17 mai 2024

Threads, le réseau social usine à demeurés

 


Threads, le nouveau réseau social proche de X (Twitter), de Méta (la maison mère de Facebook et Instagram), est sorti il y a quelques mois. J’avais déjà noté dans ce blog que c’était un repère de néoféministes et de végans, mais aussi de moralisateurs divers, du genre de ceux qui vont trouver un tas de raisons pour que les hommes pissent assis mais uniquement pour qu’ils soient les égaux des femmes tout en prônant la suppression des urinoirs sans voir que c'était le truc le plus hygiénique quand on n'urine pas assis. 

Néanmoins, je l’aime bien. Le mode de fonctionnement des « algorithmes » fait que je vois des publications de plein de monde (alors que, avec Facebook et X, je n’ai l’habitude ou la possibilité que de consulter celles des gens auxquels je suis habitué) et ils privilégient les textes, par opposition aux liens, vidéos et images. On y rencontre des zozos qui racontent des anecdotes diverses (du genre de ce que je peux sortir dans FB), font des réflexions de bon sens, parfois un peu « neuneues » mais on s’en fout…

 


Malheureusement, il y a tout de même beaucoup de cons, d’imbéciles n’ayant ni humour, ni second degrés, d’abrutis qui ne supportent pas qu’on puisse ne pas penser comme eux mais aussi de locdus qui ne se rendent pas compte des énormités qu’ils débitent… Il y en a beaucoup, également, qui pensent que les réseaux sociaux sont pour les jeunes (sans doute sont-ils frustrés d’avoir laissé Facebook voire Twitter aux vieux) et qui défendent Threads comme leur pré carré ce qui ne montrent qu’une chose : ils vivent dans leur monde. Je laisse aussi les ahuris, communs à tous les médias sociaux, qui passent une large partie de leurs loisirs tout en accusant les autres d’y passer une trop large partie de leurs loisirs.

Cela m’amuse toujours compte tenu de ce que j’ai pris dans la gueule pendant les vingt dernières années : on accuse de s’enfermer dans les réseaux un lascar qui passe huit heures par jour avec des collègues de travail et quatre au bistro avec des copains…

 

Je vais citer deux exemples de cette connerie ambiante. Les tarés me sont tombés dessus en masse (mais restent largement moins nombreux que ceux qui viennent mettre un « like » à mes vannes ou me félicitent franchement – la majorité des utilisateurs restent sains).

 

Le premier est une personne qui a demandé, en gros : « et là, si vous changiez de sexe, que feriez-vous maintenant ? » Vu que je n’envisage pas de changer ma bite, je suppose qu’elle parlait du genre… La publication est a priori bien innocente mais est, en fait, absolument sexiste vu qu’elle sous-entend que les hommes et les femmes ne doivent pas avoir les mêmes activités. Alors, comme la question est totalement conne, j’ai mis les pieds dans le plat et répondu : « la vaisselle, le ménage, la lessive et le repassage ».

C’est incroyable ce que je me suis pris dans la gueule, traité de gros beauf, de machiste et j’en passe… Personne n’a vu le fait que je faisais du second degré, pour me moquer d’une part de la niaiserie de la question et d’autre part des gros machos. On pense évidemment ce qu’on veut de mes propos mais je me suis défendu sur deux thèmes. Petit 1 : hé ho, les gars, je déconne. Petit 2 : je suis célibataire donc fais moi-même les tâches ménagères chez moi…

Un de ces fondus de la cervelle m’a même rétorqué que je faisais partie de ces réactionnaires qui gueulent sur le thème « on ne peut plus rien dire ». C’est toujours amusant de lire cela. Je suppose que le type défend la liberté d’expression voire a soutenu l’espèce d’humoriste en peau de fesses d’une station radio de service public qui a traité un dirigeant étranger (et juif…) de « nazi sans prépuce ».

Plusieurs ont sous-entendu que je devais être dégueulasse vu que je ne faisais pas le ménage, comme s’ils avaient pris ma publication, non seulement comme un truc de gros beauf mais aussi strictement au premier degré.

 


Le second est un type qui a poussé un coup de gueule (tout aussi ridicule) qui ressemblait à : « vous êtes qui vous qui profités de vos gros bras musclés pour attaquer les autres dans les réseaux. Vous devriez descendre de votre pied d’escale ». Je me suis évidemment foutu de sa gueule (c’était presque plus fort que moi) en disant à peu près « tu te devrais de muscler le cerveau et apprendre les mots : on dit piédestal et pas pied d’escale. »

Evidemment, ça équivalait à le traiter de crétin et il s’est fâché alors que la réaction la plus saine (celle que j’aurais eue) aurait été de dire « Oups » ou « ah oui tiens quel con je fais ! ». Je le lui ai dit. Il a commencé à m’insulter au sujet du physique (il s’est fait tomber dessus par ses potes, on est dans une espèce d’histoire à tiroirs) puis de mon âge.

Je me suis même fait traiter de boomer, c’est vous dire… Alors que je suis de la génération d’après, celle dite « génération X ». Le tout sur la base de ma photo de profil.

Un tas d’andouilles me sont tombées dessus comme si ce n’était pas le type qui avait un manque flagrant de culture et qui s’est couvert de ridicule.

Dans ma réponse au lascar, j’ai fait une faute de frappe (putain d’iPhone mais on en fait tous) et une  de français (j’ai dis « tu te prends à moi » alors que j’aurais du dire « tu t’en prends à moi »), toutes d’eux sans importances. Un taré m’a alors engueulé sur le thème : tu fais des fautes en critiquant celle des autres (comme si on pouvait tout mettre au même niveau). Mais il l’a fait, lui-même, en faisant une faute (il n’a pas mis de tiret à « vous-même »). Je le lui ai dit. Il m’a répondu « c’est permis » (ce qui n’est pas vrai, contrairement à « tu te prends » mais qui ne devrait pas être utilisé, la nuance est faible). Peu importe mais je vous assure qu’on a marché dans une période de pure délire (qui a continué jusqu’à ce matin).

 


Alors, comme je suis un peu con, j’ai remis une pièce dans le jukebox pour les deux cas.

Pour le premier, j’ai dit, en citant ma publication, que les réactions étaient délirantes. Les réponses à ce nouveau post l’étaient encore plus.

Pour le deuxième, j’ai dit « on me tombe dessus parce que j’ai reproché à un type d’avoir dit « pied d’escale » à la place de « piédestal ». On dirait bien que je sers de bouquet missaire. Plein de types se sont foutus de ma gueule sans même penser que je puisse avoir fait exprès.

 

Vous pouvez rire mais ces gens votent et représentent la futur génération d’anciens, les futurs sages.

Je me suis toujours demandé comme on pouvait avoir des gens qui se transformaient plus en cons dans les réseaux sociaux qu’au bistro…

15 mai 2024

Halte à la technocratie environnementale


 

Dès que l’écologie se perd dans des décisions politiques puis technicoadministratives (ou lycée de Versailles), elles me gonflent quasiment autant que les écologistes qui confondent leur combat avec une lutte contre le système sans même se préoccuper de l’environnement. La deuxième partie de la comparaison n’est pas l’objet de ce billet mais nous sommes en droit de nous poser la question de savoir si les zadistes de Notre-Dame-des-Landes défendaient les marais locaux ou luttaient contre ce que symbolise le transport aérien, le tout en se foutant totalement des contraintes environnementales, comme l’étalement urbain de la ville de Nantes ou la pollution de l’étang de Beaulieu.

Cette aversion pour les politiques environnementales ne fait pas de moi, pour autant, un gros pollueur ni même un pollueur gros. Je joue le jeu : je ne prends pas l’avion, je n’ai pas de voiture, je trie mes déchets, je n’entretiens pas mon jardin, devenu un infini puits de biodiversité et j’en passe… Je pisse sous la douche et, si je ne chie pas encore dans ma baignoire, je me demande bien pourquoi.

 


Ce sont bien des décisions politiques retranscrites par des administrations obtuses qui provoquent mon courroux matinal vu qu’elles me touchent directement et vous allez vite comprendre pourquoi elles m’escagassent de plus en plus. Je vais tout de même commencer ce billet par trois exemples qui intéresseront plus ceux qui intéresseront plus ceux qui auront eu la chance d’entamer la lecture de ce billet de blog fabuleux.

Le premier : vous vous rappelez certainement du « mouvement des Bonnets rouges [qui] est un mouvement de protestation apparu en Bretagne en octobre 2013, en réaction à la taxe poids lourds et aux nombreux plans sociaux de l'agroalimentaire ». J’aimerais savoir ce qui est passé par la tête de politicien ou de haut fonctionnaire pour croire que taxer les transports routiers des fournisseurs de denrées alimentaires allait permettre de lutter contre le réchauffement climatique. J’aimerais savoir comment ces andouilles ont pu croire que pénaliser les régions isolées (la Bretagne est au bout « d’un pic ») aurait pu aider quoi que ce soit. J’aimerais savoir comment ces ahuris ont pu penser qu’une taxe au kilométrage donc lésant les régions éloignées des centres de consommation, donc les régions qu’il faudrait aider à se développer économiquement, serait utile tout en aggravant les inégalités entre les territoires. J’aimerais savoir comment ces imbéciles ont pu imaginer un système de portiques (équipés de caméras pour scanner les plaques d’immatriculation, et, au passage, restreignant la liberté de circulation de tous) était le meilleur système (déjà, il suffirait de taxer les producteurs – ce qui serait inique mais moins cher – et il serait tout de même plus simple, d’utiliser des systèmes de géolocalisation).

Un pur délire.

Je ne parle pas du volet purement politique alors que le machin a été conçu par la droite mais a du être arrêté par la gauche, a qui on a reproché le coût de l’annulation qui n’était en fait que le coût de la mise en place… à jeter à la poubelle.

 


Le deuxième : « l’Europe » qui a annoncé une date d’interdiction des voitures « thermiques »… Qui sont les imbéciles qui ont mis un arrêt à la recherche scientifique chez les constructeurs pour interdire d’imaginer de nouveaux carburants nécessitant une combustion ? Qui sont les crétins qui ont osé imposer une « technologie » alors que personne n’est près, qu’il n’y a pas assez de bornes de rechargement, que ces rechargements sont trop longs, que les voitures ne peuvent, en l’état, faire de des grandes distances, que les gens allaient avoir des voitures différentes pour les trajets du quotidien et pour les vacances ? Qui sont ces fous furieux pour penser que l’industrie ne saurait pas s’adapter toute seule, pas nécessairement pour répondre à des impératifs écologiques mais tout simplement pour pallier l’inévitable augmentation du coût du pétrole voire la raréfaction de ce dernier ?  Qui a obligé ces industriels à investir dans l’électrique, mettant de côté d’autres sources potentielle d’énergie, comme l’hydrogène dont on parle tant (et dont je ne connais rien à part qu’il entre dans la composition d’un ingrédient nécessaire à la préparation finale du Ricard) ?

 

Le troisième, puisque nous sommes au niveau de l’Europe : qui sont les débiles qui ont décidé de standardiser les câbles de chargement des smartphones (donc des iPhone uniquement), limitant ainsi la capacité d’innovation des industriels, toujours eux, le tout au nom de la limitation des déchets, donc des productions ? Qui sont les attardés qui ont décidé de standardiser un truc qui va disparaitre (la mode est au chargement sans contact, tout de même, grâce à des technologies développées et standardisées… par les industriels) ? Qui n’a pas vu que les câbles s’usaient souvent plus vite que les appareils auxquels ils doivent se brancher ou qu’un individu devrait avoir plusieurs dispositifs de rechargement (à la maison, au bureau, dans la voiture…) ? Comment ces zozos n’ont-ils pas imaginé les « cas d’usage » (comme on dit dans mon job) avant d’imposer des réglementations délirantes ?

 


On pourrait multiplier les exemples. Tenez ! Le glyphosate est certainement mauvais. Il a donc été interdit par les « institutions ». Puis il a été réautorisé au prétexte qu’il n’est pas si mauvais que ça. Puis tout le monde doute de l’opportunité de cette réautorisation, voire de son honnêteté. Pendant ce temps comment les particuliers et surtout les paysans vont traiter leurs cultures, le tout en n’étant pas pénalisé par des textes différents d’un pays à l’autre et en ne détruisant pas l’environnement ? Et paf ! On a eu une belle crise dans le milieu agricole, cette année… Coïncidence ? Je ne crois pas (surtout que je m’en fous).

Je vais néanmoins me contenter de deux exemples auxquels je suis confronté actuellement et qui justifient mon énervement. Vous savez peut-être que j’ai hérité de la maison de ma mère (en périphérie d’une petite ville de Centre Bretagne) voire que je m’occupe de la maison depuis que sa précédente propriétaire a déménagé pour l’hospice, si je puis me permettre. Je vais les numéroter « quatrième » et « cinquième ».

 

Le quatrième, donc : Il y a des textes qui prévoient que les eaux de pluie, recueillies sur les toitures, ne peuvent pas aller dans le circuit des eaux usées. Déjà, c’est à moitié délirant de penser qu’ajouter de l’eau propre à l’eau sale allait augmenter le nombre de salissures de l’eau sale… On comprend néanmoins les motivations de ces braves professionnels de la gestion de l’environnement : il ne faut pas augmenter les volumes à traiter par les stations d’épuration pour ne pas qu’elles débordent.

Il n’empêche que j’ai reçu la visite d’un sous-traitant d’une collectivité territoriale qui a inspecté mon système et m’a annoncé que je devrais brancher mes gouttières sur un circuit spéciale d’évacuation des eaux usées. Ce circuit équipe déjà la majorité des rues de la commune mais j’habite dans une impasse (j’ignore le nombre d’habitations de cette ville de 10000 habitants mais il y avait un article dans le journal, la semaine dernière, où était écrit qu’il reste 600 maisons à raccorder).

Il va donc falloir que je fasse des frais… (une partie des charges sera couverte par la collectivité pour les grosses infrastructures)…

J’ai une maison qui occupe un tiers d’un terrain de 450 m2. Je ne sais pas ce qui passe par la tête des imbéciles heureux qui pensent que la pluie qui tombe sur ce tiers ne puisse pas être évacuée comme celle qui tombe sur les deux autres tiers (en d’autres termes, je pourrais cisailler mes gouttières et laisser la flotte se barrer ailleurs que dans les égouts) ?

On a une solution mise en œuvre, par ailleurs grotesque, pour éviter que les machines qui « lavent l’eau » ne soient « débordées » mais personne ne va penser que, petit 1 : je jette moins de produits chimiques (lessive, savon…) dans les égouts qu’un type qui lave sa voiture devant chez lui dans les nappes phréatiques et, petit 2, il m’arrive de chier (ce matin, c’était à 5h30, ça surprend au réveil) mais j’ai du mal à imaginer que ma production de merde nécessite que je mette en place une évacuation spécifique des eaux de pluie pour que mes déjections puissent être assainies paisiblement…

 


Le cinquième : maintenant que ma mère est morte, je dois virer ces affaires de la maison, de même que celles de mon père et de sa propre mère (j’ai réactivé un blog, d’ailleurs, où je raconte ça, d’ailleurs, en plus d’autres choses). Mes parents étaient profs et ont longuement milité dans des associations, notamment dans leurs conseils d’administration. Autant vous dire que j’ai des tonnes de papiers à éliminer. Figurez-vous que les braves gens qui s’occupent des déchets dans la commune (mais mettant en pratique des normes nationales ou européennes) ont décidé que ces papelards ne pouvaient pas être déposées à la déchetterie. Les particuliers sont invités à les déposer dans leurs containers jaunes individuels. J’en ai un petit parce qu’une fonctionnaire a décidé, un jour, que cela me suffisait (je n’ai pas insisté vu que la facturation de l’enlèvement des ordures dépendait de la taille des poubelles… avant d’être modifiées pour être calculées en fonction de la valeur locative de la maison).

Le ramassage est toutes les deux semaines mais je ne suis à la maison qu’une partie du temps. Je ne peux donc déposer sur la rue (au bout de l’impasse, pour être précis, vu que des imbéciles ont déclaré que les camions poubelles ne pouvaient pas faire de manœuvre dans des impasses, même si, comme dans la mienne, il y a largement de la place et si, comme tous les camions de ce type ont des « rippers », la surveillance pendant les demi-tours peut-être assurée pour éviter d’écraser des mômes jouant par là, mais c’est un autre sujet) que toutes les quatre semaines. Pendant ce laps de temps, mes poubelles se remplissent avec mes propres déchets ménagers (emballages…).

J’ai calculé que je pourrais virer tous les papiers entassés dans mon garage temporairement avant 2030…

N’arrêtons pas là. Les préposés de la déchetterie ont été incapables de nous indiquer des « boites à livre » (j’ai aussi un volume conséquent à utiliser). Ils ne prennent pas les matières textiles (il y a des boites spécifique mais les vêtements et autres tissus doivent être stockés dans certains conditions (sacs poubelles de 30 litres… Ils sont vite pleins…).

Je vais raconter une autre anecdote. Avec mon frère, nous avions commencé à vider les dépendances. Dans la véranda, il y avait deux meubles avec des étagères (des trucs tout simple, les moins chers chez Ikéa). On a été ensemble à la déchetterie. J’ai pris la première dans la remorque pendant que le frangin faisait autre chose ce qu’il fait qu’il s’est occupé trente secondes après moi de l’autre. Nous nous sommes adressés au même préposé dans la déchetterie. Il m’a dit, à moi, de la jeter avec les meubles et, à mon frère, de la jeter avec le bois.

Nous sommes tombés dans une espèce de folie bureaucratique qui a des conséquences jusqu’à la réflexion des employés de la dite déchetterie (je pense que s’il a envoyé mon frère ailleurs que moi c’est pour des raisons de sécurité).

Je pourrais continuer ! Tenez ! Mon frère et moi étions débordés par le volume. J’ai fini par faire appel à une société spécialisé et j’ai reçu le devis avant-hier. Il y est précisé ce qu’ils ne prennent pas en charge… C’est impressionnant. La personne qui était venu visiter la maison m’avait expliqué pourquoi : ils doivent payer des redevances spécifiques à la déchetterie pour certaines choses ou cette dernière ne prend pas tout en charge. Par exemple, si j’ai une bouteille de gaz à virer, je n’ai rien pour m’en débarrasser (à part, j’espère, une station-service).

Cette folie bureaucratique issue de je ne sais quelles réglementations, traduites en textes obscures, au fil des années… remplace quoi ? Ben, je me rappelle quand j’étais môme. Avec mon père, on mettait les ordures devant la maison, les feuillages issus des coupes d’arbustes et tout ça… Seul le verre échappait à cette règle (les bouteilles étaient réellement recyclées). Les boueux passaient deux fois par semaine. Ils appelaient leurs collègues quand il y avait des encombrants et des déchets verts.

C’était un service public. Maintenant, on paie une redevance spécifique pour les ordures mais on n’a même plus le service. La technocratie environnementale a tué, en plus, le service public.

 


Nicolas Sarkozy, ou du moins son gouvernement, avait mis en place la taxe carbone et les fameux portiques pour permettre sa facturation. C’était une connerie. Il n’empêche qu’il avait déclaré « l’environnement, ça commence à bien faire ». Il n’avait pas entièrement tort !

On a tout de même des règles environnementales qui me poussent à cacher des ordures recyclables au fond du container pour le « tout venant »… Et avant ma naissance, un coin du jardin de ma maison quasi-natale (oui, on avait des maternités, à l’époque, au bled) servait déjà à mes darons à jeter les ordures susceptibles de donner des composts.

On n’avait pas besoin de hauts-fonctionnaires nous imposant des composteurs et des sous-traitants vérifiant que je ne mette pas d’eau propre dans les égouts. 


Et ne déformez pas mes propos : je critique les mesures prises mais pas leur justification. Par exemple, j'ai fait des billets de blog pour soutenir la politique d'Anne Hidalgo en matière de circulation automobile et je n'utilise pas de round up. Si j'achète une voiture, elle sera électrique : je fais les longs trajets en train.  


Et après, on s'étonne de voir des partis populistes être en tête aux élections européennes.

La photo de Ségolène Royal n'est pas là pour illustrer les déchets mais c'est elle qui a décidé de l'arrêt des portiques pour les camions. Tant qu'à dire du bien de la dame, j'ajoute que j'approuve ses propos sur l'eurovision.

10 mai 2024

Un voile pudique sur les écrans de nos têtes blondes !

 


« Un groupe d’experts scientifiques vient de rendre un rapport à Emmanuel Macron, sur l’exposition des enfants aux écrans. » nous dit mon confrère Authueil. Le sujet a en effet récemment fait la une des médias et n’ayant absolument aucun enfant, du moins connu des services d’état civil ou de police, j’ai toutes les compétences requises pour donner mon avis.

Il est parfaitement clair et je crois volontiers aux conclusions du groupe d’experts tant il est évident que ces machins sont mauvais pour les mômes. Il n’empêche que j’ai bien peur que les décisions qui en découlent soient mauvaise.

 

Tout d’abord, il faut relativiser. D’une part, des groupes d’experts qui auraient été mandatés à l’époque de ma jeunesse (les années 70) auraient certainement tiré la conclusion que l’on passait trop de temps devant la télé. D’autre part, si les gamins deviennent à moitié con, ce n’est pas la faute des écrans… ou alors du temps passés par leurs darons à faire les guignols dans les réseaux sociaux ou devant des séries débiles.

On nous parle de tablettes ou de smartphone spécialement conçues en fonction de l’âge, par exemple pour empêcher les mômes de moins de 13 de s’inscrire à TikTok, Instagram et autres machins mais il ne serait par surprenant qu’une partie des appareils refilés à ces chiares soient les anciens de leurs vioques ou que l’on trouve des trucs moins onéreux ailleurs. Pisser dans un violon n’aide jamais à faire un politique.

Le rapport (pdf) est réellement intéressant (notamment le peu que j’en ai lu, sur mon écran) mais je pense que la commission oublie quelques aspects. Si un type va au bistro avec son gamin de trois ans et lui prête son iPhone pour avoir la paix, en sélectionnant un dessin animé ou un jeu, le problème n’est pas l’accès au smartphone mais la présence d’un gamin au bistro, ce pourquoi la commission n’est pas mandatée. Et heureusement.

 

Bien sûr, il est possible de réglementer et de légiférer. On peut aider les écoles à récolter les smartphones pendant la journée ou les industriels à promouvoir des solutions propres à chaque âge par des espèces de labels mais n’oublions pas que les jeunes connaissent mieux l’utilisation des produits. L’autre jour, alors que je ne suis pas spécialement nul, je n’arrivais pas à enrôler mon iPhone pour avoir accès à la messagerie du boulot : je l’ai refilé à un collègue d’une trentaine d’années qui m’a résolu tout ça en quelques minutes.

Par contre, il ne faut surtout pas faire des réglementations qui touchent le grand public et faire des campagnes de sensibilisation qui seront rapidement la risée de toute la population qui finira par se braquer.

 

Certains expliqueront, comme toujours, que leur progéniture est plus intelligente que les autres. D’autres nous diront que leurs gamins ayant des particularités, ils doivent pouvoir être joints en permanence ou pourvoir appeler leurs vieux. Comme si on avait cette possibilité, il y a encore vingt ans… Des andouilles prétendront avoir permis aux andouillettes (diminutif d’andouilles ?) d’avoir des activités ludiques et pédagogiques. On n’est pas sortis de l’auberge.

Et ils penseront tous : mais occupez-vous de vos fesses et laissez-nous gérer nos gamins, ce sont ceux des autres qui posent problème !

 

Foutez-nous la paix !

 

D’un autre côté, ça me permettra de faire des jolis billets de blog sur le thème « vous faites le lit du RN »… Forcément…

Je suis au stade de me dire que tout fait le lit de l’extrême-droite. Tenez ! Je suis empêtré dans des histoires bêtes avec ma maison, comme le fait de ne pas pouvoir foutre tout ce que je ne peux pas garder à la déchèterie ou prévoir un écoulement de mes gouttières ailleurs que dans le tout-à-l’égout standard car la pluie qui tombe sur mes 150 mètres carrés de toiture serait plus mauvaise que celle qui a la politesse de tomber directement sur la pelouse. Je conçois bien les « problématiques » environnementales et financières derrière. Mais, bien que progressif, l’entrée dans le monde moderner commence à me les briser.

Alors si l’on commencer à nous pondre des règles d’utilisation de nos smartphones, je pense que ça va ronchonner grave alors qu’on n’est pas capable de faire comprendre à un abruti qui téléphone en terrasse qu’il dérange ses voisins.

 

Ainsi, pour nos braves écrans, le plus sages serait de ne rien faire. Des actions gouvernementales ne supprimerons pas la connerie des parents.

06 mai 2024

Défendons les masculinistes !

 


Ce mois d’avril, on a beaucoup parlé du « masculinisme » (voir par exemple cet article du Monde que je n’ai lu qu’en diagonale ce qui est d’autant plus con que seule une partie est disponible pour les non abonnés). Tenez ! Je vais citer le début : « Ce contre-mouvement au féminisme s’appuie sur le mythe d’une « crise de la masculinité » pour défendre le modèle inégalitaire des rapports entre les femmes et les hommes. C’est un mouvement diffus, mais têtu. Une réalité dérangeante six ans après les débuts de la révolution #metoo. Alors que les jeunes femmes adhèrent de plus en plus aux valeurs progressistes, les hommes du même âge ont tendance à se tourner vers des idées conservatrices. »

Les réseaux sociaux, notamment Threads qui est un repère de gens qui pensent bien comme les féministes et les végans, en ont beaucoup parlé et se moquent des masculisnistes sur le thème « ah les pauvres choux qui perdent leur domination ».

Je vais donc les défendre car je n’aime pas les moqueries ingrates faisant passer mes congénères pour des hommes du Néandertal. Pourtant, je ne suis pas masculiniste, surtout qu’en temps que célibataire endurci, je m’en fous. Mon seul sujet d’intéressant, pour ce qui concerne ce thème, est de m’assurer que la personne derrière le bar, quel que soit sont sexe (pardon, son genre) me serve ma bière assez rapidement.

 

Reprenons. Le masculiniste est un type qui s’oppose au féminisme car il en a peur. Plus précisément, il a peur des changements que les revendications féministes pourraient modifier dans sa vie ou dans « son modèle ». Par exemple, on n’aurait plus le droit de mater discrètement les nichons et les fesses des gonzesses. Vous me connaissez et vous dites que je fais encore une caricature idiote. Détrompez-vous. Voilà une publication que j’ai vue, récemment, dans Threads : « Un jour il faudra arrêter de rendre normal le fait qu’un homme aime les grosses poitrines ! Et que les petites ne sont pas trop mal. De petits seins c’est bien plus beau, sexy, attirant que des gros ! »

Nous avons quelqu’un qui nous explique quels nichons aimer.

Vu également dans Threads : « Vous êtes une femme seule dans la forêt, vous préférez vous retrouver face à un homme ou face à un ours ? » En d’autres termes : « c’est pareil, de toute manière tous les hommes sont des fumiers ». C’est très à la mode depuis que l’on parle beaucoup des violences sexuelles ou conjugales : mettre tous les mecs dans le panier. On ne peut plus rien dire pour notre défense, même quand on n’a rien, quand on n’est même pas suspecté, on commence par être présumé coupable.

Laissez-nous vivre ! On peut mater sans agresser, non ?

 


Un petit dernier Threads (je vous assure que je ne suis pas allé chercher très loin) : « Thread débat : messieurs, est-ce que ça vous dérange si votre partenaire gagne un meilleur salaire que vous ? Si oui, pourquoi ? » Traduisons : si vous êtes dérangé par le fait qu’une femme puisse gagner plus que son conjoint, vous être forcément un fumier.

La plupart des gens ont été éduqués dans un environnement familial où c’était « l’homme » qui contribuait le plus aux besoins des ménages (les raisons sont pour la plupart mauvaises, évidemment) et je ne suis pas choqué par le fait que des hommes soient déçus d’avoir été doublés… Pourquoi la question a-t-elle été posée aux hommes ? Pourquoi pas : « Mesdames, est-ce que ça vous dérange si votre partenaire gagne moins que vous » ? Allons plus loin : « Mesdames, si votre gros gagne moins que vous, est-ce que vous pensez que cela lui donne des obligations supplémentaires » ?

Un des ces jours, nos néo-féministes vont justifier l’esclavage ! D’un autre côté, elles avaient bien justifié le port du voile au nom du « les hommes n’ont pas à décider des tenues mises par les femmes »…

 

Dans une époque relativement récente, une des plus grosses pressions mise sur les hommes par les femmes (du moins les féministes) tourne autour de la « charge mentale ». Je résume : généralement, dans un ménage, on peut dire que c’est la femme qui pense à tout ce qui fait qu’elles bossent plus que les hommes.

On peut évidement en rigoler. Allez ! Un exemple… Si un homme invite des copains chez lui pour regarder un match de foot, le lascar va penser à acheter de la bière et se dit qu’il commandera des pizzas si besoin. Sa chérie, par contre, va penser à un repas complet, faire les courses, la cuisine, mettre la table… Elle a tout faux. Ce n’est pas le but de la soirée. On peut penser au barbecue. Le but du jeu est tout de même de bouffer des trucs simples dans le jardin pour rigoler avec des proches. Pourquoi madame a-t-elle le réflexe de préparer une entrée et des légumes ? Voire de mettre les côtes de porc et les merguez dans des plats avant de les présenter au gugusse qui fait les grillades ?

 


Je sais que je caricature et que c’est mal. Il n’empêche que chacun peu regarder midi à sa porte et plonger dans ses souvenirs. Il y a encore trois ou quatre ans, ma mère m’engueulait pour que je range mon bureau. Je ne lui répondais pas la vérité, à savoir que c’est elle qui entassait des cochonneries à « ma place » et je me pliais à ses volontés (qui n’allaient pas tarder à être les dernières…) pour avoir la paix. Déjà, j’étais soumis… Surtout, la seule raison (véridique) qu’elle me donnait, c’est que la femme de ménage n’avait pas la possibilité de nettoyer ce bureau s’il n’était pas rangé… Autant dire que je devais me livrer à une tâche ménagère pour qu’une autre personne puisse en faire une…

Revenez à votre propre enfance. Je ne peux pas le faire à votre place. Je vais parler de la mienne : la cuisine était le domaine réservé des femmes et mon père n’avait l’autorisation d’y entrer que pour ouvrir les huitres… La question n’est pas tant de savoir pourquoi les femmes faisaient la bouffe mais pourquoi ce sont les hommes qui devaient ouvrir les huitres, choisir le vin, ouvrir les bouteilles, servir l’apéro ?

 

L’autre jour, il y avait un match de foot, dans la télé du bistro (Dortmund – PSG). Pourquoi les seuls clients étaient-ils des hommes ? Parmi eux, personne n’aurait été opposé la présence de gonzesses (même avec l’interdiction de regarder leurs nichons : nous étions là pour le match – pour ma part, j’ai trouvé ça comme prétexte mais ce qui m’arrangeait est que le bistro ne ferme pas avant le coup de pied final). La question est donc : est-ce que les revendications féministes vont aboutir au fait que les zozos ne pourront plus sortir pour regarder les matchs mais devront rester en famille où un processus démocratique permettra de choisir la chaîne de télévision qui sera regardée ?

On peut donc aisément comprendre que des hommes puissent craindre certains changements dans la société. Tant pis si on peut les appeler des « réactionnaires ». Pour ma part, je m’en fous : je suis célibataire et je n’aime pas le foot. Je ne suis pas masculiniste.

 

Mais continuons. Ces histoires sont maintenant gérées au plus haut sommet de l’Etat. A la limite, pourquoi pas un secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes ? Alors on crée des institutions dédiées, comme le Haut Conseil à l’égalité. Mais ! « L’instance chargée de lutter contre le sexisme est en pleine crise, selon des documents internes et des témoignages recueillis par Mediapart. Sa présidente, Sylvie Pierre-Brossolette, dont les propos indignent les salariées, « refuse de se justifier ». »

On a ainsi les institutions qui doivent défendre les machins qui arrivent à tourner tout le combat en ridicule. Et vous vous étonnez que des hommes pètent les plombs.

 


Enfin, il y a le « on ne peut plus rien dire » qui prête tant à sourire car on soupçonne les gens qui emploient cette locution de se dédouaner et de cacher certains travers. Pourtant…

L’autre j’ai employé le mot « pédé » dans un commentaire dans Facebook. Tous ceux qui me connaissent auront compris que je l’ai employé pour faire une grosse provocation et pas par homophobie. Vous pouvez en douter, peu importe. Je trouve effrayant que mon commentaire ait été immédiatement supprimé par le média en question qui utilise des algorithmes qui se contentent de scanner des mots. Il aurait été beaucoup plus homophobe que je parle d’homme qui prend dans le rond que de pédé, non ? Pourtant l’algorithme n’aurait rien vu.

Comment voulez-vous ne pas virer un tantinet réactionnaire quand on voit cela ? Un jour, un type écrira « chic ma femme a préparé des lasagnes » et un algorithme à la con, qui utilise une intelligence artificielle, lui dira que le commentaire est machiste parce que ce n’est pas à la femme de faire la cuisine…

 

Ca nous emmène à Depardieu, quand il a été épinglé pour voir avoir dire qu’une fillette devait jouir en faisant de l’équitation parce que sa foufoune rebondissait sur la selle (j’ai oublié les propos exacts). Le gars est évidemment un vieux cochon mais quel type un peu saoul n’aurait pas pu dire ça en rigolant avec des potes… en pensant qu’il n’était pas enregistré ?

Le propos est immonde, pourtant.

 

Mais la condamnation publique, par des féministes (et non pas des défenseurs des enfants), est sans doute pire que tout.

Le masculiniste, peut-être qu’il a simplement peur, qu’il est nostalgique… Peut-on l’en blâmer pour autant ?


Cela étant, je ne vois pas pourquoi ça ne seraient pas les gonzesses qui feraient les barbecue pendant qu'on boit des bières avec les copains.

03 mai 2024

Meurice très tôt


Guillaume Meurice a été convoqué par sa direction pour une entretien préalable à son licenciement car il a récidivé dans une faute importante qui lui avait valu un avertissement. Rien de plus normal. 

On peut par ailleurs s'en réjouir : il a proféré une injure antisémite qui mériterait une paire de baffe si nous étions attachés à la violence (ce qui n'est pas le cas).

Comme d'habitude, chez les gauchistes en peau de fesses, les réactions sont délirantes, certains criant au scandale, d'autre appelant à la liberté d'expression (qui n'est évidemment valable que quand cela les arrange, si j'avais dit "l'espèce de tafiole a été virée" - ce que je n'ai pas dit, on m'aurait insulté dans tous les sens). La liberté d'expression n'a rien à faire dans cette histoire, pour autant. Il avait dit une ânerie. Il a reçu un avertissement de la part de sa direction qui ne souhaite pas que ce type de propos soit tenu par des salariés dans le cadre de leur travail. Il est viré. C'est normal. 

Est-ce que vous avez le droit, vous, de dire ce que vous voulez dans le cadre de votre boulot ? A part si vous êtes seul sur un tracteur au fond d'un champ, naturellement... 

La réponse est non.

J'imagine la caissière de Leclerc me sortir : "ah le gros tu as encore acheté de la bière, espèce d'ivrogne." C'est clairement un motif d'avertissement. Sauf si la caissière est grosse et bourrée. 



Cette infographie, "je suis Meurice", circule dans les réseaux sociaux, parodie du "je suis Charlie". Je ne sais pas si les crétins qui osent le faire se rendent compte qu'ils comparent le licenciement parfaitement justifié, dans un cadre parfaitement légal, d'un chroniqueur sans intérêt, sans notoriété avec le massacre par des militants islamistes des membres d'une rédaction, certains très connus et, pour partie, depuis vraiment très longtemps... 

Il y a de ces cons... 

02 mai 2024

LFI s'enfonce contre la République

 


« Face aux récentes démonstrations de force d’une "minorité radicalisée" sur le campus de Paris, un collectif appelle l’administration de l’école à réagir pour "garantir la sécurité et l’intégrité académique" de l’institution. » et c’est à lire dans l’Express (même si le début, avec le fameux, « nous, xxx, appelons… » est franchement pompeux). Il est quand même flagrant de constater qu’LFI ne défend pas certaines valeurs de la République. En poussant cette logique, il est probable, que si nous interrogions les électeurs sur le thème « qui de LFI ou du RN défend plus les valeurs de notre République et de notre pays », nous serions un tantinet déçus de la réponse.

L’empêchement de participation de Raphaël Glucksmann aux manifestations du 1er mai est également un bel exemple de cette confusion qui règne dans l’esprit embrumé de certains gauchistes en peau de lapin. Les démentis de Jean-Luc Mélenchon sur le thème « c’est pas nous mais les jeunes communistes du coin » sont très drôles quant on voit les militants de son partis jurer dans les réseaux sociaux « ah ben si c’est nous ». C’est tout juste si on ne les entend pas dire « c’est même toi qui nous l’a demandé ».

 

Mon dernier billet parlait aussi de cela, sous un autre angle. Pourtant, j’avais souhaité un cessez-le-feu, nous seulement à Gaza mais aussi sein de la gauche française, espérant que toute cela allait maintenant se calmer, alors que les choses étaient claires avec la séparation des listes pour les prochaines échéances électorales.

Je n’étais qu’un lapin de six semaines.

 

Ainsi, LFI, comme depuis le début, continue à se placer en marge de la République. Depuis longtemps, il y a un débat pour savoir ce qui fait la montée de l’extrême droite en France. Chacun verra ses raisons et la principale est sans doute la médiocrité des partis de gouvernement et l’inefficacité des politiques menées mais n’oublions surtout jamais que la gauche de la gauche a fait en sorte qu’elle ne puisse plus servir comme un refuge ou une source d’espoir.

Prenez l’assassinat du jeune Matisse à Châteauroux (je croyais qu’habiter là-bas était surtout un motif de suicide). On n’en peut plus de voir sur « nos ondes » des dirigeants de droite et des journalistes du même métal s’insurger sur le thème : un migrant dangereux récidiviste, encouragé par sa mère, avec aussi de peu de papiers.

La gauche me semble complètement absente sur ce sujet (même si l’on peut considérer que ce n’est qu’un fait divers tragique, cela n’empêche pas Bardella de vrombir).

On ne défend plus la France ?


N.B. : un observateur avisé aura vu que, en haut de ma blogroll, dans la liste de mes blogs, il y en a "nouveau". J'ai réactivé mon ancien blog geek pour y parler de nouvelles technologies, des moyens de paiement, ainsi que des petites histoires de ma vie privée pour soulager que les deux blogs phares. Bonne lecture.