06 mai 2020

Confiné jour 51 (ter) - METTEZ DES MASQUES


Cie Mark Houchin - Spectacles de rue - Calviac-en-Périgord ...En cette cinquante-et-unième journée de confinement, vous aurez droit à un troisième billet confiné uniquement parce que j’ai envie d’écrire et la lecture des publications de Dagrouik dans Facebook me montrent que j’ai eu raison d’acheter des masques. « Models show that if 80 percent of people wear masks that are 60 percent effective, easily achievable with cloth, we can get to an effective R0 of less than one. That’s enough to halt the spread of the disease. »

Puisque vous ne jactez pas le rosbif, je vais traduire : « une étude montre que si 80% des gens mettaient un masque efficace à 60% aisément réalisable avec des bouts de tissus […], le covid serait rapidement anéanti. »

Donc mettez des masques quand vous vous promenez ou faites des courses et arrêtez toute polémique sur leur disponibilité (on peut polémiquer, par contre, sur la désorganisation de l’Etat et l’absence de masques efficaces pour les gens obligés d’être en contact avec le public en permanence, notamment les enseignants). Cela vous coûtera 35 euros la boîte de cinquante qui pourra durer deux mois pour un célibataire qui télétravaille et n’a pas de raison de sortir tous les jours en l’absence de bistros...

Mettez des masques pour sortir de chez vous. Ça se vend dans les tabacs. Aussi bien, dans deux semaines, l’affaire est pliée (ce que pense le professeur Raoult, d’ailleurs, pour une autre raison, mais je m’égare).

J’avais tendance à regarder avec amusement tous ces gens qui avaient bricolé des masques (pas plus tard qu’avant-hier, j’en engueulais deux dans mon blog). J’ai changé d’avis. Mais la distribution a des côté incohérents.

Je vais préparer une tribune.

Le ministre de la culture a annoncé des mesures pour… la culture, des sous et tout ça, et surtout le maintien des droits au chômage jusqu’à l’été 2021. Je suis circonspect. 

L’autre jour, je vous ai dit que la maison de retraite de ma mère fait des tests pour permettre à la moitié des pensionnaires de manger dans le réfectoire, en relation avec l’ARS.  Il s’agit bien de tests pour vérifier les conditions de respects des gestes barrière. Lundi, ils ont essayé avec les personnes valides, hier avec celles en fauteuil roulant, aujourd’hui avec les premières mais en changeant l’aménagement de la salle pour permettre d’avoir deux mètres entre les gens. Comme tout le monde est à moitié sourd, ils parlent très fort et c’est invivable. Je suppute que c’est le premier résultant des tests.

Sinon, je vous ai raconté mon début de journée dans le premier billet mais j’ai oublié un détail, je crois. Quand je suis allé faire des courses, j’ai oublié de consulter mon agenda : j’avais une réunion. A force de faire des journées de quatre heures à cause de congés à poser (j’en suis à ma neuvième depuis quatorze jours ouvrés), le perds mes repères…

J’avais accommodé mon reste de rôti de veau à merveille.

13 commentaires:

  1. J’ai un problème sanitaire et philosophique avec les masques... pas le moment d’en parler mais on le fera plus tard.

    Pour le rôti super. J’ai fait un CSE en buvant une bière et en mangeant des chips. J’avais oublié de couper le micro. C’était rigolo

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    1. Un problème philosophique avec les masques ? Fichtre ! ç'a l'air sérieux comme truc…

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    2. Je ne sais pas quel serait le bon qualificatif. Ne pas reconnaitre les gens est frustrant et il est interdit par la loi de se masquer le visage (à cause de la burqa).

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  2. Pas question de m'affubler d'un masque ! S'il devient obligatoire, je resterai totalement claquemuré chez moi… et m'en porterai aussi bien. Sinon, je continuerai à sortir répandre librement mes postillons.

    Rien que pour emmerder ce petit donneur de leçons de Sarkobidule, na !

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    1. Mettez en un au moins à Charlus.

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    2. Le port généralisé du masque et le traitement dès les premiers symptômes chez les malades expliquent le bilan de seulement quatre morts dans l’ancienne colonie britannique de 7,4 millions d'habitants ( article complet sur le site du Monde)

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    3. Au fait : j'ai oublié de préciser qu'il s'agit de Hongkong.

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  3. Karl Mask était un visionnaire !

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  4. Trois billets hier, rien aujourd'hui : les confinés deviennent mous de la branche, on dirait !

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