05 mars 2024

La disparition des cartes de paiement ?


 

Le Monde a sorti ce week-end un intéressant article intitulé : « La carte bancaire, chronique d’une disparition annoncée ». Dans le cadre de la spécialisation (autant aléatoire qu’éphémère) de mon blog dans les moyens de paiement (vu que la politique me gonfle), je vais m’en inspirer pour ce billet (du moins la fin) d’autant qu’il (l’article du Monde, pas mon billet) est réservé aux abonnés (et tant pis si je mets trop de parenthèses).

Les informations au sujet de ces moyens de paiement (et tout ce qui est lié) se multiplient dans la presse.

Par exemple, j’ai vu plusieurs internautes réagir dans les réseaux sociaux suite à différents articles reprenant une décision du Parlement Européen pour généraliser le « virement instantané » au niveau européen, probablement gratuits. On pourrait s’en foutre vu le nombre de virements que l’on fait sur des comptes d’autres truies mais je dois bien constater que, en fait, j’en fais de plus en plus souvent tout comme délivrer des autorisations de prélèvement, ce que j’ai fait le moi dernier avec Amazon. Cela va dans le sens du titre de l’article du Monde : on va utiliser de moins en moins sa carte bancaire pour les paiements pour les achats par Internet.

On utilise d’ailleurs moins sa carte « physique » (le bout de plastique avec une puce dessus et une antenne « sans contact » au milieu) vu que l’on utilise de plus en plus son smartphone dans les commerces. Ne nous trompons pas : il s’agit bien d’un paiement par carte (le numéro de carte ou, plus exactement, une sorte d’alias ou de token, est dans le téléphone et est le support de paiement et le code confidentiel est remplacé par une authentification qui utilise la biométrie).

La lecture des articles au sujet du virement instantané m’a confirmé un truc que je me disais lors de la rédaction mon précédent billet sur les moyens de paiement, à savoir que je le confondais avec l’Instant Payment (la différence est pour le moins subtile… A ce que je comprends, pour faire un virement, vous allez sur le site de votre banque et clic. Pour un paiement, vous allez chez l’opérateur de service de paiement du commerçant et clic).

 


On parle de plus en plus fréquemment, dans la presse, de la nouvelle société qui va gérer les distributeurs de billets de BNPP, de la Société Générale, du CIC et du Crédit Mutuel (hors Arkéa, donc CMB et CMSO, je suppose), avec parfois des titres mensongers destinés à des couillons : « Ce nouveau distributeur de billets arrive dans toutes les villes de France - des millions de clients ne paieront plus de frais bancaires. » Il ne s’agit pas de nouveaux distributeurs et la vérité est que les clients des banques concernées ne paieront plus de commissions lors des retraits sur les automates du « groupe ». Pour des raisons professionnelles, je ne peux pas disserter plus sur ce sujet.

Il nous amène quand même à l’éternelle évocation de la disparition des espèces… Elles représentent encore 50% des volumes de paiement « aux points de vente » (selon Google) et il est fort probable que les cartes (en tant que « bout de plastique ») périront avant… Et je ne vais plus m’en sortir si, en plus des parenthèses, je mets des guillemets partout. Néanmoins, cela donne raison au titre du Monde !

il reste l'enjeu, pour les banques, les collectivités territoriales... de maintenir un réseau de distributeurs accessibles par le plus grand nombre.

 


Alors, donnons-lui tort avec quelques actualités récentes. Par exemple, Apple va ajouter un système de « carte virtuelle » pour permettre l’utilisation de ses dispositifs de paiement là où il ne sont pas encore acceptés (vous n’aurez plus besoin de « choisir » des commerçants en ligne acceptant Apple Pay).

Un autre exemple ? Capital One (la onzième banque américaine et, pour ce qui nous concerne, le 5ème fournisseur de cartes de crédit au monde) est en train d’acheter Discover (quatrième marque de cartes de crédit au monde, incluant les cartes « Diner’s Club International ») ce qui en ferait le 1er émetteur de cartes et, surtout, lui permettrait de se passer des services de Visa et Mastercard pour l’acceptation chez les commerçants et de se rapprocher de la taille des deux géants. Vous vous en foutez, je me doute. D’ailleurs moi aussi, ne nous trompons pas. C’est simplement pour vous dire que le monde bouge et que des lascars continuent à investir dans la carte.

On parle de Visa et de Mastercard que tout le monde connait, en France, mais, en fait, c’est le réseau « Cartes Bancaires » (le logo « CB » affiché sur vos cartes) qui est utilisé au quotidien chez les commerçants, en France, même si peu de nos congénères le savent. Il y a ainsi plusieurs réseaux de cartes. On vient de citer CB, Mastercard, Visa, Discover, Diner’s et il y a aussi d’autres géants comme American Express et d’autres moins connus comme Union Pay International (ou CUP, China UnionPay) ou JCB (Japan Credit Bureau) mais pas plus petit. Les Jeux Olympiques et l’afflux de touristes qui devraient aller débarquer avec devraient montrer qui a la plus grosse (les cartes sont acceptées par la plupart des terminaux ou distributeurs de billets en France, via les accords qu’on les banques des commerçants avec les réseaux).

C’est ainsi que les cartes grouillent sur la planète mais devraient bientôt se fondre au sein des « wallets » de nos téléphones.

Notons que si j’ai cité un français, des réseaux ou banques américaines ou asiatiques, il n’y a aucun acteur à l’échelle de la zone euro ce qui est ballot mais l’on peut penser que les banques commencent à avoir leurs couilles brisées à force de verser des commissions à Visa et à Mastercard pour les paiements dans la zone. Cela ne justifierait probablement pas la construction d’un grand acteur européen du paiement par carte ce qui fait que les tentatives d’EPI partent un peu en vrille même si j’ai du mal à tout suivre (EPI après avoir plus ou moins abandonné la carte se développe dans le paiement de compte à compte en Europe, donc, à peu près, notre valeureux virement instantané). Mais les banques pourraient avoir intérêt à privilégier les paiements par virement (ou autres machins européens comme les prélèvements) par rapport à ceux par cartes.

 


Toutes les informations ne viennent pas de la presse ! Ma banque m’a fait parvenir en fin de semaine dernière un mail avec une évolution des « conditions générales d’utilisation de ma carte » avec deux points qui retiennent mon attention ici. Le premier : « Si vous contactez […] pour signaler une perte, un vol ou un défaut de votre carte de paiement, nous mettrons automatiquement à disposition ce nouveau moyen de paiement sur l’application […]. Cette carte virtuelle vous permet de continuer à réaliser vos achats de proximité en sans contact via votre téléphone mobile ainsi que vos achats à distance le temps de recevoir votre nouvelle carte physique ». Ca fait des années que certaines banques émettent de cartes virtuelles pour sécuriser des paiements sur internet. Les voila qui sortent des numéros de cartes qui ne seront plus liés à des bouts de plastiques et qui ne seront pas si éphémères que cela et pourront être utilisées par les smartphones.

Le deuxième : « Votre carte de paiement vous permettra de bénéficier du service de transfert de fonds par carte entre particuliers. Ainsi, vous pourrez émettre ou recevoir des fonds via votre carte de paiement. Ce service sera utilisable à partir de plateformes web ou applications mobiles tierces dédiées à l’organisation d’opérations de transferts de fonds par carte. » Tout est dit… Des services existent déjà (je vais y revenir) mais l’on sent bien que quelque chose se prépare comme la possibilité « en standard » (sans machin pour Lydia ou Paypal) d’envoyer du pognon à un autre titulaire de cartes. Une autre forme de virement ?

D’ici à ce que l’on se refile du pognon de carte virtuelle à carte virtuelle.

 


Alors revenons à l’article du Monde après cette brève introduction (vous avez de la chance que je fasse de moins en moins de billets). Et remercions Le Monde qui donne des bonnes informations et fournit des illustrations pour mon blog.

 


Quelques chiffres, d’abord. La part des cartes dans les paiements est passée de 37% en 2000 à 89% en 2022. 85% des transactions par carte proviennent de CB. Les paiements représentent 5% des paiements (et 35% des montants). La part de paiement par CB baisse néanmoins lentement (très lentement) à cause de nouveaux acteurs ou de nouvelles pratiques. Les paiements en ligne pèsent pour 32% des achats. Parmi les transactions par carte, la part de sans contact est passée de 12% en 2017 à 61 en 2022, en partie grâce au Covid). Le paiement sans contact par smartphone est « né » pendant cette période et représente maintenant de l’ordre de 6% des paiements par carte.

Lydia représente une autre source explosive de nouveaux paiements vu que l’échange de numéro de téléphone suffit (je ne crois pas spécialement à la pérennité mais la boite a toute ma sympathie, j’étais un des premiers clients, le CM de l’époque étant un de mes potes ; je ne suis néanmoins pas client, on ne peut pas être partout, et je pense que l’utilisation va baisser vu qu’il faut maintenant fournir une preuve de l’identité).

Dans certains pays, comme l’Italie, les paiements de compte à compte se développent bien.

 


Interrompons notre billet pour une information : à l’heure où j’écris ces lignes, les serveurs de paiement par carte de BNPP sont tombés en rade. On est peu de chose. Mais les services alternatifs de paiement devraient se frotter les mains.

 

Le Monde souligne ensuite la venue des Gafam dans le monde des paiements. Avoir un iPhone permet de laisser sa carte à la maison… Apple Pay pourrait bientôt être disponible sur les smartphones d’autres constructeurs car la Commission européenne a ronchonné.

Le Monde évoque ensuite les paiements de type « Click to pay » qui sont une « suite logique » aux évolutions du paiement par carte par Internet. L’utilisateur doit s’identifier auprès d’un opérateur (Mastercard, Visa, sa banque ou tiers) pour son premier paiement et son navigateur mémorise les identifiants spécifiques. C’est un peu comme si vous aviez une « carte virtuelle » dont le numéro est mémorisé par votre ordinateur.

Le Monde parle après du coût. Le client ne paie rien, contrairement au commerçant. Le « petit » est un peu coincé mais les enjeux sont énormes pour les gros, comme la SNCF, qui pourraient avoir intérêt à privilégier CB (par rapport à Visa et Mastercard) voire, et c’est moi qui l’ajoute, des systèmes alternatifs comme les virements instantanés. Ce mécontentement est lié aussi à une simple histoire de clic. Quand un client veut payer, il ne va pas cliquer sur CB mais sur Mastercard ou Visa ce qui fait que le commerçant, via sa banque, versera des commissions supérieures.

Cela relance ce que je disais à propos de la nécessité d’un réseau de paiement européen (surtout indépendant de Mastercard et Visa) pour éviter de verser des commissions à des géants américains. Et le journal de référence reprend ce que je disais avec ces zandouilles d’EPI qui ont chié dans la colle pour bâtir un réseau européen de paiement par carte, sur le modèle de CB. « EPI, qui réunit aujourd’hui seize banques et prestataire de services de paiement, passera donc directement à l’étape suivante : le paiement de compte à compte, qui se passe de la carte pour favoriser des virements instantanés. Les premières transactions tests ont eu lieu en décembre, et le portefeuille numérique d’EPI, dénommé « Wero », doit être lancé à grande échelle en juin dans cinq pays (France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique et Luxembourg), en s’appuyant sur le Paylib français (la réponse des grandes banques françaises à Lydia), apporté par ses actionnaires bancaires, mais aussi le néerlandais iDeal et le belge Payconiq, rachetés par EPI. »

Rappelez-vous de ce nom, Wero, qui pourrait devenir la référence pour le paiement entre particuliers après avoir été déployé pour le commerce électronique.

 


Que conclure (de mon billet, pas seulement de l’article du Monde) ?

 

Les espèces résistent. Je ne sais pas jusqu’à qu’en (au moins jusqu’à ma retraite, j’espère, mais il n’y a pas beaucoup de risques : les acteurs continuent à investir et je vieillis). Il ne faut néanmoins pas se tromper d’analyse. Un de mes potes Facebook disait, par exemple : « Et on pourra enfin (c’est pas anecdotique) donner quelques euros en deux clics aux SDF, qui souffrent pas mal de la fin du cash. » Je ne sais pas pourquoi son « enfin ». Ca fait des années que j’ai des pièces dans mes poches même si je paie mon liquide de moins en moins en liquide… Le type qui n’en a pas et pense tout de même aux clodos ne serait-il pas un peu rapiat ? Et ces pue-la-vinasse seront suffisamment équipés pour recevoir de l’argent électronique ? Disposer d’un smartphone nécessite aussi de savoir l’utiliser tout comme les applications. Il ne s’agit pas d’avoir une idée d’où il faut cliquer mais d’assimiler tout le système. En outre, il faut être bancarisé ou presque (je ne pense pas que les autorités vont permettre les systèmes de paiement électriques sans identification formelle des locdus ; en outre, les pauvrasses ont toujours un compte, pour recevoir le RSA, mais uniquement des choses de type Livret A, donc sans carte de paiement ce qui ne simplifie pas la chose ! Va-t-en mettre du pognon « dans » un téléphone à clapet qui sera perdu à la prochaine cuite…).

A noter aussi que le pote disait aussi, à la lecture de l’article du Monde « Ce qui va surtout changer apparemment, c’est que les virements instantanés vont devenir pan-européens et gratuits. Ça change tout, tu pourras payer par virement immédiat en scannant un QR-Code, sans user d’une CB, les détaillants vont retrouver cette marge-là ». Je ne crois pas que l’article parle d’un QR Code mais peu importe (pourquoi pas lire l’IBAN d’un commerçant à l’aide d’un QR Code ? Question rhétorique, certes, mais le commerçant ne vous demandera jamais cela tant il sera plus simple, pour vous, d’utiliser l’application du mobile – qui contient le lecteur de QR code – puis de double cliquer sur le bouton – comme avec mon iPhone – et de lancer la reconnaissance faciale – immédiate – et d’approcher le téléphone du lecteur NFC. Plus simple pour vous mais aussi pour le commerçant qui n’aura pas à avoir un écran pour afficher le QR code et surtout plus sécuritaire avec l’identification biométrique du payeur).

 


Si le paiement par carte restera dominant en paiement de proximité, le paiement par smartphone en sans contact va exponentialiser si je puis me permettre pour différentes raisons… Et, effectivement, jusqu’au plafond, 900 euros je crois, remplacer totalement le paiement traditionnel. Le bout de plastique devrait donc bien disparaitre (surtout qu’il sera possible, un jour, de retirer des espèces, sur un DAB, avec un smartphone). Il n’empêche que le paiement sans contact par smartphone utilise les circuits techniques du paiement par carte.

Le paiement par Internet devrait continuer à se développer. Il utilise actuellement aussi des mécanismes de paiement par carte mais avec différentes subtilités, comme les cartes dynamiques, dont celles des futurs « click to pay » et des systèmes d’authentification du client (par exemple avec la biométrie du smartphone). Les banques et les commerçants finiront bien par trouver les solutions qui permettent de ne pas payer des commissions à Visa et Mastercard voire aux autres zozos dont je parlais. D’ailleurs, sur la plupart des sites, il fallait choisir entre « CB », « Mastercard » et « Visa » mais, maintenant, on vous demande de mettre directement votre numéro de carte et l’application se débrouille pour choisir le réseau. Voila comment on contribue à outrepasser les règles européennes (le choix doit être obligatoire) contraires aux intérêts des acteurs européens (acheteurs, vendeurs et banques) et on se demande bien si on ne se masturbe pas à contre-courant en vue des prochaines élections européennes.

 


Gageons tout de même que d’autres systèmes prendront un peu de place au paiement par carte lors des règlements par internet, comme les virements instantanés, les prélèvements et autres machins rigolos sauf pour ceux qui doivent en expliquer les mécanismes et que tout cela se développera au fur et à mesure de la poursuite des normalisations et des mises à dispositions d’applications diverses, évoquées ou non dans ce billet.

L’avenir est peut-être au « clic to pay » (comme machin qui intègre à votre navigateur des identifiants pour le paiement). Qu’en sais-je, au fond ?

L’Instant Payment va également faire des sauts de puce, à défaut de bondir, pour être utilisé pour les achats d’un montant supérieur « au plafond des smartphone » (mais jusqu’à celui du service, 15000 euros de mémoire). Vous passez devant un vendeur de voitures d’occasion ou de meubles. Vous avez un coup de cœur (à moins de 15000 euros, hein !) et vous cliquez ! Le vendeur est sûr d’être payé et vous repartez avec le bien (ou la commande). Hop !

 


La carte bancaire, en tant que bout de plastique va bel et bien finir par disparaitre ou rester au chaud dans votre poche et c’est aussi bien pour l’environnement (il faut positiver) mais les mécanismes – l’infrastructure – du paiement par carte va vivre sa vie, utilisant des numéros virtuels, des numéros enregistrés dans des smartphones ou des navigateurs.

Et c’est aussi bien pour mes collègues. Ceux qui sont loin de la retraite.

Et n'oublions pas les fameux exclus du numériques qui vont garder leur carte parce qu'il le faut bien...


T'as vu ? J'arrive à faire des billets de blogs plus longs que les articles du Monde...

 

 

12 commentaires:

  1. Finalement (mon côté maso ?), j'aime bien ces articles interminables et traitant d'un sujet qui me fait me sentir limite mongo tellement je n'y comprends rien.

    J'ai l'impression de me punir volontairement de quelque chose, et que ça me sera décompté le jour du Jugement…

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    1. Ce n’est rien ! Pense au plaisir que je vais avoir en recevant les précisions (erronées) du vieux con.
      NJ

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    2. Plains-toi : tu abrègeras ton temps de Purgo encore plus que moi !

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    3. Cépafo.

      Depuis quand on se tutoie dans les commentaires ? Nos lecteurs vont penser qu’on se connaît.

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    4. Ah ! Merde... Mauvais pour nos deux réputations, ça !

      DG

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    5. Il nous faudra vivre avec ça.

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  2. Ça c'est cadeau !
    Un billet (non ...un article) sur ce sujet qui nous concerne tous, et cerise sur le gâteau, extrêmement clair.
    Je vais l'editer car j'ai trop de mal à le lire sur une tablette.
    Merki
    Hélène

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    1. Merci.

      Tu l’expliqueras à Didier…

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    2. Bon courage...

      DG

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    3. Selon le Figaro "Partenaire des Jeux olympiques, Visa sera le seul moyen de paiement dématérialisé accepté dans les points de vente officiels de boissons, nourriture et souvenirs. Sinon, il faudra utiliser du liquide, ou acheter une carte prépayée."
      Marco

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    4. Oui, j’ai vu ça. La bataille entre les fournisseurs de cartes est terrible. Mais il est possible que rien ne soit joué : ce n’est peut-être pas conforme à la réglementation.

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  3. Bô billet. Je ne sais pas si les wallets des smartphones remplaceront les cartes... L'utilisation est moins pratique je trouve et les téléphones toujours moins performants qu'une carte. On verra. Une chose est sûre, on aura de plus en plus de moyens de paiements à notre disposition.

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