J’ai lu la contribution « Nouvelle Gauche » promue par notre camarade Marc Vasseur, qui, bien que ch’ti, n’en reste pas moins un pervers patenté.
Il n’empêche qu’il a raison. J’adhère à la contribution que je signerais les yeux fermés et les oreilles bouchées si j’étais membre du PS.
Un de mes compatriotes me disait hier qu’ils auraient du faire une contribution thématique pour je ne sais plus quelle raison propre au fonctionnement interne du PS. Si j’ai bien compris, il a les contributions pour être chef et les contributions pour contribuer.
C’est vrai que dans cette contribution, ils n’abordent qu’un seul vrai thème – disons : « le temps de travail » – mais qui se conjugue de différentes manières. Je vais résumer : « c’est complètement con de travailler plus alors que les autres travaillent moins, que c’est contraire au sens de l’histoire, au progrès social, contradictoire avec le fait qu’il n’y a pas assez de travail pour donner à tout le monde ».
En fait, dans le brouhaha actuel, on a l’impression que seule Nouvelle Gauche fait de la politique. Depuis 2002, le gouvernement a fait 6 lois pour démonter la durée légale du travail et porte actuellement l’estocade finale en abandonnant presque, aujourd’hui, toute idée de durée maximale du travail. Des arguments mensongers fleurissent, comme celui de Pierre Méhaignerie, hier, à l’Assemblée : « […] notre nombre global d’heures travaillées, qui est l’un des plus faibles de l’OCDE ». Bilan de ces lois successives : un taux de chômage trafiqué contrarié par l'augmentation de la précarité, un pouvoir d’achat au ras des parquettes dont la droite, au pouvoir depuis six ans, essaie de faire porter la responsabilité à ses prédécesseurs.
La contribution de Nouvelle Gauche a le mérite de nous rappeler les vrais chiffres que, dans nos blogs respectifs, Dagrouik et moi nous nous faisons un plaisir de rappeler régulièrement.
Cette notion de temps de travail doit être la charnière de la politique à mener par la gauche, car en découle tout un tas de trucs, notamment la répartition des revenus entre ceux du capitaux et ceux du travail et la faculté que nous aurons à nous payer notre progrès social.
Enfin, la contribution de Nouvelle Gauche insiste sur la nécessaire unité de l’action des différents partis socialistes Européens qui doivent travailler ensemble pour faire gagner le progrès social en Europe…
Quand, lundi soir, j’entendais Nicolas Sarkozy que le « social » est du ressort des politiques Nationales et pas Européennes, je voulais hurler. Encore une fois, la droite réduit le « social » à l’assistanat…
La contribution Nouvelle Gauche fait le contraire.
Il n’empêche qu’il a raison. J’adhère à la contribution que je signerais les yeux fermés et les oreilles bouchées si j’étais membre du PS.
Un de mes compatriotes me disait hier qu’ils auraient du faire une contribution thématique pour je ne sais plus quelle raison propre au fonctionnement interne du PS. Si j’ai bien compris, il a les contributions pour être chef et les contributions pour contribuer.
C’est vrai que dans cette contribution, ils n’abordent qu’un seul vrai thème – disons : « le temps de travail » – mais qui se conjugue de différentes manières. Je vais résumer : « c’est complètement con de travailler plus alors que les autres travaillent moins, que c’est contraire au sens de l’histoire, au progrès social, contradictoire avec le fait qu’il n’y a pas assez de travail pour donner à tout le monde ».
En fait, dans le brouhaha actuel, on a l’impression que seule Nouvelle Gauche fait de la politique. Depuis 2002, le gouvernement a fait 6 lois pour démonter la durée légale du travail et porte actuellement l’estocade finale en abandonnant presque, aujourd’hui, toute idée de durée maximale du travail. Des arguments mensongers fleurissent, comme celui de Pierre Méhaignerie, hier, à l’Assemblée : « […] notre nombre global d’heures travaillées, qui est l’un des plus faibles de l’OCDE ». Bilan de ces lois successives : un taux de chômage trafiqué contrarié par l'augmentation de la précarité, un pouvoir d’achat au ras des parquettes dont la droite, au pouvoir depuis six ans, essaie de faire porter la responsabilité à ses prédécesseurs.
La contribution de Nouvelle Gauche a le mérite de nous rappeler les vrais chiffres que, dans nos blogs respectifs, Dagrouik et moi nous nous faisons un plaisir de rappeler régulièrement.
Cette notion de temps de travail doit être la charnière de la politique à mener par la gauche, car en découle tout un tas de trucs, notamment la répartition des revenus entre ceux du capitaux et ceux du travail et la faculté que nous aurons à nous payer notre progrès social.
Enfin, la contribution de Nouvelle Gauche insiste sur la nécessaire unité de l’action des différents partis socialistes Européens qui doivent travailler ensemble pour faire gagner le progrès social en Europe…
Quand, lundi soir, j’entendais Nicolas Sarkozy que le « social » est du ressort des politiques Nationales et pas Européennes, je voulais hurler. Encore une fois, la droite réduit le « social » à l’assistanat…
La contribution Nouvelle Gauche fait le contraire.
Bonjour,
RépondreSupprimerLes travaux de la Nouvelle Gauche sont très intéressants en effet. Je conseille à tous les internautes la lecture de "20 bonnes raisons et 1 stratégie pour en finir avec Sarkozy" de Pierre Larrouturou, qui est sorti très récemment.
Maintenant, deux interrogations évidentes: ces idées ont-elles une quelconque chance d'émerger, vu que le PS n'assume même pas les 35 heures? La contribution aura-t-elle une quelconque audience durant le futur congrès de Reims?
A bientôt,
c'est vrai que cette contribution est à bien des égards convaincante.
RépondreSupprimermais, parmi la douzaine de contributions déposées et que j'ai toutes lues attentivement, deux autres se dégagent nettement du lot :
celle de Bertrand Delanoë qui recoupe largement celle de Ségolène Royal sans faire pour autant les impasses sur la question des droits de succession, des allocations familiales sous conditions de ressources, du salaire minimum européen différentié, d'une clause européenne de sauvegarde sociale, etc...
celle aussi de Benoit Hamon qui est également très riche de propositions à la fois audacieuses et réalistes.
n'ayant aucun parti pris, je ne peux que constater qu'au-delà des positionnements tactiques, il n'a jamais été aussi vrai que ce qui au PS rassemble est plus fort que ce qui sépare
en prime, cela faisait bien longtemps que le PS ne s'était aussi clairement positionné globalement sur sa gauche : c'est là que ce jouera le congrès et c'est une bonne nouvelle !
pas tout à fait accessoirement, je crois que cela crée un espace pour Larrouturou...
Mathieu,
RépondreSupprimerJ'ai bien peur que non...
Delalus,
RépondreSupprimerOui, j'avais fait un billet sur le thème "arrêtez de vous battre entre vous alors que vous êtes d'accord à 95%".
Tu crois que les socialos vont aller à gauche ?
En fait, le problème est que Larrouturou n'est pas un personnage très médiatique, que le grand public ne le connaît que peu, et qu'il n'a pas de réseaux développés dans les arcanes du PS. S'il ne parvient pas à séduire quelques leaders importants avec ses idées, il ne parviendra pas à s'imposer, même si les militants adhèrent aux idées développées.
RépondreSupprimerA bientôt,
Merci pour ce coup de blog, Nicolas.
RépondreSupprimerArfff... quelques bières à te payer pour corruption de blogueur :-)
J'espère bien (c'est d'ailleurs le but caché).
RépondreSupprimerNicolas,
RépondreSupprimerje crois en tout cas qu'en dehors de Valls, toutes les contributions penchent clairement à gauche... et même celle de Ségolène mais dans une moindre mesure.
il ne m'étonnerait pas d'ailleurs que pour marginaliser Ségolène, la bascule majoritaire se fasse très à gauche.
en ce cas, le TSS serait au final un mal pour un bien. un mal parce que le TSS n'est en aucun cas un argument politique recevable. un bien parce que la gauche n'a rien besoin d'autre que de se recentrer sur elle-même - et par là couper l'herbe sous le pied de Besancenot...
pour ma part - mais j'ai peu d'espoir - la vrai question est de savoir si le PS, après avoir plus ou moins mis sous la touche DSK, Jospin et Fabius, sera capable de se détourner de la tutelle à la fois de Royal, Delanoë et Aubry... et de leurs contentieux mortifères.
la vraie audace, elle est là, dans le renouvèlement radical des têtes et que souffle un air frais.
d'ailleurs, l'unique atout de Ségolène était Peillon - mais il était trop dangereux pour elle pour qu'elle prenne le risque de le mettre en tête de gondole, à sa place.
et c'est pour cette même raison que je regarde très attentivement en direction de Hamon.
ils ont bien tord, ces jeunes talents, de ne jamais viser que le coup d'après...
Delalus,
RépondreSupprimerDepuis que je fréquente les left_blogs, je commence à connaître de mieux en mieux les petits jeunes (malheureusement invisibles d'un public peu politisé).
Je suis ainsi d'accord avec toi : ce congrès pourrait être l'occasion de "foutre à la porte les anciens".
Le coup d'après, comme tu dis, pour ces jeunots, serait de toute manière 2017 puisque "les vieux" pourraient faire perdre 2012...
"foutre à la porte les anciens"...
RépondreSupprimermieux vaut dire : leur faire quitter le devant de la scène et les retrouver en appui, un appui solide et expérimenté, indispensable.
et préciser qu'il ne s'agit pas d'âge, mais bel et bien de l'ancienneté de leur présence sous les projecteurs médiatiques, qui figent une image et de fait freine la refondation politique.
C'est ce que je voulais dire... Mais c'est mon langage qui fait la popularité de mon blog !
RépondreSupprimer;-)
bien entendu, mais avec cette correction, tu feras aussi venir les vieux
RépondreSupprimern'oublie pas que ce sont eux qui ont donné la victoire à Sarkozy
très important ça, savoir flatter le vieux...
En fait il y a les contributions générales et les contributions thématiques qui peuvent être signées par des personnalités ayant présentées leur propre contribution.
RépondreSupprimerDelalus,
RépondreSupprimerVive les vieux !
J'ai bon, là.
Pazmany,
Merci de la précision.
Notre ami Marc qui est aussi un grand militant pour la réforme de la démocratie interne au parti a probablement raison quand il dit que le fonctionnement n'est plus spécialement adapté au monde moderne...
Tu as réussi le pari insensé de caser Sarkozy et social dans la même phrase, bravo !!
RépondreSupprimer:-)
Poireau,
RépondreSupprimerTu crois que ça va excite google ?
En tout cas, j'ai bien ri. J'aime beaucoup, quand vous savez très bien que votre sujet du jour va plonger vos trolls de droite dans une profonde léthargie, votre manière de titiller vos blogs de gauche : le PS, les courants, la bouée à tête de canard, tout ça...
RépondreSupprimerOn se croirait chez Fiso, dans le genre bisounours.
Didier,
RépondreSupprimerC'est mon autre billet du jour qui était destiné aux trolls de droite. Ca a marché.
Ah, merde, je m'es encore gourrationné...
RépondreSupprimerDavid75
RépondreSupprimerLe PS n'a pas de problème d'idées, il a juste un problème d'égos. Les dirigeants, qui veulent tous veulent tous être le chef et placer eurs copains sous chefs.
David75
RépondreSupprimerLes discours et les intentions c'est bien, mais concrétement Il faut ques tous les prétendants s'expliquent quand même et de manière claire et avant novembre comment ils compent faire 51% aux prochaines élections.
On sait tous compter et le compte n'y est pas du tout pour ganger, pour le moment, sauf pour faire de la figuration à la télévision.
Didier,
RépondreSupprimerFaut suivre ! Je n'ai pas 36 Blogs mais 4, chacun avec un maximum d'une demi douzaine de billets par jour.
David,
En fait, l'important ne serait pas, à la fin, de gagner une élection ?
Nicolas : non. Si on gagne pour gagner comme les italiens ont gagné avec Prodi, autant perdre.
RépondreSupprimerJe crois que cela serais une erreur de se délester des anciens, ils ont encore des choses à dire, et leur expérience est un poids sur la balance, il y a des bons dans les anciens, le problême c'est le manque de soutien et de solidarité entre eux, chacun se tire dans les pattes et ont soif de pouvoir, depuis des années ils ne servent plus le parti et les militants mais leur propre ambition personnel, c'est là le hic, je crois qu'une alliance entre anciens et nouveaux venus sur la parvis médiatique devraient se faire, la modernité du parti avec les jeunes à besoin de l' expérience et de l'image médiatique des anciens pour affirmer sa crédibilité mais cela parait mission impossible, personne n'a envie de voir sa tête tomber dans les oubliettes du pouvoir.
RépondreSupprimerJe continu de soutenir bertrand Delanoé à 100%, je crois qu'il a tout pour faire un bon chef de file.
Au PS d'assumer ses responsabilité envers les militants pour une fois, on peut croire au miracle, non?!!
David 75 : "Le PS n'a pas de problème d'idées ".
RépondreSupprimerNon, ça, c'est sûr...
Pour renverser l'extrême droite au pouvoir actuellement, c'est pas Bébert Notre Dame de Paris qui va faire le poids face au p'tit teigneux. C'est bien l'extrême gauche qu'il faut.
RépondreSupprimerLa gauche a toutes les régions et ça change rien, le système est bloqué. Le p'tit rigolo a tous les pouvoirs, ça s'appelle un piège à cons.
On en a pour 4 années les kikis et il va en casser des choses le Berluscozy avant que ça puisse changer.
(je reste anonyme, des fois que la Stasi surveille)
Nicolas, vous avez remarqué que vous aviez un commentateur imbécile (juste après moi, tout en bas (ou juste avant celui-ci, si vous préférez...) qui pense vivre dans le Chili de Pinochet ?
RépondreSupprimerVous me le laissez ? que j'aille lui pisser le long de la jambe, à ce petit merdeux besancenot-compatible ?
Tous,
RépondreSupprimerMerci pour vos coms (mais j'ai 62 messages en rentrant ce soir...).
Didier,
Oui. Allez y.