En salle

31 octobre 2020

A confinement mal engagé, blogueur mal embouché !


229-2-2-1 – Il commence bien, ce nouveau confinement, tiens ! Dès le début, nous avons deux couacs chez .gouv.fr car ils ont reproduit deux des erreurs du dernier alors qu’on a eu tout le temps pour y réfléchir ! J’ai nommé : l’attestation idiote et les commerces de proximité. Les sujets ne sont pas simples à traiter et je n’ai pas de solution à proposer et qu’il faut rappeler aux gens pourquoi il ne faut pas sortir et les inciter à ne pas le faire.

 

Commençons par les commerces de proximité et rappelons la polémique du premier jour : les librairies et les FNAC sont obligées de fermer pendant le confinement contrairement aux « espaces culturels » des hypermarchés. Il est vrai que c’est complètement con… Des andouilles ont protesté ce qui aboutit à la fermeture des rayons cultures des FNAC et des hypermarchés. Pour ne pas créer de concurrence déloyale, il y avait également la possibilité d’ouvrir les magasins spécialisés plutôt que de fermer les rayons…

Fonctionnellement comme on dit dans mon job, la mission est accomplie : les andouilles ne pourront plus s’attarder dans des rayons de livres et se transmettre la rusée covid tout en pouvant continuer à acheter des livres sur Amazon.

 

Tout a été très vite, hier : l’annonce de la fermeture des librairies, la revendication de leurs tauliers de voir fermer les espaces culturels, l’acceptation par ces derniers… Mais le résultat obtenu est que s’il va dans le bon sens d’un point de vue virologique, il a pour conséquence que les seuls à pouvoir vendre des bouquins en France sont des multinationales étrangères et surtout Amazon. Et je ne sais pas si les libraires qui ont protesté en premier ont bien réfléchi. Les hypermarchés ont eu un autre raisonnement, du genre : « montrons-nous solidaires des petites commerçants (d’autant que nous avons besoin de récupérer le personnel des espaces culturels pour approvisionner le drive qui va encore exploser) et évitons de générer des clusters. » En fin de compte, hors confinement, est-ce que ne se sont pas les hypers qui sont plus concurrencer par Amazon que les petits libraires ? Je n’ai pas la réponse ! Mais j’en ai eu autre : ce sont bien les chaînes de grandes surfaces de périphérie des petites villes qui font du mal au commerce dans les centres et à qui Amazon va faire du mal…

Cela n’a pas empêché toutes les andouilles d’internet de ronchonner contre les grandes surfaces en oubliant de pousser le sujet… et ses à-côtés : les libraires ne sont pas les seuls concernés. Les grandes surfaces continuent à vendre des produits, comme des fringues, qui sont aussi vendues par des petites commerces… (et Amazon d’ailleurs). N’est-ce pas complètement ridicule d’obliger un chausseur à fermer alors que le client peut continuer à acheter des chaussures chez Auchan, Super U, Leclerc, Carrefour ou autre ? Est-ce que la covid a moins de chance de s’épanouir dans le rayon chaussure d’un supermarché que dans une boutique spécialisée ? Enfin, quelle est l’incidence de la fermeture des rayons en question ? Je suis persuadé que la plupart des gens qui traînent dans un rayon livre dans un hypermarché le font parce qu’ils sont sur place. Ils ne viennent pas exprès dans le magasin. Si ces rayons sont fermés, ils viendront quand même baguenauder dans la boutique (du moins, je pense).

 

Depuis environ deux mois (voire depuis fin juillet…), je reparle de ce reconfinement parce que j’étais persuadé qu’il allait arriver à défaut de mesures drastiques (que j’ai proposées dans mon blog). Je disais notamment qu’il fallait interdire temporairement (mais longuement) ce qui ne relève pas de l’activité économique essentielle du pays ! Je disais que les bistros étaient indispensables en rigolant mais je visais expressément les salons de coiffures et les salles de sport. Il n’est absolument pas incontestable qu’ils peuvent rester fermer (les cas par cas se discutent. Par exemple, une personne âgée n’a parfois que pour seule consolation à l’usure du temps de se pomponner la tignasse. Les coiffeurs à domicile sont là pour ça et les clients en attente ne sont pas entassés). Je parlais des marchands de fringues et de pompes : il n’y a rien d’indispensable mais quand la dernière paire de pompe rend l’âme, il faut bien la remplacer… Pendant le premier confinement, il a fallu rouvrir les déchèteries, les jardineries, les magasins de bricolage… parce qu’il fallait bien que les gens puissent s’occuper. Par contre, je viens de recevoir un mail de mon assurance pour m’informer que mon agence restait ouverte pendant le confinement ! C’est une aberration que le garçon qui y travaille ne puisse pas remplir toutes ses missions en télétravail. L’activité économique essentielle du pays ne doit pas être la seule considération à prendre en compte. Il y a aussi la manière de la pratiquer et le président n’a pas assez parlé de télétravail. On peut aussi pousser le bouchon plus loin : pourquoi un libraire ne pourrait-il pas recevoir des clients un par un dans une boutique suffisamment aérée et, surtout, ne pourrait-il pas prendre les commandes par téléphone et faire les livraisons ? (ce n’est qu’un exemple, j’ai bien sûr un doute sur la rentabilité de la chose).

Peut-être qu’une réflexion globale pourrait être menée ?

 

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Reprenons. Nous avons un méchant virus qui se trimbale. Il faut absolument limiter les rencontres entre les personnes. Les mesures prises depuis quelques mois n’ont pas suffi. Il faut maintenant un nouveau confinement (ce que je ne nie pas) mais est-ce qu’on ne pourrait pas revenir à l’aspect essentiel : ne pourrait-on pas faire moins de confinement tout en évitant les rencontres entre personnes ? On a par exemple la possibilité de faire des promenades à moins de 1 km de chez soi. Pourquoi n’aurions-nous pas le droit de prendre nos voitures (j’en ai pas…) et d’aller à la campagne avec le chien pour ramasser les champignons, le tout pour une durée limitée à 2h ?

 

Cela nous amène directement à l’attestation. J’ai dit et redis qu’elle était inutile. Je recommence : elle est inutile. C’est simple, les gens peuvent en remplir plusieurs et ne sont pas (heureusement !) obligés de prouver son exactitude.

Pour varier, je vais raconter une anecdote. J’ai donc acheté une tireuse de bière pour mon usage personnel (et pour limiter les allers-retours en supermarchés pour ramener des canettes). Je me disais « chouette, en plus je vais pouvoir inviter des copains à boire un coup et on pourra continuer à se voir ! » J’ai eu ensuite un raisonnement alambiqué : « tu es gonflé, mon garçon, tu es en train d’obligés des copains à remplir des fausses attestations pour leur permettre de venir boire une bière avec toi ! » La lumière est alors revenue à tous mes étages « ben non, au fait ! Tu n’inviteras personnes : le confinement est là pour qu’on ne se croise plus, tu ne vas pas mettre une exception, boire avec toi ! »

L’attestation est non seulement inutile mais elle est injuste : les gens peuvent tricher et ceux qui ne vont pas le faire sont ceux qui comprennent les enjeux du confinement alors que, pour ce qu’il soit utile, il faudrait qu’un maximum de personnes y participent. Et, comme d’autres, je vais être comme un con alors que dès le début, j’ai respecté toutes les consignes parce que j’ai fait l’effort d’en comprendre le sens mêmes si elles étaient pourries.

 

J’espère que le gouvernement révisera progressivement les règles. Ils l’avaient fait lors de la première confination, par exemple en créant l’attestation électronique, faisant ainsi en sorte que la moindre sortie ne soit plus une galère.

Mais j’ai peu confiance dans ces gougnafiers.

 

 

30 octobre 2020

Le journal de confinement, c'est maintenant !


228-2-1-1 : la numérotation des billets de journal de confinement étant ce qu’il y a de plus difficile. Je vous propose de standardiser cela. Je propose mon nnn-n-n-n, les trois premiers chiffres sont le nombre de jours depuis le début du premier confinement. Ce n’est pas très pratique vu qu’il a commencé à midi un mardi. Faisons comme s’il avait commencé à 0 heure. Le gouvernement progressant en confinage, espérons que le premier jour sera un lundi. Il convient de le vérifier fréquemment car les erreurs de calcul liés aux prises d’habitude sont fréquentes. Par exemple, lundi sera dans trois jours, nous seront le deux-cent-trente-et-unième jour, c’est un multiple de 7 (210 faisant 30 semaines, plus 21 soit 3 semaines, nous voila à 33 semaines donc 231 jours, moins 3) – le calcul est probablement bon. Ne me dites pas que c’est compliqué. Sauf pour une gonzesse.

Le deuxième chiffre (ou plus exactement le deuxième nombre) correspond à la période de confinement. Nous en sommes à la deuxième. Le troisième est le numéro de jour dans la période. Le dernier est le numéro de billet confiné du jour. Nous frisons la perfection. Il faut dire que pour le dernier confinement nous débutions un peu, tout comme les gars de chez .gouv.fr.

 

Moi, je suis au top ! Dès le premier jour, j’ai reçu mes fûts de bière (voir mon billet du matin) et j’installé la tireuse dans le salon. Je dois avouer que j’ai mis un peu de temps à trouver la position (il faut que la machine soit près d’une prise de courant, loin d’une fenêtre et évidemment loin d’un chauffage). Par ailleurs, j’avais bien pensé, à la réception, à mettre un fût dans le frigo. L’instinct ! Par contre, je viens de voir sur la notice qu’il fallait mettre les fûts verticalement dans le frigo. Heureusement que les étagères se déplacent facilement. La bière est malheureusement encore à 11 degrés. Elle se tire bien (il va falloir que je prenne la main) mais il va falloir que j’attende deux ou trois heures pour en profiter pleinement ! Ce qui n’est pas très dommageable pour mon foie.

Dans un billet de confinement, il est d’usage de parler de politique. Par exemple, il y a eu un gros tremblement de terre en Turquie. Disons-le franchement : c’est un geste d’Allah pour punir Erdogan… Charlie Hebdo pourrait faire une caricature d’omelette ou un truc comme ça. Je n’ai pas beaucoup d’imagination. Sainte-Sophie, priez pour nous !

 


Seb Musset est le maître du blogage de claquemurage. Il a déjà sorti son premier billet. Je vous conseille de sortir votre billet de confination avant demain si vous voulez qu’il soit épinglé dans le journal d’octobre de Didier Goux.

Il faut aussi d’autres sujets dans les billets de confinement, par exemple, l’état d’esprit. N’en faites pas trop néanmoins, ça finit par casser les couilles aux lecteurs, certes sympathiques, mais intransigeants. Pour ce qui me concerne, j’ai eu deux coups de blues. Le premier était hier soir alors que j’étais au bistro quand j’ai réalisé que ça serait vraiment la dernière soirée avant une longue période… Et là, ce soir, après avoir mis en route la tireuse de bière en pensant que c’était mon horizon pour plusieurs mois, non pas de boire de la bière tout seul, mais de constater que le cirque allait recommencer. Je n’aurai aucun contact pendant plus deux jours avec qui que ce soit, à part avec ma mère au téléphone. Heureusement que je peux l’avoir, d’ailleurs : elle m’a rappelé où je pouvais trouver des verres à bière dans la maison. Je pensais bien aux grosses choppes allemandes mais j’avais oublié celles-ci.

 

A propos des vieux, je vous conjure d’arrêter de dire des conneries dans les réseaux sociaux à propos de maisons de retraite, dont les Ehpad. Il n’y a effectivement pas grand-chose de changé pour elles sauf que les résidents devront avoir une attestation officielle pour sortir. Les personnes âgées pourront recevoir des visites mais les visiteurs devront avoir leur propre attestation. Or rendre visite à ma mère en pleine forme et n’ayant besoin de rien n’est pas spécialement impérieux. Il va donc falloir que j’aille la voir en allant faire mes courses et profiter de l’attestation ad hoc. On lit beaucoup de conneries dans les réseaux sociaux à propos des anciens.

On continue à lire qu’il aurait fallu protéger plus les vieux et toutes les personnes en situation fragile et laisser les jeunes pour qui la maladie est moins grave. Tout d’abord, « moins grave » ne veut pas dire « pas grave », tas de crétins ! Vous ne trouvez pas d’exemple, dans la presse, de lascars qui racontent leurs calvaires ?

Ensuite, ce ne sont pas spécialement les vieux qui vont s’agglutiner dans les bureaux, les bistros, les transports en commun et autres fêtes. Ce sont les gens en bonne santé et notamment les jeunes qui participent à la propagation du virus. Les vieux isolés se protègent tous seuls comme ils peuvent, ils se calfeutrent chez eux car ils ont peur. Les vieux en établissement sont gérés par les établissements qui savent les protéger. Ce sont des professionnels, contrairement à toi.

 

Et aux types du gouvernement, je suppose. J’aurai le temps d’en parler pendant les prochaines semaines voire les prochains mois. Je re-sortirais mes vieux billets pour montrer que je n’avais pas entièrement tort dans certaines prévisions (et non pas prédictions) mais on s’en fout. On est comme des cons, à nouveaux. Et j’aurai le temps de parler des erreurs.

 

Pour l’instant, parlons bière. C’est la première fois que je bois de la bière pression chez moi. Et encore, elle n’est pas à la température idéale. J’ai choisi de la Jupiler car il me semble qu’elle est le meilleurs « compromis » (entre ce que j’aime, ce qu’on peut avoir dans une machine à la maison et tout ça). Il faut bien que vous sachiez, quand même, que la tireuse vaut environ 200 euros (il existe des modèles moins chers, d’autres plus, j’ai pris ce qui me semblait raisonnable). Le fût de 6 litres est à environ 30 euros. Le litre de bière est à 5 euros, ce qui nous fait 1€20 le demi, soit environ la moitié de ce qui est pratiqué dans le commerce. En supermarché, la canette est à environ 40 centimes.


N’allez pas en tirer des conclusions inopportunes d’autant que je compare des produits qui ne sont pas équivalents et qui ne sont pas nécessairement dans vos habitudes de consommation (et que si vous habitez dans certains quartiers de Paris, le demi de bière ordinaire sera plus proche des 4 euros que des 2,4 que je viens d’évoquer. J’ai pris de la pression parce que je préfère cela (mais la différence de prix en vaut-il le jeu ?) et parce que l’intendance est plus facile à gérer…

 

J’aurais le temps, dans les prochaines semaines, d’évoquer d’autres sujets. Comme comparer les deux confinements. La dernière fois, j’avais mis plusieurs semaines avant de trouver la boisson idéale pour le confinement.

J’ai été plus efficace, cette fois !

Un parfait début de confinement !


En ce premier jour de confinement nouveau et deux-cent-vingt-huitième de l’ancien, je retire tout ce que j’ai pu dire à propos de l’incompétence du gouvernement. Notre Bon Président, Vénérable Maître à penser, d’une beauté qui n’a d’égale que la taille de mon foie est parfait. Il devait causer dans le poste le 28 au soir. Dans la journée, les fuites ont été parfaitement organisées : nous aurons un nouveau confinement aurait bien lieu.

 

Emmanuel Macron le confirme donc le 28 au soir pour un confinement le 30 (aujourd’hui) à 0h, ce qui provoquait une fermeture des bistros dans mon coin à 23 heures le 29 tout ne nous laissant la possibilité d’abuser deux dernière fois avant le confinement. Je rappelle quand même que lors du premier confinement, les bistros avaient été fermés avant !

Le 28, la rumeur arrive à mon gosier. Je fais quelques recherches par Internet. J’aime bien acheter des gadgets électroniques et des livres chez Amazon mais, cette fois, le sujet est sérieux. A 14h31, je recevais un mail de Saveur Bière, me confirmant la création de mon compte chez eux. A 16h35, je recevais la confirmation de ma commande pour une réception dans la journée lundi matin.

A 7h09, le 29, je recevais un mail m’indiquant que ma commande était expédiée. Hier soir, je rentrais à la maison à la fermeture des bistros, pour la dernière fois pendant probablement deux ou trois mois.

Ce matin, à 10h20, je reçois un appel téléphonique du livreur de Chronopost qui me disait qu’il était devant chez moi, qu’il avait sonné, que la sonnette ne fonctionnait pas, qu’il avait tapé à la porte et que je n’avais pas entendu. Je suis donc descendu (en caleçon et même pas douché, comme l’autre jour pour mon jardinier casseur de sécateur). Il avait déjà entassé les premiers colis dans le porche de la maison et apportait le dernier. A 10h23, le premier matin du confinement, je recevais un mail m’indiquant que ma tireuse de bière et les fûts qui vont avec ont été livrés.

 

Trois jours avant la date annoncée. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais c’est quand même un excellent job de toutes les équipes déployées pour que le confinement se passe correctement !


Amis blogueurs, faites péter vos billets de confinement. Dès aujourd'hui, ça vous évitera de vous trompé dans le décompte des jours...

29 octobre 2020

Incompétents jusqu’au bout !

Au bistro, on se posait des questions intéressantes du genre : aller cueillir des champignons pour les manger peut-il être considéré comme aller chercher des produits de première nécessité ?

J’ai voulu vérifier la formulation exacte et me suis connecté via le lien fourni dans l’application « AntiCovid ». Parmi les motifs de sorties autorisées, ces ânes ont oublié les produits de première nécessité. 

Véridique. 




Déprime islamoconfinementale


Il y a eu un nouveau massacre, dans une basilique, à Nice. A cette heure, on en sait peu. Trois morts dont une femme égorgée. La presse ne dit rien mais on peut supposer qu’il s’agit à nouveau d’un acte de terrorisme islamiste. On peut aussi imaginer que c’est une réaction à la dernière carricature de Charlie qui est pourtant un hommage aux Galettes de Pont-Aven.

Suite aux derniers attentats, j’avais écrit qu’il fallait agir mais qu’on ne savait pas quoi faire. Des lecteurs m’avaient dit qu’on savait très bien mais que personne n’osait. Un en particulier, m’a suggéré de faire un billet sur ce thème mais dans la suite de ceux que je donnais au PS pour bâtir un programme.


Je l’ai rédigé, à la fois sérieusement mais aussi en mode farce. Compte tenu de l’actualité, il ne serait pas judicieux de le publier parce qu’on va encore avoir les éternelles polémiques dans les réseaux sociaux et des infographies de débiles léger, comme ce machin qui date de 11h25, deux heures et demie, donc, après les faits.


On va avoir des types qui vont expliquer que c’est de la faute de Macron, d’autres des islamogauchistes. 


Nous voila donc reconfinés et j’ai vu plusieurs publications de locdus dans Facebook qui gueulaient parce qu’ils n’y avaient pas de confinement plus dur pour les anciens et que c’est lamentable vu que c’est une population à risque. Tout d’abord, s’ils sont à risque, c’est bien à eux de décider les risques qu’ils peuvent prendre et ils sont enfermés depuis plus d’un an (avant la covid, il y avait eu la grippe puis la gastro).

Surtout, Macron a dit qu’il n’y aura pas de mesure spécifique pour les résidents des maisons de retraite. Cela veut dire que nos vieux n’auront pas plus le droit que nous de sortir mais que, en plus, ils n’auront aucune case à cocher dans les attestations et qu’on ne pourra pas venir facilement les voir vu que s’ils sont placés, nous ne pouvons trouver une justification pour les assister…

Arrêtez donc avec vos déclarations à l’emporte-pièce.

 

Faites donc, comme moi hier soir, des publications plus légères.


P.S. : dernière minute, je reçois un push, un type a été abattu après avoir attaqué des policiers à Avignon.

28 octobre 2020

J'hercule le sécateur


Alors que nous allons reprendre le confinement, les blogs vont reprendre leurs journaux et je voudrais rappeler à mes confrères que l’on peut raconter absolument n’importe quoi sur un blog et que l’on peut dépasser l’émotion provoquée par le port du masque en entrant dans un Super U ou la colère provoquée par la bêtise de la communication du gouvernement.

 

Ainsi, hier, il était prévu qu’aille déconfiner la tombe familiale au cimetière avec ma mère. Comme il m’avait fallu emprunter une voiture, j’avais tout millimétré pile poil pour ne pas faire durer le plaisir. Mais pour bien décrire le cadre de cette histoire, il faut raconter qu’il était prévu qu’un jardinier passe deux jours à la maison – enfin, dans le jardin, quoi – histoire de faire ce que je n’avais pas fait depuis le début de mon confinage Breton et néanmoins Loudéacien.

 

Le matin, j’avais entassé les outils dont j’aurai sans doute besoin au cimetière sur le sol du garage pour être prêt à les mettre dans le coffre de la voiture qui aurait dû se garer sur l’allée en pavés mais le camion du jardinier était garé devant l’entrée de l’allée avant l’arrivée de la voiture (logique, il fallait que le petit gars le remplisse avec le produit de ses tailles).

 

Au moment de la gamelle, je suis sorti discuter avec lui deux minutes et il m’a demandé s’il pouvait ranger ses outils dans le garage pendant la pause. Je réponds évidemment positivement et lui dit, « comme ça » que s’il lui manque un truc, il pouvait taper dans notre matériel.

 

Au moment, de partir chercher ma mère pour aller acheter des chrysanthèmes puis arranger la tombe, j’ai voulu charger la voiture mais comme elle n’était pas sur l’allée, j’ai choisi de mettre les petits outils (le sécateur, le machin pour biner, la brosse, la serpillère, un trident pour tridenter et des trucs comme ça) dans le seau qu’utilise la femme de ménage pour faire ce qu’une femme de ménage peut faire avec un seau, pour les emmener jusqu’au coffre de la valeureuse Xsara VTS.

 

Nous voila devant la tombe avec du branchage d’automne rouge (le branchage, pas l’automne, ne mélange pas, c’est suffisamment compliqué) à mettre dans une espèce de bac au pied de l’engin comme chaque année. Catastrophe ! J’étais pourtant sûr d’avoir pris le sécateur. J’ai alors pensé que j’avais oublié de le mettre dans le pot ce qui n’est pas de bol ou que je l’avais laisser trainer en coupant les branchages en question sur l’arbre dans le jardin, vous savez, l’arbre à feuilles rouges ?

 

On fait avec les moyens du bord car ça ne valait pas le coup de revenir le chercher et voila notre tombe parfaite même si on peut déplorer la présence de proches à l’intérieur mais comme elle n’a pas été ouverte depuis une vingtaine d’années, c’est raisonnable. Nous rentrons à la maison et je fouille partout à la recherche du sécateur perdu ! Le jardinier était justement en train de tailler l’arbre à feuilles rouges. Je ne sais pas si vous vous rendez compte que s’il était venu la veille, je n’aurais pas pu tailler des feuilles pour décorer le cimetière. En fait, tout s’est joué à quelques heures près. Le hasard est grand et il n’est pas inutile que même si dieu n’existe pas, il favorise les festivités de la Toussaint.

 


Je n’allais pas fouiller les branches rouges au pied de l’arbre en cours de taille au cas où, moi-même, je l’aurais perdu un peu plus tôt à cet endroit ! J’ai laissé tomber (pas le sécateur, sa recherche, putain, tu es lourd). Je fonce donc faire des courses alimentaires tout en prévoyant l’acquisition d’un sécateur neuf (que j’ai d’ailleurs oublié). Je fouille à nouveau mon seau à outils par terre où

 

Dans la suite de l’après-midi, je restitue la voiture à son digne propriétaire non sans fouiller son coffre au cas où le sécateur s’y trouvât perdu. Ou s’y perdasse.

 

Je rentre à la maison pour finir mon travail puis je redescends immédiatement pour demander au petit gars quand il a allait partir afin que je puisse fermer le garage avant d’aller au bistro. Il me dit : « Je suis désolé, j’ai cassé votre sécateur ». Je lui demande : « Tu l’as trouvé où. ». Il me montre le sol où j’avais fait ma pile d’outils déchargés de la voiture avant de remettre le seau à l’endroit réservé à la femme de ménage…

 

Il semblait trouver naturel que l’on range les outils sur le sol (à sa décharge, le garage n’est pas très bien rangé…).

 

Il me tend le sécateur, je constate le dysfonctionnement assez léger (un mécanisme permettait de le maintenir fermé quand il n’était pas utilisé). Je lui donne l’absolution (pas au sécateur, au petit gars).

 

Je n’y comprenais plus rien. Je n’avais pas le sécateur au cimetière avec les autres outils et j’ai fouillé partout au retour pour voir si je n’avais pas fait une erreur et le petit gars avait emprunté le sécateur à l’endroit où j’avais déposé les outils en rentrant du cimetière.

 

Un conclusion s’imposait : il m’avait menti ! Dans ma tête, il avait pris le sécateur dans le jardin à l’endroit où je l’avais oublié en cueillant le feuillage rouge, c’était la seule solution dans ma tête mais pourquoi m’aurait-il menti pour une connerie comme ça pour se couvrir un dommage mineure infligé à une espèce de machin sans intérêt ? Je ne voyais qu’un raisonnement alambiqué de sa part ; il aurait profité du fait que je dépose les outils pour faire croire qu’il l’aurait emprunté là et cassé immédiatement !

 

Le crime n’était pas parfait mais je ne voyais aucune autre piste valable et j’étais loin d’avoir une preuve déposable devant les tribunaux pour me faire rembourser la douzaine d’euros qu’il ne m’était pas due vu que je l’avais autorisé à utiliser les outils.

 

Ce matin, il revient. J’avais oublié d’ouvrir la porte du garage pour qu’il récupère ses outils et je suis descendu en caleçon. Peu importe, mais il a du se demander si je n’étais pas à moitié taré vu que le thermomètre frôlait le négatif.

 

Le sécateur me traînait dans le crâne (ce qui est moins dangereux que dans le caleçon en question). A un moment, je le vois entrer dans le garage et je descends pour tenter d’élucider définitivement ce mystère. Je regarde dans mon tas d’outils : le sécateur n’y était plus alors je commence à fouiller les étagères et, ne manquant pas d’à-propos, je lui dis en rigolant « ah mais il me casse les couilles ce sécateur, tu ne sais pas où il est ? » Et il me le montre, rangé avec ses propres outils.

 

Et la lumière m’est venue : il avait emprunté l’objet pile poil entre le moment où j’ai fait la pile d’outils et le moment où je l’ai mise dans la voiture car il avait constaté l’absence du sien et avait voulu le mettre « de côté », pour me le rendre uniquement quand il aurait fini.

 

C’est pas simple, hein !

26 octobre 2020

Préparons le nouveau confinement avec la fougue qui nous caractérise !


Les informations sont absolument dramatiques pour ce qui concerne notre pandémie quotidienne. Les records sont battus, les croissances sont exponentielles et tout ça. Vous pouvez évidemment ne pas y croire parce qu’il y a trois semaines, on n’y pensait même pas, même si on parle de deuxième vague depuis longtemps. Pour autant, se voiler la face ne servira pas à grand-chose : préparons-nous à cette mauvaise période à passer.

Pour commencer par un amusement, parions sur la date du reconfinement quasi-général. Je mise sur le 6 novembre pour laisser un peu de temps aux entreprises et aux gens de se retourner. Je laisse deux semaines de sursis. C’est énorme.

Surtout, les prestations sociales seront versées le 4 novembre d’après le site de la CAF… Les allocataires doivent pouvoir tirer des sous avant d’être confinées. Disons le 6 au soir… (Je vous dis ça maintenant : dès que j’aurai les informations officielles, je serai obligé de la fermer, ce qui vous fera par ailleurs le plus grand bien).

 

Ensuite, faisons vite pour donner des conseils au gouvernement. Le l’ai assez fait, je ne vais pas en rajouter mais arrêtez, par exemple, de me faire remplir une attestation pour aller acheter un cubi de rouge ou d’empêcher un type qui ne peut pas bosser de prendre sa voiture pour aller ramasser des champignons en forêt. Et j’aimerais bien ne pas avoir une amende de 135 euros quand je vais porter du linge propre à la maison de retraite de ma mère, linge qui sera mis en quarantaine pendant plusieurs heures pour éviter toute contamination…

 

Alors regardons les choses sous un nouvel angle. La dernière fois, Macron avait fait un discours sans annoncer le confinement et le mardi midi (il y a donc 224 jours) on l’était. Cette fois, on peut raisonnablement penser qu’on a deux semaines pour se préparer, dont une de congés scolaires. On ne sait d’ailleurs pas si les écoles seront fermées. Gageons que non. Les universités devraient l’être, par contre…

Etudiants en premières années : cassez-vous chez vos vieux plutôt que de vous saouler en meute dans les cités U ou les appartements des uns ou des autres. Partageons mon avis prend soin de vos foies (et des andouilles qui propagent les virus). En plus, vous ferez des économies.

 

Pour les parents, commencez par préparer la garderie des enfants. Arrangez-vous avec les autres parents scolaires, faites des tours de rôles, organisez des remerciements pour les parents dévoués qui pourront s’occuper de vos propres dégénérés.

A tous ceux qui n’ont pas de contrainte de gamin et qui ne devront pas aller au travail, si vous êtes célibataires, faites-vous inviter par des potes pour ne pas rester isolés, pour ne pas végéter dans des petits appartements ! Si vous avez de la place pour héberger du monde, dites-le !

 

J’ai de la place. Prévoyez des cubis de rouge.

 


24 octobre 2020

Le militant sans couilles



Nous avons ici un twittos anonyme qui accuse des personnalités en vue de ne pas avoir de couilles parce qu’elles n’osent pas faire des caricatures sur l’islam (et plus exactement le prophète). 

Ce type est un lâche et, surtout, il est très con. 

J’ai regardé son profil Twitter. Il est suivi par un tas de mes amis du Printemps Républicain. Je leur dis, solennellement malgré mon absence de cravate : ce type ne défend plus le droit de caricaturer mais interdit de ne pas caricaturer. 

C’est fou. Virez le de vos contact. Réagissez. 

Geluck ne fait que dire qu’il a peur de l’Islam radical. 

Édit : les lecteurs des billets de blogs ne comprennent généralement rien. Ce dessin est drôle et ce n’est pas à son auteur, Coco, que j’en ai. J’ai RT le dessin. C’est le twittos qui est con et néfaste. 

23 octobre 2020

Covid : ne nous trompons pas !


« Mesdames, Messieurs, les chiffres sont inquiétants, la pandémie progresse à nouveau et nous allons tout droit vers un nouveau confinement. Afin, de limiter ce dernier, nous allons immédiatement renforcer le couvre-feu. » Croyez-vous que notre premier ministre et ses potes auraient dit cela, hier, lors de la conférence de presse ? Non, ils ont dit, à peu près : « nous ne savons pas si le couvre-feu est efficace, nous allons donc le renforcer. » Depuis le début de cette crise (221 jours, n’oublions pas le décompte !), ils sont toujours aussi mauvais dans leurs décisions et dans la communication et je ne fais que le répéter.

J’ai même tenté de leur trouver des circonstances atténuantes en expliquant que certains de nos compatriotes n’ont pas l’esprit scientifique mais j’ai vexé certains de mes lecteurs alors qu’il n’y avait rien de mal dans mes propos : nos esprits ne sont pas tous formatés de la même manière et ne peuvent pas avoir les mêmes réactions. Par exemple, ma consœur Elodie fait un billet où elle laisse transpirer de l’émotion suite à la décapitation du prof. Pour ma part, je ne suis pas ému mais simplement en colère et encore, je ne suis pas sûr de l’être au sujet des bonnes personnes…

 

Hier, dès le début de la cérémonie, Jean cache sexe a annoncé les mesures : on étend le couvre-feu. Les articles de presse étaient presque en ligne avant le commencement, pour vous dire. Après, ils ont bavassé pendant une heure. On attendait quelque chose d’important comme la confirmation que boire trois litres de Guiness par jour permettait de venir à bout de la chose mais non, rien. Une heure à glander devant nos postes. Comment voulez-vous qu’on les prenne au sérieux ? Ils nous balancent une scientifique, un ministre du numérique et des trucs comme ça mais on se fait chier. Tiens ! Ce dernier a annoncé une nouvelle application pour smartphone en remplacement de StopCovid. Je l’ai installée : elle ne fonctionne pas. Je suis allé voir dans Twitter : la plupart des gens rencontraient les mêmes difficultés ! Ils ne pouvaient pas le tester avant ? Pourquoi avoir laisser le secrétaire d’Etat causer pour un truc bon à foutre à la poubelle ?

La mesure principale est donc le couvre-feu qui est étendu à un paquet de départements. Pourquoi des départements ? On n’y comprend plus rien. Prenez l’Ille-et-Vilaine, on peut concevoir que les étudiants fassent un peu trop les cons dans les bistros de Rennes mais pourquoi pénaliser les communes du département. Vous êtes à Redon : couvre-feu. Vous allez trois kilomètres à l’ouest : pas de couvre-feu dans le Morbihan !

 

Je dois reconnaitre que j’avais minimisé le rôle des bistros dans la contamination. C’est hier que Dagrouik m’a montré une carte où Rennes était bien atteinte et m’a demandé mon avis : c’était évident, pour moi, une ville avec beaucoup d’étudiants et de bistros, donc très festive. Je dois avouer que j’avais été enduit en erreur par les bistros que je fréquente et qui ne sont pas très festifs… Ainsi, les patrons qui ont toléré les cons dans leurs établissements en n’imposant pas de gestes barrière ont fait en sorte que toute la profession est pénalisée. J’espère au moins pour eux qu’ils ont gagné beaucoup d’oseille.

J’avais aussi été induit en erreur par des erreurs précédentes, notamment celle de la préfecture des Côtes d’Armor qui avait classé Loudéac comme une ville touristique et y imposé le masque par tout ce qui était profondément ridicule.

Ainsi, on finit par se faire des mauvaises idées à cause des erreurs de communication et ces mauvaises idées font que la situation empire.

 

D’ailleurs, hier, je suis tombé sur un énième post, dans Facebook, où l’auteur expliquait qu’il fallait lâcher la grappe aux braves gens et ne protéger que les vieux et les personnes à risque. Pour lui c’était évident qu’il fallait mettre toute cette partie de la population en quarantaine ce qui, rien qu’humainement, est impossible. C’est une profonde connerie : un des ministres, hier, a montré que l’âge médian des passages en réanimation est de 63 ans ce qui veut dire que la moitié des types en réa ont moins de cet âge. En outre, on a vu récemment que la maladie pouvait être très grave aussi pour les jeunes et on commence à regorger d’exemples…

 

C’est bien toute la population qu’il faut protéger mais encore faut-il expliquer pourquoi… Ce qui n’a quasiment pas été fait hier et je me demande comment c’est possible vu le nombre de cabinets de communication bossant pour les ministères, probablement considérable.

 

Petit 1 : on ne sait pas toujours tout mais les indicateurs sont dans le rouge et laissent prévoir une situation pire qu’au début de l’année.

Petit 2 : la maladie peut-être très grave et si le nombre de décès n’est pas si élevé que ça, c’est grâce au confinement et aux mesures prises.

Petit 3 : il ne s’agit pas d’arrêter la maladie en prenant des mesures mais de faire en sorte de faire baisser le taux de contamination. Il faut donc arrêter de cracher à la gueule des gens, mettre un masque et d’éviter de rentrer beaucoup de monde. Pas compliqué, si ?

 

Le gouvernement n’a toujours pas évoqué les transports en commun en agglomération et les métiers non essentiels ! a

22 octobre 2020

L'islamogauchisme serait-il une preuve de connerie ?


Etant ouvertement Républicain, libéral et membre du Printemps Républicain, je passe souvent pour Vallciste, pour un inconditionnel de l’ancien premier ministre. Même si j’ai une certaine affection pour lui suite à une anecdote personnelle et si nous sommes relativement proches sur beaucoup de dossiers,  je ne le supporte pas en tant que politicien. Je n’ai pas aimé sa rigidité lors des 49.3. Je n’ai pas aimé qu’il soutienne le candidat d’un autre parti après s’être présenté à la primaire. Je n’ai pas aimé qu’il parte faire de la politique à l’étranger. On aime la République mais on n'en a pas la même vision...

Il n’empêche qu’on a sans doute les mêmes adversaires et je rigole beaucoup des moulinets que font certains pour faire croire qu’ils n’ont jamais été proches de ce qu’on appelle l’islamogauchisme depuis la décapitation de ce jeune proche. Mais certains n’ont rien compris et mélangent visiblement tout.

Ainsi, alors que je diffusais un truc dans Facebook, avant-hier, un type que je connais vaguement depuis une dizaine d’années a répondu hors sujet en parlant de Valls car je suis fatigué d’entendre le nom d’un ancien premier ministre comme une insulte surtout de la part de crétins qui fricotent avec les islamistes... Je l’ai donc envoyé chier avec la distinction qui me caractérise, du genre : « tu peux aller chier ailleurs, connard ? »

Hier, il a fait une publication dans Facebook pour dire qu’il allait quitter les réseaux sociaux parce qu’on y trouve trop de gens agressifs et qu’il en avait marre de se faire insulter.

 

J’ignore si l’épisode avec moi est à l’origine de sa décision mais s’il se comporte ainsi avec tout le monde, qui ne s’étonne pas, après, de recevoir des bourre-pif !

Pauvre chou, va !

 

J’étais parti pour faire un billet au sujet de l’islamomachin quand cette anecdote m’est revenue en mémoire. Vous aurez donc probablement droit à une deuxième billet histoire d’aborder sereinement un sujet varié comme l’extermination des immigrés musulmans à coup de covid 19 et de Beaujolais village.

21 octobre 2020

Vivons heureux en attendant la fin de la pandémie


Nous sommes le 219ème jour après le début du confinement ce qui ne nous rajeunit pas. Je suis en Bretagne dans un coin où la carte n’est pas trop rouge mais les bistros doivent fermer à vingt-trois heures au lieu d’un heure ce qui n’est pas très grave sauf le vendredi et le samedi mais nous sommes moins malheureux que dans certaines parties de la France voire d’Europe, notamment vers notre nord qui ont reconfiné.

Néanmoins, avec les copains, on se demandait hier soir comment éviter un reconfinement total. Il y a bientôt un mois, je disais dans ce blog qui raconte n’importe quoi qu’il était éminent pour permettre aux gens de partir un peu en vacances histoire de ravir les vendeurs de chrysanthèmes puis qu’il serait assez total en novembre pour qu’on puisse dépenser du pognon en décembre et faire la fête comme il se doit. Je me trompais probablement et, de toute manière, personne ne m’écoute.

Je suis en effet à peu près le seul à prôner un confinement quasi-total (c’est-à-dire une fermeture des activités économiques non essentielles et des restrictions de déplacements) en dehors des bistros à condition que ces derniers jouent le jeu. A la limite, je n’ai plus à argumenter tant il est à peu près évident que le gros des contaminations est dans les transports en commun, les écoles et autres lieux de travail que notre gouvernement de zouaves laisse ouvert.

 

D’un autre côté, si les gens ne font pas le con pendant les vacances de la Toussaint, on pourrait voir l’épidémie décroître très légèrement contrairement au taux de suicide chez les fleuristes ce qui garantira néanmoins des revenus aux générations futures. Cette profession est autoalimentée ! Elle gagne du pognon avec la fête des daronnes et celle des morts… Mamie, t’as passé l’arme à gauche ? Tu auras ton bouquet en novembre et pas en mai. Paf ! Mais je m’égare.

Les mômes ne feront plus circuler le virus pendant ces congés scolaires et c’est très bien. En dehors des congés scolaires, ils ne le font circuler qu’à partir de l’entrée en sixième… si j'interprète les consignes de port de masque.

 

A noter que parmi les études réalisées, il ressort qu’une seule mesure est réellement efficace : si on mettait les 25% de travailleurs qui en ont la possibilité en télétravail, le pic de contamination serait diminué de 40%.

 

Et s’il y avait un scandale à relever à l’issue de cette crise sanitaire, il tournerait autour de ce télétravail et des métiers non indispensables à l’activité économique. Il n’est pas normal que les entreprises ne soient pas plus incitées, voire obligées, à faire du télétravail. Un texte de loi serait assez facile à faire passer : une entreprise doit prouver qu’une activité en « présentiel » est indispensable. Quant aux activités non indispensables à l’économie, je suppose que l’on pourrait en référencer des dizaines et pas seulement dans les activités touristiques ou culturelle. Tant pis s’il y a un coût pour l’indemnisation des gens concernés. Au point où on en est…

 Je vais m’y atteler : la plupart des activités commerciales peuvent être menées par internet. Prenons un exemple au hasard moi : depuis la fin du confinement, je ne suis allé que dans quatre magasins qui étaient fermés à l’époque, et encore, trois le même jour (avec mon tour de taille post confinage, il n’est pas facile de trouver un pantalon). La quatrième fois, c’était chez un coiffeur. Ne me dites pas que toute personne normalement constituée ne peut pas attendre quatre mois avant de croiser le merlan… Vous enlevez 25% des salariés en télétravail plus 15 qui ne servent rien, le virus disparaitra rapidement.

 

Je rappelle – et on ne le fait pas assez – qu’il ne s’agit de dézinguer cette bestiole mais de diminuer drastiquement le taux de contamination, ce fameux « R » (le nombre de personnes qui seront infectées par une personne contaminée). Dès que les congés d’été ont été  terminés, il a rebondi en flèche et nous devons le haïr pour cela même si nous sommes résolument anti-racistes. 

20 octobre 2020

Et si on relançait les blogs politiques ?


Depuis que Sarkofrance a fermé boutique, j’ai l’impression qu’il n’y a plus aucun blog politique à part le mien et ceux de quelques copains : voir ma blogroll, je pense en particulier à Captain Haka et Denis, et un peu comme si nous n’étions plus que trois dans cet immense océan de désolation et surtout de soif (je ne veux oublier personne, je cite ces deux zigotos parce que je les connais depuis la nuit des temps, sinon, ma blogroll continue à bouger un peu…).

Il reste bien sûr ceux des imbéciles avec qui je me suis fâché vu qu’ils avaient un peu tendance à me traiter de fasciste quand j’abordais certains sujets comme l’islam politique mais ils viennent sans doute de se rendre compte qu’il y avait eu une décapitation de trop et que beaucoup d’abrutis islamogauchistes auraient un peu envie d’effacer certaines de leurs publications. Une page se tourne et on peut se réjouir avant la prochaine potentielle jouissance du constat d’une gauche qui se remettrait par miracle à défendre la République contre les religions de toutes sortes, surtout celles qui ont tendance à éliminer physiquement certains valeureux détracteurs.

Mais nous ne sommes pas là pour parler de ça mais bien pour occuper une heure de temps entre la fin de ma journée de travail (commencée très tôt à cause d’une bête insomnie) et l’heure du rendez-vous avec ma mère dans sa maison de retraite. Probablement ancienne communiste, d’accord, mais ne se privant pas d’avoir du personnel à son service malheureusement pas exclusif dans une institution laïque (en Centre Bretagne, ça veut dire que ceux qui ne bénissent pas le repas machin truc ne sont pas immédiatement flagellés).

 

Nous sommes là pour parler des blogs politiques. Vous pouvez en créer un. Tiens ! En haut à droite, là, tu as sans doute une option « créer un blog ». Tu cliques. Tu écris deux ou trois conneries, tu fais un peu de mise en forme avec une bloguerolle mentionnant mon blog et celui d’El Camino parce qu’il met des gonzesses à poil tous les dimanches vers 21h, voire celui de Didier Goux pour montrer que tu es un gros rebelle avec du poil dans les oreilles. Ensuite, tu m’envoie un mail pour que je lise ton truc. S’il ne me déplait pas, je l’enregistre dans ma propre bloguerolle ce qui assurera de la gloire pendant au moins 24 heures.

Si je puis me permettre, tu ne te lanceras pas dans la propagande officielle de ton parti préféré, il le fait très bien et les cinquante lecteurs qui tu auras s’intéresseront à toi plus pour le personnage que pour les messages politiques que tu veux faire passer avec l’élan qui te caractérise mais qui ne sert strictement à rien. Je vais donner un autre conseil : ne fais pas des billets de blog trop long, c’est chiant à lire mais aussi à écrire. Je sais ce que c’est.

 

Mais pourquoi je dis ça, moi ?

 

Tu penses bien que j’ai une raison valable. Alors que Facebook et Twitter partent complètement en vrille bien aidés par la covid 14-18, on constate que de plus en plus de types font des Thread Twitter et des publications Facebook relativement longues, disons une trentaine ou une cinquantaine de lignes, sans doute parce qu’ils sont lassé d’y trouver que du vomi voire d’en déverser eux-mêmes, on est peu de chose ma pauvre dame.

C’est bien naturel d’avoir un clavier et écran et de vouloir remplir un tas de pixels plus ou moins bien ordonnées pour que cela veuille dire quelque chose et cela ne fait pas de mal aux vieilles crouilles comme moi de lire un peu de chair fraîche, même si calvitienne.

 

Avec le confinement, les blogs avaient connu une renaissance par l’intermédiaire de nos piteux journaux de confinement même que je n’ai pas perdu le réflexe de compter les jours : 218 (facile : 30 semaines, plus une semaine, plus un jour). Certains continuent à avoir du plaisir à cette reprise, comme Laurent dont au sujet duquel il vient de confirmer sa participation à notre Visio de ce soir 20h30 joignable par toutes les andouilles en cliquant sans perversité sur https://meet.jit.si/kdb ! La séance est d’ailleurs ouverte mais je ne reviens pas avant 4 bonnes heures, ça va nous faire consommer de la bande passante chez Orange.

 

Mais ce n’est pas aux anciens blogueurs que je pense mais à tous les types qui écrivent des mots dans Facebook et Twitter et qui doivent bien finir par reconnaître que la forme n’est pas très satisfaisante.

Qu’ils ouvrent des blogs, bordel ! Et ensuite, ils pourront utiliser Facebook et Twitter pour faire leur propre promotion. Et il n’y a pas que des blogs politiques dans le vie, on peut parler de tout.

 

Surtout si on n’a rien à dire.

18 octobre 2020

Faisons une marche blanche contre l'immobilisme dans la lutte contre l'islam politique, radical et meurtrier !


Je n’ai pas vraiment réagi dans les réseaux sociaux à l’assassinat de ce prof, M. Paty (trop tôt, si je puis me permettre), qui avait présenté des carricatures à ses élèves, par une espèce d’islamiste radicalisé. N’y voyez pas de mal ou d’absence de solidarité mais tellement de gens ont écrit des bafouilles que je ne vois pas ce que je pourrai dire de plus ou de mieux.

Je me suis levé, ce matin, j’avais encore de la colère. J’ai lu deux publications dans Facebook, celle d’Olympe qui dit, en gros, « on fait quoi, maintenant » et celle de Pierre qui explique qu’il n’ira pas aux rassemblements, que ça suffisait bien d’organiser les marches blanches. Je suis d’accord avec eux.

Je suis en colère depuis vendredi soir, depuis que j’ai vu dans les réseaux sociaux la publication d’une ancienne copine, hier encore, islamogauchiste, comme on dit, qui dénonçait absolument tous ces massacres commis au nom de l’islam. Alors, je suis allé voir les publications des copains de l’époque avec qui on a rompu car ils me traitaient de raciste, notamment depuis mon adhésion au Printemps Républicain, expliquant que l’on était proche de l’extrême droite quand on critiquait l’islam radical. Et ils critiquaient tous, à part les deux ou trois tarés de service, l’islam radical avec la plus grande virulence.

Et dans une semaine, ils auront oublié, ils reprendront leur jeu pour démontrer que l’aile républicaine de la gauche n’est qu’un ramassis de fascistes. Ils sont des collabos et méritent d’être assimilés à tous ceux qu’ils voudraient voir, à la suite d’un attentat, exterminés par les forces de l’ordre.

 

Je suis en colère, aussi, car on nous ressort le « pas d’amalgame », celui que je sortais moi-même après les attentats de 2015, comme si on pouvait faire l’amalgame entre les raclures de terroristes et des braves gens qui pratiquent « leur foi ». Les gens finissent par raconter n’importe quoi et arriveraient dans la même phrase à dire que c’est aux musulmans de régler ça entre eux et qui ne faut pas faire l’amalgame. Moi, je vais faire l’amalgame, sans la moindre méchanceté : à partir du moment où un père de famille, un grand-frère, un cousin ou une licorne incite les femmes à porter le voile « parce que ça se fait dans le coran » (et ne me dites pas que ce n’est pas vrai : je n’en ai rien à cirer), il se rend lui-même complice, pas de meurtre, non !, mais d’extension d’une religion et des textes qui vont avec dans le domaine public, donc des fous furieux qui en font un combat politique, un combat mortel.

Laissez-moi faire les amalgames que je veux et traitez-moi de fasciste. Je m’en fous. Ce soir, j’arriverai à Bicêtre vers 19h et j’irai boire des bières avec mes potes musulmans (Kabyles…) jusqu’au couvre-feu…

 

N’allez pas aux rassemblements républicains silencieux de ce soir. Si vous voulez vous recueillir pour ce prof décapité, vous pouvez le faire de chez vous, vous pouvez penser au cœur qui mettait à faire son boulot, à sa famille, à ses proches, à ses élèves, à ces collègues de Conflans… assis sur votre balcon. Et vous pouvez penser aussi à la prochaine fois, au prochain massacre commis au nom de cette religion. Alors en mémoire du prof, vous pouvez aussi vous lever et dire aux autorités qu’il faut maintenant agir, que vous les soutenez, que vous n’en pouvez plus.

Pas plus que moi, vous ne savez quoi faire ! Vous faites semblant d’écouter les éternels spécialistes dans les réseaux sociaux. Certains vont vous dire qu’il faut interdire le CCIF d’autre qu’il ne faut surtout pas le faire. Vous êtes perdus. Alors on ne peut que donner un feu vert ou, plutôt, une espèce de soutien moral aux autorités : agissez, fermer les associations louches, démantelez les réseaux douteux, allez-y au Famas et débarrassez-nous de la racaille islamiste. Dans le respect de la loi, quand même, mais cette dernière peut bouger.

 

L’heure n’est plus aux marches blanches.

 

Rappelez-vous les attentats de 2015. Le 11 janvier, nous étions des millions dans

la rue, au centre d’une attention mondiale, après la tuerie chez Charlie. Le 13 novembre, il y en a eu une beaucoup plus grave, on ne s’est pas rassemblés. Quelques mois après, on s’écharpait sur la déchéance de nationalité de types qui avaient une autre nationalité, puis étaient venus en France et avaient acquis la nôtre mais qui faisait courir de grands dangers à nos compatriotes.

Vous étiez contre, au nom de grandes idées, alors qu’il n’y avait rien de plus normal que de les foutre dehors. Et dans quelques jours, vous lutterez contre le gouvernement qui aura proposé de nouvelles mesures pour permettre d’agir. Vous marcherez contre la République en marche et on se foutra de votre gueule. C’est tout ce que vous aurez gagné.

 

Arrêtons de marcher, agissons ! On n'exterminera pas ceux qui envisagent de nous détruire avec un #jesuis !

16 octobre 2020

Le couvre-feu comme couvre-chef ?


Alors que nous en sommes au 214ème jour depuis le début du premier confinement, le gouvernement et surtout Emmanuel Macron viennent de sortir la mesure la plus débile depuis le début de la crise sanitaire : le couvre-feu ! Evidemment, des imbéciles expliquent que cela rappelle des années sombres de notre histoire ce qui gâche tout le plaisir de l’opposition : ces connards oublient qu’on ne risque que 125 euros pour le non-respect alors que, à l’époque en question, on avait surtout droit à un aller simple vers des contrées relativement orientales.

 

Cela étant, je m’en fous, j’ai négocié avec ma hiérarchie le fait de pouvoir rester en Bretagne mais ça n’a pas été simple. J’y reviendrai. Il n’empêche que quand je suis à Paris, j’ai l’habitude d’aller au boulot de 10h à 18h30 puis d’aller vagabonder (ce qui contient une heure de métro) jusqu’à 22h ou 22h30… Je vais donc pouvoir aller au boulot à 8h30 pour pouvoir être à la maison à 21h… Mon propre cas est ainsi doublement réglé !

 

Et je suppose que beaucoup vont agir ainsi, notamment tous les cadres à happy hour que je voyais au quotidien à la Défense, entassés dans des terrasses jusqu’à 21 heures. En fait, les bistros vont récupérer de 18h à 19h une double clientèle : celle des ouvriers qui débauchent à 17 heures et celle des cadres qui débauchaient à 18h30. D’un autre côté, c’est très bien pour la mixité sociale, me direz-vous. Malgré l’odeur des prolétaires. On ne peut pas tout avoir. Il y aura donc deux fois plus de monde avec l’impossibilité de pratiquer la moindre distanciation.  

Ces crétins qui nous gouvernent feraient mieux de faire appel à des vrais spécialistes de bistro…

 


Tout d’abord, malgré les dénégations, il y a forcément plus de contamination par la covid dans le métro, dans les écoles et au travail que dans les bistros (je parle en valeur absolue, pas en taux). Il y a, par ailleurs, tout à fait la possibilité de pratiquer les mesures de distanciations dans les bars et autres restaurants. Les patrons de ces établissements n’ont pas joué le jeu et ne peuvent s’y prendre qu’à eux-mêmes. Le gouvernement a aussi déconné. Il y a environ 200 000 personnes dans les forces de l’ordre et 40 000 bistros : ce n’était pas compliqué de faire en sorte que tous les bistros soient visités tous les deux jours par des keufs voulant boire un Perrier (par exemple) afin de donner des conseils, d’engueuler sympathiquement les clients… Cela aurait en plus créé une certaine complicité entre les forces de l’ordre et la population. Et rendu totalement inutile ce crétin de couvre-feu.

J’ai failli recracher ma Guiness (c’est nouveau chez moi, c’est à cause du 1880 qui en a mis à la pression), hier, quand j’ai vu « qu’ils » ressortaient une attestation, ce truc qui avait déjà été montré que expressément taré. Comme s’il n’était pas évident qu’un type qui se promène avec un chien à 21h30, le soir, le fait uniquement pour défier la police !

Nous avons donc un monde où on peut prendre les transports en commun librement pendant les heures de pointe mais où il faut une attestation pour le faire pendant les heures creuses au cours desquelles les risques de contamination sont dérisoires.

 

On se moque, on se moque, mais on voit très bien où veut en venir le gouvernement, à savoir limiter les rencontres superflues entre les individus mais il fallait peut-être y penser avant : dès le déconfinement, il fallait interdire les rassemblements sur la voie publique et inciter les gens à ne pas faire multiplier les rassemblements familiaux et autres barbecues entre voisins. Il est quand même titillanolesque de constater que le type qui avait en charge le déconfinement et qui s’est planté à ce point soit maintenant aux commandes pour nous imposer de nouvelles mesures à cause de son lamentable échec (je n’ai pas dit qu’il était responsable : le déconfinement ne s’est pas spécialement bien passé dans d’autres pays. Je dis qu’il a fait des erreurs et fait prendre maintenant des mesures qui auraient été utiles à l’été et sont devenues inutiles avec la mauvaise saison… sans prendre du recul sur les motifs de l’échec).

 

Il y avait une mesure à prendre avant tout : empêcher les gens qui peuvent faire du télétravail de revenir au bureau ce qui revient à interdire aux employeurs d’obliger les retours. Rien n’est fait dans ce sens et il n’y a aucune mesure incitative pour les entreprises. Je le disais plus haut, la négociation avec ma boîte n’a pas spécialement été facile. Il n’y a quasiment aucun travail de bureau qui nécessite une présence (même si l’on pourra trouver des exceptions, comme la nécessité de former les stagiaires et les nouveaux arrivants).

Cela veut dire, par exemple, que rien qu’à Paris et en petite couronne, on pourrait « enlever » des centaines de milliers de personnes des transports en commun et diminuer énormément les risques de transmission.

J’entendais une andouille ministérielle qui expliquait qu’on ne risquait absolument plus rien avec le masque ! C’est absurde après nous avoir dit qu’il ne servait à rien, et l’on sait maintenant que c’est faux, puis nous avoir indiquée que ce n’était pas la panacée. On constate par ailleurs qu’absolument aucune vraie mesure n’a été prise pour les écoles. J’en passe.

 


Je ne suis pas laxiste avec ce virus. Je fais partie de ceux qui pensent qu’il est très dangereux (et mon mur Facebook aurait tendance à me faire penser que je suis ultra minoritaire). Il y a près d’un mois, alors qu’on sentait réellement venir cette deuxième vague, j’avais proposé des mesures assez fortes dans mon blog (un reconfinement sans les attestations sauf celles des employeurs pour les transports en commun et la voiture, le tout basé sur du bon sens).

Mercredi, avant que Macron ne parle dans le poste, j’avais même dit dans Facebook qu’il allait enfin prendre la mesure de la chose et faire preuve d’un peu de logique. Genre : on confine rapidement, on déconfinement pour la semaine de la Toussaint pour nous permettre de répandre la covid auprès de nos chers disparus, on reconfine en novembre et on fait ce qu’on veut jusqu’après les fêtes).

Rien ! Ces ahuris continuent avec des mesures inefficaces à la petite semaine. Le seul progrès, si on peut appeler ça comme cela, c’est qu’ils avouent que la pandémie pourrait durer des mois et des mois, ce que je dis moi-même depuis assez longtemps (sans la moindre certitude et une seule hypothèse : on ne peut pas mettre au point un vaccin en peu de temps, contrairement, sans doute, à un médicament, vu qu’il faut des expérimentations pour s’assurer qu’il n’y a pas d’effets secondaires).

 

Je crois que je vais aller au bistro maintenant, je ne sais pas ce que ces andouilles peuvent nous pondre d’ici ce soir.

15 octobre 2020

Un projet pour le PS ? Moquons de LR pour voir ce qu'il ne faut pas faire !


Dans un moment d’optimisme ou de folie passagère, je me suis mis à faire des billets pour aider le PS à préparer la présidentielle. Dans le premier, j’expliquais pourquoi il n’était pas opportun de parler de l’union de la gauche. Dans le deuxième, je commençais à préparer l’ébauche d’un projet et je vais continuer mais il s’agit plus, pour moi, de donner des exemples que d’établir un vrai programme. Il faut que les militants et cadres du parti sachent vers quoi l’on souhaite faire bouger le pays et puissent le dire.

Je me moquais un peu du programme de LFI et d’EELV (rien de méchant : le PS, lui, ne propose plus rien…). Je me suis penché, ce matin, sur celui de LR. Je vais faire de la peine aux militants des deux partis de gauche mais il est beaucoup plus sérieux dans le sens où il montre vraiment quelque chose aux lecteurs. En revanche, il ressemble trop à un entassement de mesures de droite difficilement crédibles. Genre : on va transformer l’AME et diminuer les impôts des classes populaires.

Un peu de sérieux !

 

Je vais prendre les cinq premiers thèmes de la page « ruralité » pour m’en moquer méchamment.

 

« Un « bouclier rural » : zéro fermeture de classe d’école, de bureau de poste ou de petite ligne ferroviaire dans les territoires ruraux. »

Cela n’est ni crédible ni sérieux et pourrait figurer, d’ailleurs, dans le projet de n’importe quel parti politique. Si un patelin n’a plus que dix gosses à l’école, je ne sais pas si ça vaut le coût de maintenir une classe. Ne serait-il pas judicieux de leur permettre d’aller à l’école au chef-lieu de canton à une quinzaine de minutes ? Pourquoi et comment maintenir un bureau de poste s’il n’y a plus de courrier dans le patelin ou une ligne ferroviaire s’il n’y a que trois passagers ?

Dans mon ébauche de programme d’hier, j’avais la création de maison de service public, ce qui résoudra plein de chose, dont la problématique de La Poste. Dites, les gars, qui va payer votre bureau de poste avec 10 euros de chiffre d’affaire par jour et trois colis déposés ? La Poste ? Et vous l’accuserez ensuite d’être en déficit pour mieux la détruire ?

Je proposais « un service de transport public universel « à la demande » pour un prix dérisoire pour tous les déplacements à l’intérieur d’une communauté de communes sans transport en commun. » Parfait pour amener les mômes à l’école et les gens d’un point à un autre. Facile. Vous prêtez des voitures assurées à des gugusses avec le permis et vous les payez quelques euros pour sillonner le coin à la demande.

Démystifions le ferroviaire en passant : un petit train pèse 7 ou 8 tonnes pour une vitesse maximum de 9 km/h. Si c’est pour transporter cinq passagers, c’est une catastrophe au niveau du service rendu et de l’environnement par rapport à un service de voiture… Arrêtons de raconter n’importe quoi !

 

« Annuler les augmentations de taxes sur l’énergie appliquées en 2018 car elles relèvent de l’écologie punitive. »

Prendre du pognon dans un coin pour le refiler dans l’autre ! C’est une erreur de présenter cela. Tout le monde a oublié ces taxes (il m’a fallu Google). Il s’agit, en gros, d’une augmentation de 3% de la facture d’électricité pour payer différents trucs ce qui est bien moins qu’une variation annuelle naturelle en fonction de la météo et des circonstances (vous pensez que les types restés en télétravail 2 mois à cause du confinement ne vont pas sentir passer une variation de leur facture d’électricité ?).

Arrêtez de parler d’écologie punitive à tout propos. La défense de l’environnement à un coût, quoiqu’il arrive. L’écologie punitive est autre chose : faire payer des taxes à une personne qui, par exemple, n’utilise pas un véhicule aux normes (mais n’a pas les moyens d’en changer).

 

« Doubler le nombre de maisons de santé pour lutter contre la désertification médicale. »

Qui ? Quoi Comment ? Où ?

Je parle des maisons de santé dans mon billet de blog d’hier. Il me semble être un tantinet plus précis…

 

« Supprimer la limitation de vitesse à 80 km/h, investir pour la sécurité des routes et laisser aux départements la possibilité d’abaisser la vitesse sur les seuls tronçons les plus accidentogènes des routes départementales et nationales. »

N’oubliez pas que votre candidat sera probablement le type qui a mis en place ces limitations. Un peu de sérieux et cessons la démagogie : on ne fait pas une présidentielle sur une vitesse maximum et on ne me fera pas croire que les autorités locales n’ont pas déjà les moyens de réduire temporairement les vitesses autorisées.

 

« Imposer l’équité dans les investissements publics entre métropoles et territoires ruraux et renouer avec une véritable politique d’aménagement du territoire. »

Cela ne veut rien dire. En l’absence de propositions concrètes, on ne voit pas du tout où ils veulent en venir.

 

Ca a au moins le mérite de me faire une excellente transition, après avoir pris cinq points au hasards dans le programme LR, vers ce que devrait faire le PS. L’élection de 2022 n’a rien de commun avec les précédentes si tant est que ces dernières se ressemblaient vaguement. Il n’y a pas l’ombre d’un candidat et l’élection aura lieu, probablement, moins d’un an après la fin de la crise sanitaire au cours de laquelle on a entendu tout et n’importe quoi de la part des dirigeants (hier soir, encore, Macron a fait avaler des couleuvres tant il est évident qu’il est plus dangereux de prendre les transports en commun et d’aller au boulot que de faire un barbecue en plein air avec le voisin).

Il faut donc un projet, une vision de la société, à présenter aux électeurs, dès aujourd’hui, tout en l’affinant sous la forme d’un vrai programme dans les prochains mois. Le dernier candidat du PS n’était pas crédible mais avait quelques idées très fortes et intéressantes comme le revenu universel et la taxe sur les robots. Je parle du premier sans le citer dans mon billet d’hier (quand je parle de fusionner tous les revenus hors ceux du travail et du capital, c’est un premier pas). Le deuxième n’est pas réaliste même s’il serait utile.

La campagne, en 2022, ne sera pas qu’une suite de mesures annoncées sur un site web et citée à l’occasion de quelques discours. Elle s’articulera autour de mesures pour transformer la société, j’en suis certain. Ou j’essaie.

Allez-y ! Bosser sur ce projet !