12 novembre 2021

Connectique

 


Cette première journée de télétravail « depuis » mon appartement parisien me rappelle le confinement, avant que je ne puisse fuir en Bretagne. J’avais alors un tas de problèmes techniques… que je retrouve aujourd’hui. Et qui font que je vais d’ailleurs probablement finir par aller travailler du bistro…

Toujours est-il que, pendant mon séjour à l’hôpital, mon iPhone a rendu l’âme suite à une chute malencontreuse (forcément, quand on passe quatre semaines au lit, on s’endort bêtement et les objets tombent). En fait, c’est l’écran qui était abimé, notamment la partie « tactile », il y avait un certain nombre de trucs que je ne pouvais plus faire, surtout envoyer des mails et téléphoner… mais les SMS passaient, je crois… Etant malade, j’avais réellement besoin de ce machin, ne serait-ce que pour être joint. J’ai donc demandé l’autorisation au toubib de m’absenter une demi-journée et j’ai foncé à l’Apple Store du coin pour le faire réparer. Evidemment, j’ai craqué et j’en ai acheté un neuf, un iPhone XIII, d’autant plus facilement que l’ancien avait plus de trois ans (notons par ailleurs la robustesse de ces machins : les écrans cassent mais la batterie continue à fonctionner une journée entière au bout de trois ans…).

Par contre, j’avais perdu les mots de passe associés à mes trois identifiants Apple ce qui est bien gênant. L’aimable commerçant m’a parmi de retrouver le principal (celui @me.com) mais pas les deux autres (et la manipulation qu’il proposait ne fonctionne pas…). J’ai donc récupéré mes données et les applications mais, pour une raison que j’ignore, pas certaines données propres aux applications, notamment les mots de passe… Et bien sûr, j’avais oublié mon mot de passe principal, celui de Google, lié à mon adresse mail…

Et j’avais évidemment peur de tout casser en le réinitialisant. J’ai alors décidé d’attendre d’avoir mon PC personnel avant de faire des manipulations mais ce PS est en Bretagne. Je me retrouvais donc pour plusieurs semaines sans messagerie personnelle et professionnelle encore que, cette dernière, aurait été accessible sur mon PC de bureau, toujours connecté à mon compte Google. J’ai fini par connecté mon vieil iPhone (par le partage de connexion du neuf) afin de pouvoir lire les messages… quand l’écran tombait en marche. Un bel inconfort ! Mais tant pis… Je me disais que dès la reprise du boulot, j’aurais accès à mes mails avec mon PC professionnel !

Mais… pendant mon absence, mon employeur a décidé d’empêcher l’accès aux messageries personnels depuis le poste de travail ! Je n’avais donc plus mon gmail sauf sur mon ordinateur en Bretagne, à 430 km.

 

Pourquoi je raconte ça dans le blog, me demanderez-vous ? Parce que c’est trop long pour Facebook…

 

Hier, un jour férié, j’ai reçu plein de mails sur ma messagerie professionnelle dont un personnel… Je n’ai pas réussi à y répondre. Il me tardait donc de retrouver mon PC professionnel mais je n’ai pas de wifi à la maison : il me faut passer par un de mes smartphones. J’ai retrouvé le pro par miracle au fond d’une valide (les téléphones pro ne servent plus à grand-chose depuis qu’on est à fond sur Teams) mais je n’arrivais pas à le charger (il s’est décoincé au bout d’heure, allez savoir pourquoi ! Je suppose que le connecteur est dans les choux) et je n’arrivais pas à utiliser mon nouvel iPhone ! C’est normal et grâce à Dagrouik, j’ai pu réparer tout ça… L’iPhone avait le même nom que le précédent mais pas la même adresse, le PC pensait donc à une fraude…

Me voila donc dans un état près de la panique, le tout croissant ces derniers jours au fil des nouvelles péripéties me tombant sur les endosses. Et vous me connaissez un peu : comme je le disais à ma sœur à l’instant (c’est pour elle que je dis ça…), cela me met réellement le cerveau en vrac : on est peu de choses… D’autant que j’attendais toujours les dates pour mes rendez-vous à l’hôpital afin de pouvoir m’organiser : séjours en Bretagne et tout ça.

 Il y a néanmoins une « double nouvelle » qui me fait chaud au cœur : j’ai pu avoir le code pour me connecter de l’Amandine et, depuis deux ou trois jours, il y a le wifi à la Comète… Mais la nuit de mercredi à jeudi, j’avais eu des problèmes de réglage de mon appareil pour respirer en évitant l’apnée du sommeil. Pour résumer, j’avais un peu tout qui partait en couilles !

Ce matin, frustré par l’appareil, je me suis réveillé vers 4 heures (en fait, l’appareil avait très bien fonctionné, ce qui a duré jusqu’à ce que je me lève). Impossible de me rendormir, tous ces problèmes, au fond mineurs, me tournaient dans le crâne (et avec l’appareil à respirer, on peut difficilement trouver une bonne position…) !

 

Reprenons. Vers 7h30, ce matin, je me suis levé pour mettre en route mon PC professionnel mais je n’arrivais pas à le connecter via l’iPhone et le smartphone professionnel ne fonctionnait plus. Je n’avais plus mon mot de passe Google qui héberge ma messagerie personnelle, je n’avais plus de messagerie professionnelle sur mon iPhone. Je ne voulais pas utiliser les moyens de récupération car j’avais peur de tout perdre sur mes appareils encore connectés. J’attendais des rendez-vous à l’hôpital et des convocations qui auraient dû arriver par mail. N’arrivant pas à connecter mon PC, il aurait fallu que j’aille au bureau aujourd’hui ce qui n’était pas prévu (et j’aurais été tout seul) ou que je prenne une journée de congés mais sans PC, je ne pouvais pas la poser !

C’est alors que j’ai eu l’illumination partielle ! Je me suis rappelé que … je me rappelle très bien du mot de passe de ma messagerie professionnelle (forcément, il faut le saisir régulièrement vu qu’on a plusieurs « comptes »). J’ai donc pu installer ma messagerie professionnelle sur mon nouvel iPhone. Dans mon élan, j’ai décidé d’installer l’application Gmail et j’ai fini par dire que j’avais oublié mon mot de passe… Cette andouille m’a dit que j’allais recevoir une notification sur mon appareil Androïd mais, voir plus haut, ce dernier était dans les choux et ne se chargeait plus… Dépité, j’ai dit à l’application gmail de l’iPhone de trouver une autre solution. Elle a proposé d’utiliser une adresse mail de récupération : miracle ! Il s’agissait de mon adresse professionnelle…

Parallèlement, mon smartphone pro a commencé à se charger… et Dagrouik m’a dit sur Facebook comment connecter l’iPhone. L’hôpital m’a appelé pour les rendez-vous… Et j’ai eu une idée géniale pour le boulot suite à un incident signalé par la production informatique.

 

Je peux donc sereinement aller prendre l’apéritif. Notre illustration.

 

19 commentaires:

  1. on ne se rend pas compte comment on est très dépendant de ces outils et adresses mails. Et du coup comment d'autres n'y arrivent pas et se creent des soucis bien plus graves.

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    1. Oui. C’est fou. Alors que c’est un peu mon job et qu’à une époque j’avais des dizaines de compte. Mais je crois que s’y connaître un peu est néfaste : on a peur de faire des conneries. Alors qu’un néophyte clique où il a envie.

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    2. deviendrions plus méfiants vis à vis d'outils qu'on utilise beaucoup ?

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    3. Méfiant n'est pas le mot, du moins pas vis à vis des outils, qui gardent le confiance, mais plus vis à vis de nous même.

      Je vais le dire autrement, quand mon PC portable est figé, je n'hésite pas avant d'appuyer 10 secondes sur le bouton pour le forcer à redémarrer. Quand c'est celui de ma mère et que je dois la déplanter au téléphone, je suis beaucoup plus prudent et je lui conseille d'attendre 10 minutes au cas où... Mais j'ai parfois ce fond de remord de faire un reboot chez moi un peu trop impulsivement alors que, aussi bien, c'edt Windows qui fait une maj...

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  2. Et dans toute cette histoire on a retrouvé le PS. En Bretagne. Ce qui, convenons-en, est déjà mieux que pas de PS du tout.

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  3. Heureusement qu'il n'y a pas besoin de mot de passe pour l'apéro !

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  4. Môssieur fait dans le snobisme pffff. Un pastis du Luberon.
    On voit bien que le ps a abandonné le peuple en abandonnant le Ricard.

    Tu devrais prendre un hotspot mobile avec un petit abonnement. Ça depanne.

    Hélène

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  5. Pour la création de mots de passe pensez à la petite phrase mnémotechnique. Ainsi "Ma grand-mère Jeannette est née en 1951" ça donne si on prend la première lettre de chaque mot Mg-mJene1951 ou bien " Mon anniversaire de mariage avec Hélène c'est le 24 avril" ce qui fait MadmaHc'el24a.
    De cette manière on peut créer des mots de passe très complexes et faciles à se rappeler..

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    1. Tu as raison dans l'absolu mais ce qui se passe dans mon cas, c'est que j'ai oublié le numéro que j'ai utilisé... Par ailleurs, un type normal a trois ou quatre mots de passe à gérer en plus des codes spécifiques (identifiant sur le site de la banque, déverrouillage du téléphone, carte SIM...). Un type comme moi en gère des dizaines et on finit par s'en foutre vu qu'ils sont mémorisés par le téléphone ou l'ordinateur et qu'il y a des moyens de récupération (j'ai quand même eu chaud en perdant le mot de passe de ma messagerie principale... : c'est une erreur grave).

      Par ailleurs, les spécialistes de la sécurité font une grave erreur en imposant des mots de passe compliqués. Ca oblige les gens à les noter, souvent, ou, du moins, à noter l'exercice mnémotechnique utilisé. Regarde pour le téléphone ou la carte bancaire, c'est 4 chiffres, il n'y a rien de plus simple. Au sein des entreprises, on a souvent très peu de codes pour accéder aux applications principales (ce sont les trucs annexes qui génèrent des complications, genre l'intranet pour poser ses congés et celui pour les notes de frais, celui avec les notes de service et la réservation des salles de réunions et tout ça : on a un tas de mots de passe qui sont trop compliqué alors que quatre chiffre suffisent à débloquer ton téléphone où sont envoyer les SMS avec les codes pour débloquer les mots de passe).

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    2. La solution de Renépol ne pourrait pas fonctionner avec moi : aucune de mes deux grands-mères ne se prénommait Jeannette… c'est trop bête, car l'idée tétait bonne…

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  6. Que tu oublies tes mots de passe, passe encore, mais que tu nous infliges un texte avec des caractères minuscules, là, tu outrepasses !

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    1. A noter que les raisons de cette petitesse (corrigée en principe) sont dans la lignée du billet : j'avais perdu le câble d'alimentation de mon grand écran donc je travaillais avec le petit écran du portable (je suis assez habitué). En plus, les grands écrans que j'ai au bureau et en Bretagne sont parfait mais pas celui que j'ai chez moi. La taille des fenêtres et des caractères n'est pas facilement optimisable... Donc je préfère le petit écran par moment.

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