25 avril 2020

#confiné jour 40 - des bistros et du pognon


Vidéo : le mannequin Lily Aldridge cuisine en sous-vêtements
Illustration de blog
En ce quarantième jour de confinement, la quarantaine n’est pas finie. A propos de décompte, nous en sommes au douzième jour de confinement sans travail en comptant le lundi de Pâques et donc nous avons travaillé vingt-huit jours en télétravail.  Le 11 mai, nous aurons donc fait trente-six jours de travail et dix-neuf jours de sieste. Le dimanche 10 mai, je rédigerai probablement mon cinquante-cinquième billet de confinement. Nous avons presque fait 75% du confinement. On tient le bon bout mais cela ne veut rien dire : on ne sait pas quelles sont les conditions du déconfinement… Je resterai en télétravail et ne boirai toujours pas de bière.
                                                                                                                                                                          
J’en profite pour saluer mes copines et copains patrons de bistro ou serveurs. Ce ne sont sans doute pas les jours qu’ils comptent…

Les bistros vont mal et les chasseurs de subvention étaient à la manœuvre hier. « Selon les estimations, 30 à 40% des restaurants pourraient mettre la clé sous la porte si le déconfinement tarde à venir ». « C'est tout un secteur qui est en détresse en cette période de confinement. L'hôtellerie-restauration est au plus mal et pour cause : s'ils étaient les premiers à l'arrêt, ils seront aussi les derniers à . »

Dans la presse, on parle beaucoup des grandes maisons, de l’hôtellerie, des grosses brasseries mais vous connaissez mon affection pour les simples bistros, où bossent jusqu’à une dizaine de personnes (ce n’est pas nécessairement énorme : une boutique comme la Comète ouverte tout le temps sauf le dimanche soir doit avoir trois cuisiniers, cinq serveurs et deux patrons pour assurer la rotation, les congés payés, les jours de repos et tous bossent un nombre incalculable d’heures).

Le sous-vêtement masculin revient aux classiques | Peah
Autre illustration de blog
Ces gros commerçants m’emmerdent. C’est bien eux qu’on lit dans la presse et qui essaient de nous émouvoir pour obtenir des subventions de l’Etat, eux qui ronchonnent toujours au sujet des taxes, des impôts, eux qui votent massivement à droite. Ils feraient mieux de réformer leur métier avec des assurances « perte d’exploitation » qui fonctionnent (ah ben, oui, il faudrait payer plus), une possibilité ne plus payer le fond (mur et gérance) quand il est physiquement impossible de travailler.

Les aides de l’Etat doivent aller aux petits bistros, à tous ceux qui ne se goinfrent pas sur le dos des passants, des touristes, à tous ceux qui font vivre les quartiers, à tous ceux qui ne bénéficient jamais des effets d’aubaine, à tous ceux qui ne peuvent pas fermer plusieurs mois par an, à tous ceux dont le patron est derrière le comptoir et pas dans un bureau, à tous ceux qui sont endettés parce qu’ils ont voulu tenir une affaire à taille humaine.

Mais les bistros sont fermés, alors on bois à la maison, en visoconférence… Je n’ai pas compté le nombre de KdB. Je pense qu’on sera au sixième ce soir. Je dois avouer que j’aime beaucoup (et les copains aussi). J’aime bien aussi les afterworks du lundi que l’on fait avec les collègues alors que je les fuis dans la vraie vie.

Côtés informations ou réseaux sociaux, il n’y a pas grand-chose. J’ai cru voir un débat sur le thème : « vouloir produire français est-il pétainistes ». Les gens s’emmerdent et les mouches ont mal au cul.


7 commentaires:

  1. Être traité de petainiste par des apprentis fachos franchement... on est toujours le petainiste de quelqu’un de toutes façons... (ou le Staline d’un autre)

    Pauvres mouches... il faudrait une association pour les protéger.

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  2. Un progrès certain dans les illustrations des billets, nettement meilleures que les papillons - même si, en espagnol, un papillon, normalement mot féminin ( una mariposa) veut dire un péde lorsqu'il est mis au masculin ( un mariposa ).

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    1. Oui mais si je la charge, je risque de diffuser une photo qui n'est pas libre de droits...

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    2. Quel rapport avec Hadopi ? Hadopi n'empêche pas de télécharger des trucs qu'on trouve dans Google... Les mannequins ont des agences de presse pour contrôler les images sur les sites web. Elles peuvent trouver qu'en diffusant pour déconner, je nuis à l'image et me coller un procès.

      Ne fais pas semblant de tout connaître.

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