18 août 2008

Chères administations hospitalière et policière

A chaque fois que je croise notre chère administration, les dysfonctionnements rituels m’escagassent bêtement. Aujourd’hui, l’hôpital et la police se liguent pour me gâcher la sieste. C’est de la faute à Jim. J’ai raconté l’histoire sur mon blog ad hoc mais je vais vous la résumer dès à présent pour vous éviter de perdre du temps en lectures inutiles. Jim a emprunté un scooter pour aller faire une course. Il est rentré dans une voiture dont il a cassé le phare avant de faire une belle chute qui l’a fait traverser la Nationale 7. Au moment de remplir, le constat, le propriétaire lui a avoué qu’il n’était pas assuré.

Qu’ai-je donc contre l’hôpital ?

L’accident au lieu samedi, lendemain d’un jour férié. Jim après sa chute allait bien. C’est le dimanche qu’il s’est réveillé avec le bras et la jambe enflée. Il est donc allé aux urgences à neuf heures… Il en est sorti après un rapide examen et une radio à 14 heures…

Ma première colère va donc contre l’organisation des urgences. On en parle régulièrement dans les médias. Même s’il y a des raisons valables pour que l’hôpital tourne en effectif réduit ce jour-là, il y en a plusieurs pour que la fréquentation des urgences soit faible, les clients potentiels préférant avoir des accidents à la mer, à la montagne ou à la campagne, au mois d’août !

Cette situation est mauvaise pour la santé publique ! Heureusement que le brave Jim n’avait quasiment rien… Toujours est-il qu’il s’agit purement d’un problème d’organisation et de manque de personnel le matin. Le personnel étant resté jusqu’à au moins 14h30, les heures ont donc été payées – j’espère pour le personnel – mais s’il y avait eu plus de monde le matin, tout le monde aurait été soigné le matin pour le même nombre total d’heures… Je sais que ça n’est pas facile à organiser, mais les urgences des hostos ne datent pas d’hier…

Ma deuxième colère va contre le processus administratif ! Les braves soignants de l’hôpital ont mis Jim en arrêt de travail de dimanche à vendredi. Jim ne pouvait effectivement pas faire son boulot normal, serveur : il ne peut pas porter le plateau. Néanmoins, il aurait pu faire barman, cuistot, voire des gâteries aux clients. L’hôpital a envoyé la déclaration d’arrêt de travail directement à l’employeur et à la sécu. Ainsi, Jim ne peut pas bosser de la semaine. Son patron est en colère (normal…) et surtout est bien dans la merde : comment trouver un « employé responsable » (c'est-à-dire susceptible d’avoir les clés du bar et de le tenir tout seul aux heures creuses) en quelques heures ? Impossible. Les congés des autres (week-end, …) sont donc annulés.

Habituellement, quand un toubib vous colle un arrêt de travail, c’est vous qui décidez de le prendre ou non ! Jim aurait pu aller voir son patron et négocier une reprise dès aujourd’hui ou demain.

Non seulement le patron est dans la merde, mais Jim perd trois jours de salaire et pendant deux jours supplémentaires ne sera payé qu’au tarif de la sécu… Mais en plus, il devra travailler le week-end prochain pour compenser alors qu’il aurait du être en congés. Travailler plus pour gagner plus, qu'ils disaient...

Ma troisième colère va toujours contre ces administratifs qui n’ont pas réussi à faire passer le truc par la mutuelle alors que Jim est sensé être pris à 100%.

Venons en à la police…

Je précise d’emblée que je n’ai rien contre les policiers qui font leur job. Une conversation avec la fliquette du web et la lecture de son bouquin m’ont convaincu de la justesse de certaines procédures. C’est donc purement à l’organisation de la police que j’en ai !

Après l’accident, Jim a été emmené au poste avec les menottes. Il est resté attaché à un fauteuil pendant près de trois heures. Il a ainsi été « bloqué » 3h30. Les lecteurs de « mon blog ad hoc » s’étonnent de cet épisode, y compris d’ailleurs, Bénédicte, la fliquette en question. Je n’ai aucune explication à apporter ! Peut-être une peur des policiers qui ont voulu procéder à des vérifications : un accident avec un scooter ne lui appartenant pas (mais en présence du propriétaire) et qui n’était pas assuré ? Il n'y avait rien d'autre : Jim sortait du boulot, le propriétaire du scooter et celui de la voiture accidentée étaient là. Personne n'avait bu ou fumé des machins louches, tout le monde était parfaitement en règle, aucun blessé (ça n'est que le lendemain que Jim s'est trouvé enflé).

Il est sorti du commissariat avec une convocation pour aujourd’hui. Il est resté plus d’une heure trente à attendre et est resté une demi heure avec une inspectrice.

Dans son livre, que je vous conseille, Bénédicte évoque aussi certaines raisons qui font que les policiers ne sont pas aimés du public alors qu’ils ont un boulot plutôt merdique ! Ils ne font pas que mettre des PV aux types garés dans les voies d’autobus, ils font aussi les premiers constats quand des mômes tombent de la fenêtre du 5ème étage.

Jim est resté bloqué par la Police nationale plus de cinq heures (on va dire six avec le temps de transport) alors que la seule faute qu’il a faite est de ne pas demander au type qui lui a prêté le scooter de lui montrer l’attestation d’assurance… C’est aussi pour ça pour qu’on en veut à la police : un sentiment d’inefficacité dans certains cas ! Encore une fois, je n’en veux pas « aux flics » : ils ont appliqué des procédures. Ils ont mis des menottes pendant trois heures à un type qui venait d’avoir un accident car ne pas mettre de menottes peut être mortel (Bénédicte en parle dans son bouquin), des types pouvant cacher des armes et péter une durit.

Toutefois, à l’heure de l’informatique, du Wifi, d’Internet, … l’affaire aurait pu être réglée en dix minutes dans la voiture des policiers sur le lieu de l’accident ! Il ne s’agit que, d’une part, verbaliser un habitant de la commune qui roule sans assurance et, d’autre part, vérifier que le scooter n’est pas volé, que les papiers sont en règles et de faire un joli procès-verbal pour couvrir la propriétaire de la voiture accidentée … On ne rentre pas encore dans le domaine de la délinquance.

Ce bazar nuit à l’image de la police mais aussi à son propre boulot : j’imagine que les agents intervenus samedi soir et ce matin ont mieux à faire que de traiter ce genre de pataquès !

Concluons vite…

On nous promet des réformes de l’hôpital et de la police depuis des années… Nos chers gouvernements comprendront-ils, un jour, que leur donner les moyens de travailler sans les engluer dans des processus administratifs délirant coûtera moins cher que ces processus.

Payer un administratif d’hôpital à faire en sorte qu’un type prenne bien des jours d’arrêts payés par la sécu, jours d’arrêts passés dans les locaux de la police ne me semble pas très efficace.

Ils veulent probablement lutter contre « la triche »… mais n’aurait-on pas mieux à faire, parfois ?


21 commentaires:

  1. Le titre manque d'R !
    Bon maintenant je vais le lire.

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  2. Ce que j'aime aussi avec la lutte contre la triche, c'est qu'elle est drôlement pratique pour supprimer des acquis, augmenter des cotisations et faire du paternalisme à outrance.
    Bon courage à Jim.

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  3. "Ils ont mis des menottes pendant trois heures à un type qui venait d’avoir un accident car ne pas mettre de menottes peut être mortel (Bénédicte en parle dans son bouquin), des types pouvant cacher des armes et péter une durit."

    Bon, reste une question épineuse : comment on reconnaît, chez une victime d'accident, le gars peut-être dangereux à menotter ? Parce qu'il conduit sans assurance ? Parce qu'il n'a pas ses papiers ? Parce qu'il est jeune ? Parce que ça se passe en banlieue ?

    Parce qu'il fait chier la police à les obliger à bosser sur un accident débile au lieu d'aller se colleter avec les vraies racailles (et que ça lui apprendra s'il passe trois heures pour rien avec les menottes, non mais sans blague ces jeunes il leur faudrait une bonne guerre) ?

    J'ai l'air vachement cynique, là, mais il faut dire que ça ne me rassure pas des masses.

    Les "procédures" en question m'ont l'air conçues pour une zone de guerre... Ou bien alors elles sont parfois (souvent ?) interprétées par des espèces de quiches qui n'ont qu'un seul mode de fonctionnement : on pense pas, on applique, et si tu râles, c'est que t'as quelque chose à te reprocher !

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  4. Irène,

    On est d'accord ! C'est grotesque (et dangereux : Jim aurait pu avoir une fêlure, les menottes auraient pu aggraver ça très lourdement).

    Néanmoins, c'est compliqué... Le problème est plus qu'il ait été embarqué que les menottes. Si c'était moi quand je bosse (42 ans, 1m77, 100 kilo, ancien blond, costard cravate, bossant dans un bureau climatisé), je suppose que les policiers ne m'auraient rien dit. Jim (27 ans, 1m62, 50 kilo, très brun, jean et chemise dégueulasse car faisant un boulot physique au soleil) n'a pas eu le choix...

    Achtung ! Je ne parle pas d'un délit de faciès, juste qu'il a plus une "dégaine de délinquant" de "cadre bancaire".

    Je ne sais pas si tu as lu toute l'histoire sur mon blog "familial" : en fait, il est probable que le mari de la conductrice ait menacé de porter plainte. Ceci pourrait expliquer l'embastillement (?).

    Mais les "procédures" sont effectivement prévues pour des zones de guerre : mon quartier du KB est nickel mais d'autres quartiers (au sud ouest du KB) sont plus proche d'une ville Georgienne que de Neuilly...

    A part ça, je ne veux pas défendre les policiers mais la lecture du bouquin de Bénédicte m'a un peu ouvert les yeux sur ce boulot (on voit la face qui nous emmerdent mais pas les boulots ingrats). Ils ne peuvent pas emmener un type sans mettre les menottes : des collègues à eux se sont fait tués pour avoir mal jugé des types embarqués.

    La question est donc : pourquoi l'avoir embarqué ? Pourquoi ne pas lui avoir fait un traitement spéciale (ambulance, ...) alors qu'il sortait d'un accident ?

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  5. Vouais, peut-être que le mari a porté plainte ou menacé. Ou qu'il y a eu un quiproquo.

    Et peut-être que Jim est tombé sur des policiers un peu moins malins/réglos que la moyenne... (Soyons optimistes, hein.)

    Mais bon, embarquer un type qui vient de faire une chute de scooter sans même s'assurer qu'il n'a pas un truc nécessitant une aide médicale immédiate, c'est un peu gros. C'est pour ça que je pense qu'il s'agit du genre gars qui donnent mauvaise réputation à la police. Ils ont dû voiloir minimiser les risques et l'emmerdement pour eux, en calculant que :

    1) il y a peu de risque d'avoir des répercussions s'agissant d'un jeune homme à la dégaine de prolo (avec un look cadre, ils auraient peut-être mis les gants), donc on peut le mettre au frais pendant quelques heures sans se faire taper sur les doigts ;

    2) que si des fois leur client se trouvait avoir un petit truc à se reprocher (de l'alcool dans le sang, du hash dans la poche, n'importe quoi), on l'aurait sous la main pour le présenter au juge d'instruction, même si la probabilité est mince (si c'est négatif, c'est un coup pour rien, si c'est positif, c'est une unité de plus pour les fameux chiffres réclamés par la hiérarchie).

    Tiens, autre chose : je bosse moi-même dans une administration pas toujous très bien vue du public et encore légèrement archaïque, et je connais le côté déshumanisant du sacro-saint chiffre, des procédures qu'on est censé appliquer à la lettre, etc. On est certes confrontés à beaucoup moins de violence (quoique même à Paris, il y a des braquages de perceptions parfois, et je ne parle pas des problèmes au quotidien dans certains quartiers), mais j'ai vu une évolution considérable depuis une dizaine d'années : la priorité qu'accorde désormais la hiérarchie aux relations avec le public et aux devoirs qu'on les agents envers ledit public. Gros changement de culture, qui n'est pas terminé...

    Pour être tout à fait honnête, je blâme plus les ministres et gouvernements successifs qui continuent, au XXIe siècle, de faire fonctionner la police comme au XIXe, tout laissant se dégrader les services sociaux. Car si les policiers doivent fonctionner, dans certains quartiers, comme s'ils étaient des troupes d'occupation, c'est que la société a déjà perdu.

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  6. Que les menottes fassent partie de la procédure, bon, mais tu le dis toi même, l'allure de Jim fait que les pandores ont été plus enclins à menotter.
    Et, passer des heures comme ça...Imagine qu'il y ait eu, ça peut arriver, des dégats internes, non visibles immédiatement.
    Sinon, bon rétablissement à lui

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  7. Je persiste à ne pas comprendre pourquoi Jim a été menotté, et aussi longtemps, pour un simple défaut d'assurance.
    A mon sens, une palpation de sécurité avant de l'embarquer dans la voiture aurait suffit, histoire de voir qu'il ne transportait rien de dangereux (couteau, machette, bazooka, etc) Mais là, je dois dire que ça m'étonne beaucoup. Je ne sais pas quoi te dire...

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  8. Bon, avant même de lire : ça fait trois fois que vous nous refourguez la même illustration ! De qui se moque-t-on ?

    (Je vais lire...)

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  9. Pour ce qui est du côté administratif de la police, je laisse à de plus compétents (et plus blondes...) que moi le soin de répondre.

    En revanche, j'ai hâte de voir la tête de Zoridae et Balmeyer quand ils vont découvrir quel genre d'ami(e) vous vous êtes fait(e) en leur absence...

    (Smiley !)

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  10. Irène, je viens de lire votre commentaire. Vous n'avez pas du tout l'air "vachement cynique". Juste ordinairement stupide.

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  11. Bon, Irène : je n'avais lu que votre premier commentaire, avant de vous rentrer dans le chou : soyez aimable : oubliez ce que j'ai dit, je n'ai pas envie de lire la suite.

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  12. Article 1 : Nul n'est censé ignorer la loi

    Article 2 : Le conducteur d'un véhicule doit s'assurer personnellement de la conformité du véhicule avec la loi ( surtout carte grise et assurance)

    Article 3 : la vérification au Commissariat est de 4 Heures, je n'ai pas la même analyse. Dès lors que l'auteur de l'accident et le propriétaire du véhicule étaient présents au poste, Jim aurait du être démenotté. C'est la qu'est le flou juridique, le menottage est laissé à l'appréciation du fonctionnaire dans un cadre régi par le législateur.

    Article le plus important : Bon rétablissement à Jim et petit bobos heureusement pour lui !

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  13. tu veux piquer la copine du number one des blogs politiques : très fort ! C'est machiavélique.

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  14. Irène,

    Oui ! Ce sont bien les ministres et réformes successives qui sont à blâmer.

    Pour ce qui concerne les trucs qu'on pourrait reprocher à Jim, il n'y a eu aucun test (pas de prise de sang, de truc salivaire), ...

    Rébus,

    C'est ce que je dis : ça aurait pu être grave !

    Bénédicte,

    Je sais pas. Ils l'ont bien "palpé" mais franchement, il ne pouvait rien avoir... Tu connais la Comète, ça s'est passé sur la place où on a dîné l'autre jour. Rien. Jim sortait du boulot. Le proprio du scooter était là et a dit aux policiers que le scooter était à lui et qu'il n'était pas assuré.

    Didier,

    Oui, mais faut amortir les illustrations.

    Didier,

    Smiley aussi !

    Didier,

    Vos problèmes avec Irène, vous les réglez ailleurs. Merci.

    Hervé,

    Le propriétaire du véhicule n'était pas au poste !

    Merci pour Jim.

    Pas perdu,

    Il a une copine ?

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  15. Et, Pas perdu,

    Je suis probablement le type qui me suis le plus violemment engueulé avec Bénédicte sur le web. Il a suffit de trente secondes assis ensemble en terrasse pour comprendre que tout ça n'était qu'un idiot malentendu !

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  16. @ Hervé : Yo collègue !

    @ Pas Perdus : ce n'est pas parce qu'une photo a circulé du numéro 1 des blogs politiques avec moi, qu'il faut en tirer des conclusions hatives, d'abord.

    @ Nicolas : Les plus belles histoires commencent par une engueulade, c'est bien connu. Quand c'est qu'on boit un coup ? :o)

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  17. Ils avaient besoin d'un quatrième pour la belote ou bien de justifier quelques heures de taff ?
    Sérieusement, menotter un gars qui se prend une gamelle en scooter dans ces conditions, c'est n'importe quoi ! A la limite de l'abus de pouvoir...
    Bon courage à Jim !
    :-))))

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  18. Bénédicte,

    Quand tu veux (mais pas cette semaine).

    Poireau,

    Tiens ! Tu es de retour ! Je vais avoir quinze commentaires à répondre...

    Oui, c'est n'importe quoi !

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  19. C'est assez incroyable comme histoire ! Maintenant cela cache peut être autre chose. Un truc du même genre est arrivé à l'une de mes tantes, en fait elle avait un homonyme qui faisait du trafic de drogue, elle attendait qu'ils fassent toutes les vérifications d'identité.
    Sinon je connais un joli petit poulet en vélo qui patrouille près de chez moi, si je fais une infraction devant son nez, il me passera aussi les menottes ? Désolée, c'est l'effet retour de vacances !

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  20. Non. Il n'y avait rien derrière. Jim a un nom de famille original (déjà, mine de rien, en France le prénom est très rare) : il ne risque pas d'avoir des homonymes.

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