03 mai 2018

Stopbashing

Il y a quelques années, avec des potes, on avait créé le site stopbashing.org en réaction à ce qu’Hollande prenait dans la gueule. On l’avait fait à la demande d’un cadre du PS (des andouilles ont dit que c’était une initiative du Club DSK parce que c’est Gilles S qui avait réservé le nom de domaine mékisoncons). Il n’était pas fan de François Hollande mais éprouvait la même détestation que moi des faits divers politiques. Il m’avait contacté, via une copine commune, en tant que blogueur politique. J’avais formé une équipe, avec lui, pour couvrir tous les domaines (techniques, juridiques,...). Le site a démarré mais n’a pas eu l’audience escomptée (le relai n’a pas été passé au sein du parti contrairement aux promesses à un point que ça me fait mal au cul d’avoir fait bosser des gens). 

Toujours est-il que je continue à haïr le bashing même si, aujourd’hui, c’est n’est Macron qui prend. Voyez cette histoire de comptes de campagne sous évalués. Les lascars de LREM ont « oublié » 200 000 euros ce qui n’a pas la moindre importance vu qu’il est loin du plafond. Mais il faut basher. La politique n’en sort pas grandie. Il n’y a aucune réflexion (un candidat n’a pas intérêt à sous évaluer : il risque de voir l’élection annulée et d’être moins remboursé ; il a intérêt à déclarer plus, voir l’histoire des fraises Tagada, pour ne pas risquer d’être recalé pour des broutilles).

C’était un peu l’objet de mon billet d’hier. A force de taper sur des conneries pour faire le buzz, l’opposition oublie l’essentiel : la politique, la conduite de la France, l’électoralisme...

Surtout, en pratiquant le bashing, ils exaspèrent les supporters. Je le sais. J’ai soutenu Hollande. Avec du recul. Avant, j’avais bashé Sarkozy et observé ses fans raconter n’importe quoi pour le défendre... 

Du coup, maintenant, j’ai envie de défendre Macron tout en critiquant sa politique. 

Je suis bon pour le cabanon. 

9 commentaires:

  1. Tu as raison. Mais le bashing est une manière de faire du débat, de la politique.

    Etant électeur de droite, et ayant pensé que Juppé (plus que Sarkozy ou Fillon) aurait fait un meilleur président de la république avec une majorité plus fiable et des ministres plus costaud, je sais ce que c'est le bashing.

    Maintenant il faut aussi arrêter de confondre critique et bashing. Aujourd'hui la pleureuse Mélenchon et ses Caliméros insoumis ne cessent d'employer ce terme. Alors que l'on critique juste leurs postures indignes et abjectes.

    Mais ton billet est écrit avec le coeur et les tripes et ça se sent. J'aurais aussi pu l'écrire. Ce qui montre la difficulté d'être en phase soi même entre la forme et le fond. L'envie de défendre quelqu'un et de combattre ces opposants et ceux qui le bashent.

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  2. Je t’avais fait une réponse précise mais Chrome sur iPhone X a planté.

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    1. C'est malin, bravo Apple et le capitalisme impérial américain

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  3. oui les opposants ne font plus que critiquer, communiquer sans aucun projet alternatif crédible a proposer derrière Cela c'est particulièrement vu lors de dernière campagne présidentielle calamiteuse de la mère Le Pen

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  4. Pour ne pas basher une personnalité politique, il faut s'en tenir à commenter ses actes.
    C'est le meilleur moyen d'être crédible.
    Hélène dici

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  5. Dire que ses opposants sont cons n'est pas défendre Macron. Voilà la nuance que certains esprits étroits n'arrivent pas à faire. Pour le moment ce qu'on lui reproche surtout c'est d'oser des trucs, d'être jeune, parler anglais et d'avoir gagné... bref tout le contraire de ce qu'ils sont ou ont été.

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  6. Et le blog de Juansarkofrance, ce n'est pas du Macron-bashing poussé à l'absurde?

    Hélène

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  7. Voilà qu'Elie Raoul se préfère en femme.
    Encore heureux qu'il n'ait pas signé Hélène dailleurs. Moarfff :-)

    Hélène dici

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