09 octobre 2018

Les Écrivains cuisinent et servent mal

Ce matin, avec des collègues, nous avions une réunion rue de Bourseul (devine avec qui...). On a fini trop tard pour avoir le temps de rentrer à La Défense pour déjeuner à la cantine. On a décidé d’aller bouffer dans un bistro du coin et on a choisi le plus proche qui semblait peinard avec une terrasse sympathique. On était un peu à la bourre et on ne fait pas attention. Faut le faire : on avait pas vu que l’immeuble était en plein ravalement et que la terrasse était sous des échafaudages. Mais était néanmoins au soleil. Les plats du jours étaient sympathiques. 


On s’assoit. On était 4. On commande des pontes de bière. Normal. Très bien, d’ailleurs. De la Saint Omer. Et on choisit nos menus. Entrée et plat. 


Le millefeuille de magret et de poires. A chier. Rien à bouffer. La poire trop dure. Plus de poire que de magret. 


Le rôti de bouef (sic) avec des brocolis et des potimarons. A chier. Les potimachins. La viande trop cuite. Genre le bœuf cuit une heure et demie au micro onde. Les brocolis étaient corrects. Comme peuvent l’être des brocolis cuits à la vapeur. Il y avait aussi six haricots pour la décoration. De fait, c’était très joli avant d’avoir coupé le rôti qui était bien gris à l’intérieur. 


Moi, vous le connaissez. J’aime les bistros et, en douze ans de réseaux sociaux, vous ne m’avez jamais vu dire du mal. Là, si. 


En plus, le service était lent. On n’avait pas demandé à être servi rapidement mais si un bistro ne comprend pas qu’il doit faire en sorte que les clients aient fini de manger une heure après leur arrivée, il faut qu’ils changent de métier. 


Le café était buvable. 


Ils ont un site web. 


https://www.cafelesecrivains.fr



1 commentaire:

  1. En tant que cadors de l'informatique, quoi de plus normal que de commander des pontes de bière.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...