C'était une des priorités de Nicolas Sarkozy quand il a été élu puis de l'UMP pour les législatives : il fallait augmenter la construction de logements neufs... Les chiffres sont en chute libre.
"Depuis des années, on vous dit qu’on ne peut rien contre la
crise du logement, et on laisse s’aggraver une pénurie qui a
rendu la propriété impossible pour beaucoup d’entre vous et la
location de plus en plus difficile. Cette situation ne peut pas
durer.
Il faut d’abord inciter à la construction de logements pour
faire baisser les prix. Je veux que le droit au logement soit
opposable devant les tribunaux afin que les pouvoirs publics
soient obligés d’agir pour assurer la construction d’assez de
logements dans toute la gamme des besoins.
Je veux permettre à chaque ménage d’être propriétaire, parce
que la propriété est le rêve de chacun d’entre nous. Je vous
permettrai notamment de déduire de votre impôt sur le
revenu les intérêts de votre emprunt immobilier. Ceux qui ne
paient pas l’impôt sur le revenu recevront une aide de l’Etat
pour emprunter. Je faciliterai la location en supprimant l’obligation
de caution et de dépôt de garantie. En contrepartie,
les propriétaires seront protégés contre les risques d’impayés
de loyers. Je réformerai l’hébergement d’urgence, pour qu’il
soit digne et permette la réinsertion."
N.B. : Ils sont gentils de laisser le programme en ligne, sur www.sarkozy.fr, ça permet aux blogueurs de le ressortir pour illustrer des billets.
le problème du logement ce n'est pas forcément de construire avec fantasme de propriétaires partout.
RépondreSupprimerC'est l'habitat indigne, insalubre.
Oui, le problème n'est pas propriété, c'est encore un mensonge...
RépondreSupprimerArf tu me fais rire. Entre temps, y'a pas eu comme une petite chose avec de toutes petites conséquences sur le marhé de l'immobilier ?
RépondreSupprimerHein ?
Le politique est à la remorque je te rapelle !
Seb,
RépondreSupprimerTrop facile, désolé, ça ne prend pas... Ah la crise, elle a bon dos... Mais les promesses électorales aussi. Et le déficit record aussi.
Les déficits c'est un autre sujet. Le programme tel qu'il était n'envisageait concrètement aucun effort dans le sens de la réduction des déficits.
RépondreSupprimerEn revanche, l'analyse est faussée dès lors que tu oublies, par facilité ou idéologie, le contexte. Et le contexte du marché immobilier étant ce qu'il est, tu ne peux pas dire "oui la crise elle a bon dos".
Alors trop facile si tu veux, moi je dis que c'est trop facile de balancer un billet comme ca sans prendre en compte le contexte. Mais bon, ce billet est avant tout un bon petit billet de remobilisation de ton lectorat, un peu comme l'ump avec son identité nationale :). NE t'inquiètes pas, tout le monde va courir pour dire que c'est un scandale !
Tu as pété une durit ou quoi ? Mon lectorat n'a pas à être remonté et tu en fais partie.
RépondreSupprimerEn plus, je suis beaucoup moins méchant que l'article du Parisien mis en lien dans le billet que je cite.
Voilà, j'ai l'occasion de rappeler qu'une autre des promesses de Nicolas Sarkozy n'a pas été tenue. Qu'importe la crise, calcule juste le nombre de logements qu'il aurait pu construire rien qu'avec les aides fiscales pour les plus riches...
Mais la priorité ne devrait pas être les aides fiscales des plus riches... mais le logement.
Maintenant, prends ton prozac.
La construction est un faux problème qu'on nous assène depuis 20 ans aussi bien par la droite que par la gauche.
RépondreSupprimerLa réhabilitation ca existe.
Les immeubles laissés à l'abondon insalubres ou à demollire se comptent par milliers.
Les terrains il y'en a partout ca saute aux yeux il suffit de sillonner la région parisienne comme moi pour mon boulot pour le contater.
David,
RépondreSupprimerOui, c'est un ensemble de problèmes...
Monsieur Bouygue lui-même songe désormais à faire confiance à la gauche, c'est dire s'il n'a que peu contruit !
RépondreSupprimer:-))
[J'adore l'argument de la crise servi à toutes les sauces. Et pourquoi pas les 35 heures alors ? :-)) ].
Poireau, cet argument m'amuse aussi. Comme si ça annulait ce volet des réformes et que ça n'aurait pas du annuler les autres volets, comme le paquet fiscal !
RépondreSupprimerPromouvoir l'accession à la propriété alors que 50% des ménages gagnent moins de 1600€ par mois (un minimum - et encore je suis gentil - pour rêver acheter un mini chez-soi), est une excellente façon de ne pas revaloriser les aides à la location : elles sont passées de 0,92% du PIB en 1999 à 0,76% en 2008...
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