18 novembre 2017

Filoche : art et ribouldingue

Comme il m'arrive parfois de publier des conneries sans réfléchir, je vais prendre la défense de Filoche. Pour rigoler, hein ! Parce qu'on ne peut faire que ça. Je le disais ce matin : ça fait longtemps que le PS aurait dû le virer et le parti est fautif d'avoir maintenu ce sale type dans ses plus hautes instances. 

Il est l'incarnation de cette gauche qui perd par une pratique politique inepte sans compter les volets nauséabonds de leurs rapports à certaines religions. 

Néanmoins, je suis un fervent défenseur du partage du travail (et surtout du pognon). J'ai apprécié beaucoup de ses positions politiques. Mais il avait fini par réduire ses propos à des slogans et montrer ainsi qu'il est totalement éloigné des braves gens qu'il prétend défendre. 

D'ailleurs, il les limitait aux ouvriers et employés de bureau en oubliant qu'ils ne forment pas la majorité de la population : il y a les chômeurs, les retraités, les commerçants, les artisans, les cadres, les enseignants, les infirmières, les policiers, les militaires et les barmans. De fait, moi qui suit cadre opulent partageant ses idées sur le partage du travail, je me sentais agressé par des slogans de type 1800, 1600, 60, 35. 

Je ne veux pas ne gagner que 1800 euros par mois même si le SMIC pourrait avoir ce montant (ce qui provoquerait de l'inflation qui anéantirait le gain de pouvoir d'achat et serait catastrophique pour les plus démunis). Je ne veux pas ne travailler que 1600 heures par semaine car mon travail de cadre supérieur en nécessite plus (je veux bien partager mais 1800 heures à faire par deux personnes, ça fait 900 chacune, soyons pragmatiques). Je veux bien prendre ma retraite à 60 ans et, ayant commencé à bosser tôt, je ne devrais pas dépasser beaucoup, mais mes collègues qui ont commencé à 25 ans et ayant une espérance de vie de 90 ans (on n'a pas un métier usant...) savent que ce n'est pas possible. Je ne veux pas ne pas travailler que 35 heures par semaine. Je veux travailler moins de semaines par an, et quitte à faire deux heures de transport par jour, autant faire des grosses journées mais en faire moins. 

Ainsi, Gégé a théorisé son idée du travail à coup de slogans inapproprié et faisant ricaner tous les travailleurs ciblés. 

Sans compter que, lui-même, côté travail, son CV ressemble beaucoup à celui d'un salarié protégé. Ce qui nous amène à sa carrière politique. À part aux instances internes de partis politiques, ce gars n'a jamais été elu et donne des leçons à tout le monde. Le plus drôle est qu'il n'a quasiment jamais essayé de se faire élire. En près de cinquante ans de carrière politique, je ne sais pas s'il s'est présenté plus de trois fois à une élection (et au moins une fois en position éligible). 

Alors il a fait un tweet antisémite, sans vraiment faire exprès et je ne lui ferai pas le procès que lui font des dizaines de milliers de politiciens ou d'internautes. Il a vu une image. Il a trouvé le moyen d'en faire un tweet contre Macron. A la limite, le texte du tweet est bien plus dérangeant que l'image car il est encore un de ces slogans ineptes qui décrédibilisent la politique. 

Je me rappelle d'un soir où je finissais un truc sur mon iphone devant l'entrée du PMU. Un jeune noir avait essayé de me le tirer. J'avais tweeté : "tiens ! Un jeune noir a essayé de me piquer mon iphone". J'avais ajouté un message personnel à deux copains noirs (je ne veux pas dire ici que j'ai des copains noirs, d'ailleurs je fréquente un tas de gens, même des juifs, des musulmans, des homosexuels et des gonzesses mais pas de lesbienne vegan ; mais à l'époque je passais mes soirées au bistro à parler politique avec eux deux, Djibril et Tonnégrande, pour utiliser le nom que je leur donne dans les réseaux sociaux). J'étais à l'époque le taulier du blog politique premier d'un classement politique. Un blogueur du centre gauche, la cible privilégiée d'andouilles qui se croient dépositaires de la vraie gauche. 

Mon procès en racisme a duré plusieurs années dans les réseaux sociaux. Il a fait que des copains noirs se sont détournés de moi car il est plus facile d'agir avec la meute que d'avoir du recul. Ca peut même donner un peu de visibilité sur la toile. C'est bas. 

Et on voit maintenant que ces andouilles sont proches de l'islamisme (vous savez ?, cette doctrine politique qui veut nous imposer la charia) et, donc, de l'antisémitisme. 

Je ne ferai donc pas un procès dans ce sens à la baderne. Je ne sais pas s'il est antisémite. Il est surtout anti sceptique. Et publie des conneries dans Twitter. Ce qui montre bien qu'une personnalité politique doit faire attention à ce qu'il publie. Et tous les andouilles qui le critiquent ont diffusé une image ouvertement antisémite. 

J'ai tant d'autres reproche à lui faire. 

Croquignolet, non ?

8 commentaires:

  1. J'ai vu le tweet, je ne vois pas ce qu'il y a d'antisémite. ça ne parle d'ailleurs absolument pas de religion mais de positionnement politique de Macron face aux USA et à Israël en tant qu'états. C'est grave de considérer que critiquer le Président de la République revient à de l'antisémitisme (surtout qu'il n'est pas juif).

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    1. On est un peu d'accord. Mais l'illustration vient de chez Soral.

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  2. C'est juste délirant que ce type de personnage soit toujours au bureau politique d'un parti qui se dit républicain.

    Il avait dérapé bien avant cette image qui pue. On peut la trouver pas bien. Mais certains trouvent que les propos de Le Pen sur Durafour crematoire étaient rigolos, et trouvaient que le détail n'était qu'un détail. Donc bon...
    Chacun ses indignations après tout

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  3. Il y a une place de porte parole qui vient de se libérer chez la France insoumise...

    P.Castor

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    1. Ben oui, il y a une dame qui a quelque peu défrayé la chronique et qui s'est déclarée non indispensable à la FI,ntre Filoch'art pourrait la remplacer au pied levé...

      P.Castor

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  4. Fallait que le Ps le débarque il y a déjà bien longtemps. Les cons ne l'ont pas fait. Les voilà bien emmerdé.
    Ce mec m’écœure. Il est raccord avec la société qu'il dénonce : des slogans pour sa propre pub.

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