En salle

21 février 2016

La Connerie n'attend pas

Tu vois, si je puis me permettre le tutoiement, dans la loi Connerie sur le travail, ce n'est pas tel ou tel article qui me dérange. Des copains juristes tentent de nous convaincre que cela ne changera pas grand chose, ce qui est peut-être, voire probablement, vrai. 

Je pose donc la question bête du jour. Si la loi ne change rien, pourquoi la faire ? Désolé, je ne suis ni juriste ni législateur. Ni même militant politique. Je pose la question. Je suis expert en machines dans lesquelles on met des bouts de plastique avec une puce pour obtenir de l'oseille. Et accessoirement blogueur de gouvernement pas trop mauvais dans le domaine contrairement à beaucoup d'andouille mais la question n'est pas là. 

Donc, Pépère, Manu, vous allez me retirer ce projet de loi, nommer là ministre à un autre poste, genre contrôleuse des bistros de Bicêtre, vu qu'elle a quelques caractéristiques intéressantes. 

Je ne sais pas si vous vous rendez compte que vous être en train de foutre en l'air tout ce qui pourrait faire passer la gauche comme une solution d'espoir, loin de ces crétins qui se croient de la vraie gauche mais nous font passer pour des ringards. 

En d'autres termes, vous voulez passer pour de parfaits gestionnaires qui font des lois qui sont bonnes mais cela ne prend pas. Vos mesures sont mauvaises. 

J'aurais pu titrer ce billet : "quel gâchis, ces quatre ans". Vous avez tout foutu en l'air. Certes ! On a le mariage pour tous. Bel emblème. 

Vous êtes en train de tuer un rêve, celui de Jospin, Aubry, Strauss-Kahn. Celui qui marchait, celui qui a démontré qu'on pouvait se partager ce qu'il y a à partager. 

Vous êtes en train de démontrer qu'il faut s'enfoncer dans les pires mesures de droite pour survivre. Vous avez tué le rêve. Vous avez tué le progrès.

Je vous ai soutenu pendant des années parce que je suis un libéral de gauche, croyant en l'entreprise, seul machin pouvant créer de l'activité. 

Et vous avez opposé l'entreprise au peuple. 

Je ne vous remercie pas. 

10 commentaires:

  1. Joli billet. Que je suppose écrit avec un truc qui te fait mal dans le ventre, donc petite pensée amicale.
    (sans moquerie ni ironie aucune, simplement une pensée amicale, car je te sais sincère et fidèle en bien des choses, et j'imagine ce que tu as ressenti cette semaine, et c'est pas rigolo ni top)

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  2. Voilà, c'est excellent...ils ont tue le rêve bêtement...

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  3. Solidarité cher nj: il n'y a rien de plus désespérant que d'être désespéré par son propre camp ... Nous qui sommes de l'autre bord en savons quelque chose !!

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  4. Bel exercice de sincérité...oui le rêve "de partager ce qu'il y a à partager" a bel et bien existé et n'est pas né du néant mais d'une grande réflexion sur ce qu'il était possible d faire dans ce monde en perpétuelle évolution....c'était visionnaire et réaliste...
    quel gâchis !
    Sylvie

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    1. ouai y font chier. C'était inéluctable mais y font chier quand même, savent pas résister a la pression ces ex politiques de gauche, alors que nous la pression ? on en redemande toujours.

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  5. Y zont pas tuer le rêve, ils rêvent de gagner du flouz et ca va arriver, en attendant qu'on leur tranche la tête plus tard.

    Avec une guillotine ou un opinel, ils seront décapités un jour.

    Qu'ils profitent de leur pognon, tant que leur tête leur sert de cible.

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  6. Attention, tu deviens de radical... Repasse-toi en boucle le discours du Bourget... La finance n'a pas de nom... :)

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    1. tout a fait d accord le p s passe pour des traites pour les gens qui lui on fait confiance comme moi,trop c trop je suis ecoeure walls macron holland on du toucher un gros cheque de Gattaz c est indecent pour les travailleurs

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