29 décembre 2018

Et voila 2019 !

Ficus (rien à voir avec le sujet du billet mais je voulais voir à
 quoi ça ressemblait)

« Au moins, il y a une chose sur laquelle on sera tous d’accord : Emmanuel Macron est le pire Président qu’on ait eu de la Cinquième ! » C’est ce qu’a dit un type dans mon Facebook, hier. Je vais lui répondre. Outre qu’il reste des types fans de Macron à un point que si l’élection avait lieu maintenant, il serait réélu, je pense qu’il y a bien pire que lui, Nicolas Sarkozy, par exemple. Et je ne doute pas que chacun de mes lecteurs pourrait démontrer qu’un autre type a été pire ! Tiens ! Et de Gaulle qui nous a refilé cette constitution et qui a été obligé de se casser vu que ses réformes ne passaient pas, hein ? On en parle de de Gaulle ?

Etrange façon de commencer un billet de vœux pour 2019, me direz-vous. Laissez-moi continuer, je vous prie, bordel. Dans Twitter, ce matin, un type a dit ça : « Le service de presse de l’Élysée se refuse toujours à communiquer le lieu où se trouve actuellement Emmanuel Macron. » Le type est sérieux. D’ailleurs je l’ai repris en lui disant qu’il faut vraiment « être-peine à jouir pour poser la question ! » Il m’a dit « Quelle question ? ». Donc pour lui, ce n’est pas une question. Il pense vraiment que l’Elysée nous cache ce que fait le Président. Tout d’abord, je me fous de ce que faire le Président pour les fêtes et j’espère que 99% des citoyens ont la même idée que moi (ou la même absence d’idée, plutôt). Ensuite, j’espère que l’Elysée nous cache vraiment ce que fait le Président et que c’est heureux. Vous imaginez le compte Twitter de l’Elysée.

8h30 : Monsieur le Président de la République prend le café avec Madame.
8h40 : Monsieur le Président va faire une rapide promenade dans le parc avec son chien.
8h50 : Monsieur le Président vient de remplir la gamelle de croquettes du chien en question car il est important qu’il affirme ainsi qu’il est le maître. Maintenant il fait caca et les premiers bruits entendus laissent penser que tout va bien.
8h55 : Monsieur le Président de la République prend un dernier petit café avant d’avoir le premier entretien de la journée. Un huissier vient néanmoins d’être licencié : il avait oublié de garnir les toilettes d’assez de papier pour assurer l’hygiène de l’élu. Madame Macron Brigitte était heureusement dans les parages et a pu sauver sa grandeur d’époux.

Vous me direz que je pourrais prendre la résolution, pour 2019, de ne plus lire de conneries dans les réseaux sociaux, de ne plus m’abonner à des comptes au hasard et de ne plus suivre des personnes qui me sont chères. Vous avez raison. Mais j’ai horreur de prendre des résolutions. Je n’en prendrais qu’une pour cette nouvelle année. Elle ne s’applique pas uniquement aux réseaux sociaux mais aussi aux bistros : je continuerai à envoyer chier les types qui veulent me causer alors que je n’ai pas envie. Non mais sans blague.

Le type qui parlait du pire président se permet de se positionner dans l’histoire, comme si son tweet était « historique », comme s’il avait la moindre importance. Il est à peu près sûr que chaque Président cherche à avoir une place dans l’Histoire mais nous ne sommes que des merdes, surtout si nous cherchons à nous mettre dans l’histoire en 140 ou 280 caractères. Ca me fait penser à l’autre andouille de député LREM, Joachim machin. Il m’est très sympathique. Il se fout de ce qu’il peut publier et ne dit que des conneries depuis quelques jours. Un peu comme moi quand je m’emmerde au bistro, vers 23h, mais que je suis bien décidé à faire la fermeture même si les copains ne sont pas là. Je préfère m’adresser à des inconnus que voir des inconnus s’adresser à moi alors que je n’ai pas du tout envie de me voir imposer un sujet de discussion et surtout l’avis d’autrui. L’intérêt d’un billet de blog par rapport à une publication Facebook ou Twitter est que vous n’obligez personne à vous lire. Dans les réseaux sociaux, vous n’obligez personne, bien sûr !, mais il faudrait être con ou prétentieux pour y venir et ne pas lire ce qu’il se passe. Alors que personne ne viendra sur mon blog s’il n’a pas envie d’y venir.

Donc Joachim est très drôle et il a une meute d’andouilles qui le suivent et qui le critiquent. Des organes de presse sont obligés d’avoir des employés pour suivre cela et les partis politiques sont en émoi. Certes, Jojo n’a pas été spécialement élégant avec mémère qu’il a accusé de mettre des tonnes de maquillage pour cacher ce qu’elle a à cacher mais sinon…

Ces critiques se placent dans l’histoire. Ils s’imaginent que leurs propres indignations ont le moindre intérêt et que cette série de tweets aura un impact sur la carrière du Jojo mais s’en s’imaginer lequel. Le lascar vient de se faire un nom en démontrant que la politique et les réseaux sociaux sont ridicules. Il vient de démissionner de son parti politique (ou de son groupe parlementaire, je n'ai pas tout suivi).

Il vient de dire (ou je viens d’entendre) que son boulot de parlementaire ne peut pas se faire dans ce bruit quotidien des réseaux sociaux ou d’information en continue. Tiens ! On parle beaucoup, à nouveau, de Benalla, pour une histoire de passeport diplomatique. Objectivement, cela n’a strictement aucun intérêt. Je suis citoyen de mon pays. J’ai confiance dans sa justice et dans ses institutions, au sens large (la presse, par exemple, peut mettre à jour des informations qui peuvent donner lieu à des poursuites). On se fout de Benalla. Ceux qui tombent dessus veulent évidemment s’attaquer à Macon. Mais quel est l’intérêt de s’attaquer à Macron ? Il démissionne et un autre guignol le remplace. Même pas. Il ne démissionnera pas. Il ne fera probablement rien et s’il le fait, cela ne changera rien.

Ce n’est pas par hasard que je parlais de de Gaulle en début de billet. Lui aussi, il a eu ses « gilets jaunes » en mai 68. Quelques semaines après, les réactionnaires manifestaient pour le soutenir puis il a été obligé de démissionné un an après… Et, en fin de compte, qu’est-ce qui a changé pour les Français. Quatre ou cinq ans plus, une page s’est tournée, on est entré dans une crise économique et un chômage de masse qui dure depuis des années. 45 ans, on y est encore. Des types manifestent. Le Président fait quelques concessions en dépensant des sous qu’on a pas pour leur faire plaisir et il passe pour un ultralibéral qui achète le peuple comme si un libéral pouvait dépenser les sous de l’Etat.

L’histoire est courte.

Concentrons-nous sur 2019. Faisons des vœux qui ne seront pas respectés.

Faisons-le vœux que le parti socialiste se remette debout en 2019. Donnons-leur un conseil : mettez un type avec un certain charisme à la tête de la liste pour les élections et, hop !, vous serez à nouveau la première formation de gauche dans le pays. Un type ou une gonzesse. Par exemple, une ancienne candidate… Ou une maire de Lille, de Paris ou d’où vous voulez.

Faisons-le vœux que les andouilles qui donnent leurs avis de manière péremptoire dans les réseaux sociaux se rendent compte du ridicule de leurs propos. Oui, je rêve.

Faisons-le vœux que les mêmes andouilles prennent du recul, arrêtent de diffuser des informations sans analyse et de pondre des slogans de cinq mots qui ne sont lus que par des types qui s’emmerdent.

Faisons-le vœux que Twitter et Facebook refusent de voir les andouilles en question mettre en lien dans leurs publications de articles qui ont plus de 12 heures (dans les commentaires, ils peuvent le faire) pour que ces andouilles arrêtent de croire qu’ils font un journal et qu’ils sont la seule source d’information de leurs abonnés. Et en plus, ça me gonfle.

Faisons-le vœux que tous les observateurs de la vie politique se rendent compte que la menace identitaire est bien réelle, que le vil communautarisme nous guette et qu’il effraie les électeurs.

Faisons-le vœux, enfin, que les élites qui s’ignorent arrêtent de faire des leçons de morale à tous les sujets, y compris les pistes cyclables, hein !, leçons qui effraient également les mêmes électeurs.

Faisons-le vœux que la paix nous arrive au comptoir des bistros. Et c’est bien ça le plus important.

Et tous mes vœux à mes potes, mes proches, ma famille, moi. Je me fous des autres, il faut bien le reconnaître.

Et longue vie aux blogs, ces supports où des cons s'adressent à des crétins qu'ils connaissent et pas à une meute d'abrutis dégérés.

27 décembre 2018

Ouf, 2018 se termine !


L’année 2008 fut pleine de changements pour moi, avec la transformation de la Comète (d’une brasserie de banlieue à un bistro bobo) et un changement d’employeur et de métier (de consultant en informatique dans une SSII à « maître d’ouvrage » dans la DSI d’une grande banque puis une filiale de cette dernière à une concurrente). Au niveau des blogs, surtout des miens mais ils étaient encore neufs, avec ces histoires de classements, les blogs sérieux « historiques » ont été mis au placard au détriment de « ma bande ». On rigolait bien. Au niveau politique, on a vu la crise financière et le congrès de Reims. Oublions cette période. Le plus difficile, pour moi, fut le changement de la Comète car je perdais mon bistro familial et il a fallu plusieurs mois voire années avant de me sentir à nouveau chez moi. Ca fut très perturbant. Pour le boulot, j’avais perdu mes repères (et j’étais parti dans de mauvaises conditions de l’ancienne boîte alors que je m’étais toujours trouvé bien auprès de mes employeurs). Perdre ceux de la vie privée me poussait vers la déprime.

10 ans sont passés.

L’année 2018 fut aussi une « grande année » (ou une sombre année ?). Au niveau des bistros, il y a eu un renouvellement du stock de serveurs, à la Comète. Même le patron n’y vient plus à mes heures. L’Amandine a changé de patron. Les copains ont vieilli (le vieux Jacques est mort l’an dernier et Tonnégrande a pris sa retraite). Les blogs n’existent quasiment plus. Je vais y revenir mais je ne peux toujours pas me résigner à ne plus donner mon avis de temps en temps. Alors je ponds des trucs dans Facebook et je les recopie parfois ici car mes lecteurs sont différents mais le cœur n’y est plus qu’une fois ou deux par mois. Ceux qui me connaissent auront compris, par exemple, que ce billet était près dans mon crâne avant d’en entamer la rédaction. Ma vie personnelle a été mouvementée (ma mère a été gravement malade et pour la première fois en 52 ans, j’ai bien cru devoir commencer à vivre sans elle, sans mes allers-retours en Bretagne pour la voir,…). Au niveau du boulot, après une période de trois ou quatre ans bien dense (qui explique aussi mon absence des blogs), mon service a été réorganisé et pas vraiment en ma faveur. Maintenant, ma mère est réparée et je m’entends à merveille avec mes nouveaux chefs dans la nouvelle structure.

Au niveau politique, c’est plus compliqué et je suis très déçu. Tout d’abord, déçu par Emmanuel Macron. Je savais qu’il n’était ni de droite ni de gauche et donc surtout ni de gauche mais il me semble avoir tourné le dos à plus de la moitié de son électorat, tous les braves gens du centre gauche, comme moi, qui ont voté pour lui à cause du vide sidéral au sein de la gauche traditionnelle. Ca se voit de plus en plus : il commence même à reprendre des mesures de Nicolas Sarkozy comme les heures supplémentaires défiscalisées. Et il paye tout ça avec la dette ce qui n’empêche pas les andouilles de le traiter d’ultra libéral ! Comme si dépenser du pognon public était libéral…

J’avais constaté depuis longtemps qu’il y avait bien deux gauches irréconciliables. Par exemple, au sein des leftblogs, les débats ont toujours été animés alors que j’aurais voulu en faire un groupe de blogueurs de gauche, de toute la gauche, de toutes les gauches et pas une instance politique, celle qui a été vue par les quelques types qui nous connaissaient comme un ramassis de sociaux libéraux… Je parlais du congrès de Reims. Ca a été l’apogée d’une division idiote, ne reposant pas sur des lignes idéologiques visibles de l’extérieur du parti mais sur des querelles de personnes, entre les partisans de Martine Aubry et ceux de Ségolène Royal. Tout ça fut quand même un peu oublié avec le chemin de la victoire de 2012 mais un autre bordel a continué.

Et il n’a pas cessé. Les électeurs et les militants ont quitté le PS et force est de constaté que le parti n’a pas fait ce qu’on attendait de lui en 2018 : tirer un bilan clair et net la présidence Hollande. Du coup, chacun est resté planté dans ses convictions sans faire la moindre concession. Le PS a fait d’autres erreurs comme ne pas désigner un chef connu du grand public et ne pas tracer plus tôt la voie pour les Européennes (c’est quand même fort de voir une personnalité comme Ségolène Royal se faire éconduire par les écolos alors qu’elle ne voulait même pas de la tête de liste, sombres imbéciles écologistes qui ne pensent qu’à une victoire momentanée : être la deuxième force de gauche à une élection dont tout le monde se taper).

Il se trouve que parmi les anciens électeurs de François Hollande, certains sont passés chez Macron, d’autres, comme moi, ont levé le pied, les plus méritants sont restés et quelques-uns ont franchi la porte des insoumis. Tant pis. Je pense que mon groupe est majoritaire. Je le vois par exemple auprès des collègues de travail ou des clients des bistros avec qui j’ai toujours parlé politique. Et j’en veux aux autres, surtout aux plus à gauche, de ne pas avoir compris. Je radote un peu mais nous n’avons pas voté Macron par conviction. Nous n’avons pas avalé ses idées. Nous avions constaté que le rivage droite gauche ne suffisait plus à faire une ligne politique (on parle maintenant d’un clivage entre les populistes et les européistes !). On a favorisé le lascar qui le disait, qui voulait travailler avec tout le monde, au centre et tout ça. Dans ma parenthèse, j’ai lâché le mot : populistes. Au fond, je ne sais pas ce que ça veut dire. La bande à Macron n’est-elle pas populiste ? Plus que les autres ?

Ils sont surtout incompétents tout comme les différentes oppositions. 2018 l’a montré.

Le bon côté des choses est, pour moi, que j'ai pu aller voir autre chose que les aspects économiques et sociaux de la gauche comme tout ce qui touche autour de la République et de la laïcité. Et de plus en plus, je pense que les aspects sociétaux de la gauche la tuerons (encore plus !). Chaque cause est individuellement bonne mais le cumul de ce qu'on essaie de nous imposer fait déborder le vase et donne peut-être des gilets jaunes. Ou bruns. Les éternelles leçons de morale, j'en parlais hier, des vrais leçons, on veut nous éduquer à bien penser, j'en parlais plus ou moins hier, détruiront le vivre-ensemble des gens identiques ou presque.

Je parlais de 2018 qui avait été un tournant pour moi. Du fait de l'état de santé de ma mère, elle n'a plus de voiture. Je me promène beaucoup en vélo (j'en suis à 42 km en une semaine, le tout entre la maison, la maison de retraite et le bistro) ce qui ne m'empêche pas conchier les pistes cyclables que j'emprunte.

Vive les paradoxes !

26 décembre 2018

Gilets et étoiles jaunes : on vigile pour vous, restez zen !

Ce qui me gonfle le plus dans le torchon d’Asko c’est qu’il fait partie de cette meute d’abrutis qui opposent quelques groupes d’élites (pour ma part, je suis membre du Printemps Républicain et assez proche des idées des fondateurs sauf au sujet de la circulation à Paris) au peuple sans même se rendre compte qu’il fait lui même partie d’une espèce d’élite. 





Comme la plupart des gens qui défendent un truc qui leur tient à cœur mais dont la plupart des gens s’en foutent. Pour comprendre, vous devriez lire le nombre de conneries que je vois sur mon mur Facebook. 

Ça me rappelle un récent d’article du monde qui parlait des commentaires reçus suite à un précédent article où ils parlaient d’une famille de « pauvres ». Les commentateurs critiquaient les dépenses des pauvres en question : patati patata ils n’ont pas besoin d’avoir deux smartphone dans la famille et des forfaits en conséquence. Du coup, les opposants défendaient les pauvres : ils font ce qu’ils veulent de leur pognon, ils ont le droit à l’égalité vers le haut et tout ça. Je suis d’accord : les pauvres devraient avoir le droit de dépenser autant que moi dans les bistros. 

En fait, on avait des types à 2000 euros qui critiquaient des types à 1000 euros finalement défendus par des lascars à 4000. Le tout avec des accusations de mépris de classe et tout ça. Le type à 4000 méprise le type à 2000 qui méprise celui à 1000. Je m’en fous. Je suis hors catégorie. Je méprise les types à 4000. Si je ne touchais que ça, je ne pourrais pas en dépenser 2500 dans les bistros (en payant des verres à ceux au RSA que je méprise autant vu que s’ils buvaient moins ça me ferait des économies) et être fauché en fin de mois. 

On arrive à des torchons incompréhensibles ce pour quoi Asko est assez fort ce qui ne m’empêche pas de souvent bien aimer ce qu’il écrit. Mais cette fois, j’ai du mal à suivre. 





Askolovirch critique les gens qui tentent de lutter contre l’antisemitisme parce que tous les gilets jaunes n’exigent pas le port de l’étoile du même métal. C’est compliqué mais il faut bien vendre et faire buzzer des serviettes hygiéniques. 

Vive les vigilants !

21 décembre 2018

Certains ne comprennent pas le triste état de la gauche, c'est ballot !


Je n’ai pas suivi les réseaux sociaux, aujourd’hui, mais hier, deux types de publications, liés, m’ont frappé. Tout d’abord, il y a le potentiel retour de Nicolas Sarkozy, le fait qu’il ait représenté Emmanuel Macron dans je ne sais quelle (si, je sais…) cérémonie à l’étranger. Ensuite, il y a les militants socialistes anciens soutiens de la gauche du parti et souvent partis chez Hamon ou Mélenchon maintenant, qui se foutent de la gueule des socialistes qui soutiennent Macron.

Tout d’abord plaçons-nous deux ans en arrière (deux ans et 21 jours pour être à la veille de l’annonce d’Hollande). La gauche traditionnelle était à la ramasse et un type nouveau, Macron, arrivait, on pouvait croire en lui comme type du centre gauche, prêt à travailler avec le centre droite, avec une politique libéral, quand on était social-démocrate ou libéral de gauche. On attendait alors les primaires de gauche. Un seul type représentait encore quelque chose, Hamon. Il a gagné la primaire mais tout le monde savait qu’aucun candidat du PS n’avait la moindre chance de gagner la présidentielle… A la limite, on s’en foutait un peu. On se désolait des années gâchées et le seul type qui pouvait nous éviter la droite dure était Macron.

Alors les types du centre gauche se sont « séparés » en deux, ceux qui ont réellement décidé de soutenir Macron, voire de rentrer dans ses troupes, et les autres, comme moi, qui n’ont fait que voter Macron pour éviter le pire. Puis espérer pendant quelques mois après l’élection, sans vouloir faire de bashing pour en avoir tant subi pendant cinq ans. Et tout s’est envolé. On est orphelins. D’un leader de centre gauche. De Pépère, sans doute.

Quand on est à la gauche de la gauche, se moquer d’eux est oublier l’histoire récente, à savoir que la gauche du PS s’est encore plus plantée que le centre gauche. Se moquer d’eux aujourd’hui est encore plus con quand on sait la popularité de cette gauche, de toute la gauche aujourd’hui.

Et le fait que le retour de Sarkozy est sincèrement évoqué (je n’y crois pas, n’en débattons pas, c’est juste son évocation qui m’intéresse) montre bien qu’il y a un boulevard pour le centre gauche. Encore faut-il savoir y entrer et les dirigeants actuels du PS, tout comme certains militants, ne sont pas prêts à y entrer, tout comme les écolos qui s’imaginent déjà sur des nuages sans se rendre compte que les 10% qu’ils pourraient récolter sont une anomalie de l’histoire.

A bon entendeur, je vais au bistro. Je suis en vacances.

19 décembre 2018

Retournons à l’information « au temps long »

Un copain a fait une publication sur Facebook pour critiquer une espèce de vieux crabe qui critiquait l’information par les réseaux sociaux. 

Comme ma réponse est longue et que je glande sur ce blog, le vous la livre (avec quelques rectifications) :

Les gens étant persuadés faire l’information, ils ne lisent plus autre chose que les réseaux sociaux voire leurs propres publication. Et l’information « réelle », le travail journalistique, n’a plus sa place, perdue entre es éditorialistes que tu cites et les andouilles dont je parle. Le Gorafi a fait un très bon truc (hier je crois), sur le thème « alerte, on a vu un journaliste à la rédaction de BFM ».  Le type de l’article a une bonne analyse mais en tire les mauvaises conclusions. La seule bonne, je crois, est : c’est comme ça, il faut faire avec. Mais je crois qu’on finira par revenir à ce que David appelle ci dessus : le temps long. Une espèce de retour de bâton. Les gens se lasseront des trucs en trois mots quand ils se rendront compte que ça ne sert à rien (comme la plupart des blogueurs, ceux qui restent sont là pour parler aux copains). Que Twitter peut faire vivre le printemps arabe et l’arrestation de DSK (oui, le phénomène n’est pas nouveau mais il s’amplifie avec cette histoire de gilets jaunes, 8 ans après : l’inversion de la courbe s’arrêtera). Ils se rendront compte que l’information instantanée ne sert à rien vu qu’elle change tout le temps et qu’on en apprend plus en lisant Le Parisien (pas Libé) le matin avec le café ou des magazines divers. Comme la Hulotte : un numéro tous les six mois.

16 décembre 2018

Gilets jaunes : ni pour ni contre, bien au contraire. !



Il y a des sondages qui sortent et des copains de gauche se vautrent toujours de la même manière pour leur analyse. Nous allons résumer. La cote de popularité de Macron est au plus bas et si les élections avaient lieu maintenant Le Pen arriverait en tête au premier tout et serait éliminée par Macron au second. Le drame des copains de gauche est qu’ils ne se rendent pas compte que le fait qu’ils ont raison (ben oui quand on est militant, on a toujours raison) ne fait pas l’adhésion des électeurs. 


Donc s’il y avait des élections maintenant, Macron serait réélu. 


On voit beaucoup d’analyses fort pertinentes sur les gilets jaunes. Je me suis peu exprimé à ce sujet mais je vais ajouter ma réflexion à celle plus globale afin d’être nombreux à avoir leur avis sur les types vêtus jaunes et bêtement car il est évident que nous sommes plus intelligents qu’eux et savons mieux qu’eux ce qu’ils veulent, hein ! Ainsi, dans les brillantes analyses dont je parle, il manque quelques éléments dont un dont je vais parler : le diktat de Paris et des militants politiques. 


Par exemple, on nous limite la vitesse sur la route. Il y a dix ans, on nous interdisait de fumer dans les bistros. Avec #metoo on nous empêche de regarder les culs des gonzesses. L’autre jour, je parlais d’un type qui m’engueulait parce que je marchais sur la partie du trottoir qui est réservée aux vélos. Et le lendemain, on voyait un article du Parisien à propos des pistes cyclables à Bicêtre et des types qui y sont verbalisés. 


Soyons honnêtes : les bistros ont une heure de fermeture imposée par l’Etat (et ses préfectures). Çà nous fatigue. C’est un exemple, on croule sous les normes, les gauchistes obligations,... et des crétins nous forcent à croire qu’une politique ultra libérale est menée alors qu’on est un des pays au monde à avoir le plus fort pourcentage de prélèvements obligatoires dans le PIB. 


Je ne sais pas ce que veulent les GJ. Mas je pense qu’ils nous demandent d’arrêter de nous casser nos propres roubignoles. 


13 décembre 2018

Réviser la loi de 1905 sur la laïcité : non.

Il faudra que je fasse un billet au sujet de la révision de la loi de 1905 sur la laïcité. Elle était parfaite et s’inscrivait dans l’histoire. Aujourd’hui, nous avons tendance à légiférer au rythme des réseaux sociaux pour un oui ou pour un non. Cette loi est historique. Ce n’est pas parce que nous avons des problèmes avec deux ou trois barbus qu’il faut la revoir. 


Et ça serait de la démagogie, du populisme et tous ces trucs qui sentent mauvais comme l’électoralisme. 


Parfois, il faut la renforcer parce que de nouveaux problèmes se posent et des acteurs ont à la gérer. Ça fut le cas par exemple en 2004, si ma mémoire est bonne, avec le port de signes religieux. On ne pouvait pas laisser des fonctionnaires ou des élus locaux gérer seuls des problèmes. 


Il ne s’agit pas d’adapter la loi de 1905 mais de couvrir, posément, des problèmes qui surgissent dans les jambes d’acteurs du terrain. 










04 décembre 2018

Santé !

Bon. Odette est sortie de l’hôpital vers midi. Je rappelle aux andouilles qui ne suivent pas toutes les publications que j’avais appelé les pompiers hier vers 21h30 vu qu’elle n’allait pas bien. C’est toujours rigolo quand on est au bistro d’appeler les pompiers en leur expliquant qu’ont est au comptoir et qu’une amis tourne de l’œil. 


Je me rappelle de la fois précédente. Là, j’étais saoul contrairement à hier. Mais personne n’avais eu les couilles de passer l’appel. Un copain mécano qui bossait au black avait fait une intervention sous une voiture. Le crick avait cédé et la voiture lui était tombée dessus. J’avais téléphoné aux pompiers pour leur dire : « je suis au bistro, une voiture est tombée sur un type. » bref. 


Revenons à Odette. Elle était en pleine forme ce soir. Elle m’a dit que les toubibs ont expliqué qu’elle avait fait une intoxication alimentaire à cause d’une saloperie qu’elle aurait bouffé.  C’est alors que Pascal nous a raconté qu’il avait passé son week-end à pisser par le cul. Il est resté au lit sans boire une goute d’alcool. J’ai alors réagi. Moi aussi j’ai passé le week-end à chier du liquide mais rien ne m’empêche de boire et je ne vous ai pas dit que cette publication n’avait pas un côté scatologique. 


Toujours est-il qu’après deux ou trois recherches sur internet, il semble que l’épidémie de gastro-entérite est terrible cette année vu que moi-même j’ai eu les symptômes. 


Le seul remède (et Odette et Pascal n’ont pas eu le réflexe) est de continuer à picoler. Ça tue les virus et autres bactéries méchantes. 


Je tenais à le dire. 


Ça fonctionne aussi avec les espèces de grippes et de rhumes qu’on peut avoir.

02 décembre 2018

Les pistes cyclables : vous attendiez mon avis ?


Je suis obnubilé par les pistes cyclables. Comme celle-ci, en bas de chez moi et devant la Comète. On constatera que les piétons sont obligés de l’emprunter. 


J’espère que ça se soigne. 


Il n’empêche qu’avec cette polémique qui me hante depuis trois jours, je me rends compte que je pensais que l’espèce de vélo peint sur le trottoir voulait dire que les cyclistes étaient autorisés à rouler là et que les piétons étaient inviter à les tolérer. 


Il se trouve, si j’en crois mes commentateurs cyclextremistes, que ce petit mètre serait réservé aux vélos. Je vais donc les conchier. Je n’ai pas d’autre choix que de marcher dessus pour croiser des groupes de personnes. 


S’ils veulent aller vite, ces cons peuvent rouler sur la nationale. 


Le type chauve de la photo ne se rend pas compte qu’il est en train de faire une infraction certainement passible de la peine de mort. Je veux bien habiter dans une ville devenue bobo. Mon appartement a doublé de valeur depuis que je l’ai acheté. 


MAIS QU’ON LAISSE LE PUTAIN DE PEUPLE MARCHER OU IL VEUT SUR LE TROTTOIR. Je vais enfiler un gilet jaune. A mon âge, je n’ai plus que ça à enfiler. 


Noble combat. 

01 décembre 2018

Gilet jaune et bonnet blanc

Je ne crois pas m’être exprimé sauf pour rigoler au sujet des gilets jaunes. Je vais donc donner mon avis officiel au cas où ça intéresse quelqu’un. Ce dont je doute. 


Ce mouvement m’est sympathique même s’il est majoritairement tenu par des connards qui veulent moins d’impôts et plus de services publics. Sans compter qu’ils critiquent le fait que les carburants devraient être taxés à l’identique alors que des politiciens abrutis des années 80 et de gauche avaient décidé que le diesel était le bien et polluait moins ce qui est faux. Ce qu’on sait maintenant. 


Mais je ne soutiens pas. Je ne soutiens pas grand chose. Quand je signe une pétition, c’est pour faire plaisir. J’ai bon fond. Tous ces machins ne servent à rien. Tiens ! Nuit debout ? On en est où ? C’est à la mode de soutenir des trucs officiellement populaires. Pourtant, ça n’est jamais efficace. 


A la limite, on a eu 1789 et tous ces machins. Depuis, depuis on est en démocratie, cents bien, mais ça n’empêche pas quelques andouilles de monopoliser le pognon. 


Plus récemment, on a eu mai 68 ! Un beau soulèvement populaire. Mais on ne sait pas trop à quoi ça a servi. 


Maintenant, on met des gilets jaunes après avoir chaussé des bonnets rouges. On est bien...


Bon. On a la démocratie. On vote. On pourrait le faire pour des gugusses qui vont dans notre sens. Tiens ! Je me rappelle d’un type qui avait fait en sorte que les revenus du capital soient taxés comme ceux du travail, mesure cassée par son successeur. Avançons doucement. Par la démocratie et des mesures. 


Alors, plutôt que de faire les guignols sur des ronds points et d’emmerder les gens, on pourrait peut-être se demander comment les convaincre de soutenir par leurs votes des gens qui font le bien plutôt que de vouloir dégager des imbéciles en permanence. 

25 novembre 2018

Chouat, c’est la date !

Mes félicitations à Francis Chouat, ce soir. 

Tout d’abord, je crois que nous pensons tous les deux à Didier, ce soir, comme les copains de Loudéac. 

Ensuite, il y a toute une gauche qui a soutenu sa rivale (ils auraient pu s’abstenir au lieu de faire des conneries) qui devrait réfléchir à leur échec. Je pense notamment à mes potes du MRC. Il ne faut pas uniquement lutter contre Macron, par principe, par rage. Il faut aussi défendre la République. 

Et il faut défendre la gauche. Pas l’indigiéniste, la vraie. Celle qui doit pouvoir revenir au gouvernement pour améliorer la vie des Français. Celle qui doit peser. Un vote de gauche ne doit pas être contre Macron par principe. Ses principaux électeurs sont de gauche. Et sont déçus parce que sa politique n’est pas de gauche. 

Vive la République. Vive la France. Vive le PMU à côté du métro de Bicêtre.

20 novembre 2018

Je ne suis pas Adolfo Ramirez, mais...

Hier soir, je suis tombé sur une publication franchement anti sémite. Je l’ai « signalé » à Facebook, j’ai bloqué le type et j’en ai parlé dans FB. 


Du coup, deux potes m’ont interrogé. Au deuxième, j’ai décidé d’argumenter. 


1. Pourquoi « signaler » ? Je ne l’ai pas dénoncé aux services de police mais signalé à FB de manière à ce qu’ils puissent agir vu qu’on utilise leur truc en faisant de « l’incitation à la haine raciale ». Ce n’est pas de la délation. Il fut une époque ou dénoncer les juifs était mal vu. Je signale à un réseau social que ses utilisateurs incitent à la dénonciation de juif. 


2. Pourquoi « bloquer » ? Je n’ai pas que ça à foutre à être pote avec des connards. 


3. Pourquoi en faire une publication ? Pas pour dire comme gauche de combat : « moi vous avez vu je lutte contre les fascistes des réseaux sociaux ». Mais pour signaler à mes « potes de pacotille » (dans le sens où je ne connais pas 10% de mes amis FB) qu’ils sont susceptibles de faire une publication dans laquelle ils tiennent des propos interdits par la loi et contraire aux conditions générales d’utilisation de Facebook surtout qu’ils sont dans le camp du bien mais ne se rendent pas compte qu’ils font de l’incitation à la haine machin. 


La question subsidiaire étant de savoir si je ne fais pas moi-même des publications contraires à la loi. Je ne crois pas. Mais mon langage est un peu cru parfois. Et mes vannes sont sans doute parfois destinées à faire rire des types que je connais et pas des quidams inconnus. 


Amen. 

14 novembre 2018

Royal ! Royal ! Hollande ! Hollande !

Pépère a annoncé qu’il reviendrait en politique. Mémère a dit qu’elle n’excluait pas d’être candidate en 2022. Les prochaines primaires se joueront donc entre les enfants. Et petits-enfants. Voire arrières petits-enfants. Je n’arrive plus a suivre. La question sera : tu préfères papa ou maman ? 

Il n’empêche que j’observe goguenard les commentaires des types de gauche, disons ceux de 2012, parce que maintenant, il n’y a plus de gauche. Il n’y a plus de droite non plus, d’ailleurs. Wauquiez a coulé son parti. Amen. Il reste une extrême droite. 



Ah merde ! Je le suis trompé de photo. Voilà la bonne. 



J’observe donc les comportements actuels des types de la gauche du bon vieux temps, de l’ordre juste et de mon adversaire c’est le monde de la finance. J’approuve totalement leurs commentaires ce qui m’évite d’avoir à me justifier. 

Il n’empêche que tous les dirigeants actuels du PS sont partis pour faire 4,5% aux prochaines élections ce qui le les rend sympathiques vu que c’est le taux d’alcool dans la Kro. Et que les dirigeants de partis plus à gauche ne peuvent prétendre qu’à une victoire s’ils sont opposés à Marine Le Pen au second tour, ce qui pourrait arriver par hasard. Face à la nièce, ils perdraient mais ne savent même pas pourquoi. Face à tata, on pourrait assez facilement prouver que ses boulons du ciboulot n’ont pas un parfait alignement. 

Pour vous dire, même Martine Aubry aurait une chance aux prochaines élections. Alors le retour de pépère et mémère ne me choque pas spécialement. Partons du principe qu’un président sortant n’est jamais réélu sauf en période de cohabitation, Macron sait fort bien qu’il n’a aucune chance pour 2022 car il ne pourra pas tout verrouiller. Il a néanmoins le soutien discret de ce qui fut le centre gauche et celui de la droite qui n’a pas fait exprès de favoriser Wauquiez. 

On n’a une seule certitude. 





07 novembre 2018

Pétain coup, ça ira mieux !

« Si, par malheur, en d'autres temps, en l'extrême hiver de sa vie, au milieu d'événements excessifs, l'usure de l'âge mena le maréchal Pétain à des défaillances condamnables, la gloire qu'il acquit à Verdun, qu'il avait acquise à Verdun vingt-cinq ans auparavant et qu'il garda en conduisant ensuite l'armée française à la victoire ne saurait être contestée ni méconnue par la patrie. »

C’est de Gaulle qui a dit ça. 

La polémique qui a suivi les propos de Macron est mauvaise. Même Mitterrand fleurissait la tombe de pépé quand il ne faisait pas une belote avec Bousquet et Papon. 

Le pire est que ces cons de l’opposition, qui ont alimenté, voire fait, la polémique ont accusé Macron d’avoir sorti ça pour cacher je ne sais plus quel scandale et veulent en faire une autre polémique. C’est drôle. 

1. Pétain était un grand soldat,
2. Hitler était un grand peintre,
3. Mussolini dansait très bien le ballet quand il trouvait des ballerines à sa taille,
4. Dimanche, mon TGV s’est arrêté à Laval, 
5. Les réseaux sociaux rendent con.

04 novembre 2018

Ragoût de veau à la Jegoun

Après avoir eu un blog politique pendant des années, je décide d’avoir un blog culinaire le dimanche soir. Figurez-vous que j’avais prévu de le faire un sauté de veau pour ce midi et demain du même métal mais, ce matin, j’ai traîné. J’ai donc déjeuné d’autre chose mais, après la sieste, il fallait que je pense à mon repas du soir,

J’ai mis plein de beurre dans une sauteuse. J’ai foutu ma viande, des moreceaux de veau, donc, parce que je ne fais pas du ragoût de veau avec une vieille pintade. J’ai ajouter plein de poivre, un peu de sel et du vinaigre balsamique. Je n’avais pas de vin blanc. Et si j’avais ouvert une bouteille, il aurait bien fallu que je la finisse. Et du thym. Pas trop. Une fois que tout cela avait un peu roussi, j’ai ajouté une cuillère à soupe de farine. Une bonne, bien soupoudrée. A 16 heures, j’ai ajouté des pommes de terre et j’ai mis 50 cl d’eau. Je ne recule devant rien. J’ai couvert. Touillé tous les quarts d’heures. A 16h45, j’ai éteint la plaque et je suis allé vaquer. 

A 20h15, le bistro étant fermé, je suis revenu à la maison. J’ai ajouté une petite boîte de champignons. J’ai laissé chauffer doucement. 

Un bonheur ! J’ai failli tout manger ce soir alors que j’avais prévu d’en faire deux repas. Soit six parts pour une famille normale mais mon appétit n’est pas normal. 

La cuisine, c’est simple. Faites comme vous le sentez et laissez tomber les recettes. Des produits. Une sauteuse. Et hop !

31 octobre 2018

Ce qu’il faut, à gauche, c’est de l’aspirine !

Je viens de traiter un militant visiblement insoumis de connard alors qu’il m’accusait de favoriser une politique libérale et faisait ainsi monter l’extrême droite. 


Je suis certes un libéral mais de gauche ce qui dépasse l’entendement de certains qui ont oublié certaines racines. 


Néanmoins, si les types de la gauche de la gauche oublient que si le peuple, le vrai, celui qu’ils disent représenter, ne vote pas pour elle mais pour les fachos en culotte courte, c’est parce qu’ils n’arrivent pas à les convaincre. Pas parce qu’ils rejettent les politiques menées contre lesquelles ils n’ont pas arrêté de chier. C’est un peu le truc de l’œuf et de la poule. La gauche modérée a un peu échoué électoralement. Ces andouilles croient qu’il suffit d’être plus à gauche pour gagner. Il faut de l’aspirine pour tout suivre. Alors que le moindre virage à gauche provoque le retour de la droite. Et que la droite traditionnelle ne sait plus rien proposer, c’est son extrême qui reçoit les points donner par le peuple, ce truc que croient représenter les types de la gauche de la gauche. 


On aura jamais assez d’aspirine. 


Toujours est-il que le militant qui perd une élection se trompe, par définition, dans son argumentation. 

27 octobre 2018

Le PS n’est pas mort, s’il ne fait pas le con


Il y a quelque chose de surréaliste chez les « anciens » militants socialistes quand on parle de leurs vieilles diva. Aujourd’hui, c’est un ex couple ex emblématique qui s’y colle Ségolène Royal et François Hollande. La première envisage de se porter tête de liste pour le PS pour les européennes. Le second laisse de plus en plus entendre qu’il sera candidat en 2022 pour la présidentielle. Je compte sur les deux. 


Ségo est la seule personne pouvant éviter une lourde défaite au PS et de se transformer en groupuscule politique ridicule. Il est statistiquement à peu près évident qu’elle récupérera les voix de ceux qui se revendiquent sympathisants socialistes, y compris parmi ceux qui se revendiquaient de l’aile gauche et qui craignent maintenant de se faire alpaguer par Méluche et ses sbires. Ils savent qu’ils sont dans une impasse politique. Sa liste récupérera aussi les voix d’andouilles comme moi, le cœur à gauche avec le vote de raison à LREM. A un stade où dépasser 7% relèverait du miracle pour le PS, elle pourrait cartonner. 


Pépère et elle sont les deux vieilles personnalités du PS, avec Jean-Luc Mélenchon, à avoir conservé une certaine carrure politique. Les générations passent... Exit les autres. 


Nous voilà à Pépère. Je fais des publications Facebook et Twitter pour dire que son retour me plairait assez bien. Ne serait-ce que pour le côté farce : le seul président de la République qui ne se représente pas à l’issue de son premier mandat (à part Pompidou qui a eu un empêchement) et qui reviendrait gagnant (ce qui reste à faire) à l’issue du quinquennat de son successeur (qu’il a d’ailleurs lui-même lancé sur la scène - il savait sans doute dès 2012 qu’il n’aurait aucune chance d’être réélu vu qu’aucun ex ne l’a été hors période de cohabitation). 


Je ne vois pas qui, en 2022, pourrait sortir du lot au PS pour être candidat. A la gauche de la gauche, on a un candidat charismatique dont je parlais. Il sera sans doute trop vieux pour la prochaine échéance mais un second couteaux pourrait émerger, genre Adrien Ruffin. Mais, objectivement, le seul espoir de LFI est que son candidat soit opposé à Marine Le Pen au second tour. Si la nièce se présente, ils sont foutus. Elle est bonne, ça nous ferait du changement. C’est maintenant. 


Nous sommes à trois ans des élections. Je disais à l’instant que je ne vois pas qui pourrais émerger au PS dans trois ans. En 2009, personne ne voyait Hollande. En 2014, personne ne voyait Macron. 


En 2019 (disons fin 2018), personne ne voit Hollande. Ni qui que se soit d’autres. 


Les copains de gauche dans les réseaux sociaux me disent que les gens rejettent Hollande. Peut-être. Qu’en sera-t-il en 2022 quand il aura continué à défendre son mandat ? Je n’en sais rien. 


Ce qu’il y a de surréaliste dans les réactions des gens, c’est :

  • ceux de la gauche du PS qui font des théories et affirment des certitudes, comme s’ils n’avaient rien appris, rien analysé,... Ils sont tous persuadés que les électeurs devraient être d’accord avec eux, soutenir leur ligne politique et lui donner une majorité. Alors ils tapent sur Hollande en l’accusant d’avoir détruit la gauche sans même imaginer leur propre responsabilité. Les frondeurs et tout ça. 
  • ceux de la droite du PS qui avaient soutenu Royal en 2007 et qui sont passé LREM depuis, qui la critiquent sans cesse. 


Avec son histoire de colonisation à l’envers, Olivier Faure a fait fort (aucun jeu de mot) même s’il galère dans les médias, aujourd’hui, pour dire qu’on lui fait dire patati patata. Il se retrouve avec des tas d’andouilles qui le critiquent. Mais il se réconcilie avec d’autres, comme moi. La République, la laïcité. Tout ça. 


Le PS n’est pas morts. Ceux qui ont voulu le tuer sont partis. 


Advienne que pourra. 

24 octobre 2018

L’appel du centre

D’un copain dans FB : « Nous avons la droite la plus bête du monde (on le savait). Nous avons la gauche la plus bête du monde (on le découvre). Nous avons l'extrême-droite la plus bête du monde (ce n'est pas une surprise). Nous avons l'extrême-gauche la plus bête du monde (à ce point tout de même c'est surprenant). Et vous voudriez que les Français ne soient pas tentés par le centre. Faut pas pousser non plus. »

J’adhère comme un bonbon peut adhérer au papier quand il reste dans la poche et qu’il fait chaud. 

J’ai lu des publications, des articles, des études qui tentent d’expliquer le vote ou le penchant des anciens électeurs du PS. Vous avez la réponse.

18 octobre 2018

Lenfant terrible. Pouf pouf.




J’ai pas tout lu. Je connais un seul de mes clients qui lira ; il est vicieux. Cela étant, je vais raconter une histoire. Il y a quelques années, une membre des hautes instances du PS m’a contacté vu que j’étais un blogueur en vue, soutien de pépère. Elle me dit qu’elle souhaitait monter un site internet pour défendre la politique de François Hollande qui en prenait trop dans la gueule. Elle m’a assuré qu’elle assurerait la promotion du truc. J’ai bossé. J’ai réuni une équipe de copain. On a bossé. Surtout Marco, à la technique. Le site est lancé. Stopbashing, le site qui fait du bien aux citoyens était né. On avait parfaitement répondu au cahier des charges. Le marketing devait être assurée par la personne, membre du Bureau National du PS. 

Elle n’a rien fait. Le site a été un échec. 

Voir ses publications sur internet, ce soir, me mettent en joie. Ça démontre que les cadres de l’aile gauche du PS n’ont aucune constance, aucune vue à long terme, aucune envie d’être élus. 

Il faut seulement justifier une posture pour avoir une potentielle légère influence locale. 

17 octobre 2018

Les dents jaunes

Je présente mes excuses à mes centaines de millions et million de lecteurs. Je n’ai pas eu le temps de faire un billet depuis plusieurs jours. Pour meubler, je vais diffuser la photo d’un de les tweets. 



A part ça,j’ai reçu une démande de « pote » dans LinkedIn de Gauche de Combat mais avec son vrai nom, il a oublié que j’avais les moyens de le reconnaître, rien qu’avec sa photo de profil. Je ne connaissais pas son nom... Comme il passe son temps à dénoncer des types dans son blog, le dénoncer en retour. 

C’est un principe de base. Quand on est con, on est con. Heureusement, j’ai la flemme et je vais oublier. Sauf s’il dépasse encore les bornes de la dénonciation. 

Mais sa connerie suffit à me faire rigoler. 

Tout comme celle de Mélenchon et de toutes les andouilles qui essaient de justifier ses conneries d’hier. Dont des types que je soutiens pour des raisons étranges comme Dray et Faudot. 

13 octobre 2018

Demandez le slogan : Ségolène, aux européennes !

Très bonne idée. Ils sont peu à pouvoir sauver le PS du naufrage. Avec une bonne campagne du genre « à gauche et en Europe », elle peut faire un joli score. Même avec 12%, ça serait une score miraculeux pour le PS. Mais elle peut faire beaucoup plus. 

L’handicap : ses fans de sa première heure son passés chez Macron. Revoter PS sera pour eux difficile. Mais aussi l’occasion de tourner une page, de liquider ce qu’on peut qualifier de parenthèse lamentable. 

Je crois être un tantinet représentatif de l’électorat du centre gauche. Je n’ai jamais aimé Ségolène Royal avant 2012. Après j’ai changé d’avis pour des raisons qui ne te regarde pas. Si Julien Dray, Stéphane Le Foll où elle se présentent en tête de liste, je vote pour elle. Sinon, le vote LREM pour éviter des espèces de populistes (c’est paradoxal, Emmanuel Macron est sans doute le pire des populistes). 

Marie-Noelle Lienemann et Emmanuel Maurel ont quitté le PS. Celui-ci doit en profiter pour se repositionner au centre gauche clairement. Voire redéfinir ce qu’est le centre gauche, à social démocratie et tout ça. Olivier Faure n’imprime pas dans les médias. Il est sans doute plein de qualités mais ça ne suffit pas. Si son parti se plante aux européennes, il est mort. Ils sont morts. Le PS et Faure. Un tas de charognards espèrent l’échec pour récupérer un gâteau qui ne vaudra plus rien. Des cons. 

En fait, Ségolène Royal est presque la seule chance de sauver le centre gauche. 

C’est ainsi.

10 octobre 2018

Diallo ferrugineuse

Dans son dernier billet, Sarkofrance nous parle de Mâame Diallo et des croisades menées contre elle avec le style qui le caractérise : je ne suis pas toujours d’accord avec elle mais je la soutiens. L’art de ne pas se prononcer sur le fond tout en évitant de se fâcher avec ses lecteurs. 


Sur la forme, il n’y a pas de croisade contre elle : elle se présente en victime et a un don pour faire appel à ses soutiens un tantinet suivistes. De fait, ses lascars rentre souvent dans le lard des opposants. On pourrait se demander où va la croisade... En outre, elle dispose d’une tribune médiatique bien meilleure que ses opposants. 

Sur le fond, je ne suis pas d’accord avec son approche. On va faire court. Elle désigne comme ennemi l’homme blanc. Or je ne suis pas coupable. Je n’ai rien fait. Je n’ai colonisé personne. Ce n’est pas de ma faute si je vis dans un pays à majorité blanche. Cnest chiant de faire court mais il n’est pas non plus interdit de penser que les Africains ne sont pour rien dans l’esclavagisme des Africains...

Je suis fatigué de passer pour raciste en énumérant des bêtes vérités mais des militants qui se prétendent à gauche ont perdu toute raison. Mâame Diallo oppose des communautés entre elles. Ce n’est pas joli. C’est du communautarisme et ce n’est pas ma conception du vivre ensemble. Ni de la République mais, à ce stade, on s’en fout. Le plus drôle est que, pour « ces sujets », ils mettent en avant des pays qu’ils concluent, comme le RU et les USA. 

Je suis fatigué, aussi, de m’entendre dire que j’oublie que les minorités sont victimes de discriminations. Je le sais. Et ce n’est pas en mettant en avant les différences qu’on les atténuera. Chaque action mettant en évidence les « différences raciales » est évidemment raciste. 

Depuis toujours, les actions contre le racisme ont échoué. La création de SOS racisme n’a fait qu’accompagner la montée du FN. Il y a dix ans, le « pari du vivre ensemble » était à la mode. Il s’est transformé en truc pour permettre aux communautés de vivre entre elles. Pas aux individus. La priorité devrait être de faire disparaître cette notion de communauté. Et donc d’arrêter d’agresser l’homme blanc. 

Hop. 


09 octobre 2018

Les Écrivains cuisinent et servent mal

Ce matin, avec des collègues, nous avions une réunion rue de Bourseul (devine avec qui...). On a fini trop tard pour avoir le temps de rentrer à La Défense pour déjeuner à la cantine. On a décidé d’aller bouffer dans un bistro du coin et on a choisi le plus proche qui semblait peinard avec une terrasse sympathique. On était un peu à la bourre et on ne fait pas attention. Faut le faire : on avait pas vu que l’immeuble était en plein ravalement et que la terrasse était sous des échafaudages. Mais était néanmoins au soleil. Les plats du jours étaient sympathiques. 


On s’assoit. On était 4. On commande des pontes de bière. Normal. Très bien, d’ailleurs. De la Saint Omer. Et on choisit nos menus. Entrée et plat. 


Le millefeuille de magret et de poires. A chier. Rien à bouffer. La poire trop dure. Plus de poire que de magret. 


Le rôti de bouef (sic) avec des brocolis et des potimarons. A chier. Les potimachins. La viande trop cuite. Genre le bœuf cuit une heure et demie au micro onde. Les brocolis étaient corrects. Comme peuvent l’être des brocolis cuits à la vapeur. Il y avait aussi six haricots pour la décoration. De fait, c’était très joli avant d’avoir coupé le rôti qui était bien gris à l’intérieur. 


Moi, vous le connaissez. J’aime les bistros et, en douze ans de réseaux sociaux, vous ne m’avez jamais vu dire du mal. Là, si. 


En plus, le service était lent. On n’avait pas demandé à être servi rapidement mais si un bistro ne comprend pas qu’il doit faire en sorte que les clients aient fini de manger une heure après leur arrivée, il faut qu’ils changent de métier. 


Le café était buvable. 


Ils ont un site web. 


https://www.cafelesecrivains.fr



08 octobre 2018

Réduire son empreinte carbone




Cette infographie de l’AFP remplit son rôle : tourner en boucle dans les réseaux sociaux pour nous faire rigoler. 

Tuons les mômes pour sauver la planète... 

07 octobre 2018

Bicêtre, ses bistros le dimanche soir

J’adore Bicêtre. J’arrive vers 19h de Montparnasse et je vais boire un coup à l’Aéro. Les clients étaient aussi saouls que le patron ce qui est rare. Il y avait ainsi trois ou quatre Kabyles qui s’engueulaient - comme on peut s’engueuler au bistro - avec un Arabe. Ils parlaient à moitié en kabyle à moitié en arabe et à moitié en français, ce qui fait trop de moitiés pour que je puisse tout suivre. Je bois peinard. Un autre Arabe arrive, prêt à défendre son collègue. Il semblait à cran alors que je rigolais et cherchais plus ou moins un type pour rigoler de la situation. 


A un moment, l Arabe qui buvait de la bière à fait une théorie comme quoi la science arabe avait de l’avance sur la France vu qu’elle a dit 1400 ans avant les occidentaux que l’alcool était mauvais. Il était quant même en minorité. Alors il se fâche : de toute manière l’Algérie est toujours gouvernée par la France. 


Moi (première intervention dans la conversation) : ah non, ils ont Bouteflika. 

Les kabyles étaient pliés de rire. 


Je change de bistro et vais à l’Amandine. Je m’installe au comptoir. Je plonge dans l’iPhone après avoir papoté avec le patron (comment va Roger ? La Comète est encore ouverte ?). Et je commence à entendre la conversation de trois clients d’une soixantaine d’années. Deux femmes, un homme.  Ils parlaient d’Aznavour. L’homme jouait celui qui sait tout pour épater les dames qui ne lisent pas Le Parisien genre : vous savez qu’il a couché avec Piaf ? Ou : vous savez qu’il a composé pour Johnny ?


A un moment, j’avais perdu le fil, il dit : vous savez s’il s’est fait enterrer en France et pas en Arménie, c’est pour des raisons fiscales. 


Je me suis permis d’intervenir dans la conversation et j’ai dis : excusez moi monsieur, mais vous n’y êtes pas et je suis désolé de vous contredire. Mais s’il s’est fait enterrer ici c’est parce qu’il n’avait pas ses papiers d’Arménie. 


Je vais au PMU où tous les clients sont kabyles mais ils m’aiment bien. 25 ans que je vais tous les dimanches soir dans ce bistro. Je plonge dans mon iPhone après avoir papoté avec deux ou trois potes. 


Un type arrive. Normal le type. Un de souche, quoi. Il commande une bière. Il regarde l’horloge. Vide son verre cul sec et engueule le patron : mais il est neuf heures moins vingt alors que vous m’aviez dit qu’il était huit heure et demie. 


C’est beau. 

01 octobre 2018

Google ignore Aznavour

Il y a une faille délirante dans l’algorithme de Google News désolé de faire deux billets au sujet du genocide arménien ce soir mais je viens de voir que Google News n’avait pas parlé de la mort de Charles Aznavour. Leur algorithme semble avoir un gros bug. 




En haut de l’affiche en ce bas monde



La nouvelle du jour est évidemment la mort de Charles Aznavour. Un des derniers des grands. Les hommages dans les réseaux sociaux me fatiguent toujours autant. J’ai préféré le premier hommage que j’ai fait dans mes blogs. C’était pour la mort de Jacques François. 



Suis-je le dernier à m’en rappeler ? Il y en a eu des tonnes depuis. Hier, c’était Pétillon. 

Mais le genocide armenien s’arrêtera un jour. 


30 septembre 2018

La photo qui fait scandale


J’étais au bistro avec Romain. On sort. On va dans les réseaux sociaux. On voit que cette photo fait scandale. On abandonne. 

27 septembre 2018

Le racisme anti blanc n’existe pas : demandons le meurtre des bébés blancs

Tiens ! Tu vois Nathan, je publie tout ce que je veux. J’ai trouvé ça chez Laurent qui montre pourquoi Mâame Diallo raconte des conneries. Et je suis d’accord à force de vouloir définir le racisme, ce qu’elle fait, il faut bien finir par se rabattre sur les dictionnaires et sur la loi. 

Les dictionnaires (ben oui, je ne passe pas mes journées dans les tracts et billets de blog) donnent, presque chacun, deux définitions au racisme. La première est autour de ce sentiments de supériorité et tout ça. Le français de base bien blanc est évidemment la cible (mais Mâame Diallo qui parle de l’Afrique a oublié de parler de l’Afrique du Sud où il ne fait pas toujours bon d’être un tantinet pâlichon mais si elle dit que le blanc a la supériorité économique, il faut la croire.  Le gars qui sera égorgé sera heureux de se savoir supérieur économiquement). Et dans ce domaine, on ne peut pas nier que le blanc est supérieur. Pardon ! Et smiley ! Se sent supérieur. 

La deuxième est la haine que peut avoir une communauté envers une autre. Les noirs ne sont pas exempts c’est indubitable et cette chanson prouve que le racisme anti blanc existe. 

Lisez les dictionnaires. Plusieurs. 

Pour ce qui concerne la loi, elle ne peut pas définir un mot. Dire que le racisme n’est pas une opinion mais un délit. La loi définit ce qu’est l’incitation à la haine raciale. C’est bien ce qu’on lui demande. En gros, je peux dire que les noirs ont une grosse bite même si je n’ai jamais vérifié. C’est sans doute raciste mais flatteur. Si je dis qu’il faut pendre les noirs qui ont une grosse bite parce qu’ils nuisent à nos relations avec les femmes et autres homosexuels, outre le fait que ça améliorera la taille de la bite, c’est de l’incitation à la haine raciale. 

Le rappeur trou du cul a dit qu’il fallait tuer les bébés blancs est évidemment du racisme et surtout de l’incitation à la haine raciale. Indubitablement. La Licra a porté plainte et la justice tranchera. Elle sera sans doute débonnaire : le type a peu d’abonnés et les prisons sont pleines. Et on ne va pas foutre en prison tous les cons. 

J’en viens au « peu d’abonnés » dont je parlais. On nous dit que c’est la fachosphère qui a mis ce type en avant. Sûrement. Je suis tombé sur une publication et j’ai réagi. Je n’aurais peut-être pas dû mais tant pis. Je ne regrette rien. On ne peut pas nier l’accroissement d’un phénomène, une certaine radicalisation dans les banlieues. 

Tout comme les blancs qui font des conneries, c’est contraire aux valeurs de la République. Du moins, la mienne. Celle que j’essaie de soutenir dans mon blog ou par mon adhésion au Printemps Républicain. 

Que le type ait peu de followers est une chose. Ça ne l’empêche pas d’avoir été con. Et ce n’est pas en en parlant dans mon compte Facebook que je lui fais de la publicité. Je ne fais que parler à mes potes de gauche. 

Et je leur dis : il faut arrêter l’angélisme perfide.

http://www.regards.fr/societe/article/pourquoi-le-racisme-anti-blancs-n-existe-pas

26 septembre 2018

Casual

Putain de bordel. On a une soirée mardi avec la firme pour ses 10 ans et j’y vais avec plaisir mais on vient de recevoir un dress code et il faut qu’on soit business casual. Je ne savais pas trop ce que ça veut dire mais je suppose que mes collègues sont aussi cons que moi et que la direction de la communication le sait. Ils nous ont envoyé une explication que je résume : on doit avoir une belle chemise (j’en ai), des pompes pas à chier (je vais me débrouiller) et un pantalon élégant. Là c’est plus difficile. La dernière fois que j’ai été obligé d’être élégant ou presque, je ne rentrais plus dans aucun pantalon sauf mes jeans. J’avais mis un pantalon en toile pas de jean mais la jonction était impossible. Une brave ceinture m’avait permis de faire illusion. 

Et ça fait plusieurs années. Il va falloir que je trouve un truc sachant qu’il est hors de question que je me fasse chier à acheter un pantalon qui ne me servira qu’une fois d’autant que je n’ai pas le temps de faire l’ourlet. 

On est peu de choses.

25 septembre 2018

Ils étaient des milliers, ils étaient 58





Objectivement, on aurait pu accueillir ces 58 gugusses mais ils seraient arrivés à Marseille et auraient pu tomber sur Mélenchon. On leur a rendu service, en fait. 

Cela étant, tout cela est profondément ridicule. On a réussi à négocier. On va en prendre 18 et l’Allemagne et l’Espagne 15 chacun. C’est quoi ces négociations de chiffonnier ? Avec nos trois pays, on frôle les 200 millions d’habitants et j’ai du mal à imaginer qu’on dépense du pognon à négocier une soixantaine. 

Cela dit, les gugusses de la vraie gauche qui tentent de faire du buzz avec ces pauvres gens me cassent les couilles. N’ayant pas grand chose à dire, ils ciblent les cas particuliers sans penser au sujet dans sa globalité. Tant pis. Ils savent tous qu’on a largement les moyens d’accueillir toute la mise du monde alors que quand je vois la moindre crevure au comptoir, ça m’énerve. 

24 septembre 2018

Les militants macronistes, surtout les femmes, manquent de virilité

Ce soir, je me suis engueulé avec certains d’entre eux. Il faut dire que je ne suis pas d’une finesse exemplaire. Ils me sont tombés dessus en meute. En m’accusant d’avoir appelé mes potes à la rescousse, d’ailleurs. Vous pouvez vérifier mon compte Twitter. Aucun pote n’est intervenu mais ils se sont multipliés comme des petits pains, mes adversaires. Une espèce de folie. Disons 10 contre 1. Et j’étais pas le plus con. Pourtant, je fais des efforts. 

J’ai alors pris une bonne décision. Quitter le bistro à côté du boulot et prendre le métro pour aller à la Comète. Le trajet prend 50 minutes, dont 20 sans connexion à internet. J’arrive. Je dis bonjour. Et, avec le savoir vivre qui le caractérise, je retourne me fâcher avec ces crétins. J’ai alors constaté que toutes ses andouilles m’avaient bloqué alors que je n’avais fait que dire qu’ils étaient encore plus bête que les fans d’Hollande. Je suis un connaisseur. 

Le plus drôle est que toutes les gonzesses avaient effacé leurs tweets. Pas les mecs. 

22 septembre 2018

Je vais virer végan intersectionnel

La soirée est bien calme ce soir. Les jeunes boivent en salle. Je suis au comptoir et feuillette les réseaux sociaux. J’y vois des trucs politiques. Les végans s’en prennent aux bouchers. 



Une nouvelle espèce de terrorisme. Même pas intellectuel. J’ai mangé un steak. La vache avait pété en dégageant du CO2 provoquant ainsi le réchauffement climatique. Je caricature a peine. 

Fatigué de ces bêtises, j’ai zappé les publications et j’en ai bu d’autres. Quand je suis tombé sur ce mot « interdectionnel » qui m’a laissé rêveur. 

Je déclare maintenant que je suis le seul végan qui mange de la viande. Je suis convaincu que l’absorption de viande et donc l’élevage d’animaux est mauvais pour l’environnement et pour la planète. On va tous mourrir et tout ça. Mais j’adore la viande. Ce midi, je me suis fait un sauté porc. J’ai mis des pommes de terre à côté, mon côté végan. Il faut manger des légumes. 

Ça me rappelle dans le temps, j’avais des copains végétariens, ils ne mangeaient pas de viande mais ne me faisaient pas chier. Les végans sont au niveau au dessus. Ils cherchent les braves gens alors que la terre risque d’exploser pour différentes raisons. Notre pays comme d’autre va foncer dans le populisme et il y a encore des trous du cul qui vont emmerder ceux qui mangent des endives au jambon en buvant du vin issu de vignes au pied des quelques on a mis des bouses de vache à la place d’engrais chimique. 

Mais je suis définitivement végan. Je suis persuadé que produire de la nourriture pour nourrir les gens est très mauvais pour la planète. Je suis sûr que l’humain n’est pas omnivore mais a été forcé de mangé de la viande par des extrémistes religieux avant même le déluge. 

Je suis gros à cause de la viande que je mange tout en étant végan mais aussi victime de grossophobie. 

Alors, hein!, comme intersectoriel, je me pose là. 

Tiens ! Pour sauver la planète, je vais passer mes vacances sur ce bateau qui a un self végan halal.