22 novembre 2011

La dette, le clip !


La droite creuse la dette c’est vous qui payez... par PartiSocialiste

C'est en passant chez Louis que je me suis rendu compte que j'avais oublié de le diffuser. Regardez-le ! J'espère que Corto n'aura pas le même trou de mémoire que moi. C'est vrai, quoi ! Aujourd'hui, on vénère la mémoire de Danielle Mitterrand mais Jacques Chirac cherche toujours la sienne.

5 commentaires:

  1. Ça a tendance à m'agacer cette manipulation des partis entre eux qui s'accusent l'un l'autre de creuser la dette. C'est occulter la véritable nature du mécanisme inique qui ne peut QUE provoquer la dette.

    Vous avez bien sûr vu la courte vidéo Comprendre la dette publique (en quelques minutes) et peut-être également L'esclavage moderne

    Je voudrais en plus citer quelques extraits des écrits de Louis Even, qui me paraissent très pertinents :

    « L’emprunt fait naître l’argent. Le remboursement fait mourir l’argent. […] Et le système est tel que le remboursement doit dépasser l’emprunt; le chiffre des décès doit dépasser le chiffre des naissances; la destruction doit dépasser la fabrication.

    Cela paraît impossible, et c’est collectivement impossible. Si je réussis, un autre fait banqueroute; parce que, tous ensemble, nous ne sommes pas capables de rapporter plus d’argent qu’il en a été fait. Le banquier fait le capital, rien que le capital. Personne ne fait l’intérêt, puisque personne autre ne fait l’argent. Mais le banquier demande quand même capital et intérêt. Un tel système ne peut tenir que moyennant un flot continuel et croissant d’emprunts. D’où un régime de dettes et la consolidation du pouvoir dominateur de la banque. »


    « La situation se résume à cette chose inconcevable. Tout l’argent qui est en circulation n’y est venu que par la banque. Même l’argent de métal ou de papier ne vient en circulation que s’il est libéré par la banque.

    Or la banque ne met l’argent en circulation qu’en le prêtant et en le grevant d’un intérêt. Ce qui veut dire que tout l’argent en circulation est venu de la banque et doit retourner à la banque un jour ou l’autre, mais y retourner grossi d’un intérêt.

    La banque reste propriétaire de l’argent. Nous n’en sommes que les locataires. S’il y en a qui gardent l’argent plus longtemps, ou même toujours, d’autres sont nécessairement incapables de remplir leurs engagements de remboursements.

    Multiplicité des banqueroutes de particuliers et de compagnies, hypothèques sur hypothèques, et croissance continuelle des dettes publiques, sont le fruit naturel d’un tel système.

    L’intérêt sur l’argent à sa naissance est à la fois illégitime et absurde, anti-social et anti-arithmétique. Le vice monétaire est donc un vice technique autant qu’un vice social.

    A mesure que le pays se développe, en production comme en population, il faut plus d’argent. Or on ne peut avoir d’argent nouveau qu’en s’endettant d’une dette collectivement impayable.

    Il reste donc le choix entre arrêter le développement ou s’endetter; entre chômer ou contracter des emprunts impayables. C’est entre ces deux choses-là qu’on se débat justement dans tous les pays. »


    « Soulignons aussi un point frappant: C’est la production qui donne de la valeur à l’argent. Une pile d’argent, sans produits pour y répondre, ne fait pas vivre. Or, ce sont les cultivateurs, les industriels, les ouvriers, les professionnels, le pays organisé, qui font les produits, marchandises ou services. Mais ce sont les banquiers qui font l’argent basé sur ces produits. Et cet argent, qui tire sa valeur des produits, les banquiers se l’approprient et le prêtent à ceux qui font les produits. C’est un vol légalisé. »

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  2. Je voulais mettre un commentaire, mais le commentaire précédent m'a cloué le bec. Ah si, pas pu écouter la musique du clip because the night. mais demain, promis (c'est un truc chaloupé ? Classieux ? Grand orchestre, ou groupe caribéen au bord du lagon ?)

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  3. Tu as réussi à le lire en entier ?

    On parle de politique électorale, il nous parle de monnaie. L'élection n'est pas gagnée...

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  4. Ouh là, tu as des longs commentaires...

    Sinon la campagne va en effet voler très haut... (ça promet, soupir...)

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