27 août 2019

Scènes de comptoir




Alors que la Comète est aussi vide que le cerveau d’un militant politique qui ne se revendique pas explicitement du centre gauche, j’assiste à de belles scènes de comptoir (mais il faut bien que je justifie de les raconter dans mon blog politique). 

Tout d’abord, nous sommes mardi et il y a le vendeur de pizzas dans le camion sur la place. Un de ses clients arrive au bistro avec une dame et un carton de pizza. Il dit « on peut s’installer ? ». Pascal, le barman responsable du jour répond : « bien sûr messieurs dames mais nous sommes un restaurant et vous ne manger pas de pizza achetée ailleurs ». Le type est furieux et dit « Ah mais c’est anti client, ça ! On aurait pris des consommations ! ». Ce à quoi j’ai répondu « on ne va pas au restaurant avec sa bouffe et au bordel avec sa femme ». Le type était furieux. 

Ensuite, j’ai vu le Pascal en question qui envoyait un SMS et entendu ce qu’il disait écrire. « Pour demain, 3 pains au chocolat et trois croissants ».  J’ai donc compris qu’il contactait le boulanger pour demain matin. C’est beau, la transformation numérique (et non pas digitale). J’ai connu l’époque où le boulanger se déplaçait pour prendre les commandes puis celle où les patrons de bistro téléphonaient. Maintenant c’est par SMS. Bientôt, il y aura une appli. 

Le plus drôle est que je me rends compte que les bistros passent les commandes au jour le jour pour ce genre de truc. Ils arrivent donc à déduire tous les jours la consommation du lendemain en fonction du nombre de clients le soir (ils vendent les viennoiseries au même prix que les boulangeries pour rendre service aux clients, s’ils appliquaient la marge usuelle, les clients ne viendraient pas). 

Ces deux faits sont presque contradictoires mais j’ai enfin trouvé un truc pas vide âge la Comète. Je vous laisse philosopher en commentaire maintenant que je les ai ouverts aussi aux abrutis. 






3 commentaires:

  1. Je reviendrai demain matin, s’il y’a des chocolatines.

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  2. J’adore ces billets de bistrots

    Moins tes « amis » qui prennent un plaisir malsain dans un triste harcèlement en venant imposer leur présence dispensable.
    On avait « philosophé » déjà que ceux qui ont tué bien des blogs en lassant, en nous lassant...

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    1. Merci.

      Et ne fais pas attention aux abrutis qui n’ont pas compris que les interactions sont maintenant dans Twitter et Facebook. Ils sont d’un autre temps.

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