En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
17 septembre 2006
La fête de l'Humanité
Les communistes boivent. Beaucoup. Une visite de la fête de l’humanité avec ces deux cons génères dont un est un sarkosiste con vaincu, je ne vais pas dire lequel, mais ce n’est pas celui qui n’a pas de veste à carreau et à la main, me l’a encore montré hier.
Ils boivent. Et pas que du rouge, bien qu’il représente une immense majorité. L’association des repentis de la Cause nous fait l’honneur de diffuser une série de photo sur son site web où il suffit de cliquer sur Delescluses pour y arriver et c’est con, ce truc, je n’ai pas trouvé de lien direct.
Pas que du rouge, disais-je ? Rendons justice à ces braves communistes. Par exemple, ils ont reçu des cubains qui n’avaient pas un très joli stand mais des jolies pétitions à signer. Donc une contre l’euro. On se demande bien de quoi ils se mêlent ces cubains. A leur stand, ils n’ont pas de vin rouge à boire, ce qui est scandaleux, mais un espèce de truc à la menthe qu’ils servent avec de l’eau gazeuse pour nous faire croire que ce n’est pas abominablement alcoolisé alors que c’est abominablement alcoolisé.
Nous sommes zaussi zété au stand de Toulouse où nous zétions lassés de boire du rouge. Le vieux a bu un nouveau verre de ce truc zabominablement zalcoolisé alors que Tonnegrande a bu une vodka, probablement par anticommunisme primaire, et moi j’ai bu un Ricard car je sais ce qu’est une boisson populaire et que c’est le seul truc que l’on peut boire qu’on est lassé du rouge.
Mais ces cons de Toulousains ne servaient plus à manger passé 15 zeures 30. Nous sommes donc zétés manger dans le stand du Nord qui sont des gens très bien, surtout les communistes, puisqu’ils servent à manger en permanence. Nous zy avons fait la connaissance de jeunes. Ils sont cons les jeunes. Ils zétaient souls comme des cochons, ce qui ne servait à rien puisqu’on a mangé une espèce de poulet en gelée qu’était très bon, mais je n’arrive plus à me rappeler comment on appelle cette spécialité hautement éducative. Que voulez-vous boire en mangeant dans le stand du Nord ? Du rouge ? Non ! De la bière.
Je vous passe une demi douzaine de stands où nous avons pu nous rétablir une virginité en buvant du rouge normal sauf moi. Non pas que je n’avais pas soif, mais quand je suis parti à la bière… C’est justement un grief grave que nous pourrions faire à la fête de l’huma : il y a beaucoup de stands pour boire mais assez peu pour éviter un désavantage majeur : liquider les affaires courantes ou, plus, prosaïquement, pisser.
Nous nous sommes arrêtés au stand du Kremlin Bicêtre. Mon vieux Jacques et l’habile Tonnegrande ont commencé à délirer avec le barman. C’est incroyable à quel point les gens peuvent ne rien connaitre en politique. Mes deux cons pères n’ont pas reconnu la personne à laquelle ils disaient des bêtises. Notre brave conseiller général, M. Alain Desmaret rapidement identifié par moi-même. Encore que Tonnegrande ne le reconnaisse pas, ce n’est pas grave, il n’habite pas Bicêtre. Mais il y boit beaucoup, nous sommes très accueillant. Mais le vieux ! ne pas reconnaître son conseiller général communiste au stand de sa commune à la fête de l’huma.
Après, nous sommes zallés au stand de Villejuif qui est toujours très bien placé puisqu’il domine la grande scène, où on a pu entendre Cali chanter (c’est dommage que « Méro » ne soit pas un verbe, je vous aurais alors fait un excellent jeu de mot). C’est pas mal Cali. Mais mes deux zombis n’ont pas aimé. C’est normal. Ils sont vieux.
Au stand de Villejuif, nous avons milité pour la réintégration du pays nantais à la Bretagne en buvant des huitres et en mangeant du muscadet.
Après on est partis. En s’arrêtant juste boire un godet dans un grand stand, qui nous a signalé l’audacieuse présence d’une proche dégustation de vin que nous avons osé fréquenté.
Il ne restait plus qu’à rentrer. Prendre le bus. S’arrêter boire un coup dans un bistro parce qu’il fallait bien pisser avant de prendre le métro. On arrive à Bicêtre. Un petit coup chez Abdel à la sortie du métro. Je vous indique la suite juste au cas où vous seriez surpris par quelques photos. C’était la fête rue Delescluses. C’est reparti !
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J'ai trouvé l'excellent jeu de mots à faire Cali, mais je vais le faire avant que Franssoit ne le fasse. Je le connais.
RépondreSupprimerExcusez donc moi pour ce moment de vulgarité.
Cali lache une caisse.
En fait tu es consultant en alcoolisme, toi !!! La Fête de l'Huma vu par les stands de boissons, bonne idée !!!
RépondreSupprimerJe n'aime pas Cali.
C'est la version polie de Mano Solo. La même déchirure mais propre et cautérisée…
:-))
[Voilà, je te mets des résumés maintenant ! T'es plus obligé de tout lire !]
Je dois avouer une certaine pratique...
RépondreSupprimerCe qui est proprement effrayant, avec Cali, c'est qu'outre que je sais pas dutout qu'il chante, il suffit d'ouvrir un dictionnaire pour y trouver deux ou trois cents jeux de mots, rien qu'avec les mots qui commencent par Cali, même pas Quali, et on a aucune excuse pour les à peu près.
RépondreSupprimerC'est vrai ! Un pseudo ça se soigne !
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