10 juin 2009

Julien Dray revient

On ne pourra que s’étonner de l’affaire Dray qui reprend dans la lancée de la baffe prise Dimanche. Lui-même semble ne pas être entendu par la justice mais ses proches sont mis en garde à vue. Pression ?

Ca doit le mettre en colère. Il a fait un billet sur son blog où il remet les pendules à l’heure avec Martine Aubry. Bien que n’étant pas au PS et ne sachant pas ce qu’il y a derrière la porte de Solférino, j’ai bien l’impression d’être accord avec lui.

14 commentaires:

  1. il parait qu'il a regardé sa montre pour mettre la pendule à l'heure...

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  2. un gros pavé pour dire quoi ? ce n'est pas l'ancienne direction qui est coupable de la défaite... parce qu'ils n'ont pas fait ce que moi, qui étais dans l'ancienne direction, lui avait réclamé de faire.

    bof (sauf le coup des bulletins indécelables, parce que là pour le coup, quelle connerie !)

    Nicolas, il ne faut pas s'y tromper, le match qui se joue là, relayé par Peillon et Dray, sans parler de Valls, est celui de l'aile socdem' qui ne digère pas l'option à gauche choisie et maintenue par Aubry.

    ils voudraient bien instrumentaliser cette défaite pour reconfigurer les alliances, et donc la ligne politique issue de Reims.



    (tiens, les commentaires sont revenus en pop-up)

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  3. Dedalus,

    Oui, j'ai remis en pop up, l'autre machin faisait planter le blog sous IE (ce blog, pas les deux autres).

    Pour le fond, comme je le dis, je ne suis pas au PS et surtout partisan d'aucune "motion" ou d'aucun gugusse.

    Et vous me faites toujours marrer avec "je suis plus à gauche que toi". Le public s'en fout totalement de ce jeux là. Il ne s'agit pas de le dire mais de le faire.

    Faut arrêter d'analyser les papiers sortis de Solférino avec un strict regard militant... Faut aussi voir ce qui sort dans la presse...

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  4. Rimbus,

    Oui, j'aurais pu choisir une phrase plus heureuse !

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  5. Je suis assez d'accord avec lui, notamment sur la mise en perspective des dernières péripéties.
    Surtout que, si j'ai bien tout compris, il en appelle à un retour à l'expression des militants, ce qui semble la moindre des choses…
    On verra bien !

    Pour ce qui concerne la justice, je m'étonne de sa lenteur sur ce dossier…
    :-)))

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  6. Poireau,
    Pour la lenteur, c'est effectivement louche.

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  7. Et que dit Dedalus de la "rouste" de dimanche dernier ???

    Aubry est à gauche, a gauche de qui ?
    En tout cas, elle est extraordinaire puisqu'hier soir, elle a réussi l'exploit suivant :ne rien changer car

    "Au PS, on ne change pas une équipe qui perd".

    Ce matin, sarkosi a dû la féliciter de lui avoir faciliter au maximum sa victoire.

    Conclusion : aubry a déclaré qu'elle avait envie de le voir plus souvent, c'est pas mignon Dedalus ?


    Pour lui favoriser les rencontres, nous allons nous employer à faire perdre toutes les régions au PS, sauf une devinez laquelle ?

    Salut fraternel?

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  8. Je ne suis non plus partisan ni d'aucun gugusse ni d'aucune motion, en dehors des périodes de congrès où on me demande de choisir.

    En revanche, il y a bel et bien deux options politiques pour le PS, l'une issue de la sociale-démocratie, l'autre issue de la gauche historique - disons-le comme ça et sans prétendre que l'une soit plus ou moins à gauche à l'autre : simplement ce sont deux conceptions de la gauche.

    Là où tu as raison, c'est que ces derniers temps, l'une et l'autre qui sont appelés à se dépasser elle-même, semblent en mesure de converger.

    Il reste que pour ne pas se contenter de dire la gauche mais la faire, il faut d'abord élaborer un projet. or ces deux lignes politiques ne partent pas du même point idéologique, de la même notion de la radicalité, de la même évaluation du champ des possibles.

    Pour le dire autrement, il s'agit pour les uns d'être en mesure de rassembler à gauche, pour les autres de ne pas risquer de se couper d'un électorat centriste.

    C'est pour cela que la question des alliances n'est jamais très éloigné de celle de la conception d'un projet, de sa coloration.

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  9. Anonyme,

    Tu racontes n'importe quoi. C'est facile en restant anonyme, connard.

    Dedalus,

    De toute manière, on est d'accord sur le fond, tous les deux. A gauche bordel. Il n'empêche que je suis un peu plus d'accord avec l'autre côté sur la méthodologie de travail (encore une fois, je n'y participe pas, je la suis par l'intermédiaire des copains militants).

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  10. anonyme - ha bah, Nicolas a déjà tout dit.

    Nicolas - sur la méthode, tu dis ça parce que tu n'as pas lu mon billet jusqu'au bout ;-)

    tu y aurais lu que désormais les deux "côtés" sont d'accord.

    d'où le dernier billet de CC... qui va au fond des choses re-;-)

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  11. Dedalus,

    Ils sont toujours d'accord pour dire qu'ils sont d'accord après avoir pris une veste !

    Je n'ai pas lu le dernier billet de CC.

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  12. Assez d'accord sur ce qu'il dit au sujet du Manifesto.

    Par contre, quand il dit que ça n'allait pas trop mal au PS avant novembre dernier, il se fout un peu de monde.

    Dédalus,

    Je suis bien d'accord avec toi sur le fait qu'il existe 2 options au PS. Mais, au sujet de l'aile droite, les suivre quand ils se qualifient de sociaux-démocrates, c'est un hold-up intellectuel.

    Les sociaux-démocrates, en Suède et au Danemark, ce sont des gens qui ont placé l'imposition sur le revenu 30% du PIB (10% en France actuellement). Je ne crois pas que ce soit vraiment dans l'air du temps chez ceux qui se réclament de cette étiquette, et qui ne sont que des sociaux-libéraux.

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  13. Laissons ce triste sire là où il est, c'est à dire à son néant

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