12 juin 2017

Ne mettons pas tout et n'importe quoi derrière le numérique

J'ai parlé des législatives dans mon précédent billet, mais une espèce de graphique vue dans Twitter m'incite à faire un billet avec encore moins d'intérêt. 


Citer des chiffres français sans oser les comparer avec d'autres pays est con. Parler du téléphone fixe comme machin numérique l'est autant surtout en oubliant le Minitel l'est encore plus. D'ailleurs, on critique beaucoup le Minitel en France mais ça fait 35 ans que je gère mes comptes bancaires en ligne. Sans oublier le fait que le Minitel permettait de faire payer les consommateurs de sites de cul à l'insu de leur plein gré. Alors que, maintenant, avec internet il faut faire exprès de payer. 

Ce graphique présente les tablettes comme un progres, ce qui était vrai jusqu'à il y a quatre ou cinq ans mais il faut reconnaitre que maintenant que tout le monde a un PC et un smartphone, ça ne sert plus à rien. Hier soir, j'ai suivi la soirée électorale de mon iphone...

En plus, ces courbes présentent le fait d'avoir plusieurs ordinateurs comme un progres. Pour ma part, je n'ai plus d'ordinateur (je ne dis pas que ce n'est pas utile, j'en ai un chez ma mère, pour qui c'est indispensable, et un au bureau ; je ne vois pas pourquoi je le ferais chier à en avoir in chez moi). 

Ce graphique ne présente pas la télévision. C'est un oubli ballot mais l'ADSL et la TNT sont du numérique. 

Il confond le progrès technologique avec le numérique. Ce qu'on permet de faire facilement et sans frais. Par exemple avoir accès à plein de chaîne de télé, ce que je citais, et à plein de trucs que je vois au boulot. 

Et aussi à tout ce qui permet de limiter les frais en question pour les entreprises et les services publics. 

Ne nous trompons pas sur le numérique. Le progres récent n'est pas de réserver un billet de train sur smartphone, je le faisais sur internet dans les années 80. Il est ailleurs. 

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