En salle

19 janvier 2024

Luttons joyeusement pour une opposition de centre gauche efficace

 


J’ai passé beaucoup de temps, en 2022, à dire l’ineptie qu’était la Nupes d’un point de vue électoral. J’ai continué en 2023 mais en insistant plus sur les alliances impossibles avec des élus qui se mettent clairement en marge de la République et n’hésite pas à titiller l’antisémitisme. A lire des âneries proférées par la gauche à l’occasion du remaniement, j’ai l’impression que je vais passer mon année 2024 à critiquer les stratégies d’opposition de la gauche dans sa totalité. Je crois que ce sont des propos de Patrick Kanner qui m’ont énervé, mardi matin.

Le président du groupe socialiste au Sénat a déclaré, en gros, que Gabriel Attal serait le petit chien d’Emmanuel Macron et que ce dernier allait faire (le soir, donc) une conférence presse ce qui est la marque d’un autoritarisme. Je ne connais pourtant pas beaucoup de présidents, hors période de cohabitation, qui ne considéraient pas leurs premiers ministres comme des exécutants et qui ne rencontraient pas les journalistes pendant le journal de 20h ou à sa suite…

Cela étant, on pourra toujours déconner de Mitterrand qui nous a refilé Rocard pour avoir la paix…

 


J’aimerais autant que cette espèce de langue de bois et ces propos débiles ne passent plus à proximité de mon oreille chaste. Cela étant, Kanner n’est pas le seul cadre de gauche qui commence à m’énerver en se trompant complètement de discours. Parmi mes potes, j’ai des anciens socialistes passés chez Macron en 2017 qui tiennent des discours de gauchistes radicaux. La déception ne doit pas tout autoriser...

Revenons sur 2017, tiens ! On est plein parmi les anciens électeurs socialistes à avoir choisi de voter Macron et à avoir plus ou moins fait campagne pour lui car on n’avait pas confiance dans les autres candidats de gauche (surtout qu’on avait un sérieux risque pour un second tour Fillon Le Pen). Pour ma part, la vague lune de miel n’a duré que jusqu’à la présentation du premier budget. J’en connais qui ont soutenu sa politique pendant des années et qui, un jour, ont commencé à réagir et à devenir les pires attaquants.

Ils font ce qu’ils veulent.

 


Pourtant, il me semble que « nos » pires adversaires, aujourd’hui, sont ceux qu’on appelle les populistes. Ceux qui racontent n’importe quoi. Tenez ! Le dernier tweet de Bardella est « Avec Gabriel Attal, malheureusement, rien ne changera. Or les Français attendent aujourd'hui des responsables politiques qu'ils rétablissent l'autorité dans le pays et qu'ils se mettent au service du bien commun. » Ah bon ? Je pensais que les Français voulaient ce que va faire Attal, à savoir encourager le bordel et gouverner pour sa propre gueule, si possible en s’en foutant plein les fouilles.

Ne devenons pas comme eux.

 


De l’autre côté, l’avant dernier tweet de Bompard est : « Électricité : non à la nouvelle hausse de 10% ! En 2024, la facture d'électricité doit de nouveau augmenter. Une hausse de 10% (environ 200 euros dans l’année) est prévue le 1er février car le gouvernement a pris la décision de réintroduire une taxe sur l’électricité. ➡️ Trop, c’est trop ! Signez la pétition pour exiger du président de la République et de son gouvernement qu’ils renoncent à cette augmentation inacceptable. »

Un calcul approximatif. Tous les Français paient 2000 euros d’électricité par an ? Une réalité déformée. Les taxes avaient été réduites à cause de l’augmentation de l’énergie au début de la guerre en Ukraine. L’énergie a augmenté aussi à cause de la pression des militants de la gauche radicale contre le nucléaire. Militer à coup de pétitions contre le budget de l’Etat qui a été voté le mois dernier ?

Ne devenons pas comme eux.

 

J’ai toujours dit qu’il fallait être prudent dans notre rôle d’opposants, ce qui n’empêche pas d’être sarcastiques, par exemple suite au propos d’un président qui propose de réarmer la démographie ce qui est ridicule, vu de tous les côtés (sauf qu’il est moins probable d’avoir des enfants si on ne tire qu’un coup), vu que l’on a fait à peu près n’importe quoi depuis 2017 soit en s’opposant franchement à celui qui a été élu grâce à nos anciens électeurs soit en défendant les gouvernements à tout prix même dans ses plus profondes erreurs puis en changeant brusquement d’avis voire en faisant des phrases trop longues.

Je pense par ailleurs que le seul intérêt d’être dans l’opposition est de chercher à obtenir à nouveau le pouvoir pour mettre en œuvre une politique que l’on juge meilleure, sinon autant pisser dans un violon, mais que sortir des inepties sur les actions des gouvernants ne permettra jamais une victoire dans les urnes.

On peut gueuler contre le congé parental, bien sûr et par exemple, mais il ne faut pas oublier que « l’on » défendait récemment le congé paternel.

On peut gueuler contre les annonces d’Attal quand il était ministre de l’Education nationale mais peut-on réellement penser que les réformes faites depuis 40 ans dans l’éducation ont été bénéfiques pour les élèves. On peut gueuler quand une ministre ment au sujet des « non remplacements » dans les écoles publiques mais il faut arrêter de le faire, ensuite, à cause du manque de budget pour les remplacements. On peut gueuler contre l’annonce d’un uniforme à l’école mais peut-on traiter de réactionnaire une mesure qui ne vise pas à rétablir ce qui existait avant ou à défendre l’existant ?

 

Redevenons sérieux, bordel !

17 commentaires:

  1. Je ne peux pas te laisser dire, car c'est faux, que l'augmentation du prix de l'électricité a augmenté du fait des militants anti-nucléaires. Il est avant tout lié à l'indexation des prix sur le coût du dernier kilowatt produit au niveau du marché européen de l'électricité. Le nucléaire, même avec des centrales vieillissantes, représente au bas mot 2/3 de la production électrique française.

    NB On n'a toujours pas réussi à démanteler Brennilis. Nous ne savons toujours pas quoi faire de nos déchets nucléaires. Tout l'uranium vient de l'extérieur. Nous dépendons en très grande partie de la Russie pour le combustible usager. Nous avons mis plus de 20 ans pour la construction d'un EPR. L'avenir de la production électrique française est radieux, grâce aux pro-nucléaires qui croient encore à ces chimères. Pendant ce temps, où en sommes-nous sur l'hydrogène blanc... euh non racisé ?

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    1. "Je ne peux pas te laisser dire, car c'est faux". Tu peux tout me laisser dire, c'est un peu le principe de la liberté d'expression d'autant que tu es un peu spécialiste en désinformation. Je ne t'ai jamais cherché avec cette information, par exemple...

      Tu nous parles de l'indexation des prix patati patata mais les prix indexés et tout ça auraient été moins élevés si nous avions eu un parc nucléaire en état, ce que nous aurions eu sans une propagande éhontée de militants écolos. Et de toute manière, il ne s'agit pas de convaincre le blogueur ébahi mais les électeurs. Et les Allemands sont eux-aussi victimes de leurs écolos avec leurs fermetures de centrales nucléaires (compensées par de l'énergie polluante).

      Pour le reste, c'est bien parce qu'on a du mal avec les EPR et que l'hydrogène blanc et autres sources d'énergie plus propre n'avance pas qu'on a besoin d'assurer la période de transition, sans doute au moins pour 30 ou 40 ans (et, de toute manière, le stock d'uranium sur la planète ne devrait pas dépasser beaucoup cette échéance). Cela étant, je n'ignore rien des problèmes liés au nucléaire. Je dis simplement qu'il ne s'agit pas d'être pour ou contre mais pragmatique : un jour, on aura la solution. Pour l'instant, il nous faut gérer l'attente.

      Et les électeurs ne s'y trompent pas.

      Tu sais, en outre, que j'ai pris un sujet "au hasard" pour ma démonstration parce que j'ai pris le dernier tweet militant de Bompard au moment où j'ai rédigé ce billet. Tu peux prendre le dernier à l'heure où je publie cette réponse. Il parle de l'inflation sur les trois derniers mois avec une infographie qui montre l'inflation depuis deux ans. En fait, ce n'est pas le hasard, c'est systématique, et c'est ce que je veux dire par ce billet.

      C'est tombé sur le nucléaire, ça te touche, désolé. Mais c'est ainsi sur chaque sujet : on prend les gens pour des cons avec des informations partielles (et l'essentiel de mon propos sur le nucléaire est que le gouvernement remet en place une taxe qui avait été supprimée pour soulager les gens) d'une part et sur l'ineptie d'une pétition.

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    2. Spécialiste en désinformation ? 12379 personnes décédées aux États-Unis sur 17000 dans le monde d'après ce pré-print, en grande partie à cause de dosages dépassant la prescription de 600 mg par jour préconisée par Raoult. L'étude ne dit pas le nombre de morts constatés à l'IHU de Marseille suite à la prescription du traitement. Et pour cause. C'est bien la différence de mortalité qui pose problème aux autres établissements de santé. Que penser de l'arrêt soudain de ce traitement suite à la publication d'un organisme d'études dirigé par une ancienne actrice porno dans le Lancet, fort heureusement rétractée quelques jours après sa publication ?

      https://www.lepoint.fr/hopitaux/etablissements-sante-plus-touches-COVID.php

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    3. Déjà par principe, on peut à peu près tout laisser dire. Y compris le droit de dire des conneries et de se voir opposer des arguments. Donc que Nicolas dise, et merci.

      Il va de soit que l'antinucléarisme nous a fait perdre du temps, de l'énergie justement, et que le deal Jospin Voynet ou Aubry Duflot que le cadavre d'une filière nous a rendu dépendant. Le président de Westinghouse rappelait que si Renault construisait une voiture tous les 40 ans, elle serait chère, moins sure, et la date de livraison pas fiable.
      Si nous avons mis 20 ans, c'est parce que des politiques ont tué la filière. On peut difficilement critiquer ce dont nous sommes responsable...

      Sur les imports de matière première, sans commentaires... (on produit les panneaux solaires et le pétrole en Normandie c'est connu)

      Enfin les arguments tarte à la crème sur les déchets, c'est le marronier. On passe raremement au restaurant en passant par les poubelles. Et les déchets des industries CO2 sont simples (hop dans l'atmosphère). Les panneaux solaires (construits de l'autre côté du Rhone) et les éoliennes, on parlera aussi de ces déchets.
      Le déchet nucélaire est un problème mais il est pris en main et maitrisé.

      Et le démantèlement, pareil cessons de rire. On met des batons dans les roues aux gens et on leur dit après qu'ils travaillent mal. Brenilis est un sujet qui n'en est pas un, et il n'est pas une priorité. Grenoble a été démantelé. Et les centrales ou ateliers sont démantelables, ceux qui veulent s'y intéresser avec sérieux et objectivité voient les résultats qui sont fait.

      Je rejoins totalement Nicolas, il faut être pragmatique. Ce que nous n'avons pas été depuis SuperPhénix.

      Et sur le marché de l'énergie, oui. Les allemands nous emmerdent avec leur anti nucléarisme (qui commence à changer).

      Désolé du commentaire long. A supprimer si besoin Nicolas

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    4. Je n'ai pas fait un billet au sujet de l'article que je cite vu que je connais ses limites et le faible nombre de pays qu'il concerne. Je le sors ici, en commentaires, pour te titiller. Et j'aime bien les actrices porno. Encore une "information" que tu aurais glanée sur internet.

      S'il y a moins de mort dans le machin de Raoult, c'est peut-être aussi parce qu'il n'y a pas de service de réanimation et qu'ils envoyaient les patients crever ailleurs.

      Mais nous nous écartons du sujet de mon billet (c'est de ma faute, je n'aurais pas dû te titiller).

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    5. Les commentaires se croisent. Je ne supprime pas, FalconHill, c'est moi qui ai cité cet exemple dans mon billet.

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    6. @FalconHill

      Brennilis, la seule centrale nucléaire arrêtée avant Fessenheim, n'a jamais pu être recyclé. Ce sont les faits.

      Concernant les éoliennes, le polycarbonate qui compose les pales peut désormais être recyclées. En Normandie, on a du vent, des éoliennes et un énorme champ éolien en construction. du vent, il y en a partout. Là, tu frises la mauvaise foi. Quant aux panneaux solaires, ils sont installés sur la plupart des nouvelles constructions. Même en Normandie, sauf du côté des réacs de Pacy-sur-Eure. ;+) C'est dire.

      Après, je suis d'accord sur le fait que nous puissions tous raconter des conneries.

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    7. Arrête de dire « ce sont les faits ». Le dementelement est en cours. Falconhill a dit que ce n’était pas important : c’était une centrale expérimentale et la technologie n’a pas été retenue. Ce qui est un fait.

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    8. Les faits sont interprétables comme chacun le souhaite. Denis tu peux raconter l'histoire de Brennilis comme cela t'arrange, mais tu dis beaucoup de contrevérités en une seule phrase. Ce qui rend les "faits" pas si factuels que ça.

      Tu utilises le terme "pouvoir". Le fait est que Brennilis n'a pas été totalement déclassé. L'objectif restant le déclassement. C'est le verbe "être" qu'il faut utiliser.

      Sinon nous avons beaucoup de réacteurs et d'installations qui ont été arrêtés. Et beaucoup ont été démantelés, avec retour à l'herbe pour certains.

      Enfin, aucune mauvaise foi de ma part. Les faits sont aussi là. Le coût de construction des éoliennes ou des panneaux solaires sont CO2ment loin d'être neutre (le verre il faut le chauffer...). Pour des rendements énergétiques faibles. Des faits aussi.
      Construire en pleine mer oui, pourquoi pas. Mais on a beau construire de partout des panneaux solaires, le fait est que le rendement ne fera jamais qu'on remplacera le thermique et le nucléaire par le renouvelable. A moins de mentir, et de continuer à faire tourner des centrales à charbon.

      En ajoutant que l'hydraulique, sans doute le plus efficace, est trés bien utilisé en France (mais on ne peut pas faire plus).

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  2. Rendez-nous les chars à bœufs et l'éclairage à la bougie, bordel !

    DG

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  3. Je suis pour une opposition prudente et constructive. Sinon on en devient inaudible.
    Je suis aussi d'accord que par ex les oppositions ont du mal à dire des choses intelligentes sur l'EN, étant donné le fiasco depuis disons surtout 20 ans.
    Mais pour ce qui est de la ministre de l'EN : elle a menti, mais elle a raison sur les heures perdues. Sauf qu'ils n'envisagent pas du tout de recruter des remplaçants.
    Juste des remplacements en interne, donner du boulot à des profs qui en ont déjà trop, et prétendre ainsi qu'ils sont revalorisés.
    Marc

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    1. Depuis seulement 20 ans ?

      Pour les remplacements : oui.

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    2. Un ex : d'après une enquête du ministère sur les résultats en calcul des élèves de CM2 de 2017 et de 1987, l’élève moyen de 2017 est au même niveau que l’élève en difficulté de 1987. Cet effondrement s'est fait progressivement.
      Au passage, entre 1997 et 2019, la part du PIB consacrée à l'Educ est passée de 7,7% du PIB à 6,6%. L'Etat s'est délesté sur les collectivités territoriales, avec une hausse des inégalités.
      Durant mes 10 premières années de carrière, jusqu'en 2000 environ, je n'ai rien vu (prof débutant, à fond à fond, manque de recul), si ce n'est des économies à tous les étages. Et depuis 2000, là, j'ai pu constater que malgré des protestations massives des professeurs, les réformes ont empilé les problèmes, avec une réelle continuité.
      Alors je dirais 20 ans. A la louche.
      Dernier point : ce qui m'étonne toujours, c'est le désintérêt de la presse pour l'Ecole. Les dossiers ne sont pas bossés, et les erreurs s'accumulent.
      Ex : la ministre n'a pas parlé d'absentéisme des profs, contrairement à certains journalistes. Or le taux d'absentéisme des profs est un des plus faibles de notre société. Information connue, publique. C'était le moment de le rappeler, histoire d'améliorer notre image et de lutter contre les clichés.
      Marc

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    3. Je ne remets pas en cause un déclic il y a vingt ans mais je pense que le mal a commencé bien avant... Prenons un truc emblématique comme le collège unique (je n'ai pas dit que j'étais contre, je me contente d'illustrer mes propos), il n'est pas du tout égalitaire, contrairement à ce qu'on dit et aux idéaux de gauche car il ne permet plus à un môme d'avoir une éducation selon ses capacités.

      Il y a un autre exemple avec les annonces, du temps de Fabius, en gros, d'augmenter le pourcentage d'une classe d'âge obtenant le bac. Cela a fonctionné un peu (et je ne dis pas que c'est grâce à une baisse du niveau) au début mais le nombre de môme avec le bac général stagne depuis 30 ans et on communique sur l'ensemble des bacs, c'est à dire avec les bacs techniques et les bacs professionnels.

      On a donc fait une politique du chiffre au détriment du reste.

      Mais je me répète, je ne nie pas les phénomènes dont tu parles.

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  4. Peut-être, je ne sais pas trop. En réalité, être professeur me permet de bien connaître les conséquences, mais pour les causes, je manque parfois de recul.
    Mais les causes sont multiples, les sommes à injecter colossales (ex : nous sommes mal payés, car nombreux) et bien supérieures aux sommes économisées par par exemple Sarkozy. Et maintenant ce n'est même plus une question de budget : nous avons perdu une partie des gosses et des familles.
    C'est aussi pour cela que je n'ai jamais voté Macron. Dès le départ, il parlait de suppressions de postes de fonctionnaires. Et dans ces cas-là, on tape forcément sur l'EN, qui n'avait pas besoin de ça.
    Mais je m'éloigne du sujet de votre billet.
    Bon dimanche
    Marc

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    1. Je ne suis pas prof et je m'exprime assez peu au sujet de l'éducation. Par contre, je suis fils de profs et j'entendais mes parents ronchonner il y a très longtemps.

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