28 février 2022

Schyzophrène d'Ukraine



Billet après billet, publication après publication, il y a quelque chose dans cette crise « diplomatique », qui rappelle un peu la crise sanitaire, d’ailleurs, c’est qu’on ne peut pas trop dire ce que l’on pense. Au moins, avec le virus, on n’y comprenait rien, alors que, cette fois, on n’y comprend que dalle, pourtant. On sent un danger à ne pas être dans les clous. On est obligé de dire que Poutine est fou et que le l’OTAN, c’est bien.

Pour ma part, je ne peux pas blairer Poutine et il est évidemment condamnable pour les conneries qu’il fait mais je ne me risquerai pas à dire qu’il est fou. Du moins, ce n’est pas la folie qui le fait agir dans cette guerre. Quant à l’OTAN, ce machin, oups, ce truc, a été créé au lendemain de la guerre, quand il fallait lutter contre le méchant bloc soviétique mais il faudrait être gonflé pour dire qu’il fonctionne bien et si mongénéral s’était à moitié barré, on peut comprendre. OK pour les accords avec d’autres « tu es attaqué, je te défends », ça n’excuse pas tout.

Tout cela, je n’ai déjà dit dans mes derniers billets, je crois, mais on ne peut pas tout dire dans les réseaux sociaux et il y a beaucoup d’imbéciles qui balancent une infographie ou une phrase choc en s’imaginant avoir asséné une vérité qui fera trembler les autres mais tout cela manque cruellement de démonstration et ce ne sont pas les propos à l’emporte pièce de Ségolène Royal qui vont nous aider à y voir plus clair. On pourrait écouter son l’ex qui est le nôtre mais il se la joue un peu trop « vieux sage expérimenté » et on n’est pas aidés.

De fait, avec les publications à l’emporte-pièce, les crétins qui ne font pas de démonstration avant d’affirmer des conneries passent pour des ânes alors qu’ils ont certainement quelque chose de précis dans le ciboulot bien loin de l’unanime « Poutine est fou ». Tout cela laisse une marge pour les militants de choses en rapport avec la politique internationale mais on trouve toujours des jobars pour défendre n’importe quoi quand ils s’imaginent avoir plus de culture que les autres.

Du coup, je ne sais pas et, en fin de compte, il est à peu près évident que personne ne sait et on est bien emmerdés : si on parie que Poutine va nous éclater la gueule à coup d’engins nucléaires, on ne sait pas trop si on pourra bénéficier des gains de ce pari.

 

Il nous reste toujours la possibilité de rigoler, ce que j’ai fait avec une publication de Mélenchon qui a sorti une dizaine de tweets sortis en cinq ans qu’il a pondu contre Poutine. Je pourrais faire pareil avec les âneries que j’ai sorti contre Hollande, entre le « il a une cravate à chier », le « faudrait qu’il se teigne les cheveux en blanc », le « il est quand mieux quand il est un peu gras du bide » et le « il se la joue un peu trop vieux sage expérimentés » pour faire croire que je ne l’aime pas…

Par contre, les sorties de Royal ne poussent qu’à la sidération. Se forcer à dire du bien d’un lascar pour avoir potentiellement un poste dans un prochain gouvernement ou, au moins, pouvoir dire qu’elle est la dernière sociale-démocrate encore de gauche et qui pense toujours est relativement incroyable et elle perd tout l’aura qu’elle avait toujours malgré des années d’âneries.

Tant pis. 

26 février 2022

Ukraine de l'autre, là...

Monument ukrainien à la gloire du nucléaire
pour emmerder Mme Merkel

 

Sur le Facebook d’un copain : «  "Je condamne bien entendu l'invasion russe, mais..." is the new "Je suis pas antivax, mais..." » Ho ho me dis-je et cette manière de parler ou, plutôt, de vouloir empêcher les autres de parler, me navre. Il ne faut pas confondre avec ceux qui cachent un antisémitisme ou un racisme du genre « je ne suis pas antisémite mais ils ont quand même un grand nez » et Godwin n’est jamais très loin. Soyons prudents. Je ne suis pas antivax (et suis vacciné) mais je ne comprends pas que le passe sanibroyeur soit toujours actif.

Je condamne l’invasion russe à peu près autant que tout le monde, y compris les anciens poutinophiles et je ne supporte pas que des braves gens puissent se faire massacrer, à un point que je vais faire croire que je vais aller au bistro, ce soir, alors que je vais aller à une manifestation de soutien.

Je condamne bien entendu l’invasion russe mais je vais bientôt avoir éclusé tous les jeux de mots avec Ukraine dans les titres de billets de blog et je suis très fatigué de toutes les andouilles qui mettent les actions de Poutine sur le compte de la folie au point qu’il pourrait avoir l’absolution si on arrivait à le coller quelques temps au cabanon. Peut-être aurait-il fallu penser avant que le clown moscovite ne puisse pas tolérer que l’Ukraine, à ses portes, passe dans l’OTAN, par exemple !

D’ailleurs c’était assez drôle d’écouter Sarkozy, hier, avouer ses torts : il a créé le G8, le G20, remis la France dans le commandement intégré de l’OTAN-OURAN et tout cela a échoué (d’un autre côté, il avait aussi créé l’Union Méditerranéenne et ça fait longtemps qu’on n’en a pas rigolé). Je ne dis pas ce qu’il faut faire maintenant, je n’en sais rien, mais, pour l’avenir, il faudrait peut-être arrêter de vouloir participer à des groupes de pays qui pètent plus haut que leur cul.

Tenez ! Commençons par dissolutionnationner l’OTAN. Qu’est-ce qu’on fout dans une alliance militaire avec des pays comme la Turquie alors que ces cons là ne font que boycotter le billard du bistro en buvant des cafés et qu’ils sont dirigés par un type sans doute pire que Poutine mais qui fait quand même moins peur. Que l’on fasse des accords bilatéraux de défense avec certains pays, c’est logique. On va voir les rosbifs et on signe un papelard avec eux : « si vous êtes envahis par la principauté de Monaco, on vous défend » mais des machins internationaux dirigés par des affreux américains plein de poils dans les oreilles, ce n’est plus satisfaisant. Dans le temps, on avait un ennemi : les communistes de l’autre côté mais c’était une autre époque et sachons tourner la page.

C’est comme l’Union Européenne – et je suis un grand partisan de la construction européenne, nous pourrions profiter de la situation actuelle pour botter le cul des Allemands, quitte à Godwiner encore plus. Il y a quelques années, ces abrutis ont décidé d’arrêter le nucléaire parce que ça pue du cul mais, maintenant, ils sont dépendant du charbon et du gaz acheté aux Russes ce qui empêche de prendre des sanctions économiques efficaces.

C’est bien a preuve, d’ailleurs, qu’il faut haïr l’écologie politicienne. Au moins, on a trois ou quatre ans d’uranium en stock et on peut se fâcher avec les producteurs sans se geler les miches l’hiver.

 

Je parlais récemment, dans un billet, des « jours d’après » dont au sujet desquels on rêvait au début du premier confinement mais il va falloir en parler à nouveau et penser à refondre (pas en claquant des doigts, tout de même) tous nos processus d’accords avec les voisins éloignés ou pas. Vas-z-y que j’te vends de l’électricité mais tu me laisses débrancher Swift dont tout le monde parle maintenant mais personne ne sait de quoi il s’agit (moi, je sais, mais c’est le hasard, je bossais pour une boîte, Sword Group, il y a une vingtaine d’années, qui possédait Fircosoft qui bossait sur ce machin sans compter que, maintenant, avec l’Instant Paiement, on est bien obligés de se ternir au jus)(et oui, je suis un spécialiste des moyens de paiement mais je m’exprime sur la politique, les virus et la géostratégie, c’est quand même plus rigolo).

 

Pour l’instant, Poutine a sans doute gagné sa guerre et Macron la future élection présidentielle avec 40% au premier tour, tant ses opposants sont ridicules. Dans l’attente, continuons à soutenir l’Ukraine et tous les patelins malheureux du monde mais dans nos phases d’indignation sagement orchestrées, n’oublions pas que ça ne sert pas à grand-chose même si quelques personnes sont contents de voir qu’on comprend leur malheur quand ils se prennent des bombes sur la gueule parce qu’on a peint l’Eiffel Tower en jaune et bleu.


J'aime bien faire des billets réactionnaires, moi !

25 février 2022

Ukraine d'un jour (seulement)

Prédécesseur dubitatif

 

Je ne veux surtout pas avoir l’air détaché et je n’aime pas les imbéciles qui en envahissent d’autres. Ils méritent des baffes mais, ce qui me préoccupe aujourd’hui, c’est qu’on aura beaucoup de peine à en coller une à Poutine vu qu’il pourrait très bien être méchant en retour et je ne tiens pas à recevoir une bombe atomique sur la tronche, surtout s’il reste de la bière dans les fûts.

Donc, d’un point de vue militaire, on ne va rien faire sauf peut-être envoyer quelques Rafale pour faire joli et dégommer deux ou trois Mig pour leur apprendre la politesse mais ça n’empêchera pas aux méchants d’envahir l’Ukraine et, comme le rappelle Denis, au fond, c’est de là que vient la Russie ce qui n’excuse rien mais si l’affreux veut réactiver la vieille Russie, il n’a pas le choix (encore une fois, pas de détachement de ma part, avec les copains, au bistro, hier, on se demandait quelle mouche avait piqué Titine – de Poutine, pas de Martine – à envahir cette espèce de trou : cette explication tient autant qu’une autre. Le gars, il est élu depuis des décennies, il faut bien qu’il s’occupe, aussi !).

Donc, ce qui nous reste, ce sont des sanctions économiques mais on ne va pas faire très fort. Je suppose que si les Allemands ne reçoivent plus de gaz de ce coin d’Asie, ils vont avoir du mal à se réchauffer (et à refroidir la bière, pour le goût comme pour la conservation) ce qui pourrait être ballot. Quand on sait que les Chinois, de toute manière, vont raquer pour souvenir leurs voisins, d’autant qu’ils ont eux-mêmes besoin de gaz et pas seulement parce que les yeux bridés sont une preuve de constipation.

Je me demande si nos sanctions économiques vont vraiment servir à quelque chose et il ne nous restera plus, bientôt, qu’à interdire aux Russes de participer à la Coupe d’Europe et à l’Eurovision. Ca sera bien fait pour leur gueule mais, avec le cul que nous avons, il nous faudra encore raquer pour les cellules de soutien psychologique.

Je propose donc que l’on passe dès aujourd’hui à autre chose, non sans aller manifester à République par soutien au peuple ukrainien puis à Concorde pour nous foutre de la gueule de ces imbéciles de Russes qui, s’ils sont de très jolies putes, notamment au Kremlin-Bicêtre, les voyages formant la jeune, ont un peu tendance à élire n’importe qui comme président et il faut bien reconnaitre qu’Elstine était bien plus rigolo.

Hips.


Et je me répète : tout ma solidarité aux Ukrainiens. Il s'agit pour moi, ici, plus de me foutre de la gueule des spécialistes de l'Ukraine dans les réseaux sociaux et je précise ici, uniquement car je me suis récemment fait traité d'enfoiré par quelqu'un qui n'avait pas compris un second degré sans compter mon lecteur sénile qui sert arié et ne comprends jamais ce que je peux dire.

24 février 2022

L'Ukraine insoumise

 


Je le disais dans un de mes récents billets : ceux qui donnaient un avis sur l’Ukraine me gonflaient par avance et on lit, aujourd’hui, après le début de ce qui ressemble bien à une invasion, des publications de type : « on vous avait bien dit ». Cela étant, un certain nombre de personnalités politiques ont longtemps soutenu Poutine et, à la limite, elles font bien ce qu’elles veulent. Même moi, j’étais mitigé, pour vous dire… Cela étant, je ne crois pas en avoir parlé dans les réseaux sociaux.

Toujours est-il que le seul à m’avoir gonflé est Mélenchon qui donnait des « instructions » récemment, en disant qu’il fallait « une conférence des frontières », en particulier, comme si c’était possible de convaincre Poutine par la jactance… Et, ce matin, il est, à ma connaissance, le premier à faire une déclaration avant même d’en savoir un peu plus où l’on va. Il dénonce évidemment l’attaque et, après, il indique « En France tous les moyens de défense doivent être immédiatement mobilisés pour garantir totalement les intérêts vitaux de notre pays. »

Pour moi, « tous les moyens de défense », ça veut dire que l’on doit attaquer la Russie ce qui, au fond, est assez drôle à imaginer vu que les Russes peuvent envoyer des centaines de milliers de soldats dans le coin… Mais il dit dans la phrase suivante qu’on doit prendre l’initiative d’une démarche de règlement pacifique et tout ça. L’objectif doit être un cessez-le-feu immédiat !

J’imagine que, à l’Elysée, ils sont en train de se branler la nouille et ne se demandent pas ce qu’ils pourraient faire. Je crois bien entendre d’ici un vieux général dire : « ah ben Méluche a raison, il faut un cessez-le-feu immédiat ! »

Enfin, il dit qu’il faut réunir je ne sais plus quel machin européen et que l’ONU doit délibérer en urgence (comme si la Russie n’y avait pas le droit de véto, d’ailleurs).

 

Nous sommes des millions, voire des milliards, dans le monde, à s’interroger sur la situation mais Mélenchon est assez opportunisme de faire un communiqué de presse en mode yakafocon alors que la phrase de compassion qu’il utilise dans l’introduction suffirait largement.

Il fallait sans doute qu’il regagne du terrain vu que, hier, Hidalgo et Jadot lui sont tombés sur le paletot en l’accusant de flirter avec les fakenews à propos de l’Ukraine (même si on ne voit pas trop pourquoi il serait sur la défensive).

On voit un tas de lascars, dans Twitter, défendre le nouveau tsar de la sixième alors qu’il vient de faire un virage acrobatique assez délirant et on pourrait se demander si ses Community Manager, tout comme ceux de Zemmour et Le Pen n’ont pas passer une partie de la nuit à supprimer quelques tweets.

 

Je vais lui donner un conseil : qu’il ferme sa gueule et qu’il marque son soutien, par avance (et donc avec réserves), sur les actions que pourraient mener la France. Il pourrait qu’on est en période électorale, en France, et que, à ce titre, il faut être prudent et dire qu’il semble souhaitable que Matignon organise au plus vite une rencontre avec les chefs de groupe, pas pour jouer au guignol mais parce que la session parlementaire s’arrête demain.

Par exemple.

Ah ben non ! C’est la guerre aux portes de l’Europe et il est parti faire campagne à la Réunion ce que je ne lui reproche pas. Mais il aurait pu éviter un communiqué de presse surréaliste comme s’il était totalement coupé de la réalité.

Communiqué néanmoins parfait vu que les généralités y sont alignées.

Il ne sert à rien (le communiqué...) : on se doute bien qu'un candidats à la présidentiel est solidaires avec les populations attaquées et souhaiter que l'on trouve une solution pacifiste à ce conflit. Bien réel.


P.S. : dans le billet, je ne compare pas Méluche à Le Pen et Zemmour, les positions sur la Russie sont bien différentes. Je mets cette photo pour faire bondir les ploucs.

22 février 2022

Parrainage de raison

 


Tous les cinq ans, on a le même cirque au sujet de parrainage des candidats. Des pingouins viennent chouiner parce qu’ils ont du mal à avoir les 500 signatures et, avec l’éternel développement des réseaux sociaux, les pleurnicheries se multiplient et ça commence à bien faire.

Il faut quand même rappeler l’origine de cette règle : si elle n’existait pas, on aurait une multiplication de candidatures clownesques (déjà que…) et on ne pourrait pas faire une vraie campagne électorale (si on respecte l’égalité du temps de parole, en plus, on devient vraiment mal barré). Alors le législateur a trouvé une solution pour garantir que les candidats ont réellement une « stature nationale » ou, du moins, sont réellement un peu connu et ont donc toute légitimité pour se présenter. Evidemment, on trouvera des abrutis pour remettre en cause cette règle au principe que tout le monde est légitime, nananère.

 

Rappelons le principe car nous avons un blog sérieux et pédagogique. Pour qu’une enflure puisse être candidate, il faut au minimum 500 « parrainages » (appelés « signatures ») de la part de députés (aux niveaux nationaux et européens), sénateurs, maires, présidents de machins comme les communautés de commune et des membres de conseils divers genre départements. Ce qui fait un total de 42000 lascars pouvant faire une croix sur un papelard (et environ un tiers le font). Il ne faut pas plus de 50% d’un même département et il faut qu’ils viennent d’au moins 30 départements. Ca permet de niquer les barons locaux.

Chaque andouille ne peut parrainer qu’un seul candidat (ce qui me parait con, d’ailleurs, mais peu importe : ça évite sans doute d’avoir un noyau d’imbéciles jouant avec le système).

 

Deux gros motifs de pleurnicheries apparaissent souvent. Le premier est parce qu’une personne n’arrive pas à avoir la dose de signatures. Qu’elle se débrouille : une candidature, ça se prépare et, si on n’a pas une équipe pour aller les chercher, c’est qu’on ne mérite pas d’être président. Paf ! En plus, ça me fait doucement rigoler. Chaque année, ce sont les mêmes qui rouspètent et ils finissent toujours par valider leurs candidatures ! Ce n’est donc évidemment qu’un coup de communication…

La deuxième est que des lascars peuvent parrainer des gugusses qui ne sont pas de leur bord. On le voit actuellement avec ce type, à la limite de l’extrême droite, qui a signé pour Mélenchon. La signature n’est pas un acte de soutien mais un élément de « preuve » que le type a une renommée nationale, ce qu’on ne peut pas nier pour Méluche (ou Le Pen) qui a déjà été candidat deux fois, ni même pour d’autres andouilles, comme Poutou, Asselineau et j’en passe. Pour Taubira, c’est plus rigolo.

 

Moi, je veux bien signer, si vous voulez. Mais je ne veux pas être maire ou conseiller machin.

21 février 2022

Les spécialistes

 


Dans mon dernier billet, je disais que les abrutis qui traitaient les ministresses de gauche de traitre quand elles se ralliaient à Macron, j’ai dit qu’elles mériteraient un procès pour un insulte publique (ou injure publique, je confonds les deux) ou diffamation mais c’était une façon de parler : je ne souhaite en aucun cas des poursuites pour ces imbéciles avec 500 abonnés, tous mélenchonistes. Des commentateurs à moi sont intervenus pour dire qu’il n’y avait pas diffamation mais un trou du cul a, comme d’habitude, donné des leçons comme s’il était juriste ! J’ai viré, toujours comme d’habitude, ses commentaires…

Je suis fatigué des faux scientifiques. On s’est fait pourrir pendant deux ans avec des infectiologues, des virologues et autres toubibs zinfluents de Facebook, puis par les spécialistes de l’Ukraine et de la géopolitique, le sommet ayant quand même été atteint par Mélenchon qui dit qu’il suffit de parler avec Biden et Poutine, ce que fait d’ailleurs Macron.

Je me suis d’ailleurs très peu exprimé sur le sujet car je dois avouer que je m’en fous un peu. Je me dis en moi-même que les USA, donc l’OTAN, n’ont pas grand-chose à faire dans ce fourbi et qu’il serait temps de réviser nos alliances. Je me dis aussi que l’Ukraine est à la porte (dans plusieurs sens) de l’Europe et que notre président peut bien causer vu que notre pays a la présidence de l’UE. Je me dis enfin qu’il fait un peu chier, Poutine, à vouloir envahir tout le monde et à montrer ses petits points sous tous les prétextes.

Mais je n’y connais rien. J’ai mes domaines de spécialité, comme les distributeurs de billets, les cartes bancaires et, d’une manière générale, les moyens de paiement. Je suis assez bon en statistiques et en probabilité, voire en économie vu que j’ai fait un peu d’étude. Je ne suis pas mauvais en politique « électorale » vu que ça fait quand même plus de quinze ans que je travaille des billets sur ce blog, de même que sur des thèmes politiques que j’ai bien étudiés pour pondre des âneries, comme l’organisation territoriale, parce que cela me passionne.

Mais je dois avouer que je ne connais rien en justice (avec un J majuscule…), en virus, et en géopolitique. Et il y a trop de types qui confondent les spécialités politiques avec les messages à faire passer. Pour la Covid, c’était rigolo vu qu’on voyait le tout et son contraire. Je me suis toujours fié à ce qui faisait consensus (en un mot), à savoir ce qu’une majorité de scientifiques disait et qui était repris par les politiques, quitte à tomber dans le piège du nouvel ordre mondial et à être dénoncé par des complotistes en peau de singe.

Il n’empêche qu’il ne faut pas confondre. Quand je dis qu’un imbécile mérite un procès pour avoir cassé une personnalité politique, c’est une façon de parler. Je ne fais que rêver que les crétins arrêtent de dire des bêtises (mais Didier Goux, spécialiste des crétins notamment réactionnaires et normands, me répondra que s’ils arrêtaient les bêtises ils ne seraient plus crétins).

Quant à l’Ukraine, on voit un tas d’abrutis (pour changer) qui relaient des publications sur les ressources naturelles de l’Ukraine en expliquant que c’était tout ce que voulaient nos chefs sans penser que Poutine et Biden voulaient élargir leur pouvoir ou que sais-je ?

Quant à la pandémie, enfin, c’est bien là qu’on trouve le plus de spécialistes mais qui ne comprennent pas grand-chose, qu’ils soient pour ou contre (on ne sait plus s’ils sont pour ou contre le gouvernement ou le consensus mondial patati patata). Toujours est-il que quand les gouvernants imposent un couvre-feu ou un passe-vaginal, c’est une décision politique plus que scientifique : elle est établie en fonction du consensus mais aussi de ce qui est tolérable pour les peuples, notamment en vertu d’échéances électorales à venir…

D’ailleurs, si je suis contre le passe, c’est pour des raisons bien précises de liberté machin et pour éviter des précédents fâcheux avec des contrôles systématiques et ma position est bien politique.

 

Il se trouve que ces spécialistes du dimanche matin sont bien ancrés dans leurs certitudes et ne prennent plus de recul. Tenez ! Pas plus tard que ce week-end, un con est venu m’expliquer ce que c’était « la diffamation diffamatoire ». J’ai bien rigolu. L’autre jour, le même débile m’envoyait ce lien pour m’expliquer que c’est bien parce que le vaccin avait été utile (alors que je prétendais qu’il ne sert à rien contre omicron) que les gouvernements pouvaient supprimer le passe. J’ai essayé de chercher le lien mais, d’un comptoir de bistro avec un iPhone, j’avais mieux à faire. Si vous pouviez m’expliquer le rapport entre le lien et mes propos.

Plus loin de la science, ce week-end, Médiapart a sorti un article pour dire que Roussel n’a pas fait son job quand il était assistant parlementaire mais bossait pour le parti. On sait que Médiapart est proche de LFI et, surtout, que Plenel ne peut pas supporter un type qui se prétend laïque et républicain comme Roussel. Toujours est-il que les trolls LFI se sont empressés de relayer l’information avec un tas d’arguments délirants à l’appui en oubliant, tout simplement, que c’est surtout Mélenchon et sa clique qui ont des ennuis judiciaires à cause de leurs histoires d’assistants parlementaires.

De même, ceux qui critiquaient Mme Touraine, dont je parlais au début de billet, auraient pu consulter Wikipedia pour se rendre compte qu’elle se présentait aux législatives de 2017 avec la casquette de majorité présidentielle (et elle a été battue par une donzelle de l’UDI, je crois, ce qui est à plier de rire)… Dénoncer aujourd’hui une soi-disant trahison qui date de cinq ans. D’ailleurs, tous ces couillons qui publient des âneries sur l’origine de LREM devraient vérifier d’où viennent une majorité d’élus.

Je vous passe tous ceux qui nous expliquent que le seul vote utile c’est Méluche en faisant des démonstrations de 5000 mots ne se rendent pas compte à quel point ils sont dans les choux tout simplement parce que le gazier n’a aucune chance d’être élu. Mais me voila à faire du hors sujet dans mes propres billets.

 

Respectons les spécialistes mais n’oublions pas qu’ils ne connaissent que leurs spécialités. Et surtout pas ce qu'il fallait démontrer.

Amen.

 

20 février 2022

La vrauche se fourvoie et n'a que l'insulte à la bouche !

Photo ancienne mais pas colorisée

 

Depuis le ralliement de Marisol Touraine à Emmanuel Macron, les gauchistes sont en émoi, surtout dans Facebook parce qu’ils s’emmerdent ce week-end et je suis même tombé sur un lascar qui la traitait de traitre ! Et comme le rappelle l’ineffable Denis dans sa vingt-cinquième publication Facebook du jour (et il n’est que 10h), c’est de la faute à Hollande : « Toute la réalité politique des socialistes français est résumée dans ce ralliement qui date déjà de 2017. Un grand merci à François Hollande pour avoir créé Emmanuel Macron, son avatar ! »

La personne qui traite Touraine de traite mériterait sans doute quelques baffes par la justice mais les imbéciles ont un peu tendance à se croire tout permis : il y a insulte publique, diffamation et tout ça. Les mecs s’insurgent quand je traite un internaute de connard mais je m’efforce de ne le faire qu’avec des inconnus. Ils sont bêtes.

Alors, dans ma grande bonté et avec l’empathie qui me caractérise, je vais rappeler où est la traitrise. Tout d’abord au sein du Parti Socialiste qui, a peine la défaite de 2017 digérée (celle de 2022 sera pire) et même franchement avant, a tourné le dos à l’ensemble des militants et sympathisants qui avaient choisi une politique, via l’élection de François Hollande à la primaire. Pépère a ensuite fait son job et je vous invite à relire son livre « le rêve français » où il ne fait pas figure de gauchiste invertébré.

 

Les faits sont têtus. Hollande a gagné la présidentielle avec près de 29% au premier et le total des forces de gauche, aujourd’hui, arrive à peine à 23% mais il reste des andouilles pour ne pas différencier l’œuf de la poule ou la peste du choléra. Toujours est-il que cinq ans après son départ, ça commence peut-être à bien faire de mettre l’échec du parti et des annexes à convaincre les foules sur son dos. Je veux bien admettre que les torts sont partagés mais pouvez-vous dire réellement que pépère a gagné la primaire en masquant ses idées alors qu’il en avait fait un livre.

Tout cela m’énerverait un peu moins si, au moins, on ne tournait pas sans cesse en rond, ressassant les mêmes idées erronées et surtout dépassées sans se demander ce qui fait gagner la gauche…

 

Revenons à Madame Touraine. Tout d’abord, nous dit Wikipedia, c’est elle qui a mené les députés de gauche dans la lutte contre la réforme des retraites du temps de Sarkozy ce qui un fait d’arme un peu plus important que de traiter quelqu’un de traitre sans connaître son CV. Après, elle a soutenu DSK, ce vil gauchiste qui a été remplacé par Martine Aubry qui a été choisie par les gauchistes de l’époque. Qu’est-ce qu’on rigole !  

Mais c’est évidemment plus facile de taper des insanités dans les réseaux sociaux.

 

Et alors que j’avais ronchonné dans Facebook tôt ce matin, un camarade (comme moi défenseur de Roussel) vient de commenter : « Si on devait refaire l'histoire, Macron ce sont des frondeurs qu'ils ont fait, si les frondeurs n'avaient pas fait autant d'obstruction François Hollande ce serait sans doute représenté. »

A la réflexion, ce raisonnement est implacable même si pépère a un peu tendu la perche. En s’attaquant à la politique de Macron par principe notamment parce qu’il venait d’une grande banque, alors qu’il était ministre, ils ont tout fait pour donner à Macron les moyens de se présenter (une sympathie au centre et au centre gauche, sans compter chez les libéraux) tout en empêcher François Hollande de se représenter.

 

Tous les jours, ils refont l’histoire mais les faits sont là : nos braves gauchistes ne doivent leur déroute qu’à eux-mêmes et doivent arrêter de taper sur les autres… D’autant que le principe de la politique est d’avoir des adversaires. LFI en particulier et tous les populistes de gauche ont échoué à « récupérer » le peuple mécontent qui est parti signer chez les populistes de droite et il serait temps d’arrêter d’emmerder ceux qui n’ont rien demander.

Vous êtes coupables. Point barre. Pas la peine de tenter de vous persuader du contraire.

Et, pendant ce temps, laissons bosser les copains du PCF qui essaient de faire une campagne qui ressemble à quelque chose. On assurera la renaissance du centre gauche hollandais tourainois après l’apéro.

17 février 2022

L'impasse sanitaire


 

Ce matin, je suis tombé dans Facebook sur une dépêche dont le titre disait à peu près : pourquoi le Danemark (de mémoire) abandonne-t-il le passe sanitaire (ou vaccinal) alors que le nombre de contamination reste élevé ? J’ai éclaté de rire tellement la réponse est évidente voire est dans la question : ils arrêtent ce machin parce qu’il ne sert plus à rien ! Le vaccin n’empêche pas de tomber malade ou de contaminer les autres (et compte tenu du délai d’incubation, il faudrait trois tests PCR par jour…). Donc, on arrête tout ! Ca emmerde tout le monde et ça coûte la peau de fesses, il serait temps que nos autorités en prennent de la graine (la rumeur dit que le passe cessera fin mars).

Il parait même qu’avec Omicron, le vaccin n’empêche plus les formes graves de la maladie.

Je n’ai pas raconté l’histoire de ma troisième dose dans le blog (ceux qui l’ont déjà lu dans Facebook vont pouvoir sauter le paragraphe concerné, un peu au-dessous)(ou au-dessus si votre écran est à l’envers) alors que tout au long de ces deux ans de crise, j’ai beaucoup parlé des conneries gouvernementales. Je vais y revenir et rappelle que l’ami Seb Musset a fait un historique assez complet sur son blog.

Je suis beaucoup (infiniment ?) moins vindicatif que lui. Je mets du Picon dans ma bière à défaut de l’eau dans mon vin. Par exemple, je ne dis pas que le vaccin n’a pas été nécessaire à une époque (avec les variants précédents) ce qui ne m’empêche pas d’être contre le passe tel qu’imaginé. Je ne sais pas si j’aurais fait mieux que le gouvernement – sans doute pas – mais j’aurais évité de débiter des carabistouilles ! Rappelez-vous l’époque où l’on disait que le masque ne servait à rien voire était dangereux alors que le contraire était à peu près évident. Surtout, plutôt que de mentir, le gouvernement aurait pu dire la vérité : ah ben on n’a pas assez de masques mais tant pis vu qu’on ne sait pas s’ils pourront empêcher la pandémie.

Par contre, je ne reviens pas sur des erreurs faites par ignorance du gouvernement (et de nous autres) : par exemple, avoir des attestations pour sortir mais ne pouvoir, avec, faire uniquement que s’entasser dans des commerces mais empêchant de déambuler dans la campagne ou dans les parcs…

 

Parmi les éléments qui m’ont marqué (je rédige de mémoire, je ne tiens pas à faire comme Seb) parmi ces faits loufoques et outre les débuts du masque, même si je vais y revenir, il y avait évidemment cette attestation (papier au début, sur smartphone ensuite). Pour ma part, j’ai un Leclerc en bas de chez moi. Quand j’avais envie de me dégourdir les jambes, je signais un papelard et fonçait dans ce commerce pour acheter n’importe quoi. Je n’avais alors à renier une « certification sur l’honneur » mais, de toute manière, le ridicule était tel que j’aurais pu facilement m’asseoir sur l’honneur. En fait, n’importe quel gugusse pouvait signer un truc et sortir comme il voulait. Remarque, ça n’a pas empêché des andouilles d’avoir des amendes…

Par ailleurs, faute de consigne, les flics faisaient n’importe quoi comme évaluer eux-mêmes si les achats faits étaient de première nécessité. Ces clowns trainaient donc parfois dans les parkings de supermarché pour observer les colis !

Ne rigolons pas ! On a presque oublié mais ça ne fait pas deux ans…

On va quand même dire que les attestations ont eu une vertu pédagogique : vu qu’il fallait signer pour éviter le raquer, les zozos ont fini par savoir qu’il y avait une dangereuse épidémie.

 


Dans le ridicule, j’ai loupé une étape : l’annonce initiale. Macron passe à la télé jeudi pour dire : tout va bien, on a le temps avant de se bouger les couilles. Le premier ministre arrive le samedi soir : bon, les gars, on ferme les bistros. Le lundi soir, alors que ça avait fuité, Macron : confinement à partir du lendemain midi. Pendant ce temps-là, les cadres supérieurs et autres nantis ont réussi à quitter la capitale pour aller dans leurs maisons de vacances ou chez leurs vieux.

 

Après le confinement, nos dirigeants ont mis en place les restrictions géographiques : interdiction d’aller à plus de 100 km. Comme si ça allait empêcher la pandémie alors que tous ceux qui voulaient se déplacer l’avaient déjà fait s’ils avaient pu. En fait, la mesure a été très néfaste vu qu’elle a empêché les visites de parents autant âgés qu’éloignés entrainant des dépressions et plein de trucs affreux comme ça.

Avec ce qu’on sait de la maladie aujourd’hui (mais on ne le savait pas à l’époque), il n’y avait aucun danger à circuler en voiture et à aller voir quelqu’un à condition de porter un bon vieux FFP2 ! D'ailleurs, disons-le : comment peut-on être contagieux en se trouvant seul dans une voiture ?

Je ne cite pas le type du masque au hasard car les internautes et autres facebookiens ont été particulièrement grotesque en communiquant des informations ou des comparatifs sur les types de masque, voire des conseils divers. Personne n’y connaissait rien, pourtant. Moi, j’avais un masque de base devant le tarin et le clapet pour éviter de postillonner sur les quidams et de recevoir, en retour, leurs glaviots dans la tronche… Je gardais un masque jusqu’à ce qu’il soit dégueulasse ou ce que l’élastique casse, évitant avec soin toutes les instructions officielles de type : au bout de quatre heures, vous le changez. Ca m’amusait beaucoup de voir un tas de gens tellement sérieux qu’ils en oubliaient le bon sens comme la nécessité de coller des baffes aux connards qui avaient le masque sous le nez.

 

Le temps a passé avec des modifications idiotes des règles. Je me rappelle qu’à un moment, j’étais obligé de mettre le masque pour sortir la poubelle au bout d’une impasse avec uniquement cinq maisons alors que dans le centre bourg voisin, il n’y avait aucune obligation. On pourrait évidemment rigoler avec certaines consignes comme l’impossibilité de boire debout au comptoir alors qu’on pouvait le faire sur des tabourets… Beaucoup de mesures étaient nécessaires. Par exemple, les tabourets permettaient de limiter le nombre de personnes au comptoir. Ou l’obligation du masque en plein air était indispensable (vu les connaissances de l’époque) dans des lieux fréquentés par la foule (et il était impossible de définir ce qu’est une foule avec des critères parfaits pour les usagers et les forces de l’ordre).

Pour revenir au masque, il faut rappeler l’énergie dépensée par les collectivités locales pour en fournir à toute la population, des « en tissus », alors que ceux en papier ont été vendus à un prix dérisoire quelques semaines après.

Et dans ma quête d’âneries, je zappe ce qui a été fait à l’école.

 


Au cours de ces péripéties, « l’application » est arrivée. Ce fut certainement un bijou de technologie élaboré en urgence par du personnel très compétent mais elle ne fonctionnait pas vraiment et ne servait pas à grand-chose. « Ils » croyaient bien faire mais je n’y ai jamais cru. Rappelez-vous, il s’agissait, à l’époque, de tracer, grâce au bluemachin, les types que vous croisiez plus d’un quart d’heure pour les prévenir si vous aviez la maladie (et vice versa).

Ensuite, le passe-sanitaire est arrivée (et l’application est devenue le passe, au moins elle servait à quelque chose). Je passe les aspects politiques (du genre de quel droit un loufiat peut consulter des données de santé confidentiel et, surtout, depuis quand, en France, il faut des contrôles pour se rendre dans des lieux publics ?) pour en venir aux volets « fonctionnels »… Ce premier passe était la preuve qu’on était vacciné ou qu’on avait un test récent. Je l’ai dit, la vaccination n’empêche pas la maladie et la contagion. Sous cet angle, le passe est inutile. Quant aux tests, ils ne sont pas franchement suffisants (ils doivent dater de moins de 72 heures mais vous pouvez être devenus contagieux entre temps). La seule vertu du passe-sanitaire a, comme l’attestation, été pédagogique, incitant les récalcitrants à se vacciner (si tant est que le vaccin ait été utile dans la mesure où il est arrivé, en masse, alors que les formes graves commençaient à baisser).

Il y a quand même un épisode grotesque : quand j'ai eu le certificat de vaccination, je ne savais pas comment activer mon passe. J'ai cherché dans les sites officiels et je n'ai rien trouvé. C'est alors qu'une copine m'a dit qu'il suffisait de scanner le QR code papier...

Ce premier passe a été remplacé par le passe vaccinal, totalement inutile quant à lui (à part pour inciter les moutons comme moi à faire une troisième injection) vu que le vaccin n’empêche pas patati patata. Au moins, avec le test, une partie des malades était éliminée. D’ailleurs, le test a été rétabli avec la toute récente mise en place du « passe plus ». On a vraiment affaire à des amateurs.

 


Des amateurs ! Il faut que je raconte l’histoire de ma troisième dose. Jeudi dernier, le 10, j’ai vu une information qui confirmait la rumeur : les passes datant de plusieurs mois (en gros, les deuxièmes doses d’avant septembre) deviendraient obsolètes le 15 février. J’ai eu du mal à y croire vu que mon application, qui est quand même un « document gouvernemental », me parlait du 2 avril (je pense qu’en cas de litige avec passage devant les tribunaux, le gouvernement aurait été mis en tort). J’ai quand même pris rendez-vous pour une vaccination dès le lendemain !

A ce sujet, je tiens à signaler que le grand loupé de la gestion de cette crise est la très mauvaise communication autour des centres de vaccination. Il n’y a rien de plus simple : il suffit de se pointer dans un local avec son numéro de sécu. Le rendez-vous permet uniquement d’éviter de se casser le nez. Il n’y a pas de contrôle d’identité, d’ordonnance du toubib ou toutes les conneries qu’on aurait pu imaginer. En fait, tout cela est très bien organisé et est à mettre au crédit des autorités (l’Etat, l’Assurance Maladie qui centralise les informations et les collectivités territoriales qui organisent cela) sans oublier les personnels de santé. Mais le gros bug est de ne pas l’avoir dit.

Le vendredi 11, je vais donc faire ma piquouze et le préposé m’indique que mon passe serait près dans une semaine, le 18, donc !, à 17h30. Je me demandais comment j’allais pouvoir aller au bistro entre le 15 à minuit et le 18 à 17h30… (et, accessoirement, prendre le train, puisque je devais aller à Paris le 15 ou le 16). En fait, mon application a reçu rapidement le nouveau passe (bravo à la technologie et, encore une fois, aux concepteurs de ce machin) mais il n’était pas valide. Peu importe, j’avais deux passes dans la même application. Le 15, l’ancien passe a disparu et je supposais que le nouveau n’était toujours pas actif. J’ai pris le train, malgré tout, le matin (j’avais une raison impérative) en échappant à tout contrôle.

Sans le moindre complexe (à part la peur de devoir raquer) : comment pouvais-je être plus dangereux les trois jours qui suivaient une date limite nouvellement imposée pour un truc datant de cinq mois et demi ?

Finalement, le soir, il fallait bien que j’aille au bistro. Mon nouveau passe était valide.

 


J’ai arrosé ça ! Mais comment voulez-vous qu’on y comprenne quelque chose alors qu’il semble tellement que le gouvernement n’annule pas le passe car il a fallu qu’il le fasse passer in extremis et de force à la fin de la session parlementaire pré-électorale.

Grotesque jusqu’au bout.

16 février 2022

Maudits sondages

 

Sondage obsolète...

Comme d’habitude, dans Facebook, on trouve des lascars qui commentent les sondages pour en conclure n’importe quoi. Il y a, tout d’abord, ceux qui expliquent que les sondages ne sont pas fiables. C’est faux. Ils n’ont pas toujours valeur de prédiction mais montrent un état de l’opinion au moment du sondage. Surtout, pour les élections présidentielles et à deux mois du premier tour, ils donnent généralement le bon résultat et il n’y a qu’un seul résultat qui compte : le vainqueur. Le numéro deux, celui qui lui sera opposé au second tour, n’a aucun intérêt.

Je donnais les informations dans Facebook et dans les commentaires de mon dernier billet hier mais il convient d’être précis…  d’autant que la mémoire joue parfois des tours. On a tous en tête l’élection de 1995, quand Chirac a coiffé Balladur au poteau. Dès début mars (il est vrai, moins de deux mois avant le premier tour), le futur président était donné vainqueur. Surtout, dès le « début », le candidat de la droite était annoncé comme premier. Pauvre Jospin qui était en tête au premier tour dans toutes les considérations. 1995 est presque la seule élection (sans doute avec 1974 et peut-être 1969 mais ces scrutins étaient après la mort ou la démission du président en exercice, avec, donc, une campagne très courte).

En 2002, par contre, les prévisions étaient très difficiles, Chirac et Jospin étaient au coude à coude. On se trompe aussi sur 2007 car l’élection était réputée imperdable pour la gauche après 12 ans de droite à l’Elysée mais dès début janvier, l’affaire était pliée. En février 1981, Mitterrand était donné comme vainqueur mais l’indécision à fait suite…

Venons-en à 2022 ! Macron a une telle avance qu’il devrait être au second tour et il le remporterait haut la main sauf s’il est face à Pécresse au second tour mais, depuis cinq semaines, tous les sondages sont en sa faveur. Je ne dis pas ça pour vous déprimer ou « sortir ma science » mais pour vous éviter de perdre du temps dans des délires personnels pour vous donner espoir. Tout ce qui pourrait arriver est un coup de théâtre, ce qui n’est pas rare. Je parlais de 1995 où Chirac est arrivé au second tour (mais aucun coup de théâtre pour le second…). On se rappelle évidemment de 2002 (mais ce n’est pas en faveur de la gauche)… En 2017, on a eu les affaires de Fillon (qui n’ont, en fin de compte pas changé grand-chose, Macron étant souvent donné vainqueur).

Cette année, je ne crois pas qu’il faille s’attendre au miracle. Certains, en 2017, voyaient Mélenchon au second tour qu’il aurait gagné s’il était opposé à Le Pen. Disons-le franchement : il faut bien que les sondeurs créent du suspens… Aucun sondage de premier tour ne laissait entrevoir un duel Le Pen Mélenchon. En 2022, la probabilité que ça arrive serait dérisoire mais les sondages parient, dans ce cas, sur la victoire de Le Pen.

 

La deuxième erreur que font souvent les militants facebookiens est de parler de la marge d’erreur. Ils ont de l’espoir car « on est dans la marge d’erreur ». En fait, cela ne veut pas dire grand-chose à part que, compte tenu de l’échantillon, la probabilité pour que le résultat soit conforme plus ou moins la marge d’erreur est importante. Cette valeur ne sert qu’à juger de la précision du sondage et l’analyse doit être réservée à des spécialistes.

Je vais faire une démonstration par l’absurde (mais il faut bien se faire plaisir). Imaginons qu’un sondage auprès de 2000 personnes donne Roussel à 4%. Cela veut dire que 80 andouilles annoncent voter pour le candidat issu du PCF et des pieds. Donc que 1920 imbéciles vont voter ailleurs. Figurez-vous que le hasard peut faire que sur les 45 millions d’électeurs, ils soient les seuls à voter autrement que Roussel et que ce dernier soit élu au premier tour. Evidemment, la probabilité est nulle (et ma démonstration va à l’inverse de la première partie de mon billet, au sujet de la pertinence des sondages). Mais dire « on est dans la marge d’erreur » pour se persuader qu’on peut gagner est à peu près aussi con que mon raisonnement. Bon, d’accord ! Un peu moins…

 

La troisième erreur que je voulais signaler (et une publication lue ce matin motive ce billet) est qu’on ne peut pas ajouter les pourcentages d’un sondage pour extrapoler d’autres hypothèse. Par exemple, les cinq candidats les moins petits arrivent à environ 22%. Le seul enseignement qu’on peut en tirer est que 22% des électeurs veulent mettre un bulletin de gauche dans l’urne. C’est tout !

On évitera ainsi de déduire que ce pourcentage restera si quatre candidats (les quatre plus petits) renoncent à la course (au profit de Mélenchon, donc). Si les électeurs concernés (environ 10 ou 12%) pensaient que Mélenchon pouvait gagner et être, ensuite, un bon président, ils voteraient pour lui sans se poser de question. Prenez les électeurs de Jadot, Hidalgo, Roussel voire Taubira : la moitié sont des « socdem » et ne peuvent pas envisager de voter pour Méluche pour différentes raisons (pour ce qui me concerne, je les ai exprimées hier).

 

La quatrième erreur est liée à la troisième et j’en ai déjà parlé. Elle n’est pas directement liée aux sondages mais le but du jeu n’est pas d’arriver au second tour mais de gagner l’élection. Il faut arrêter de rêver. Ainsi, pour la gauche, le premier tour servira exclusivement à établir une espèce de rapport de force ou des rapports de force : entre les insoumis et les autres, entre le PCF et le PS, entre le PS et les écolos ou Taubira…

Chaque électeur peut donc avoir ses raisons de ne pas aller à la pêche. Pour ma part, par exemple, je tiens, d’une part, à faire payer au PS ses erreurs (ou du moins ce que je considère comme tel), à montrer que la gauche Woke peut être évitée, à affirmer mon soutien à la République, la laïcité (même si Roussel n’est pas parfait) et au nucléaire et à rappeler que LFI n’est qu’une force politique fantôme, sans vraie implantation locale (sans compter que je ne peux pas saquer Méluche).

C’est ainsi que j’espère voire un bon score de la part de Roussel sans compter une certaine « nostalgie ».

 

Utilisons les sondages pour rigoler des déconvenues de nos ennemis mais ne poussons pas le bouchon à faire des erreurs d’analyse.

15 février 2022

Les jours heureux de l'avenir en commun ou l'avenir en commun des jours heureux ?


 

Cela m’énerve de plus en plus de voir des militants insoumis dans Facebook expliquer que le programme de Roussel (« les jours heureux ») et celui de Mélenchon (« l’avenir en commun ») sont à 90% identiques, surtout qu’ils espèrent, ainsi, que les andouilles qui pensent voter pour Roussel vont voter pour Mélenchon car la probabilité qu’il ait un pourcentage supérieur est réelle.

Je pense que ces lascars n’ont pas lu les programmes des différents candidats de gauche (je parle des cinq moins petits) sont à 80% identiques : aucun d’entre eux n’envisage la baisse du SMIC ou la diminution des impôts sur les bénéfices. A ma connaissance (Taubira est capable de tout…) !

On pourrait étudier le détail de ce qui rapproche ou distancie « LJH » et « AEC » mais l’un souhaite un changement de Constitution et un arrêt du nucléaire. Pas l’autre. Cela suffit à les rendre bien différents… et rien que pour ça, je choisirais LJH si un premier choix ne s’était pas déjà opéré en moi provoqué d’une part par la personnalité même de Jean-Luc Mélenchon et d’autre part par le comportement de ces supporters ! A ce sujet, je ne vais citer qu’un exemple : ce que je disais en préambule… Les types sont tellement persuadés d’avoir raison qu’ils pensent convaincre les électeurs par ce genre de démonstration débile.

 

Je dis tout cela sans méchanceté, ce n’est pas la peine de grimper sur vos chevaux ou vos tabourets de comptoir : je ne voterai pas Mélenchon. Je ne voterai pas, non plus, Hidalgo ou Taubira sauf au cas improbable où Anne Hidalgo serait opposée à Emmanuel Macron au second tour. Pour cette phase finale, je voterai pour Macron, Hidalgo ou Roussel. Je ne voterai pas Taubira, Jadot ou Mélenchon. On peut donc dire dès à présent que je voterai pour Macron, évidemment, sauf cas improbable où il serait absent.

Si, au deuxième tour, on élimine, selon l’adage, au premier tour on n’en est souvent pas loin et, surtout, le choix de l’électeur n’est pas toujours d’une grande objectivité. Si je vous dis : je ne voterai pas pour Mélenchon car lui et ses militants m’énervent et que vous me dites « ah mais il ne faut pas », le résultat sera une croissance de mon énervement. C’est ainsi. Et ne me dites pas que je fais de la propagande antimacron, mon blog n’a pas assez de lecteurs (tout comme vos médiocres statuts Facebook). Je n’ai pas l’habitude de me fatiguer pour rien.

 

Ils ne sont peut-être pas toujours objectifs, mais, tout de même… La probabilité que Jean-Luc Mélenchon, par exemple, soit au second tour est dérisoire et, s’il parvient au second, celle qu’il gagne est proche de zéro (il faudrait qu’un concours de circonstances fasse qu’il soit opposé à Le Pen ou Zemmour : n’y croyons pas). Et, tant bien même il serait élu, sa première action serait de lancer le processus d’établissement d’une sixième république puis de provoquer ce qui permettra de la mettre en œuvre : de nouvelles élections. En aucun cas, Mélenchon ne pourra mettre en œuvre son programme. Il ne fait que du marketing…

Finalement, je ne sais plus ce qui est objectif ou non. J’ai un tas de potes du centre gauche qui ne peuvent pas se résoudre à voter pour Roussel car il est communiste et ça nous rappelle les heures les plus sombres de l’histoire de l’humanité. Je pourrais rappeler que les candidats de l’extrême-droite frisent avec les 30% et que les heures les plus sombres ne sont pas très éloignées pour essayer de les convaincre. Après tout, hein ? Je pourrais aussi dire, objectivement…, qu’il n’a aucune chance d’être élu : ils n’aideront donc pas les chars soviétiques à approcher de Paris. Ce qui me rappelle une autre raison de ne pas voter pour Méluche… Il a dit que pour faire la paix en Ukraine, il suffira qu’il aille parler à Biden et à Poutine. Un peu de sérieux…

 

Il reste une question à se poser. Pourquoi voter Mélenchon alors qu’il ne sera pas élu ? D’ailleurs, pourquoi voter pour Roussel alors qu’il a encore moins de chance d’être élu ? Disons-le : cela ne sert pas à grand-chose de voter vu que Macron sera le prochain président de la République. C’est un peu comme si les urnes étaient remplies à l’avance.

A ce stade, nous somme bien obligés de tenir un résultat alambiqué pour justifier un déplacement vers le bureau de vote. D’ailleurs, un bon alambic ne nous fait pas peur.

Je considère que Jean-Luc Mélenchon a atteint une espèce de plafond de verre : il ne gagnera jamais la présidentielle et ne sera probablement jamais au second tour. Il est fort probable que, après lui, LFI s’effondre même si je ne doute pas du talent de Ruffin ou Quatennens pour faire les guignols sur les planches (contrairement à Méluche, je n’ai rien de « personnel » contre eux).



Il reste donc un rapport de force à établir à gauche, cette gauche zombie éparpillée façon puzzle. Je ne crois pas du tout à une refondation venant de zozos comme Taubira et Jadot et leurs formations réciproques (sans remettre en cause la justification de l’existence mais, par exemple, si les écolos n’ont pas réussi à émerger alors que le PS est à la rue, ils ne peuvent s’en remettre qu’à eux-mêmes… et je me demande bien pourquoi les radicaux sont allés furtivement soutenir Mme Taubira).

Le PS mérite bien ce qu’il lui arrive. Il a écarté les Le Foll et autres Cazeneuve, non pas qu’ils aient la moindre chance d’être élu mais ils représentent une tendance forte du parti et il a choisi la mauvaise candidate (je ne vais pas le démontrer, on trouverait quelques gugusses pour me traiter de machiste alors que cela n’a rien à voir… mais Mme Hidalgo représente tout ce qui reste à gauche, au PS : le wokisme).

Alors imaginons que Roussel fasse 6% (et la dynamique actuelle voudrait qu’il fasse plus) et que les suivants soient à 4% (il aurait donc 50% de plus, somme toute). Cela suffirait peut-être à faire bouger notre vieille gauche coincée entre un populisme et un libéralisme débridé d’un type qui bride nos libertés depuis deux ans.

 

Nous pourrions alors fêter cela au bistro.


En marge et en petit, je précise que les militants insoumis qui ajoutent les pourcentages de Mélenchon et Roussel m'énervent aussi. S'ils ont respectivement 10 et 5 pour cent, ils ne feront pas 15% en cas de candidature unique vu que, si Roussel retire sa candidature, à peu près la moitié des électeurs potentiels ne votera pas pour l'autre...

14 février 2022

Chroniques politiques de la Saint-Valentin


 

On a toujours dit qu’il ne fallait pas aborder plusieurs sujets dans le même billet de blog alors je vais le faire mais considérez tout de même qu’il n’y en a qu’un : l’élection présidentielle. Je ne vais pas parler de la gauche mais de LFI, LR et LREM…

Pour LR, cela va être rapide. Valérie Pécresse a été nulle lors de son meeting, hier. J’ai des potes de cette droite traditionnelle (pas traditionnaliste, hein !) dite « de gouvernement ». Je pense que cette notion va disparaitre prochainement (comme pour le PS…). Je suis partagé, en fait. Je suis triste pour eux car Mme Pécresse a commencé à courir après l’extrême-droite et à parler du grand remplacement et de toutes ces conneries. Ce parti perd ses valeurs Républicaines et c’est bien dommage. De l’autre côté, comme en 2017, j’ai dit dès la fin de la primaire que les types de droite avaient misé sur le mauvais cheval, ne serait-ce que parce qu’ils sont ostensiblement incapables de mener une campagne. N’oublions pas le principe : une présidentielle se gagne au centre et il faut être un tantinet chaleureux et empathique…

 

Pour LFI, j’ai moins de potes (mais beaucoup plus de trolls). Jean-Luc Mélenchon a tenu un meeting rien. Je n’ai rien écouté mais ils largement diffusé les photos pour montrer la réussite. C’est ballot : le nombre de participants aux meetings n’est pas du tout significatif du nombre d’électeurs. Ils font la même erreur que la fois précédente et se sentent sur d’un nuage et ils deviennent à côté de la plaque.

Cette nuit, je partageais un texte à propos de l’agriculture. Je vous le mets ci-dessous pour faire joli mais arrêtez de dire que mes billets sont trop longs.

Je répondais aussi à Adrien Quatennens qui lançait l’appel de la dernière chance à l’unité de la gauche de la gauche. Je ne lui disais pas qu’il fallait y penser plus tôt ni que cela n’avait jamais permis de gagner une présidentielle ou ces sortes de choses. Je disais simplement que la gauche en générale est très faible depuis qu’une vraie force à sa gauche était apparue. Historiquement, ça n’est pas exact vu que la gauche a gagné en 2012 mais le fait est qu’avec toutes ces histoires d’insoumis et de frondeurs, la gauche plafonne à une vingtaine de pour cent. Je n’ai pas dit que c’était la cause mais simplement qu’il était permis de s’interroger. Du coup, ça me réjouit de voir le PCF, c’est-à-dire, la gauche de la gauche traditionnelle, celle qui a fait 15% lors de l’élection qui a permis la première arrivée de la gauche à la tête de l’Etat lors de la Cinquième.

A ce sujet, on trouve quelques andouilles qui crient dans les réseaux sociaux « ah mais vous vous rendez pas compte d’où viennent les communistes ». Ils ont peur. Ils disent aussi que Roussel n’a pas toujours été républicain. Ca, c’est le centre gauche. Le mien. Celui de Printemps Républicain, par exemple. Hé ! Les gars ! Lâchez-nous la grappe. Je doute fort que les cocos français descendent des cocos chinois ou russes ou autres et, surtout, Roussel ne sera pas élu. Il s’agit de reconstruire la gauche. Je vais voter pour lui mais, rassurez-vous, je reste un vil libéral. De gauche.

 

Il me reste à parler de LREM. Là, j’ai plein de copain d’autant que la plupart étaient des supporters de François Hollande mais ils sont devenus totalement aigris sur ce dernier ! Ils devraient se reprendre. Il y en a un qui reprend un article du Monde (accessible aux abonnés et sur papier) où le journaliste indique que François Hollande aide Valérie Pécresse, en privé, à organiser ses meetings (et quand on voit la réussite…). Comme si quelqu’un pouvait connaître les conversations privées, en plus.

Leur communication est ridicule. Je voyais presque un écrit expliquant que seul Macron avait un bilan industriel positif depuis cinq ans. C’est sûr que les autres étaient au gouvernement dans un monde parallèle. On sent qu’ils sont sur des starting blocks en attendant qu’Emmanuel Macron lance sa campagne en parlant de tout et de rien, diffusant des chiffres souvent démentis et, ce qui me va bien, tapant sur Pécresse, Mélenchon, Le Pen et Zemmour…

Ceci est d’autant plus comique pour moi, qui ai choisi de voter pour le candidat communiste, Roussel, en me disant qu’en cas de faux pas, je voterai pour le libéral, Macron.

 

On est peu de choses…

 


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Texte au sujet de l’agriculture et LFI dont je parlais.

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Aymeric Caron, le Vegan sans solution !

Mélenchon est sous influence du Vegan antispeciste ! #FaceABaba

Pourquoi ne leurs avons nous pas posé ces questions :

- Combien d'hectare de prairie faut-il pour nourrir une vache ?

- Combien d'hectare faut-il pour épandre les déjections d'une vache ?

Vous ne savez pas? Et bien je vais vous le dire!

Environ 1 ha par an pour une vache et sa suite.

Et maintenant, savez vous combien de tonnes de co2 consomme 1 hectare de prairie ?

Vous ne savez tjrs pas ?

Et bien je vais vous le dire! 8,5 tonnes de CO2 par an Messieurs !

Vous nous annoncez 15'000 litres d'eau pour un kilo de viande de bœuf !

Saviez-vous qu'il est inclus dans ce calcul, l'eau de pluie qui tombe naturellement sur nos prairies ?

Vous nous annoncez que l'élevage bovin produit 16% des gaz a effet de serre !

Ce chiffre est juste! Mais saviez-vous que 80% d'entre eux, sont des élevages intensifs des USA avec des bovins en feedlook !

Savez-vous qu'en France, une grande majorité des élevages bovins, nourris à l'herbe, avec du pâturage, sont proches du ZÉRO carbone, puisqu'ils piègent autant de CO2 qu'ils en émettent ?

Le méthane, composé de N et de H, d'une molécule d'azote et deux d'hydrogène, retourne également à la nature, l'azote étant le principal éléments nutritif des végétaux, le H étant une molécule composant l'eau, je vous laisse comprendre.

D'ailleurs, savez-vous que la vapeur d'eau est également un gaz hautement à effet de serre ? Bien + que le co2, mais comme bien d'autres gaz, il fait parti des ges de surface.

D'ailleurs, je vous invite à regarder une des émissions "Le monde de Jamy" sur l'impact de notre alimentation, ou un éleveur Français Zéro carbone, présente avec fierté son élevage en pâturage tournant.



Et puis messieurs, si vous pensez au dérèglement climatique, pourquoi ne pas vous atteler aux vrais combats, comme celui des navires de croisières, qui polluent comme des centaines de  millions de véhicules thermiques?

Dernière question, savez-vous comment poussent les légumes et fruits BIO ? De votre régime Vegan ?

Savez-vous qu'une terre cultivée, à besoin d'être nourrit ? Que l'on ne peut pas faire pousser des légumes sans rendre à la nature ce qu'on lui prend ?

Avez-vous vous Messieurs Caron et Mélenchon déjà fait pousser un légume, fait du jardinage ou ne serait-ce que faire pousser un plant de tomate Cerise sur votre balcon ?

Je vous demande ça, parce-que sans déjections animales, sans les fumiers et lisier d'élevage, pour faire pousser un végétal, il faut faut des engrais issus de la pétrochimie !

Les animaux et les végétaux ne font qu'un !

La terre est bien faite !

Le cycle de la nature est supérieur aux lois des hommes.

Attaquez vous au énergies fossiles, au Charbon Allemand, Chinois, au Pétrole, au gaz qui eux, ne font pas partis du cycle naturel de notre climat.

Mais arrêtez de vous battre contre des pets et rots de vaches, qui eux, au même titre que le cycle de l'eau (pluie, évaporation, nuages, pluie), font parti d'un écosystème de surface du globe terrestre.

Ne devrions-nous pas d'ailleurs, enlever une partie des ges attribué à l'élevage et les réattribuer aux légumes, quand pour faire pousser un légume, on utilise des déjections animales ?

Tout ça n'est que non sens!

Vous vous trompez de combat en vous attaquant aux premiers écologistes de  France, nos Agricultrices, Agriculteurs et Chasseurs !

Commencez par exiger les mêmes normes environnementales et de bien-être animal sur les importations qui tuent nos Agricultrices et Agriculteurs Français !

Votons pour qqun qui défendra la production Française ! 🇫🇷🧑🌾🐮♻🐓

Vous parlez de sujets que vous ne connaissez pas!