31 décembre 2020

2020 : un impressionnant bilan !

Nous n’échapperons pas aux traditions, dans les blogs, et il est convenu de tirer un bilan de l’année écoulée. 2020 fut particulièrement bonne, avec un gouvernement au petit soin, qui n’a pas hésité à nous faire remplir des attestations pour s’assurer que nous ne sortions pas pour rien et ne perdions ainsi pas une précieuse partie de notre temps !

 

Il ne fallait surtout pas éviter cette année, évidemment, même si, à l’instar de Robert Hossein, tout le monde avait droit à une petite pause, à la fin.

L’année fut l’occasion de très grandes avancées sociales puisque le gouvernement a permis que de nombreux salariés exerçant une activité totalement inutile restent à la maison, payés par ses soins, comme un essai de revenu universel. Le télétravail a pu être testé à grande échelle, permettant à de nombreuses personnes, dont moi, de rester à la maison (voire à la maison de vacances), évitant de subir les transports en commun et ainsi de les engorger ! Cette année fût d’ailleurs très bonne quant à la maîtrise du réchauffement climatique puisque ces limitations des déplacements et des activités inutiles ont permis une très forte diminution de la consommation d’énergie.

2020 fut également une très grande année électorale avec le scrutin qui prend le plus les Français à cœur après la présidentielle : les municipales. Nos gouvernants ont eu l’excellente idée de mettre trois mois entre les deux tours des élections, permettant aux candidats de préparer très précisément les fusions de listes contrairement aux années précédentes où tout était précipité, sans la moindre cohérence.

On ne parlera pas de 2020 sans évoquer le formidable essor de la culture puisque les créateurs ont pu rester chez eux pour faire le métier, sans obliger de sortir pour coordonner des hordes de pue-la-sueur gesticulant sur des scènes, contraignant les bobos gauchistes à se peler les miches et se casser les oreilles à regarder ou écouter des guignols qui s’imaginent avoir du talent et trouvent normal d’être payés sur les fonds publiques !

Les secteurs du tourisme, de l’hostellerie restauration et des bistros réunis sortent renforcés de cette période puisque que le gouvernement leur a accordé deux longues périodes de fermeture au cours desquelles ils ont pu mener d’important travaux de réhabilitation, allant jusqu’à repeindre trois fois les toilettes pour s’occuper.

Il n’aura échappé à personne que 2020 a aussi été l’année de la santé (mais pas des pieds à cause de subtiles restrictions de déplacement) avec de gros efforts pour le personnel soignant, les hôpitaux, mais aussi pour la formation du grand public par le lancement de grands débats d’intérêt national sur les réseaux sociaux sur des sujets scientifiques ! Nul n’aura oublié, par exemple, les combats entre les partisans du bicarbonate de soude pour soigner les hémorroïdes contre ceux des ventouses pour réparer les jambes cassées.

Du côté des blogs, nous avons pu nous féliciter de leur renaissance temporaire à l’occasion de cette série illuminant la toile, appelée « journal du confinement » où chacun pu nous décrire leurs difficultés à avoir des érections, pour rester dans le domaine de la santé, les escargots traversants leurs cuisines, leurs peurs paniques à l’idée de rentrer dans un hypermarché de banlieue, leurs indignations en constatant que les populations ne croyaient à l’inutilité des masques.

Enfin, 2020 nous a donné un grand premier ministre, le premier depuis le début de la cinquième République dont le charisme dépasse celui d’une huitre.

 

2020, nous ne t’oublierons pas, si je puis me permettre ce tutoiement complètement ridicule. Je n’oublierai pas non plus tous ceux, dont les copains, qui ont vécu des galères, ont perdu des proches…

Commençons dès maintenant à préparer 2022 puisqu’il nous faudra trouver du personnel politique encore plus incompétent que celui que nous avons actuellement pour qu’il ne se risque même plus à prendre la moindre décision et que nous participions, à notre niveau, à la folie mondiale !

 

Vive la Chine !

30 décembre 2020

Bon réveillon (surtout à moi, d'ailleurs) !

Préparons un réveillons convivial seul !

Rentrant de mon court séjour à Bicêtre vers 15h30, j’hésitais entre une très courte sieste pour terminée celle entamée dans le car et une vraie sieste m’embarquant jusqu’au dîner tant attendu vu que je n’ai mangé qu’un sandwich (triangulaire) aujourd’hui à Montparnasse et un reste de buche au chocolat en arrivant, toujours aussi bonne, près d’une semaine après la confection. L’option sieste l’a évidemment emporté mais elle fut triturée par mon estomac à un point que la vérité m’est apparue !

 

Petit 1 : si l’année 2020 fut aussi pourrie, c’est parce que je n’avais pas fait la bordée de rigueur le 31 décembre 2019 ! Le réveillon fut sympathique, en tête à tête avec ma mère, mais fut bien loin des orgies de ma jeunesse…

Petit 2 : d’ailleurs, il faut bien le dire, plus l’âge avance, moins on réveillonne et pires sont les années. Il y a une relation de cause à effet qu’on ne peut pas négliger.

 

Les prévisions météorologiques sur la Bretagne étant relativement mauvaises, je m’imaginais devoir faire les courses sous la neige, demain, avec mon vélo électrique ce qui sûrement une expérience sympathique mais je n’avais pas du tout envie de la tenter d’autant que des millions de Loudéaciens iraient préparer les agapes dans le même commerce que moi : le Leclerc de Loudéac.

Arrivé devant celui-ci, alors que j’attachais ma monture au poteau devant, je montais un plan stratégique. A la réflexion, il me fallait faire des courses pour demain midi jusqu’au déjeuner de samedi et qu’il fallait qu’elles soient relativement pantagruéliques pour tenir jusqu’au lundi si la neige se pointait réellement. Tant qu’à faire, j’ai décidé de faire 48 heures d’orgie en commençant dès demain mais dans une forme d’organisation qui impose un billet sur le blog politique.

Ma troisième décision fut de commencer par l’achat du vin. Tout ceci est très rationnel : le rayon pinard est au bout du magasin donc le transport des marchandises serait facilité. Les bouteilles seraient dans le fond de mon panier à roulettes ce qui me permettrait d’organiser simplement mon sac après le passage à la caisse pour pouvoir entasser les différentes acquisitions méthodiquement dans les sacoches de mon vélo. Ca faisait des années que je n’avais pas mis en avant mon talent organisationnel à ce point et, de fait, je n’ai cassé aucune bouteille.

Ces bouteilles seraient au nombre de trois ce qui fait un peu premier communiant compte tenu des six repas à supporter mais je n’ai que deux sacoches et, surtout, une belle réserve dans la cave au cas où la débauche m’atteigne, sans compter, ne l’oublions pas, une réserve de fûts de bière ! Sans compter que je ne suis pas un très grand buveur de vin. Il faudrait donc une bouteille de Champagne, une de blanc pas sec et une de rouge bien sentie, le tout sans dépenser trop de sous. N’y voyez pas mon côté gauchiste voulant réveillonner comme le peuple mais, les bons vins, ça se boit avec les proches et les copains…

D’ailleurs, j’ai renoncé au Champagne. Ces crétins devraient vendre des demi-bouteilles. Autant, je pourrais boire quatre ou cinq bouteilles de vin rouge par repas (c’est une image, hein !), autant dépasser un verre de Champagne pour un repas n’est pas imaginable s’il y a autre chose à boire après. J’ai opté pour un simple Crémant. Il sera suivi par un petit Cheverny (que le caviste de Leclerc vendait à tout les clients pour le réveillon de Noël) et un simple Saint-Emilion grand cru.

 

Le deuxième achat a peu d’importance mais il s’agissait de pommes de terre. Ca peut toujours servir et je ne me voyais pas faire six repas sans… Notamment que, pour moi, un réveillon est souvent synonyme de boudin blanc avec de la purée ! J’ai acheté le reste dans le désordre mais en prévoyant bien tous mes repas.

Pour demain midi, il me reste des crudités pour une entrée. Je les ai complétées par deux pavés de biche. Tel que je me connais, ils seront accompagnés de purée et suivi d’une glace du congélateur. Faisons simple.

Pour demain soir, j’ai des verrines « saumon citron aneth » et « tartare de concombre surimi ». Des valeurs sûres de chez Leclerc. Ca fait un peu plouc mais qu’est-ce que c’est bon ! Elles seront suivies par du saumon fumé mariné au citron et à l’aneth sur des blinis. Côté citron et aneth, je suis au top, cette année. Il y aura après deux cassolettes (en bois…) de Noix de Saint Jacques, trois boudins blancs (la purée sera prête du midi…). Une buche pâtissière permettra de clore ce repas (et les suivants : j’ai pris une huit portions).

Le 1er à midi, les entrées seront les mêmes que la veille au soir sauf si l’aneth me sort par les trous de nez, auquel cas du pâté Hénaff (avec des blinis) et du saucisson feront l’affaire. De toute manière, j’ai un filet de bœuf d’un kilo qui m’attend pour la suite du repas. 20 minutes à 250 degrés et dix minutes de repos dans le four ouvert et éteint : ne cherchez pas plus compliqué ! Des pommes de terres au beurre pourraient accompagner cela à moins qu’il me vienne à l’esprit d’en faire des noisettes…

Les deux prochaines siestes devraient bonnes.

 

Si quelqu’un veut s’inviter à dîner, il pourra coucher à la maison mais s’il pouvait apporter ce que j’ai oublié (fromage et lait), ça m’arrangerait. Une larmichette de foie gras et un peu de pain seront les bienvenus. S’inscrire où il faut avant demain 16h. Port du masque obligatoire à condition qu’il soit festif et convivial !

29 décembre 2020

Bon anniversaire, le blog !

On est cons, à 15 ans...

J’ai failli laisser passer la date. C’était donc le 29 décembre 2005, j’étais en vacances chez ma mère, quand j’ai décidé d’ouvrir ce blog politique pour y raconter ce qui me passais par la tête sans embêter les lecteurs des autres ! A l’époque, il y avait très peu de blogs politiques engagés pas tenus par des militants ! Le mien a assez rapidement connu son heure de gloire, bien aidé par les copains, notamment ceux des leftblogs, mais pas que et pas qu’issus de sphère politique.

Dans les blogs, je me suis fait un tas de copains, de vrais, chez qui je suis allé en vacances, que je reçois aux Kremlin des Blogs, que je vois en visio confiné… Je suis bien content, ma foi. Je suis aussi un peu fier d’avoir aidé à faire bouger les blogs politiques qui sont devenus militants et plus tenus par des peine à jouir, spécialiste de la communication politique et n’ayant que seul espoir que montrer qu’ils étaient moins cons que nos éditorialistes afin de trouver un boulot où ils seraient mieux payés ! Nous avions amateurisé le contenu politique du web.

 

Les blogs politiques ont vite été terrassés par les réseaux sociaux et on atteint un sommet de connerie aujourd’hui où s’engueulent les provaccins et les antivaccins. Je vais être grossier pour cet anniversaire mais ils sont tous grotesques ! Les antivaccins sortent des arguments scientifiques auxquels ils ne comprennent rien et les pro se sentent tellement plus intelligents qu’ils oublient que les gens peuvent douter et que, au fond, tout cela est bien ridicule ! On nous a expliqué que les masques ne servaient à rien puis qu’ils étaient indispensables alors on peut bien dire n’importe quoi sur les vaccins. J’aimerais juste un peu d’objectivité. J’ai failli cracher mon café, ce matin, en lisant un type qui disait que les « vaccins ARN » revenaient à une thérapie génique. Les réseaux sociaux ont au moins le mérite de faire parler les imbéciles.

 

Pendant 15 ans, je crois avoir tenu la même ligne dans le blog mettant en avant mon bon sens. J’ai traité des dizaines de sujets, près de 10000 billets… Aujourd’hui, tiens !, j’ai envie de dire « vaccinez vous, bordel », comme ça je n’aurais pas besoin de le faire et ce vaccin est le seul truc qui nous donne un peu d’espoir, celui de sortir de cette crise, de reprendre la vie, de voir à nouveau les copains...

15 ans après des vacances en Bretagne, je suis en vacances à Paris, j’aurais dû être au bistro, avec les potes, à raconter des bêtises, en attendant l’heure fatidique, sonnée par le patron : « bon, les gars, on ferme, vous me faites chier ! » 

Dans mon blog, je ne fais chier que les gens qui se donnent la peine de me lire.

 

Merci à tous !

Le bilan officiel de mes voyages en 2020

Après cette première nuit depuis près deux mois et demi dans mon appartement Kremlinois, il me tarde, bizarrement de reprendre le travail au bureau alors que je suis en congés pour la semaine. Ces états d’âmes sont étranges… Déjà, dimanche soir, alors que je prenais le train le lendemain, je n’ai pas allumé la télé… La première fois depuis mon arrivée en Bretagne pour mon « séjour sanitaire » le trois juin ! Sept mois que je suis enraciné à Loudéac, dont six de télétravail (moins quelques jours au bureau)…

 

Hier, dans le train, je me disais que ça faisait une éternité que je n’étais pas revenu à Paris. Alors soyons précis dans les dates vu l’approche de la fin de l’année dont on fera d’ailleurs assez facilement le bilan…

Je suis rentré de Bretagne suite aux fêtes de Noël, le 8 janvier. Je suis revenu en Bretagne du 23 au 26 (la maison de retraite était confinée à cause de la gastro). J’ai pris un autre week-end du 13 au 16 février puis du 5 au 8 mars (maison de retraite à nouveau fermée).  Le confinement est arrivé le 17 à midi (on en est à 288 jours…). Je suis revenu à Loudéac le 3 juin. Deux mois et demi dans mon appartement de 48m2…          

J’ai fait un aller-retour à Paris du 21 au 29 juin (en télétravail) puis du 6 au 11 août (en congés). Je suis revenu pour une « réinstallation définitive » à Bicêtre le 20 septembre (moitié télétravail, moitié au bureau) mais suis reparti à Loudéac le 30 pour un retour le 4 octobre à Paris (pour une journée au bureau) puis à Loudéac le 6. Je suis retourné à Paris le 18 octobre… Dans le car, en partant de Loudéac, je prenais la décision de rentrer dès le lendemain.

 

Hier matin, mon car était à 11h40. En marchant bien, il faut cinq minutes mais n’ayant pas beaucoup fait d’effort physique depuis longtemps, j’en comptais dix mais suis parti à 11h10 (une vieille habitude chez moi : beaucoup de marge quand je prends les transports en commun). Arrivé à la gare, j’ai constaté que j’avais oublié mon iPhone. Je suis revenu à la maison et suis reparti à 11h30. J’étais vanné. Je n’étais pas à cent mètres de la gare quand j’ai vu le car partir ! J’ai appelé des copains habitant à côté pour qu’ils m’aident à le rattraper à 11h38. A 11h40 un autre car est arrivé et je les ai rappelés pour annuler…

 

Je suis arrivé à Bicêtre vers 16h. Il faisait froid et sombre et n’avais pas du tout envie de rester dans mon appartement avec, comme seules occupations, des livres et un iPhone. Je suis donc allé chez Auchan pour acheter un ordinateur portable (Qilive à 199 euros, le dernier du magasin, un coup de bol) non sans avoir bruyamment signalé ma présence dans la journée afin de me faire inviter à l’apéro…

 

Ce qui fut fait ! Je n’ai encore eu le temps de rien glander et, alors que je suis en vacances, le retour au bureau, où je n’ai mis que quelques jours les pieds cette année, me tarde déjà.

C’est con !

26 décembre 2020

Le père-Noël ne m'a pas loupé !

Le 24, à minuit, j’étais assis devant la cheminée à regarder le feu qui tonitruait quand le père Noël est sorti de la cheminée en disant « tékon ». « Oh pépé » lui dis-je « outre le fait que tu n’existes pas, tu ne devais pas passer cette année à cause de la covid. » « Polope » me répondis-t-il « pour ta peine, tu n’auras pas les nombreux cadeau que j’avais prévus, à savoir : un vaccin contre la covid, garanti à vie et sans effets collatéraux si tu prends soin de l’avaler avec une dose de Ricard et cinq doses d’eau, même en hiver, des panneaux solaires qui fonctionnent deux jours comme de nuit même s’ils sont encore dans leurs cartons, un nouveau produits d’entretien de la nature qui ne tue que les insectes et les plants susceptibles de provoquer des dommages collatéraux, un système redistributif qui permet aux pue-le-sueur de dépenser le RSA dans des jeux à gratter tout en leur laissant de quoi vivre et d’acheter une Clio avec régulateur de vitesse et appuie-têtes en peau de zob, des transports collectifs universels avec un barbecue sur la plateforme à l’arrière, des centrales nucléaires sans danger qui produisent du steak haché à la place de produits qui vont mettre des dizaines de milliers d’années avant de redevenir sain, un personnel politique objectif et des internautes avec de la matière entre les oreilles, une laïcité saine et globale également pour les personnes de couleur et la construction d’un mur pour terminer d’isoler le Royaume-Uni. »

 

« Ah merde » répondis-je, « j’ai loupé tout ça » en espérant que papi m’accorde une deuxième chance même avec les avantages limités comme la fin de la TVA sur la bière ou le wifi qui fonctionne normalement chez ma mère.

 

J’étais quand même déconfit. Les larmes commençaient à couler doucement sur ma couperose. Le père Noël me dit : « ne soit pas triste, Jégoun ! Je t’ai apporté le plus beau cadeau qu’il soit : une carte du Parti Socialiste. C’est le plus beau cadeau qu’il soit car c’est la dernière… » J’ai commencé à méditer, à compte d’auteur. « Qu’ai-je fait au bon dieu pour métier tout ça ? » me demandais-je avant de me rappeler que dieu n’existait pas plus que le père Noël.

L’inexistant a entendu mes pensées, il faut croire puisqu’il me répondit aussitôt : « Tu as jusqu’à la fin de l’année pour réfléchir. Ta mission, si tu l’acceptes, sera de dénoncer toutes les idées faussement de gauche qui ont tant nuit à la cause. » « Heu… » m’autant emportais-je le vent ! « C’est bien joli, tout ça, mais tu pourrais m’en dire plus, s’il te plait ? »

 

« Tiens ! Voila un exemple : toi et tes copains avaient défendu corps et âme puis obtenu le mariage pour tous ! C’est beau, c’est symbolique, mais est-ce de gauche ? Est-ce que défendre le mariage, ce résidu de sacrements religieux est-il bien de gauche ? Pourquoi défendre l’égalité par le bas ? Pourquoi obliger les gens à participer à une cérémonie pour avoir les mêmes droits que les autres ? »

Je commençais à percevoir l’idée générale de cette vieille crouille qui n’a de gauche que la vocation de passer une fois par an de maison en maison pour apporter le bonheur. « Maintenant, lance-toi, me dit-il ! Tu peux même être grossier et traiter des copains de connards et d’andouilles. »

« Je peux dire que c’est complètement con de lutter contre la privatisation d’Aéroport de Paris sous prétexte que c’est un service public alors que le service n’est apporté qu’à des compagnies aériennes privées, par exemple ? » « Oui, c’est un bon début… » « Et qu’il faut arrêter de traiter un Etat de libéral quand il dépense beaucoup plus que ce qu’il ne gagne ? Ou qu’on ne peut pas défendre une religion au nom de l’oppression ? » « Continue ! » « Que verser des APL permet aux propriétaires privés d’augmenter les loyers ? Qu’on peut aider les propriétaires privés à faire de la rénovation écologique de leurs logements mais que l’aide aux propriétaires n’est pas franchement une idée de gauche. » « Très bien ! Continue un peu avec l’Europe ? » « Hein ? Tu voudrais que je démontre qu’il faut vraiment tortiller du cul pour être souverainiste de gauche et le faire uniquement parce qu’on a loupé le reste et qu’il faut maintenant oublier qu’on ne peut qu’être internationalistes, à gauche ? Qu’il faut continuer la construction européenne car il n’y a pas de fatalité de l’échec ? Qu’on ne convaincra pas par un claquement de doigts les milliards d’autres habitants de la planète que le projet que l’on peut porter au fond de soi-même est le meilleur de tous les temps, comme Robert Boulin. »

« Très bien, ton blog aura quinze ans dans trois jours. Il faut que tu acceptes la mission qui est la tienne ! Rappeler, éternellement, avec ton ton péremptoire heureusement inimitable, quel est le chemin. Tu as huit jours pour me donner ton accord : continuer ou pas ».

 

Au boulot ! Commençons par un apéro, ce soir à 18h30, par visioconférence.

23 décembre 2020

En route vers la gloire dans les réseaux sociaux

Rika Zaraï élégante à l'enterrement de Claude Bistro
Rika Zaraï élégante à l'enterrement
 de Claude Bistro
J’avoue : si je blogue moins depuis quelques temps, c’est parce que je passe beaucoup de temps dans TikTok. Depuis le début de la semaine, je m’efforce de faire une publication quotidienne (que je ne reprends pas nécessairement dans le blog : vous n’avez qu’à vous abonner)… L’exercice me passionne : imaginer un sujet, trouver une musique de fond, griffonner deux ou trois idées, raconter des conneries pendant pile poil une minute, réécouter et faire d’autres prises si nécessaire puis publier.

J’en suis déjà à 66 likes ! Pour vous dire que je vais cartonner.

 

Ca va me permettre d’abandonner Facebook qui devient d’une lourdeur incroyable. Tenez ! Hier, Claude Brasseur est mort. J’ai publié « Claude Brasseur est mort, heureusement j’ai été livré ». Je l’ai dit un peu après dans Twitter et on a dit que je manquais de respect. Dans Facebook, on m’a dit que ce n’était pas drôle et qu’il y avait plus amusant comme « on va le mettre en bière ». Plaisanterie faite par plusieurs centaines de milliers de personnes. Vous êtes nuls.

L’autre jour, une candidate à Miss France s’est fait insulter dans les réseaux sociaux parce que son père est Israélien. Evidemment (et heureusement), beaucoup de monde a protesté. Un copain a diffuser une photo de la dame où elle était vraiment superbe en disant simplement « #jesuisjosiane ». Ce n’était Josiane mais j’ai oublié son nom. J’ai liké puis commenté « #jesuisbonne ». Ceux qui me connaissent savent que quand je manque de respect aux dames c’est simplement du second degré et même que si ça n’en était pas, ils savent que je m’en fous ! J’ai réussi à me faire plomber (je me comprends…) par une agitée féministe alors que je ne faisais que rendre hommage à la beauté de Miss Provence (ça me revient). Je ne vois pas comment une militant féministe peut commenter des publications sur ces défilés de dindes. Ca me dépasse.

 

Aujourd’hui, c’est Rika Zaraï qu’a déraillé. J’ai facebooké et tweeté : les antisémites sont pris de court, il croyait qu’elle était Portugaise. Ca fait rire les gens dans Facebook mais pas dans Twitter.

Et pourtant ! L’autre jour, avec un pote (Sylvain, je crois, Glenn traînait dans le coin), on parlait du virus en commentaire et il termine la discussion par « on s’est fait avoir par un Chinois ». J’ai répondu (il me fallait le dernier mot, c’était sous ma publication) « enculé de Chinois », j’ai repris une bière et suis allé me coucher. Facebook m’a alors envoyé un message pour me dire que mon commentaire ne respectait pas les standards de la communauté ! C’est quand même fort ! Ca fait quinze ans quand je traite les gens de connards et que ça passe… Un pauvre « enculé » et je suis viré. Je vais me reconvertir en commentateur sportif, tiens ! Spécialisé dans le foot. Ou alors, les homosexuels chinois sont particulièrement prudes, rapport à la légendaire taille de leur machin.

 

Redevenons sérieux. Lundi dernier, une « essayiste et blogueuse » de la gauche souverainiste (je résume, ne m’en voulez pas) a passé l’arme à gauche (une chance sur deux) des suites d’une longue maladie. Je voulais faire un texte, notamment pour mes copains proches d’elle et surtout qui la connaissaient mais les hommages se sont succédés et cela m’a énervé ! Même le Ché a versé une larme.

Ce qui m’énervait était de voir des gens de gauche chanter des louanges alors qu’ils ne l’avaient sans doute jamais lu (contrairement à moi, mais ça date du temps où les blogs politiques existaient…) et sans se demander s’ils étaient d’accord avec elle ! J’étais presque plié de rire en constatant qu’elle réussissait presque à faire l’unanimité à gauche. Pour un peu, elle aurait été élue présidente de la République.

Les andouilles se croyaient réellement unis sans se rendre compte qu’il restait quelques andouilles comme moi se demandant comment on pouvait être de gauche tout en étant souverainiste ou constatant qu’on ne pouvait pas faire gager le souverainisme sans des positions communes avec la droite de la droite.

 

Alors je préfère raconter des conneries dans TikTok. Un jour, j’y ferai de la politique. Comme, en plus, j’ai une très mauvaise élocution, personne ne pourra entendre ce que je dis et c’est aussi bien. Dans six jours, ce blog – politique de gauche – aura 15 ans.

 

Qui dit mieux ?

20 décembre 2020

Un dernier tiktok avant de trépasser de la Covid

J’ai fait mon premier TikTok hier et je l’ai diffusé sur mon blog. Je recommence aujourd’hui ! Rassurez-vous, je ne vais pas vous importuner longuement avec ce nouveau réseau social à la mode depuis quelques temps mais qui a explosé depuis le confinement pour une raison assez simple : les adolescents s’emmerdent à la maison et cherchent des activités diverses leur permettant de communiquer vers l’extérieur.

Je suis probablement une espèce d’adolescent mais un peu boudiné.

 

Cette activité a au moins un intérêt : m’apprendre à faire un discours plus ou moins préparé et durant une minute, précisément, ce qui n’est pas mon fort, habituellement, je parle assez rarement plus de 20 secondes sans commencer à insulter mes interlocuteurs. Cette fois, la deuxième prise était la bonne (il y a eu deux échecs, quand même, à cause du réglage du son mais je ne suis pas un ingénieur de ce machin même si la science des céréales a peu d’inconnues pour moi).

Portez-vous bien : côté Covid, les nouvelles à moyen terme son alarmante. On devrait, certes, être reconfiné avant la mi janvier mais, en plus, il semblerait que le bordel risque de durer très longtemps et que les vaccins vont provoquer une mutation des virus. Nous n’avons plus qu’un motif de nous réjouir : si nous mourrons tous, le virus ne pourra plus se développer et crèvera lui-même dans d’affreuses douleurs.

C’est bien fait !



@jegoun

##avemaria ##connerie Je continue ma découverte de TikTok. Je progresse. Là, vous remarquerez qu’au niveau du timing, je suis parfait.

♬ son original - Nicolas Jégou

11 décembre 2020

Confinés pour en chier


Je me rends compte que ça fait au moins huit jours que je n’ai rien écrit dans ce blog et je vous assure que la mort de Giscard n’y est pour rien contrairement à la bonne santé de la Covid 19 qui commence à me gonfler plus que de raison vu l’éloignement continu du bout du tunnel qui provoque en moi une mélancolie dont la nature semble échapper à nos dirigeants et à beaucoup des commentateurs qui crachent leur haine et leur avis dans Facebook.

En un mot comme en cent, il n’aura échappé à aucun de mes lecteurs réguliers que je suis un éternel célibataire et que la crise sanitaire m’empêche presque toute vie sociale depuis mars (parce qu’en plus, je joue le jeu des mesures de prudences et je ne me suis pas précipité, à l’été dans des coins touristiques) notamment pendant les périodes de confinement plus ou moins dures (il n’y a pas que le confinement officiel mais aussi celui de la maison de retraite de ma mère avec en plus les longues fermetures de bistro). Vu sous un autre angle, je m’emmerde prodigieusement.

Je parle de moi à la première personne ce qui est quand même la moindre des choses (je n’allais pas dire en parlant de moi  « nous nous emmerdons prodigieusement ») mais je pense être le porte-parole de tous les confinés ou couvrefeutés sans prétexte de sortie et je pense que nous sommes plusieurs millions dans ce pays ! Entendons-nous bien. Chacun est isolé pour des raisons qui lui sont propres (pour ma part, j’ai toujours préféré faire la foire à construire un foyer ou un truc comme ça) mais ça ne change rien au problème (j’ai toujours passé mon temps au bistro avec un tas de gens) mais, en cette période, cela devient problématique !

 

Je vais le dire autrement. Depuis quelques jours mais surtout depuis l’intervention du premier ministre, hier, on voit des imbéciles pleurer : « ouinnn, on ne pourra pas être à plus de six pour le réveillon de Noël ». Pour ma part (pour ne pas dire « pour notre part »), je vais probablement passer cette soirée tout seul ce qui ne m’empêchera peut-être pas de sortir le sapin de Noël et de remplacer la bière par du Champagne quitte à choper une abominable gueule de bois. Tous ces gueulards feraient mieux de fermer leurs gueules sans parler des abrutis qui évoquent des fins de libertés à propos du réveillon de la Saint Sylvestre alors qu’il suffira de rester cuver dans une couette sur le divan de la puissance invitante jusqu’à la fin du couvre-feu.

 

Je vais étendre ma colère à tous les individus qui exigent tout et n’importe quoi depuis quelques semaines, comme l’ouverture des librairies alors que l’on s’en fout à un point incroyable, qu’ils soient tauliers ou clients putatifs : consommer n’est pas une priorité et faire vivre de pitoyables boutiques inutiles non plus. N’allez pas croire que je vise les libraires, il y a les vendeurs de jouets, de parfum, de fleurs, de chaussures, de fringues,… Vous nous faites chier : avec vos exigences bidon qui ont provoqué de misérables interventions du gouvernement, vous avez provoqué l’échec de ce second confinement et l’emmerdement maximum des plus concernés : les solitaires.

 

Notons que le gouvernement aurait pu lire mon blog cet été et respecter ce que je disais : un confinement assez lourd en octobre et novembre pour nous libérer pour les fêtes le tout en réfléchissant bien à ce qui était les « activités utiles ». Rien de cela n’a été fait et on est en situation d’échec avec pour seule consolation que d’autres pays sont encore plus dans la mouise que nous. Je ne déconne pas !

D’une part, si vous avez bien écouté hier, Castex a commencé son discours en disant « ça va plus mal ailleurs mais tout de même ». D’autre part, on voit un tas de pingouins dans les réseaux sociaux avec une telle soif de taper sur le gouvernement sortir des chiffres pour démontrer que les autres pays font mieux. Nous dépassons les limites du ridicule sans compter qu’on se fout totalement de tout cela. Des peine-à-jouir et des dort-en-chiant. Le virus circule comme bon lui semble, il y a les circonstances météorologies et un tas de paramètres qui nous échappent.

 

Le dernier point qui explique ma mauvaise humeur et mon silence ici sont les propos tenus à propos de la stratégie de vaccination (stratégie qui pourrait bien tomber à l’eau, d’ailleurs, dès que quelques gugusses auront mal supporté la satanée piqûre). On nous dit : il faut vacciner en priorité les populations à risque ! C’est beau.

Mais qui est à risque : la personne âgée grabaire qui ne sort plus jamais de son Ephad ou le célibataire qui n’en peut plus de la situation ? Est-ce prioritaire de vacciner ceux qui sont potentiellement le plus fragilisés par le virus ou ceux qui font circuler ce virus ?

 

Restons sérieux. Par exemple :

Petit 1 : refaisons un confinement dur jusqu’au 23 décembre. Si vous ne pouvez pas acheter du foie-gras, commandez du pâté Hénaf et ne faites pas chier.

Petit 2 : libérons tous sauf les magasins non alimentaires jusqu’au 2 janvier.

Petit 3 : ouvrons les bistros le plus tôt possible, le seul coin où les célibataires peuvent ne pas se biturer la tronche tous seuls sans passer pour alcooliques et donnons leur des vaccins, tout comme aux vieux encore valides qui ne pensent qu’à ne pas rester calfeutrés dans une chambre d’Ehpad avec comme seuls contacts la visite de quatre aides-soignantes par jour.

Petit 4 : envoyons les gendarmes au bistro pour vérifier que les distanciations sociales, voire sociales démocrates, sont bien respectées. Pendant ce temps, ils ne feront pas chier les islamlistes.

 

Au boulot !

03 décembre 2020

D'Estaing brisé


L’heure est venue de rendre un vibrant hommage à Valéry Giscard d’Estaing dans les blogs et je vais m’y coller. Pourquoi moi, me direz-vous ? Tout d’abord, il faut bien que je déconfine un peu. Ensuite, il faut bien reconnaître que papy aura au moins réussi à enterrer la plupart des blogs politiques. Même Sarkofrance n’a pas attendu le passage de l’arme à gauche de Son Altesse Royale pour déposer le bilan. Ensuite, mon blog supporte officiellement François Hollande jusqu’à ce que je trouve une meilleure idée et pépère est le plus vieux président à la retraite sans être le plus ancien. Rendre hommage à Giscard est mon devoir.

 

Pendant ce temps-là, je bois de l’IPA qui sont des bières inventées pour accompagner les colons britanniques en Inde ce qui n’a rien à voir avec Giscard, ce pourquoi je vais passer à la Spaten, ce qui veut dire « bêche » en allemand. N’ayant rien à cirer de Giscard, j’en profite pour parfaire ma culture.

Je lui rends hommage, donc ! Et souhaite des sincères condoléances à la famille et de bien bonnes fêtes de Noël s’il reste du gâteau à partager. Au fond, il va quand même manquer deux millions à ces gens pour vivre, chaque année. C’est bien triste.

J’ai beaucoup aimé les hommages dans Facebook avec des imbéciles qui se croient autorisés à raconter n’importe quoi alors que je n’ai pas besoin de forcer. L’ami Rosselin, par exemple, a dit qu’il avait été le meilleur président de la République pour la Cinquième. Je vous propose une dissertation sur ce thème. Sans moi.

J’en ai vu plusieurs pour dire qu’il avait été un grand homme car c’est le dernier président qui avait laissé l’Etat sans dette ! C’est quand même fort… Une partie de la dette lui est presque directement imputable vu qu’il a interdit la planche à billet quand il n’était pas encore président. Surtout, la dette augmente de manière à peu près rectiligne depuis le début de son septennat qui a coïncidé, par hasard j’espère, avec la fin des trente glorieuses et ces imbéciles de chocs pétroliers qui ont fait que les chômeurs de demain auront des enfants encore plus dégénérés que les chômeurs d’hier.

 

Beaucoup saluent Giscard l’Européen alors que c’est lui avec ces copains d’alors dont ceux qui buvaient de la Spaten qui ont le plus foiré cette construction en faisant en sorte que le parlement soit élu au suffrage universel alors que ce sont les nations qui doivent indiquer où va ce truc (non pas que je sois nationaliste, je ne fais que constater). Avec ces conneries, tous les cinq ans, on a les écolos et les insoumis tout comme l’extrême droite qui ne se sentent plus pisser.

Ils n’ont rien compris. A l’époque, les Valéry et ses copains ont dit bon ben les gars on va faire l’Europe sinon les russes, les chinois, les indiens, les américains et les eurois vont nous casser les couilles. Par contre, on va mettre un parlement pour décider des conneries inutiles pendant qu’on ira prendre du rab de kartoffel à la cantine pour accompagner le ris de veau rossini avant de s’en prendre à la grosse Commission.

Les électeurs se sont fait baiser comme des bienheureux parce qu’ils le voulaient bien ! On vote quand même aussi pour des chefs d’Etat qui savent jouer au bras de fer avec les collègues pour savoir si les vaccins qui nous anéantiront seront faits en Chine ou en Inde.

Giscard aura été celui qui a fait de l’Europe un immense parlement dont la seule mission est d’ajouter des virgules dans des textes insipides pour faire croire que les représentants du peuple sont utiles.

 

Hommage ! Révérence !

 

J’espère que Macron sera bon lors de son intervention, ce soir. Il a de la chance, il avait déjà pu s’entraîner avec Chirac…

 

02 décembre 2020

La pandémie et la vraie vie

Je viens de lire le rapport parlementaire sur le COVID (il est disponible ici, par exemple) et je vous invite à le faire avant de reprendre des extraits de la presse qui reprennent des extraits des dépêches d’agence… La plupart des erreurs commises sont déjà connues, les commenter à nouveau importe peu et j’ai envie de dire qu’avant de comparer avec les autres pays, autant attendre que la crise soit finie…

La partie sur les maisons de retraite est très intéressante et m’amène à un article que j’ai diffusé hier dans Facebook sur les conséquences psychologiques (pas spécialement sur les personnes âgées). J’invite tous ceux qui sortent des oukases à prendre du recul, beaucoup de recul !

On parlait récemment des stations de skis ou des commerces mais, objectivement, qu’est-ce qu’on en a à foutre ? Désolé de parler souvent des bistros, mais ça n’est qu’un exemple : depuis un mois, je n’ai pas de vie sociale. Je vais voir ma mère trois fois par semaine, lui téléphone les autres jours de même qu’à quelques potes mais ça s’arrête là ! Je ne peux même pas me détendre en buvant un coup avec les copains et il faudrait que je pleure devant les crétins de la télé qui se plaignent de ne pas pouvoir organiser leurs courses de Noël ! Elle ressemble à quoi ma vie (par exemple…) ?

Hier, après avoir raccroché suite à une conversation avec ma mère, je regardais Twitter et je suis tombé sur un type qui disait avoir pleuré d’émotion en voyant un navigateur du Vendée Globe machin secouru par un autre. Allez donc vous faire peler le cul ailleurs ! Au moins, ces lascars n’ont pas de problème de confinement.

Ma mère pleurait pour autre chose, parce qu’elle ne pouvait pas faire les décorations de Noël, à la maison, qu’elle ne pourrait pas être en famille pour les fêtes. Alors je lui ai promis de faire les décorations de Noël, que la relève serait assurée !

Vous croyez que je n’ai que ça à penser, de mettre une ambiance de fête dans une maison où je serai tout seul ? Pour me consoler, si j’en avais besoin, je pense à ceux pour qui la situation est bien plus dure que pour moi, à ceux qui n’ont pas vu leurs enfants depuis un an, par exemple…

 

Lisez ce rapport ! Et plutôt que de commenter un truc que vous n’avez pas compris, pensez à vos fêtes qui approchent !