (mais le titre est mensonger) comme : « Le paiement mobile, qui n’est pas plafonné, connaît aussi une forte croissance. D’une année sur l’autre, il progresse de 163 % (+ 1 128 % par rapport à 2019) ». Mais quel est l’intérêt de parler d’un pourcentage de croissance pour un truc neuf ? Après tout, avant l’invention de la carte bancaire, il n’y avait pas de paiement par carte bancaire. Ou comme disait Nadine Morano à une époque, en faisant rire la population : « Le vol de portable à l'arraché n'existait pas avant que les [...] ». On avait bien rigolé ce qui ne l’empêche pas d’avoir eu parfaitement raison. Je m’égare (et je défends une poissonnière).

C'est le métier de la banque de communiquer sur les moyens qu'elle met à la disposition des clients pour régler, pas d'être objective.

 


En plus, si j’ai des informations (que j’utilise pour me faire du bien en attendant la retraite), il y en a une « clé ». Ce n’est pas confidentiel, c’est sur les sites web des industriels : les ventes de distributeurs de billets restent importantes et les banques continuent à investir. C’est vous dire qu’elles ne croient pas en la disparition des espèces…

La question est maintenant de savoir comment des outils d’intelligences artificielles et des moteurs de recherche peuvent avoir accès à toute l’information nécessaire et « pondérée » afin d’en sortir un résultat crédible. Après tout, mes clients de comptoir sont assez éloignés des industriels du « cash » mais les journaux font des articles qu’ils pourront vendre et donc intéresser le grand public.

En complément, j’ai « caché » dans ce billet, des informations allant dans le sens de la diminution des espèces, comme le coût de traitement par les banques, ceux liés à la sécurité, la lutte contre le blanchiment d’argent par les autorités et j’en passe.

Je vous invite à adopter, pour tester, la même démarche : utiliser les outils disponibles pour faire des recherches sur des sujets que vous connaissez sans doute mieux que les machines, comme votre domaine professionnel, ou, du moins, vous pouvez plus facilement faire fonctionner votre intelligence pour faire le tri des informations parmi celles qui sont présentées en priorité.

 

Profitez-en pour réfléchir au fait que des imbéciles connaissent mieux un certain nombre de secteurs que vous et apprenez à ne pas faire de raccourcis.

02 février 2023

Qui veut tuer la répartition ?



« Par contre, ne mélangeons pas ce sujet avec la réforme des retraites. C'est bien le travail rémunéré qui doit payé les pensions... C'est un peu le principe de base de notre système "par répartition" et ceux qui voudraient modifier cela pour sauvegarder le système mériteraient un stage au cabanon. » écrivais-je dans mon billet du 25 février, reprenant un peu le sujet hier. On va parler en français : ceux qui veulent financer les retraites sur autre chose que les revenus du travail ne se rendent pas compte qu’ils sont en train de tuer la retraite par répartition.

Entendons-nous bien : je suis le premier à dire qu’il faudrait imposer ou taxer les revenus du capital au même niveau que ceux du travail et donc élargir l’assiette du financement de notre « protection sociale ». En outre, je ne fais pas de la répartition une position de principe idéologique mais un système de bon sens : le travail… de ceux qui travaillent finance les pensions de ceux qui ont eu un travail… Le financement se trouve ainsi naturel malgré différents paramètres à ajuster : le niveau des cotisations (salariales et patronales), celui des pensions et la durée de cotisation (ou l’âge de départ).

 

On voit beaucoup de publications de jeunes militants qui « exigent » que les années d’études soient comptées dans « l’âge de départ ». Sur le fond, on peut y réfléchir. Pour ma part, je suis partagé, voire opposé. Imaginons que « l’âge légal » soit de 63 ans. Un type qui commence à bosser à 27 ans après avoir « trainaillé » en études (par bêtise, volontairement, par fainéantise ou parce qu’il a réellement voulu faire de longues études) doit-il avoir les mêmes droits qu’un type qui aurait commencé à 20 ans, soit 20% de plus ? D’autant que ce dernier aura sans doute eu un moins bon salaire donc aura un niveau de pension inférieur ? Pour ma part, il me semblerait plus intéressant de s’occuper de ceux qui ont des carrières « hachées ».

Mais, par-delà ces considérations mathématiques, que vous pouvez d’ailleurs qualifier de « justice sociale », pouvons-nous vraiment considérer que l’on reste dans un système par répartition si l’on fait diminuer la part des cotisations des « carrières longues » dans leur propre calcul du montant des pensions ?

Vous avez deux heures.


Il y a une question, dans le titre de ce billet. Mais l'interrogation que j'ai porte sur la crédibilité de ceux qui défendent n'importe quoi au nom de la défense d'un système par répartition. 

01 février 2023

Des infographies pour ou contre les retraites

 


Alors qu’il apparait de plus en plus évident que la réforme des retraites est inutile (ce que disent même des médias dits de la méchante droite libérale avec du poil dans les oreilles, du moins ceux qui, contrairement à beaucoup, se donnent la peine de lire les rapports des instituts gouvernementaux) et, bien sûr, rejetée par une majorité de Français, les militants de gauche continuent à relayer des infographies débiles dans les réseaux sociaux.

Les partisans de cette réforme ont d’ailleurs un comportement à peu près identique mais ils ne sont pas ma cible (mon but est de faire changer les opposants afin que les arguments deviennent sérieux ; le mot « but » est un bien grand mot – de trois lettres – quand on connait l’audience de mon blog). Je vais donner un exemple : ils font circuler une espèce d’histogramme avec l’espérance de vie après la sortie du monde de travail. La France arrive en tête. Ils veulent démontrer que l’on est différent des autres et qu’il est évident qu’il faut partir à la retraite plus tard pour la financer. Si on suit leur raisonnement, il vaudrait mieux exécuter les gens qui ont déjà passé 10 ans à la retraite pour améliorer les statistiques. Ces imbéciles – je ne vois pas d’autres mots – ne se rendent pas compte qu’il faudrait qu’on change parce qu’on est les meilleurs pour devenir aussi mauvais que les autres…

 


J’espère que je me suis bien fait applaudir par les camarades divers après m’être méchamment moqué des imbéciles de droite mais, il faut maintenant qu’ils appliquent le raisonnement à leurs propres publications.

Prenez cette copie d’écran d’un tweet de François Ruffin raillant Eric Woerth qui ne connaitrait pas le monde du travail (à part le monde judiciaire). Pourtant, Woerth a une vingtaine d’années d’expériences professionnelles divers avant de vivre de la politique. C’est plus (un peu…) que Ruffin. On ne va pas comparer les talents de toutes ces andouilles mais un peu de prudence, dans les publications, semble de mise.

 


Je passe les infographies expliquant qu’il y a plus de morts pauvres que de riches. Entre nous, on comprend ce que cela veut dire mais certaines formulations sont à améliorer. Encore une fois, l’absurde nous donne une conclusion : tuons les vieux pour rétablir l’égalité. Tuons aussi les femmes qui ont un net avantage. On va quand même tenter de dépasser ce stade. D’abord, il faut s’interroger sur les raisons qui poussent les pauvres vers le précipice final plutôt que les riches. Elles sont évidentes. Mais laisser penser que le problème est qu’ils passent moins de temps à la retraite que les autres est abjects ! Et inefficace : vous diminuez l’âge de la retraite, les pauvres continueront à passer l’arme à gauche avant les riches. Et le problème n’est pas l’âge du passage à la retraite mais celui du trépas (je n’ai pas de solution à proposer, malheureusement).

L’autre conclusion débile est qu’il faudrait moduler l’âge de la retraite en fonction du niveau de vie. « Augmenter le niveau de vie pour diminuer le niveau de mort » est amusant mais hors sujet. Les perdants seraient les riches qui meurent jeunes.

Mon propos porte sur les infographies simplistes, je ne nie pas les sujets…

 


Les infographies qui tournent le plus sont celles qui voudraient montrer où l’on pourrait prendre l’argent pour les retraites. Voir ci-contre. Tout d’abord, elles accréditent l’idée qu’il y a un problème de financement alors que la sagesse voudrait que l’on tente de démontrer le contraire…

On peut étudier chaque point.

L’augmentation du budget de la Défense. Ah merde ! Il faudrait arrêter de payer des troufions et des ouvriers des usines d’armement pour financer les retraites… Des chômeurs en plus ?

Le coût du CICI ? Ce machin est discutable mais il a servi à alléger les charges des entreprises pour permettre leur reprise.

L’augmentation annuelle de la fortune des Français ? Je vais y revenir mais le nombre de billets dans le coffre d’oncle Picsou n’a pas augmenté. Il s’agit seulement de l’augmentation de la valeur des actions qu’il a en bourse.

Les sommes versées aux actionnaires sous la forme de dividendes (deux lignes : ceux du CAC40 et le total) ? Il faudrait qu’ils investissent dans les entreprises bénévolement ? Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit (je disais récemment qu’il fallait aligner la taxation des revenus du capital sur ceux du travail mais pas prendre tout le pognon).

Les aides aux entreprises ? On parle ici de plus de 250 milliards. Vous pouvez chercher sur Internet à quoi cela correspond (sans oublier, en plus, que c’était en pleine crise sanitaire). Les recettes totales de l’Etat sont de l’ordre de 300 milliards. Il faudrait savoir où l’on trouve ces 250 milliards.

 


La fortune des 42 milliardaires et des 500 plus grosses fortunes ? Je disais que ce n’était pas du pognon dans le coffre de l’oncle Picsou mais de la valorisation boursière. Vous vendez pour récupérer du pognon. Paf ! La valorisation baisse mécaniquement… Sans compter qu’au bout de quelques années, tout aura disparu. Oups ! On vend ? Mais quelqu’un va acheter, alors ? Des investisseurs étrangers ?

Comparaison n’est pas raison disais le sage quand il était à jeun. Néanmoins, avoir une idée de l’ordre de grandeur des montants n’est pas idiot. Par contre, laisser entendre qu’on pourrait récupérer facilement l’oseille est simplement un mensonge. C’est du populisme pur et bête. Je m’y oppose.

Cela masque la seule information chiffrée valable : le déficit prévisible est de l’ordre de 1,4% du PIB, parfaitement stable dans toutes les prévisions du COR et on n’a pas de raison de s’emmerder pour une telle poussière.

Cela masque aussi le fait que prendre le pognon ailleurs que sur les revenus du travail, cela tuait la retraite par répartition (et s’appelait la retraite par capitalisation). Mon troll sénile me reprochait de ne pas l’avoir dit dans mon dernier billet mais je l’avais signalé dans un des précédents. Le pauvre, il ne sait pas de quoi il parle.

Cela masque également un élément que j’ai rabâché dans d’autres billets : on ignore tout des évolutions des conditions de travail liées aux progrès technologiques. La logique voudrait quand même qu’on finisse par tuer un certain nombre de boulots idiots et on ne va pas maintenir artificiellement un salariat pour permettre de redistribuer la création de richesses sous la forme de travail. Ou alors nous serions bien cons.

 


Enfin, il est temps d’ajouter un argument : le réchauffement climatique et les évolutions du climat. On ne sait même pas si la montée annoncée du niveau de la mer nous permettra de vivre normalement et on ne sait pas si les conditions environnementales et autres nous permettront de continuer à dépenser du pognon sans compter. Le jour où les ressources en pétrole auront disparu, on n’aura pas l’air malins. Je ne suis pas pessimiste pour autant mais il me semble que les militants contre la réforme des retraites ont pour beaucoup une vocation d’écologistes en herbe, voire de décroissant.

A mon avis, le suicide serait plus efficace que la publications d’infographies dans les réseaux sociaux.