En salle

03 décembre 2023

Il faut sauver le télétravail !

 


« La fin du télétravail est-elle programmée d’ici 3 ans ? » titrait La Voix du Nord, récemment, avant de préciser : « Alors que le télétravail est désormais bien implanté dans le quotidien des travailleurs en France et dans le monde, certains PDG ne voient pas tout à fait les choses du même œil. D’après une récente étude menée auprès de 1300 PDG à travers le globe, une majorité d’entre eux tablent pour un retour total au bureau d’ici 3 ans. » Google News nous apprend que plusieurs médias, comme RTL et France Info, font des publications à ce sujet, même si elles sont moins alarmistes.

Des entreprises vont arrêter, d’autres, au contraire, vont assouplir les règles. Beaucoup d’informations sont données. Il ressort globalement que beaucoup de dirigeants estiment qu’il y a une baisse de productivité, pas nécessairement individuelle mais globale pour l’entreprise.

 


La pérennité du télétravail me tracasse beaucoup. A titre personnel, j’en tire beaucoup d’avantages. Tout d’abord, avec l’accord signé dans mon entreprise, j’ai gagné en évitant les trajets trois cent quatre-vingt-cinq heures par de temps libre (l’équivalent de près de cinquante jours de travail, tout de même, alors que celui relatif aux trente-cinq heures, il y a bien plus de vingt ans (mais ça fut le dernier progrès dans ce domaine), m’avait rapporté environ cent cinq heures, soit plus de trois fois moins. Il y a évidemment d’autres avantages et j’invite chacun à les évaluer précisément pour lui. On pourra également considérer que l’on travaille plus, en télétravail, qu’au bureau, à condition de vigiler, d’une part parce qu’on évite les conversations inutiles avec les collègues, en relation ou non avec le travail mais considérées comme en faisant partie et, d’autre part, en supprimant des contraintes comme le respect des horaires de train.

Pour peu que l’on joue le jeu (c’est aussi facile d’arrêter de taffer pour se taper un épisode d’une série ou éplucher les pommes de terre), le gain de productivité individuelle me semble certain, surtout pour ce qui me concerne (tu as déjà pu faire une journée normale quand tu as du te lever à 7 heures pour prendre le métro un lendemain de cuite ?). Par contre, la « productivité collective » me semble à évaluer. Est-ce une réalité ou un simple sentiment pour les patrons (on parlait bien de ce grotesque sentiment d’insécurité, pour nier un phénomène, à une époque) ?



Je n’ai évidemment pas les moyens de le mesurer « mathématiquement » (je suppose que ce qui préoccupe les patrons est l’impact du télétravail sur la marge de l’entreprise ou, du moins, sur ses charges) mais mon sentiment est tout de même largement positif. Par exemple, nous avons pu faire, vendredi matin, une réunion avec des collègues proches dès neuf heures car c’était le seul créneau disponible dans les agendas de tout le monde. Le faire en « présentiel » aurait été impossible.

Tout ce que peuvent faire les salariés est de montre à leurs patrons afin de les convaincre est non pas de leur dire « t’as vu pépère, on a réussi à mener ce projet de la maison aussi bien que si on était au bureau ? » mais de leur prouver, au quotidien, que tout va bien… Et c’est loin d’être le cas !

 


Les salariés concernés ont maintenant tendance à le considérer comme un avantage acquis comme d’autres, ceux gagnés à l’issue de votes, de lutte… Or, ils sont évidemment des privilégiés, par rapport aux autres, et le télétravail nous est tombé dessus à l’occasion d’une crise sanitaire et a été possible grâce aux progrès technologiques, d’un côté, pour l’utilisation d’applications telles que Teams au quotidien et, de l’autre pour la connexion à distance aux ressources de l’entreprise.

S’il n’y avait pas eu les confinements, on serait encore à une journée par semaine de télétravail, autorisée que pour certains. Ne l’oublions surtout pas ! N’oublions pas, non plus, que les « ressources humaines » sont assez réticentes même si elles mettent tout en œuvre pour répondre aux espoirs des salariés mais il leur faut prendre en compte les risques psychomachins, l’évaluation des salariés… Les organisations syndicales le sont aussi car il n’est pas facile de contenir les troupes à distance…

 


Vous allez voir qu’un de ces jours, les entreprises, une par une, vont supprimer le télétravail. De bonne foi, « nous » protesterons, en employant les moyens habituels : grèves, manifestations, sit in, … On passera à la télé et on sera content. On sera regardé par des ouvriers, des commerçants, des artisans, des policiers, des enseignants, des cuisiniers, des loufiats, des soignants… qui ne pourront que penser, je cite : « ces cons manifestent pour pouvoir continuer à gagner de l’oseille sans aller au bureau. »

Tu parles d’avantages acquis ?

L’autre jour, au bureau, un jeudi, nous avions un repas d’équipe. Une espèce de pique-nique, dans les bureaux. Chacun amène une partie des mets (ou de la picole). N’aimant pas trop faire la cuisine dans mon appartement, je me charge des fromages. Ca tient dans la poche. D’autres se mettent aux fourneaux, préparent des quiches, des cakes, des nems et autres samoussas. Je n’aime pas spécialement les mondanités et, étant tout de même un taiseux, je n’apprécie pas de rester debout avec des guignols qui jactent. C’est quand même sympa, souvent.

Je crois que de tous ceux qui ont le jeudi parmi les jours de télétravail, j’étais le seul à avoir fait le déplacement (et encore, il a fallu que je m’organise à l’avance pour ne pas être en Bretagne à ce moment). Aucun autre, à part les chefs, n’avait fait l’effort de déroger à ses habitudes, même pour la cohésion de l’équipe. C’est très con.

J’en ai fait une publication dans Facebook et on m’a répondu qu’on n’avait pas à être aux ordres de la direction et que tout le monde avait des contraintes, comme aller chercher les gamins à la garderie à 16h35. Je passe le fait que ce n’est pas un ordre de la direction (c’est une tradition que nous avons depuis longtemps) mais pas celui que le télétravail n’est pas fait pour s’occuper des mômes. On doit travailler 8 heures par jour (7 le vendredi) et, par commodité, être disponible aux heures de bureau normales (genre 9h30 à midi et 14h à 17h). Cela n’empêche pas de prendre quelques commodités quand c’est nécessaire, comme garder les enfants quand ils sont malades mais on ne peut pas intégrer aux heures de travail des tâches « ménagères » régulières. Un peu de sérieux !

Comment va réagir un employeur avec un salarié qui n’est pas disponible à 16h30 ou qui ne fait pas l’effort de venir au bureau quand ce n’est pas inscrit dans son contrat de travail ? Comment pourrait-il accorder les commodités usuelles s’il se rend compte que l’andouille ne joue pas le jeu ? Elle pourra toujours être très productive entre 20h et 22h, le mal est fait… Il ne sera pas blâmé par le patron.

Mais ce dernier pourra toujours se poser des questions sur la productivité collective… Et finira par déclarer, je cite aussi : « c’est fini ce bordel, je veux tout le monde au bureau. »

 


Je dois reconnaître que j’ai assez peu d’idées pour convaincre mes boss mais celle là en est une. L’autre est sans doute d’arrêter de jouer au con. Les salariés en télétravail ont fini par exiger des compensations (tickets restaurant, prime pour l’achat d’équipement…). On frise le surréaliste ! Ca revient à dire : « j’accepte de ne plus venir au bureau mais il me faut quelque chose en échange. » Comment voulez-vous que l’employeur ne soit pas un peu énervé par ce « collectif productif casse-couilles » ?

 


Au-delà de la productivité individuelle, de la collective, du bien-être des salariés (c’est nous !), on pourra ajouter des avantages pour l’entreprise, comme la possibilité de diminuer la surface des bureaux, avec un peu d’organisation, ce qui compenserait sûrement la « baisse collective ». C’était une grande idée quand le télétravail a commencé à perdurer, après la crise sanitaire mais, dans mon entourage, je n’en entends plus jamais parler…

Enfin, s’il y a des gains pour l’employé, de potentiels reculs pour l’employeur, il y a aussi les avantages pour la société en général, notamment avec la diminution des déplacements et donc celle d’émission des gaz à effet de serre, des embouteillages… Perdre le télétravail serait une catastrophe qui ne bénéficierait, en gros, qu’aux industrielles de la restauration rapide et aux patrons des grosses brasseries dans les « quartiers d’affaire ».

 


A chacun de jouer le jeu.

C’était le message d’un télétravailleur heureux à ses collègues et relations diverses.

 

 

30 commentaires:

  1. Je constate que personne ne se préoccupe des travailleurs en télé-retraite : nos problèmes, tout le monde s'en fout !

    DG

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    1. Un de ces jours, on obligera les retraités à rester en Ehpad ! J'appelle à un large mouvement de solidarité entre télétravailleurs et téléretraités.

      Tous ensemble, tous ensemble tous ! Tous ensemble, tous ensemble tous ! Tous ensemble, tous ensemble tous !

      (Tousse ensemble pour les téléretraités tubars, of course)

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    2. Voilà ! So-so-so… solidarité !

      Sinon, je trouve que les bosseurs d'aujourd'hui ont bien de la chance. Moi, quand j'ai commencé à vouloir ne plus venir au bureau (avec l'accord de mon rédacteur en chef), vers 2013 ou 14, c'était encore assez mal vu et il fallait ruser.

      Je peux dire que j'ai été télé-travailleur "à la sauvette"…

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    3. Oui. C’est délirant. Ils ne se rendent pas compte de la chance.

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  2. J'apprends dans ce billet que vous être d'un naturel taiseux et je me demande quelle pourrait être la longueur et l'abondance de vos billets si d'aventure vous vous mettiez à partager vos points de vue ...

    La Dive

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    1. On va dépasser le hors sujet mais :
      - je suis très loquace quand les sujets m'intéressent ou que je les maîtrise,
      - je ne sais pas interrompre les gens pour prendre la parole,
      - j'ai un défaut d'élocution qui me rend parfois incompréhensible si je dois me concentrer sur le contenu devant plusieurs personnes, ça me dissuade souvent de balancer mon avis,
      - j'ai horreur de la plupart des sujets de conversation "usuels" (par exemple, je vais souvent en Bretagne pour télétravailler et j'ai plusieurs réunions téléphoniques par jour ; il y a toujours des gens qui me demandent quel temps il fait en Bretagne et la seule réponse que je pourrais trouver est "qu'est-ce que t'en à foutre ?").

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  3. je ne vois pas le télétravail disparaitre , encore du putaclic dans la presse.

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    1. Oui et non. Derrière cette nouvelle vague d'article, il y a une étude menée par un cabinet (dans lequel je n'ai aucune confiance et je n'ai pas trouvé l'étude "brute" : il y a bien des patrons qui reviennent en arrière sur le télétravail).

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    2. j(ai vu sur FranceInfo un mec qui s'énervait sur le télétravail chez nous et citait des chiffres US où des gens font du 5 jours en TT. Chez nous ce n'est pas le cas général, bref un débat biaisé sans doute si cette étude a été faite aux USA.

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    3. À sa décharge, deux études sont sorties à peu près en même temps, une sur la France l’autre internationale (donc américaine) mais tu as raison, les gens racontent souvent n’importe quoi à ce sujet (comme mon troll sénile qui n’a pas compris que le machin concerne essentiellement des cadres au forfait déjà concurrencés par des consultants). Je m’égare.

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    4. Tiens ! Au bistro, à côté de moi, trois types (des gens cultivés et peu cons, visiblement, si j’en crois leurs autres sujets de discussion) mais qui n’y avaient pas droit (des profs…). Ils racontaient n’importe quoi.

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  4. Est-ce qu'en cas de télé burn-out, on a le droit de revenir au bureau pour fuir bobonne et les mômes ?

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    1. C'est même recommandé. Mais le plus sage est de virer les connards de chez toi en leur disant que la maison est réservée au télétravail.

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  5. Je suis contente de voir qu'enfin, quelqu'un parle des avantages du télétravail sans évoquer le loisir d'aller étendre le linge, à croire que y a que ça qui compte au quotidien lorsqu'on n'est pas en télétravail.
    Quoi qu'il en soit, je me suis souvent fait entendre dire que ça mettait les patrons en insécurité de ne pas "voir" ni "avoir" le salarié "sous la main". Et ça, on peut leur aligner tous les chiffres de productivité que l'on veut, c'est plus culturel qu'économique je pense.

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    1. C'est plutôt avoir "sous la main" que "voir". Je dois avouer que quand je suis en train de glander, je le fais toujours à côté de mon iPhone pour permettre à mon chef de me contacter par Teams...

      Et oui, c'est plus culturel et, comme toi, je crois que ce n'est pas une question de chiffres même si on n'a pas les informations pour juger réellement.

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    2. Les patrons préfèrent avoir leurs troupes sous la main... et les syndicats aussi !

      Sinon, adieu la "mobilisation"...

      DG

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    3. Oui, c'est un peu ce que je dis dans le billet, il y a plus de réticence chez les syndicats que chez les patrons. Mais pour avoir les salariés sous la main, les patrons n'ont pas besoin d'une présence sur place, il y a des outils. Donc ils n'ont pas besoin de les voir contrairement aux syndicats.

      J'espère que mes propos ne sont pas contradictoires sinon ça va m'énerver et c'est l'heure de déjeuner... sans apéro vu que je ne suis pas en télétravail aujourd'hui.

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  6. Il faut que j’avoue un truc : je bosse plus en télétravail qu’au bureau. Mes chefs me connaissent et savent que je fais mon boulot mais j’aime bien glander outrageusement pour leur montrer que je fais tout rapidement et pourrais donc avoir des sujets plus intéressants.

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  7. Étant donné que les vrais raisons ne sont jamais données, je ne peux que rester dubitative sur cette tendance et dire :
    Ma foi !

    "Les échos"
    "Les chiffres sont sans appel. Au premier trimestre 2023, l'investissement dans l'immobilier d'entreprise - bureaux, commerces, locaux d'activité et entrepôts - a chuté de 35 % en France par rapport au premier trimestre 2022, à 3,3 milliards d'euros, selon les données d'Immostat. Soit un niveau inférieur de 40 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

    La baisse atteint 21 % pour l'Ile-de-France, à 2,4 milliards. Le coup de frein avait été encore plus net au quatrième trimestre 2022, avec un recul de 52 % des investissements en France et de 62 % en Ile-de-France."

    Hélène


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    1. Tes copier-coller sont d'une grande précision.

      Je connais cette raison de même que le lobby de certains professionnels, comme ceux de la restauration rapide mais aussi ceux qui "vivent" dans les galeries marchandes comme les 4 Temps. Je n'ai pas fait de recherche précise mais il est facile de constater que la fréquentation a baissé. Même le marché de Noêl de La Défense est à la ramasse.

      Je ne sais pas quelle est la part de la baisse due au télétravail mais au niveau de la société en général, c'est plutôt positif de limiter les contraintes sur l'environnement.

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    2. Magnifique plantage dans mon copié collé. Excuses.
      Hélène

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  8. Article intéressant. Chez moi, justement, le TT est un argument utilisé pour réduire les surfaces de bureau. Donc il serait peu concevable d'un retour au présentiel.

    Impression que beaucoup ont oublié 2020.

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    1. Je n'entends pas beaucoup parler de diminution de surface de bureaux, dans mon secteurs.

      Oui, ils ont oublié.

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  9. Ah oui ! Je n'avais pas pensé au manque à gagner des commerçants de proximité. Bien vu.
    Hélène

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  10. Pour ma part, je vais changer de boulot. Plus de formation : le distanciel m'a dégoûté de mon métier. Il n'y a aucun sens à faire de la formation par une petite lorgnette.

    Pour le télétravail, dans l'informatique, c'est un peu plus facile qu'ailleurs.

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    1. J'avais vu ton commentaire (et l'avais publié) mais, si quelques temps après, je me rappelais de tes propos et voulais y répondre, je pensais que c'était dans Facebook. J'ai passé du temps à chercher... Et c'est ce matin que je me rappelle que c'est ici. Bref...

      Plusieurs chose à dire : je comprends très bien que, pour le formateur, les formations en "distanciel" sont pénibles. Et souvent impossibles (j'ai annulé une formation poussée à Excel pour la création de macro car je ne voyais pas comment un type pouvait me faire faire des exercices à distance...). Par contre, c'est très bien pour le stagiaire (ça me gonfle de côtoyer de nouvelles andouilles pendant deux jours) d'autant que les deux dernières fois où j'en ai eu une en présentiel, il fallait que je me tape plus de transport en commun que pour aller au bureau. Par ailleurs, ne pas du tout travailler pendant deux jours peut être pénalisant (quand on fait sept heures de formation ne télétravail, on peut en faire une huitième à lire les mails, répondre à ceux qui le nécessitent...). Ce n'est pas comme des congés que l'on prend pendant des périodes de vacances scolaires où tout fonctionne au ralenti.

      Le télétravail n'est pas facile que dans l'informatique mais dans tous les métiers où il n'y a pas nécessité de contacts physiques avec le public (ou, bien sûr, l'usage d'un matériel spécifique, comme nous, avec nos distributeurs de billets).

      J'ai des collègues qui ont la chance d'habiter à moins d'un quart d'heure du bureau. Ca leur permet de venir pour quelques heures assez souvent tout en conservant les avantages du télétravail (j'en ai un qui a négocié pour venir à l'heure qu'il voulait, souvent vers 14h, parfois avant midi selon les besoins, mais quatre fois par semaine au lieu de deux : nous n'avons pas besoin d'être au bureau pour faire notre job mais ça lui permet de rencontrer les autres collègues au rythme de leurs jours de présence).

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  11. Arié,

    Tu n'as rien compris aux problèmes du télétravail. Il ne met pas le salariat en congés vu qu'il concerne surtout des salariés (de type "cadres") qui bossent déjà avec des consultants et des indépendants.

    Tu n'as rien compris aux blogs : tu es hors sujet (mon billet porte sur le télétravail, parler de ses dangers est cons (l'antithèse n'est jamais inintéressante sauf quand tu te vautres).

    Tu n'as rien compris à la formation : il s'agit de remplir des obligations légales mais aussi des nécessités (tu connais un toubib qui ne se met pas à niveau ?).

    Tu n'as rien compris aux commentaires de blog : tu viens de mettre sur mon billet la copie d'un commentaire que tu avais fait avant en l'adressant à Didier Goux.

    Tu es gâteux. Complètement. Je réponds par pitié.

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    1. Vous n'avez vraiment rien à foutre... Triste vie annonçant une triste retraite.

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    2. Voilà ce que commente ce con d’Arié… qui me laisse au minimum une demi douzaine de commentaires par jour en moyenne.

      Fou et con

      NJ

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