En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
30 novembre 2006
Communiqué de presse à vin
Un rapport de l’Assemblée Nationale, signalé par une dépêche Reuters, conforte le candidat Nicolas dans son idée générale que tout est bon dans l’actualité pour rigoler.
Ce rapport est beau et émouvant. Citons uniquement la première phrase pour les fainéants qui n’ont pas le courage de tout lire : « Le vin, c'est la France. Même si la viticulture puise ses plus longues racines au fond des âges, même si on en trouve les premières traces avec les premières civilisations de la Chine et du Croissant fertile, même si la légende la plus ancienne attribue la découverte du vin à un roi de Perse qui aurait voulu en faire un poison... déjà, c'est finalement la France que la viticulture choisit pour résidence principale. »
Néanmoins, ce rapport apporte une mauvaise nouvelle : « le vin français n'occupe plus la première place en volume (48 millions d'hectolitres), devancé par l'italien (49,5 millions d'hectolitres ». A cause des gouvernements successifs de MM. Raffarin et Villepin, non seulement l’Italie a battu la France en finale de la coupe du Monde, mais en plus l’Italie nous pique la première place de producteur de pinard. Il faut changer de politique.
« En 1960, les Français buvaient, par habitant, 126 litres de vin et 37 litres d'autres alcools. Quarante ans plus tard, les chiffres sont respectivement de 57 litres et de 42 litres. » Tout est dit. Ou presque : « à l'inverse de la tendance constatée dans les pays producteurs, la consommation globale de vin progresse dans le monde - d'environ 5 % pour les trois dernières années - la viticulture française ne bénéficie que trop peu de cette opportunité et voit ses exportations engagées dans une lente mais certaine érosion. »
Une gonzesse ou un petit teigneux ne peuvent pas assurer la promotion des produits de la France profonde. Seul le candidat Nicolas peut sauver la nation, avec son nom prédestiné.
La section « 1. Éduquer » du rapport (que nous vous invitons à lire intégralement) montre clairement qu’il faut inciter les enfants à picoler à l’école pour découvrir les produits du terroir. Consultez également la liste des auditionnés. Outre, notre cher ministre de l’agriculture et la production joviale de vinasse nationale, l’ensemble des individus ont tous intérêt à ce qu’on picole de plus en plus. Je n’ai pas vu le nom d’un toubib, d’une mère de famille, d’un pédiatre, …
Un oubli ?
Faire un rapport parlementaire pour expliquer qu’il faut qu’on boive plus de vin et qu’on apprenne aux gosses à picoler… alors qu’on est déjà les plus gros consommateurs au monde. Faut oser ! Ils ont touché combien ?
Foutez ses clowns dehors ! Votez utile !
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Les six commandements, c'est bien:
RépondreSupprimer1. Éduquer 31
2. Former 33
3. Communiquer 35
4. Simplifier 37
5. Innover 41
6. Fédérer 43
mais il aurait fallu aller jusqu'à dix:
humer, déguster, commenter et cuver aurait permis de continuer la liste.
Une étude qui n'a absolument pas été influencée par le lobby du vin.
C'est purement scientifique.
RépondreSupprimerIl faut innover et réinventer la tradition française. Laissons le vin à nos bons voisins et lançons-nous sur de nouveaux marchés !
RépondreSupprimerhttp://filaplomb.over-blog.org/article-4448030-6.html
disais-je précédemment !
[j'adore, rien que le titre de rapporteur de la république, tout est dit !]
J'ai fait un peu de sport:
RépondreSupprimerhttp://www.corusnouvelles.com/rss-arrivee_mainville_propulse_canada-39843-5.html
bon ben le vin en irlande une catastrophe ils boivent n importe quoi avec un prix a la con...
RépondreSupprimerOui, en Irlande il faut boire de la bière.
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