En salle

24 septembre 2025

Proche-Orient : au bord du gouffre, on a fait un grand pas !

 


Je me suis exprimé plusieurs fois, dans ce blog, au sujet du conflit israélo-palestinien. Ma position est un peu fluctuante au fil de ce que je peux lire ou écouter mais l’essentiel de mes propos porte sur les commentaires des militants politiques français (ou pas français, d’ailleurs). Quelles sont ces fluctuations ?

En quelques mots : j’ai toujours dit que le Hamas était le responsable de tout ce bordel et que les « filiales » de l’ONU ne sont pas très claires. Néanmoins, les outrances des dirigeants de l’extrême droite israélienne me sortent de plus en plus par les trous de nez. Depuis la fin de l’été, leurs propos sont terribles : invasion de Gaza, annexion de la Cisjordanie… A croire qu’ils veulent perdre tout le capital sympathie qu’ils ont encore !

 

Depuis mes derniers billets, Emmanuel Macron a annoncé la reconnaissance de l’Etat palestinien, par la France, à la tribune de l’ONU. Si je suis pour la solution à deux Etats, je trouve que ce n’est pas le meilleur moment et qu’il n’est pas assez « précis » quant aux conditions imposées au Hamas.

Ces conditions sont claires et énoncées plusieurs fois mais le meilleur moment ? A quoi bon déclarer une solution qui ne pourra pas être mise en place tant qu’Israël aura des « plans de conquêtes » et tant que l’extrême-droite est au pouvoir ! Et même si elle ne l’était pas, on pourra difficilement virer les colons.

Même si c’est sans doute le souhait de beaucoup de sympathisants d’extrême-gauche. Demandez le pogrom !

 

Je suis fatigué des débats dans les réseaux sociaux avec un tas de types qui refont l’histoire. Tiens ! Dans dix semaines, nous allons commémorer les 30 ans de l’assassinat d’Yitzhak Rabin par un extrémise israélien. N’est-ce pas cela qui a stoppé le processus de paix ? Ou est-ce le refus de Yasser Arafat, cinq ans après, du processus de création de l’Etat palestinien ? On parle d’une solution « à deux Etats » depuis près de 100 ans.

Et le 7 octobre, un mouvement terroriste palestinien a commis d’affreux attentats qui ont obligé Israël à intervenir, bien trop durement. A la fin, on voit plusieurs personnalités qui estiment que Netanyahou et le Hamas sont complices et va s’engueuler dans les réseaux sociaux pour des brouilles.

 

Comme on n'est pas près d’en voir la fin, continuons à rigoler avec les âneries des dirigeants de LFI ! J’ai vu une vidéo de Manon Aubry, tournée lundi, qui félicitait la mairie de Rennes pour avoir mis un drapeau palestinien. Plus tard, j’ai vu une vidéo d’une élue, tournée alors qu’il faisait nuit, pour dénoncer le fait que le drapeau ait été enlevé.

Ils sont grotesques.

8 commentaires:

  1. En definitive nous sommes bien mal placés pour savoir ce qu’il fallait et faut faire, tant Gaza me paraît intimement lié au Hamas et la sécurité d’Israël impossible à pérenniser, avec l’Iran et les moyens en hommes dont il dispose, et qui a juré de le détruire.

    Tous les quidams, même seraient ils "députés" ou plus, ne peuvent que parler en laissant leur sensibilité prendre le pas sur l’analyse claire de la situation.
    Hélène

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    1. Non seulement on ne sait pas quoi faire pour la sécurité d’Israel (et on est d’accord pour dire que ça craint, ce petit pays perdu au cœur du monde musulman) mais ils font tout pour qu’on ne sache pas quoi faire.

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    2. En fait je suis le parfait exemple de ce que j’ai écrit. Après le massacre du 7 octobre, les conditions de détention des otages, le "cinéma pourave" de la "libération" des survivants et de la remise des morts en martyres, je n’arrive pas à prendre du recul.
      Et les bombardements de Gaza qui n’en finissent pas, ensevelissant des victimes collatérales de cette guerre, je n’arrive pas à prendre du recul.
      Le cerveau pris en étau entre les deux, je me dis que cela fait des dizaines et des dizaines d’années que je vois cet état permanent de guerre et qu’aucune solution n’y a été trouvée.
      Et oui, tu as raison.
      Hélène

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  2. Martine, je suis d’accord avec toi mais tu es virée de ce blog car ta connerie remonte toujours. En français : tu peux délicatement aller te faire enculer.

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  3. Le Hamas a commis des atrocités, celles que l'on sait, et celles que l'on imagine quand on voit l'état de certains otages libérés.
    Cependant, comme vous le dîtes quand vous citez Rabin et Arafat, l'histoire ne commence pas le 7 octobre. D'ailleurs, je n'ai pas eu l'impression que les modérés palestiniens aient été beaucoup entendus par Israël avant l'arrivée au pouvoir du Hamas (par les urnes, mais aussi par les assassinats de leurs opposants).
    Et je trouve hypocrite ceux qui trouvent que cette reconnaissance donne raison au Hamas. En effet, avant le 7 octobre, ils n'étaient pas davantage pour une reconnaissance.
    Je suis d'accord, cette reconnaissance tombe mal, mais quand on voit le nombre de pays qui l'ont fait avant nous, je trouve que c'est bien tard, mais légitime.
    Marc

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    1. La reconnaissance est légitime, elle est attendue depuis 70 ans mais, depuis, le processus de paix a avancé puis reculé...

      Ceux qui disent que ça donne raison au Hamas sont ceux qui ont toujours été dubitatifs pour la reconnaissance... Dire cela est un raccourci mais c'est un peu la vérité (sauf que le Hamas veut la destruction d'Israël). Le raccourci est simple : le Hamas fait des attentats et deux ans après, on reconnait l'Etat palestinien. C'est pas faux...

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  4. Je me suis abondamment exprimée sur ce sujet, sur mon blog et dans les commentaires du tien. Je ne vais pas remettre le couvert car sinon je vais de nouveau être en pétard. Phrase à retenir: oui, Israël a la main lourde mais oui, c'est le Hamas qui a déclenché tout ce bordel. Je n'ai rien d'autre à dire.

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    1. L'objet de mon billet était plus de dire que j'en ai marre des guignols qui disent "ils suffit de"...

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