21 juin 2016

Benoîte Groult vs Edgar Pisani

Déjà, quand on se prénomme Benoîte, on doit relativiser l'engagement féministe. Mais on ne choisit pas son prénom. J'ai été très amusé en voyant le premier post sur les réseaux sociaux se lamentant que les médias parlent plus de la dame que d'Edgar Pisani. Ils ont raison. Ceux qui se plaignent. Je ne connaissais pas mémère contrairement à pépère. 

On vit dans un monde de fous où il faut vénérer une inconnue (y compris de ceux qui la saluent ce soir, alors qu'ils n'en avaient jamais entendu parler avant aujourd'hui) qu'un ancien ministre. 

Désolé pour la dame qui a tout mon respect et tout ça. Ma sympathie aux proches et à la famille. Des deux. 

Ça leur apprendra à mourrir le même jour. 

6 commentaires:

  1. Il me semble, moi, que Benoîte Groult était tout de même un peu plus connu – et à meilleur titre – que ce pauvre Pisani, dont j'ai eu quelque mal à me souvenir qu'il avait pu exister un jour.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quand j'ai entendu dans le poste que Mme Groult était morte, j'ai eu une pensée pour vous et je me suis souvenu que votre épouse se prénommait Catherine et non Benoite
      Longue vie à Catherine, qu'elle vous titille encore de nombreuses années

      Supprimer
  2. Bof, tu devais avoir dans les 10 ans lorsque Benoîte Groult a eu son époque de gloire.
    Elle passait dans les émissions littéraires, a fondé une revue avec JJSS, mais Il n'y avait pas qu'elle, loin de là, à cette époque les femmes étaient sur le devant de la scène et il y avait toute une palanquée de féministes (le féminisme étant très à la mode dans ces années là).

    Bon, Pisani c'était Pisani.

    Hélène dici

    RépondreSupprimer
  3. Du reste, je me demande si votre Edgar n'était pas plutôt un Edgard ; au contraire d'Edgar Faure qui, dans sa jeunesse, a signé quelques romans policiers sous le nom d'Edgar Sandé.

    RépondreSupprimer
  4. On ne meurt qu'une fois disait mon instit' toujours excellent.

    Bien sûr le parigot se gausse de Pisani, le provincial – le parigot ricane comme d'hab', il ne sait souvent rien faire d'autre –, 97 ans au compteur, ancien ministre de l'agriculture vénéré en Anjou, particulièrement du côté de Montreuil-Bellay dont il fut l'édile durant dix ans.

    Quant à Benoîte, rien que son prénom m'amuse comme aurait dit Coluche.

    RépondreSupprimer
  5. Pisani a eu beaucoup plus d'influence sur la vie des Français que la benoite (jolie fleur des jardins), en particulier sur les campagnes qu'il contribua à industrialiser. Après.... comme la mode aujourd'hui c'est que c'était pas bien (dixit les citadins), il est bizarre qu'on l'ait oublié dans les médias bien pensants de la gauche verte.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...